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- InvitéENiveau 4
Pour un élève pour qui je me pose plein de questions.
C'est un petit garçon intelligent mais avec des tas de troubles, il n'est ni précoce, ni hyperactif, ni autiste. Un suivi a été enclenché, la famille fait tout ce qu'il faut, il a été vu par la spychologue scolaire et nous avons déjà fait plusieurs équipes éducatives à son sujet. Et , nous avancions et même plutôt bien surtout depuis la rentrée de noël.
Et là brusquement, il y a un peu plus d'une semaine patatra méga retour en arrière (je ne pense pas qu'il se soit passé quelque chose dans la famille les parents m'en auraient averti). Alors qu'il était devenu un brin perfectionniste, du genre à ne plus vouloir écrire sur une feuille s'il y avait une rature ou une lettre qui ne lui plaisait pas (il a une jolie écriture... quand il le veut sinon amis médecins vous avez trouvé votre maître), maintenant il ne veut plus écrire du tout. Il balance tout, refuse de ramasser (devant les autres). Il fait des crises, par exemple, vendredi il avait décidé de ne pas aller en récréation et s'accrochait à tout et j'ai été obligée de décrocher ses doigts et de le maintenir pour descendre et le garder près de moi le temps qu'il se calme (il n'est pas maltraité par les autres, c'est plutôt le contraire, souvent il est brutal avec eux même en jouant avec eux, ce qu'il est parfaitement capable de faire.) Quand il est puni que ce soit par un autre adulte de l'école ou moi, il dit "non" et se sauve s'il est mis au coin pendant quelques instants dans la cour (ça il le faisait déjà avant). Je ne peux pas trop compter sur les collègues, qui ont leurs numéros aussi.
A observer son expression de visage, cela le fait rire, il se met en spectacle devant les autres. Et dans ma classe, pas terrible mais pleine de petits zébulons, assez difficiles à stabiliser, je sens que l'on approche du point de bascule.
Ce qui me pose problème:
- le décrocher le maintenir, je ne peux pas le laisser seul dans la classe ni au milieu de l'escalier, ni rester avec lui (surveillance)???????;
- pourquoi il fait ça? (quand je lui demande, il ne sait pas );
- l'amener à travailler, jusqu'ici en le gardant quelques minutes après la classe (il va en étude après), nous sommes parvenus à parler calmement et il a fait ce qu'il devait (sauf vendredi où l'ordre de copier sa leçon lui avait été donné pourtant par ma directrice, qui l'impressionne, "je vois bien que tu vas me la faire copier en entier!" quand je suis parvenue par petits bouts à lui faire écrire le titre, le sous-titre et une ligne en m'occupant des enfants restés en APC).
C'est un petit garçon intelligent mais avec des tas de troubles, il n'est ni précoce, ni hyperactif, ni autiste. Un suivi a été enclenché, la famille fait tout ce qu'il faut, il a été vu par la spychologue scolaire et nous avons déjà fait plusieurs équipes éducatives à son sujet. Et , nous avancions et même plutôt bien surtout depuis la rentrée de noël.
Et là brusquement, il y a un peu plus d'une semaine patatra méga retour en arrière (je ne pense pas qu'il se soit passé quelque chose dans la famille les parents m'en auraient averti). Alors qu'il était devenu un brin perfectionniste, du genre à ne plus vouloir écrire sur une feuille s'il y avait une rature ou une lettre qui ne lui plaisait pas (il a une jolie écriture... quand il le veut sinon amis médecins vous avez trouvé votre maître), maintenant il ne veut plus écrire du tout. Il balance tout, refuse de ramasser (devant les autres). Il fait des crises, par exemple, vendredi il avait décidé de ne pas aller en récréation et s'accrochait à tout et j'ai été obligée de décrocher ses doigts et de le maintenir pour descendre et le garder près de moi le temps qu'il se calme (il n'est pas maltraité par les autres, c'est plutôt le contraire, souvent il est brutal avec eux même en jouant avec eux, ce qu'il est parfaitement capable de faire.) Quand il est puni que ce soit par un autre adulte de l'école ou moi, il dit "non" et se sauve s'il est mis au coin pendant quelques instants dans la cour (ça il le faisait déjà avant). Je ne peux pas trop compter sur les collègues, qui ont leurs numéros aussi.
