Lycée professionnel : les PLP auront désormais droit aux heures de décharge en BTS et à une reconnaissance indemnitaire en cycle terminal.

J'ai l'impression qu'effectivement les collègues de GA acceptent souvent tout, sans protester, comme si elles étaient les secrétaires d'un pdg irascible auquel elles n'oseraient pas tenir tête...Résultat on leur impose effectivement des horreurs, on les traite mal...
Enfin c'est ce que je constate dans mon lycée.

Et sinon, je confirme Kalà : en lettres-histoire, ccf en CAP (taux 2013/2014 : ▪111 euros pour une division comptant moins de 16 élèves, ▪ 126 euros pour une division comptant de 16 à 24 élèves, ▪ 136 euros pour une division comptant 25 élèves et plus, à diviser entre le nombre d'enseignants ayant participé audit ccf !).
Pas de ccf pour le BEP ni pour le bac pro et c'est tant mieux: c'est d'ailleurs pour ça que nous faisons passer un examen blanc tous les ans.

J'ignore par ailleurs pourquoi les enseignants d'eps n'ont pas droit à l'indemnité de ccf... Parce qu'ils n'ont pas de copies ?

Cath a écrit:J'ai l'impression qu'effectivement les collègues de GA acceptent souvent tout, sans protester, comme si elles étaient les secrétaires d'un pdg irascible auquel elles n'oseraient pas tenir tête...Résultat on leur impose effectivement des horreurs, on les traite mal...
Enfin c'est ce que je constate dans mon lycée.

Tu ne peux pas tenir tête aux inspecteurs. Quand ils te disent que tout va bien, que cette réforme est
on ne va pas revenir sur le sujet X fois..C'est comme ça ce BAC et puis voilà.

Je ne parle pas des inspecteurs, mais des relations avec la direction et le cdtx.

Non cath, pas d'indemnité ccf en EPS et c'est l'une des revendications du Snep.

En lycée général, comme les profs co-évaluent, celui qui vient en plus ( et qui n'a pas la classe c'est une bonne chose, ça évite le favoritisme même inconscient ) est indemnisé.

Je pense qu'en GA c'est surtout le poids de l'inspection qui pèse sur les collègues.
Certains profs sont au bord du burn out; Je vous avais déjà parlé de ce documentaire passé sur France culture : http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-%C2%AB-professeur-a-l%E2%80%99arret-%C2%BB-2014-02-17...
Edifiant, non ?

(page introuvable)

Et ici :
http://harcelement-moral-fonction-publique.org/burn-out-a-leducation-nationale-un-reportage-en-podcast-sur-france-culture/

Merci Jacq de ne pas mettre tous les enseignants des matières professionnelles dans le même panier....Des profs de lettre histoire branleurs qui ne bossent jamais le week end et le soir et qui font des photocopies de bouquins pour leur cours j'en connais plusieurs et je ne fais pourtant pas une généralité.....Personnellement, je ne corrige jamais en classe pendant que mes élèves sont en pratique, les élèves me questionnent en permanence et je suis derrière elles pour corriger leur pratique.....Il est très difficile d'évaluer les élèves en pratique pour des questions d'organisation.....Je ne pense pas qu'un enseignant de matières générales se rende compte des difficultés des cours de pratique....Pour ce qui est des stages où on est déchargé de pas mal d'heures de cours, je garde toutes mes heures et en échange je ne gère rien en ce qui concerne les stages...je ne gère pas de trouver les lieux de stage, de régler les problèmes de papier, convention, de suivi de stage et d'évaluation, de contact et gestion des problèmes de stage.....Les enseignants qui ne gèrent pas cette partie du boulot ne peuvent pas imaginer la charge de travail que c'est.....Je ne critique pas le boulot des enseignants des matières générales donc j'attend la même chose en retour des collègues.....

Oui, stms ça semble compliqué aussi !

Et en pse j'ai vu les programmes et référentiels alors que les collègues ont des classes entières 1 heure hebdo et les référentiels sont démentiels .

Et la charge de travail ajoutée par les cours de secourisme !

Bien des raisons pour ne pas généraliser ( je ne pense pas que c'était l'intention de Jacq du tout ) et pour être solidaires...

Cath a écrit:Je ne parle pas des inspecteurs, mais des relations avec la direction et le cdtx.

Je n'ai connu que 3 proviseurs. Mais si l'inspecteur dit tout va bien ils ont tous dit tout va bien

On ne se comprend pas... je ne parle pas de l'instauration du bac pro GA (j'ai bien compris de quelle cata il s'agit) mais du comportement de pas mal de collègues de cette spécialité, que je trouve assez soumis à la direction. Ils ne protestent pas, acceptent tout...Résultat, ils se font manger, et le passage en bac GA en est peut-être une des conséquences.

ah ok...elles sont défaitistes,n'ont plus envie de se battre?