A observer son expression de visage, cela le fait rire, il se met en spectacle devant les autres. Et dans ma classe, pas terrible mais pleine de petits zébulons, assez difficiles à stabiliser, je sens que l'on approche du point de bascule.
Ce qui me pose problème:
- le décrocher le maintenir, je ne peux pas le laisser seul dans la classe ni au milieu de l'escalier, ni rester avec lui (surveillance)???????;
- pourquoi il fait ça? (quand je lui demande, il ne sait pas );
- l'amener à travailler, jusqu'ici en le gardant quelques minutes après la classe (il va en étude après), nous sommes parvenus à parler calmement et il a fait ce qu'il devait (sauf vendredi où l'ordre de copier sa leçon lui avait été donné pourtant par ma directrice, qui l'impressionne, "je vois bien que tu vas me la faire copier en entier!" quand je suis parvenue par petits bouts à lui faire écrire le titre, le sous-titre et une ligne en m'occupant des enfants restés en APC).
- OlympiasProphète
Question qui me semble malgré tout importante : celles et ceux du forum qui sont des pros (qui enseignent depuis plus de 20 ans !!) ont-ils le souvenir d'avoir eu il y 20 ans/25 ans, des cas d'élèves comme celui-ci ou d'autres, dont on fait état sur divers fils du forum ?
- arcencielGrand Maître
J'ai eu un cas ressemblant au tien l'an passé. Des légers progrès côté comportement après la mise en place d'une batterie d'intervenants suite aux équipes éducatives en fin d' année. Il a fait un début d'année tranquille avec mon collègue mais malheureusement ça n'a pas duré... gros retour en arrière! Il y a une sacrée résistance au scolaire. Que faire? On ne sait plus.
Je ne t'aide pas beaucoup...
Je ne t'aide pas beaucoup...
- dandelionVénérable
Je crois franchement que ça a toujours existé. J'ai le souvenir de camarades comme ça quand j'étais enfant. Par contre, je me souviens de deux enfants qui avaient été affectés 'ailleurs'.Olympias a écrit:Question qui me semble malgré tout importante : celles et ceux du forum qui sont des pros (qui enseignent depuis plus de 20 ans !!) ont-ils le souvenir d'avoir eu il y 20 ans/25 ans, des cas d'élèves comme celui-ci ou d'autres, dont on fait état sur divers fils du forum ?
Eowin, quel âge a-t-il?
Est-ce que le suivi psychologique est à la hauteur, est-ce qu'il ne faudrait pas trouver un pédopsychiatre?
Un collègue m'avait raconté avoir eu un enfant très difficile en sixième (ça ressemblait un peu à ce que tu décris d'ailleurs), avec problèmes depuis la maternelle et classe qui n'en pouvait plus: après avoir pas mal bataillé, un diagnostic a été posé et il a été interné (en fait, c'était grave et pourtant le diagnostic a pris des années).
- atriumNeoprof expérimenté
éowin a écrit:Pour un élève pour qui je me pose plein de questions.
C'est un petit garçon intelligent mais avec des tas de troubles, il n'est ni précoce, ni hyperactif, ni autiste. Un suivi a été enclenché, la famille fait tout ce qu'il faut, il a été vu par la spychologue scolaire et nous avons déjà fait plusieurs équipes éducatives à son sujet. Et , nous avancions et même plutôt bien surtout depuis la rentrée de noël.
Et là brusquement, il y a un peu plus d'une semaine patatra méga retour en arrière (je ne pense pas qu'il se soit passé quelque chose dans la famille les parents m'en auraient averti). Alors qu'il était devenu un brin perfectionniste, du genre à ne plus vouloir écrire sur une feuille s'il y avait une rature ou une lettre qui ne lui plaisait pas (il a une jolie écriture... quand il le veut sinon amis médecins vous avez trouvé votre maître), maintenant il ne veut plus écrire du tout. Il balance tout, refuse de ramasser (devant les autres). Il fait des crises, par exemple, vendredi il avait décidé de ne pas aller en récréation et s'accrochait à tout et j'ai été obligée de décrocher ses doigts et de le maintenir pour descendre et le garder près de moi le temps qu'il se calme (il n'est pas maltraité par les autres, c'est plutôt le contraire, souvent il est brutal avec eux même en jouant avec eux, ce qu'il est parfaitement capable de faire.) Quand il est puni que ce soit par un autre adulte de l'école ou moi, il dit "non" et se sauve s'il est mis au coin pendant quelques instants dans la cour (ça il le faisait déjà avant). Je ne peux pas trop compter sur les collègues, qui ont leurs numéros aussi.
A observer son expression de visage, cela le fait rire, il se met en spectacle devant les autres. Et dans ma classe, pas terrible mais pleine de petits zébulons, assez difficiles à stabiliser, je sens que l'on approche du point de bascule.
Ce qui me pose problème:
- le décrocher le maintenir, je ne peux pas le laisser seul dans la classe ni au milieu de l'escalier, ni rester avec lui (surveillance)???????;
- pourquoi il fait ça? (quand je lui demande, il ne sait pas );
- l'amener à travailler, jusqu'ici en le gardant quelques minutes après la classe (il va en étude après), nous sommes parvenus à parler calmement et il a fait ce qu'il devait (sauf vendredi où l'ordre de copier sa leçon lui avait été donné pourtant par ma directrice, qui l'impressionne, "je vois bien que tu vas me la faire copier en entier!" quand je suis parvenue par petits bouts à lui faire écrire le titre, le sous-titre et une ligne en m'occupant des enfants restés en APC).
Attention danger: tu dois faire remonter ce problème à ta circo par écrit, si cet enfant se met en danger, alerter de nouveau la psy scolaire aussi. Je n'aime pas trop donner des conseils sur des cas particuliers, mais ce que tu décris peut vite dégéner, si tu dois utiliser des moyens physiques. Est-il possible de l'isoler au calme dans un coin de la classe? Nous ne sommes pas médecins. Essaye de bien repérer ce qui déclenche les crises, et résigne-toi à ne pas lui mettre de pression sur le travail, si ça peut apaiser l'ambiance de ta classe.
Bon courage.
- atriumNeoprof expérimenté
Olympias a écrit:Question qui me semble malgré tout importante : celles et ceux du forum qui sont des pros (qui enseignent depuis plus de 20 ans !!) ont-ils le souvenir d'avoir eu il y 20 ans/25 ans, des cas d'élèves comme celui-ci ou d'autres, dont on fait état sur divers fils du forum ?
Oui, mais :
-j'ai toujours été en zep (depuis 1993!)
-je trouve qu'il y en a de plus en plus (mais peut-être que je suis de moins en moins tolérant)
- InvitéENiveau 4
atrium a écrit:éowin a écrit:Pour un élève pour qui je me pose plein de questions.
C'est un petit garçon intelligent mais avec des tas de troubles, il n'est ni précoce, ni hyperactif, ni autiste. Un suivi a été enclenché, la famille fait tout ce qu'il faut, il a été vu par la spychologue scolaire et nous avons déjà fait plusieurs équipes éducatives à son sujet. Et , nous avancions et même plutôt bien surtout depuis la rentrée de noël.