Disons qu'on peut compter sur eux pour tout accepter.

agc a écrit:Merci Jacq de ne pas mettre tous les enseignants des matières professionnelles dans le même panier....Des profs de lettre histoire branleurs qui ne bossent jamais le week end et le soir et qui font des photocopies de bouquins pour leur cours j'en connais plusieurs et je ne fais pourtant pas une généralité.....Personnellement, je ne corrige jamais en classe pendant que mes élèves sont en pratique, les élèves me questionnent en permanence et je suis derrière elles pour corriger leur pratique.....Il est très difficile d'évaluer les élèves en pratique pour des questions d'organisation.....Je ne pense pas qu'un enseignant de matières générales se rende compte des difficultés des cours de pratique....Pour ce qui est des stages où on est déchargé de pas mal d'heures de cours, je garde toutes mes heures et en échange je ne gère rien en ce qui concerne les stages...je ne gère pas de trouver les lieux de stage, de régler les problèmes de papier, convention, de suivi de stage et d'évaluation, de contact et gestion des problèmes de stage.....Les enseignants qui ne gèrent pas cette partie du boulot ne peuvent pas imaginer la charge de travail que c'est.....Je ne critique pas le boulot des enseignants des matières générales donc j'attend la même chose en retour des collègues.....

Oui, et ce qui est imposé comme mode de travail avec les élèves actuellement semble bien plus difficile à encadrer qu'avant, contrairement à ce que devaient imaginer les inspecteurs.

Cath a écrit:

Et sinon, je confirme Kalà : en lettres-histoire, ccf en CAP (taux 2013/2014 : ▪111 euros pour une division comptant moins de 16 élèves, ▪ 126 euros pour une division comptant de 16 à 24 élèves, ▪ 136 euros pour une division comptant 25 élèves et plus, à diviser entre le nombre d'enseignants ayant participé audit ccf !).
Pas de ccf pour le BEP ni pour le bac pro et c'est tant mieux: c'est d'ailleurs pour ça que nous faisons passer un examen blanc tous les ans.

J'ai peur que cela change de nouveau, j'ai entendu parler d'un BEP passé en terminale en même temps que le bac, ce qui reviendrait à mon avis à travailler sur les compétences (une partie de l'épreuve serait pour le BEP et l'ensemble pour le bac). Rien de certain, je n'ai d'ailleurs pas tout compris je dois l'avouer.

Ah ? où as-tu entendu parler de ça ? Serait-ce pour les passerelles ?

Cath a écrit:Ah ? où as-tu entendu parler de ça ? Serait-ce pour les passerelles ?

Littérature syndicale, mais je n'ai pas tout compris, j'espère m'être trompé. Mais comme nous pouvons nous attendre à tout... J'espère avoir mal lu, mais j'ai plutôt pensé à un BEP passé en même temps que le Bac. Comme ils ont tout fait pour dégager le BEP, comme ils font tout pour trouver des moyens de faire des économies, faire une seule épreuve pourrait être dans les cartons histoire de gratter un peu à droite et à gauche. Je n'en sais pas plus pour l'instant. Pour la troisième fois : j'espère m'être trompé et avoir mal lu.

J'espère aussi...

farfalla a écrit:

KaLà. a écrit:

JEMS a écrit:Bonne ? La blague. La préparation des CCF notamment en éco droit est chronophage, les élèves sont interrogés sur nos cours pendant 30 minutes en terminale. Ne parlons même pas des certifications intermédiaires et autres joyeusetés. Si tu enseignes en gestion administration, c'est une calamité.

Ah bon, désolée, j'exagère toujours ( mon côté fille du sud ). Enfin bon ce sont des collègues qui m'ont dit que la prime était bonne ( de lettres et d'espagnol ). Je sais qu'en GA c'est une catastrophe ! Une collègue se reconvertit pour changer de matières, elle n'en pouvait plus !

Bon courage !

En espagnol, 115 euros brut l'année dernière pour 20 élèves... Vu le temps de préparation et de passage des élèves... C'est mieux que le brevet, c'est certain, mais il ne faut pas exagérer non plus pour dire que c'est une bonne prime.

Qu'est-ce que c'est que cette histoire de prime pour les CCF ? (oui je sais, je débarque)
Ca fait deux ans que je fais passer une vingtaine d'élèves de Term pro pour leur oral d'espagnol et je n'ai pas perçu un seul centime...