Et là brusquement, il y a un peu plus d'une semaine patatra méga retour en arrière (je ne pense pas qu'il se soit passé quelque chose dans la famille les parents m'en auraient averti). Alors qu'il était devenu un brin perfectionniste, du genre à ne plus vouloir écrire sur une feuille s'il y avait une rature ou une lettre qui ne lui plaisait pas (il a une jolie écriture... quand il le veut sinon amis médecins vous avez trouvé votre maître), maintenant il ne veut plus écrire du tout. Il balance tout, refuse de ramasser (devant les autres). Il fait des crises, par exemple, vendredi il avait décidé de ne pas aller en récréation et s'accrochait à tout et j'ai été obligée de décrocher ses doigts et de le maintenir pour descendre et le garder près de moi le temps qu'il se calme (il n'est pas maltraité par les autres, c'est plutôt le contraire, souvent il est brutal avec eux même en jouant avec eux, ce qu'il est parfaitement capable de faire.) Quand il est puni que ce soit par un autre adulte de l'école ou moi, il dit "non" et se sauve s'il est mis au coin pendant quelques instants dans la cour (ça il le faisait déjà avant). Je ne peux pas trop compter sur les collègues, qui ont leurs numéros aussi.
A observer son expression de visage, cela le fait rire, il se met en spectacle devant les autres. Et dans ma classe, pas terrible mais pleine de petits zébulons, assez difficiles à stabiliser, je sens que l'on approche du point de bascule.
Ce qui me pose problème:
- le décrocher le maintenir, je ne peux pas le laisser seul dans la classe ni au milieu de l'escalier, ni rester avec lui (surveillance)???????;
- pourquoi il fait ça? (quand je lui demande, il ne sait pas );
- l'amener à travailler, jusqu'ici en le gardant quelques minutes après la classe (il va en étude après), nous sommes parvenus à parler calmement et il a fait ce qu'il devait (sauf vendredi où l'ordre de copier sa leçon lui avait été donné pourtant par ma directrice, qui l'impressionne, "je vois bien que tu vas me la faire copier en entier!" quand je suis parvenue par petits bouts à lui faire écrire le titre, le sous-titre et une ligne en m'occupant des enfants restés en APC).
Attention danger: tu dois faire remonter ce problème à ta circo par écrit, si cet enfant se met en danger, alerter de nouveau la psy scolaire aussi. Je n'aime pas trop donner des conseils sur des cas particuliers, mais ce que tu décris peut vite dégéner, si tu dois utiliser des moyens physiques. Est-il possible de l'isoler au calme dans un coin de la classe? Nous ne sommes pas médecins. Essaye de bien repérer ce qui déclenche les crises, et résigne-toi à ne pas lui mettre de pression sur le travail, si ça peut apaiser l'ambiance de ta classe.
Bon courage.
Merci!
Ce que tu dis recoupe ce que je pense... Je suis dans le privé, alors je ne pense pas que l'on puisse faire remonter à la circo.
Le problème c'est quand, comme vendredi il fait une crise pour rester à un endroit où du point de vue surveillance, je suis en tord si je le laisse seul. Et laisser un enfant avec lui.... nous reconfigureraient la classe ou les couloirs en moins de deux......
- atriumNeoprof expérimenté
Je comprends. Je ne connais pas les procédures du privé, mais il faut te couvrir, en posant la question par écrit à ta hiérarchie.
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It's okay to be a responsible member of society if only you know what you're going to be held responsible for.
John Brunner, The Jagged Orbit
- IphigénieProphète
J'en ai un comme ça en seconde...
Question que je me pose aussi: l'école doit-elle prendre en charge ces individualités problématiques? et comment le pourrait-elle ? La bonne volonté est-elle suffisante, ou la volonté de ne pas exclure?
(le cas du "mien" est plus décryptable, c'est un enfant adopté qui a de gros problèmes identitaires: cas lourd dès le primaire et non résolu). Il peut partir en vrille à n'importe quel moment. Et bien sûr, il se retrouve dans une classe à profil déjà fragile...Et à 35.
Question que je me pose aussi: l'école doit-elle prendre en charge ces individualités problématiques? et comment le pourrait-elle ? La bonne volonté est-elle suffisante, ou la volonté de ne pas exclure?
(le cas du "mien" est plus décryptable, c'est un enfant adopté qui a de gros problèmes identitaires: cas lourd dès le primaire et non résolu). Il peut partir en vrille à n'importe quel moment. Et bien sûr, il se retrouve dans une classe à profil déjà fragile...Et à 35.
- atriumNeoprof expérimenté
iphigénie a écrit:J'en ai un comme ça en seconde...
Question que je me pose aussi: l'école doit-elle prendre en charge ces individualités problématiques? et comment le pourrait-elle ? La bonne volonté est-elle suffisante, ou la volonté de ne pas exclure?
(le cas du "mien" est plus décryptable, c'est un enfant adopté qui a de gros problèmes identitaires: cas lourd dès le primaire et non résolu). Il peut partir en vrille à n'importe quel moment. Et bien sûr, il se retrouve dans une classe à profil déjà fragile...Et à 35.
Pour moi, la réponse à ta question est oui, mais dans des conditions précises, certainement pas dans des classes à 35, sans personnel spécialisé.
- IphigénieProphète
C'est un peu ce que je me dis...C'est la grande indigence de notre système ça: le manque de personnel spécialisé. On bricole dangereusement. Il y a quelques années, on ne voyait pas ces cas: pas sûr que c'était mieux pour ces enfants, bien sûr. Mais depuis disons cinq ans on voit apparaître de plus en plus d'élèves ayant des handicaps en tout genre et en particulier comportementaux et sans qu'on ait été ni formés ni aidés, malgré il est vrai l'apparition de quelques AVS.
- InvitéENiveau 4
Merci pour vos avis et conseils. Je vais faire en sorte d’apaiser les choses demain.
- profecolesHabitué du forum
Et essayer de lui demander, provisoirement, de se choisir un projet (artistique, un exposé sur un thème qui lui tient à coeur...) et lui donner les moyens pour le réaliser : fournitures ou accès à des livres ou à l'ordinateur de la classe s'il y en a un ?
- palomitaNeoprof expérimenté
J'ai une élève en 1ère STMG qui correspond pas mal à ce que tu décris.
Elle a un Trouble Oppositionnel avec Provocation ( appelé TOP ) et elle est particulièrement difficile à gérer .
Elle a un Trouble Oppositionnel avec Provocation ( appelé TOP ) et elle est particulièrement difficile à gérer .
_________________
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- dandelionVénérable
J'ai un TOP et c'est pas top? :shock:palomita a écrit:J'ai une élève en 1ère STMG qui correspond pas mal à ce que tu décris.
Elle a un Trouble Oppositionnel avec Provocation ( appelé TOP ) et elle est particulièrement difficile à gérer .
Il n'y a pas longtemps j'avais vu un documentaire sur l'explosion des troubles mentaux à cause de la classification américaine. Il paraît que ça fait vendre des médocs. Et en plus ça donne du boulot à pas mal de gens je suppose.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Ben voilà, j'en parlerai à ma directrice qui a un TOP dans sa classe. Je n'avais jamais entendu parler de ce trouble jusqu'à maintenant. Comme disait Freud, on est tous des névrosés.
- arcencielGrand Maître
J'ai l'impression que c'est mon cas de l'an passé (et que je risque de retrouver l'an prochain...oh misère...) est un TOP.
- palomitaNeoprof expérimenté
La mienne n'est effectivement pas top quand elle est présente
Ce trouble est répertorié en effet dans le DSM-IV ( classification américaine) mais aussi dans la CIM-10 ( classification de l'OMS ) mais depuis le milieu des années 90 seulement .
Apparemment, ce qui marcherait le mieux sur les TOP, ce serait les thérapies comportementalistes , à condition de trouver des pros formés à ces méthodes .
Ce trouble est répertorié en effet dans le DSM-IV ( classification américaine) mais aussi dans la CIM-10 ( classification de l'OMS ) mais depuis le milieu des années 90 seulement .
Apparemment, ce qui marcherait le mieux sur les TOP, ce serait les thérapies comportementalistes , à condition de trouver des pros formés à ces méthodes .
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- OlympiasProphète
Mais s'il y a des enfants avec un handicap réel, quid des autres, qui semblent souvent des enfants dans la toute puissance, qui ne supportent aucune frustration, aucune autorité, aucun ordre, aucun cadre ????
- IphigénieProphète
Ben là, c'est toi qui est handicapée...Mais l'institution prend ça en charge aussi: ça s'appelle un burn out.Olympias a écrit:Mais s'il y a des enfants avec un handicap réel, quid des autres, qui semblent souvent des enfants dans la toute puissance, qui ne supportent aucune frustration, aucune autorité, aucun ordre, aucun cadre ????
Nous appartenons à un système orwellien, inefficace, mais totalement réglementé.
- dandelionVénérable
Ils peuvent prendre des médocs. Trouble = médoc qui va bien avec. Le documentaire était une sorte d'illustration de la maltraitance organisée par la psychiatrie américaine. J'ai aussi entendu récemment que lorsqu'on n'obligeait pas un enfant ou un adulte à patienter, ou à différer l'obtention de la récompense (ce qui est le cas à l'école), les zones du cerveau dédiées à ça s'atrophiaient ou ne se développaient pas. Nous avons fabriqué beaucoup de petits intolérants à la frustration.Olympias a écrit:Mais s'il y a des enfants avec un handicap réel, quid des autres, qui semblent souvent des enfants dans la toute puissance, qui ne supportent aucune frustration, aucune autorité, aucun ordre, aucun cadre ????
Petit commentaire supplémentaire: attention à ce que disent les parents, leur conception de ce qui est 'normal' et la nôtre peuvent différer, on découvre parfois des choses surprenantes (des parents peuvent vouloir faire de leur mieux, collaborer avec l'équipe enseignante, et pourtant manquer singulièrement de bon sens). Sans compter que certains problèmes sont difficiles à évoquer face à des personnes extérieures et qu'un enfant qui a des troubles du comportement va avoir un impact très négatif sur l'ambiance familiale (comme une mauvaise ambiance familiale aura un impact négatif sur un enfant, pas facile de faire la part des choses).
- OlympiasProphète
Loulou a un handicap, un vrai (et qui ne disparaît pas avec des médocs) mais je l'ai élevé avec des cadres, des limites et il sait ce qui est permis et ce qui ne l'est pas. Il dispose des bases du savoir-vivre social et scolaire.
- dandelionVénérable
Malheureusement, comme beaucoup, j'ai constaté que les enfants qui avaient de vrais handicaps mais étaient gentils et polis étaient délaissés par l'institution. Les enfants 'qui ne dérangent pas' se retrouvent oubliés. Dans mon expérience, on passe beaucoup de temps pour gérer des enquiquineurs (pour rester polie) mal élevés, et pas beaucoup pour des gamins qui ont de vrais soucis. Le pire c'est que je pense que certains gamins s'en rendent bien compte (j'ai des exemples en tête, c'est triste). Et tout ça dans un contexte de manque criant de moyens pour les soins psychiatriques, c'est à pleurer.Olympias a écrit:Loulou a un handicap, un vrai (et qui ne disparaît pas avec des médocs) mais je l'ai élevé avec des cadres, des limites et il sait ce qui est permis et ce qui ne l'est pas. Il dispose des bases du savoir-vivre social et scolaire.
- atriumNeoprof expérimenté
Franchement, ce que dit Dandelion plus haut est l'évidence même. On confond frustration et privation.
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