EU1 a écrit:

farfalla a écrit:

KaLà. a écrit:

Ah bon, désolée, j'exagère toujours ( mon côté fille du sud ). Enfin bon ce sont des collègues qui m'ont dit que la prime était bonne ( de lettres et d'espagnol ). Je sais qu'en GA c'est une catastrophe ! Une collègue se reconvertit pour changer de matières, elle n'en pouvait plus !

Bon courage !

En espagnol, 115 euros brut l'année dernière pour 20 élèves... Vu le temps de préparation et de passage des élèves... C'est mieux que le brevet, c'est certain, mais il ne faut pas exagérer non plus pour dire que c'est une bonne prime.

Qu'est-ce que c'est que cette histoire de prime pour les CCF ? (oui je sais, je débarque)
Ca fait deux ans que je fais passer une vingtaine d'élèves de Term pro pour leur oral d'espagnol et je n'ai pas perçu un seul centime...

Je crois qu'il faut que tu aies rempli un bordereau.

Mais bon y avait des trucs bizarres avec les HSE dans mon bahut. Ma collègue d'EPS se vantait de recevoir une "prime" ( et confortable avec ça ! ) chaque été pour "récompenser" son extraordinaire investissement au service de l'établissement . Tu m'étonnes que je ne pouvais plus la voir en peinture !

EU1 a écrit:

farfalla a écrit:

KaLà. a écrit:

Ah bon, désolée, j'exagère toujours ( mon côté fille du sud ). Enfin bon ce sont des collègues qui m'ont dit que la prime était bonne ( de lettres et d'espagnol ). Je sais qu'en GA c'est une catastrophe ! Une collègue se reconvertit pour changer de matières, elle n'en pouvait plus !

Bon courage !

En espagnol, 115 euros brut l'année dernière pour 20 élèves... Vu le temps de préparation et de passage des élèves... C'est mieux que le brevet, c'est certain, mais il ne faut pas exagérer non plus pour dire que c'est une bonne prime.

Qu'est-ce que c'est que cette histoire de prime pour les CCF ? (oui je sais, je débarque)
Ca fait deux ans que je fais passer une vingtaine d'élèves de Term pro pour leur oral d'espagnol et je n'ai pas perçu un seul centime...

Je crois que peut-être hum comment dire, tu te fais avoir ?

Vois ceci (ça date un peu, mais c'est en deux clics): http://sudedulor.lautre.net/spip/IMG/pdf/circulaire_CCF_28_janvier_2011_.pdf

et http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022748937&dateTexte=&categorieLien=id

et http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022748955&dateTexte=&categorieLien=id

Merci pour les liens.

en fait, l'année dernière j'ai fait passer une dizaine d'élèves et mon collègue a fait passer les dix autres. Nous l'avons fait sur deux heures de cours maintenant que j'y repense

C'est donc normal que je n'aie pas eu de prime

merci pour les infos en tout cas

Et pourquoi tu n ' as pas eu droit ??
Merci

Jacq a écrit:

Cath a écrit:

Et sinon, je confirme Kalà : en lettres-histoire, ccf en CAP (taux 2013/2014 : ▪111 euros pour une division comptant moins de 16 élèves, ▪ 126 euros pour une division comptant de 16 à 24 élèves, ▪ 136 euros pour une division comptant 25 élèves et plus, à diviser entre le nombre d'enseignants ayant participé audit ccf !).
Pas de ccf pour le BEP ni pour le bac pro et c'est tant mieux: c'est d'ailleurs pour ça que nous faisons passer un examen blanc tous les ans.

J'ai peur que cela change de nouveau, j'ai entendu parler d'un BEP passé en terminale en même temps que le bac, ce qui reviendrait à mon avis à travailler sur les compétences (une partie de l'épreuve serait pour le BEP et l'ensemble pour le bac). Rien de certain, je n'ai d'ailleurs pas tout compris je dois l'avouer.

Veuillez m' excuser mais quel est l' intérêt de passer deux diplômes au même temps , actuellement il existe déjà la certification intermédiaire en classe de première .

lunita a écrit:Et pourquoi tu n ' as pas eu droit ??  
Merci

Eh bien car j'ai fait passer les oraux en question sur mes deux dernières heures de cours, heures de cours pour lesquelles je suis payé. Ne faisant pas cours ça me semble normal de ne pas percevoir la prime

Nous chaque année il y a des ccf qui tombent pendant nos cours ou pas ( c' est l' établissement qui décide ) et ensuite on touche les indemnités en fonction des classes et des filières , c 'est pour ça que j 'étais étonnée .

lunita a écrit:

Jacq a écrit:

Cath a écrit:

Et sinon, je confirme Kalà : en lettres-histoire, ccf en CAP (taux 2013/2014 : ▪111 euros pour une division comptant moins de 16 élèves, ▪ 126 euros pour une division comptant de 16 à 24 élèves, ▪ 136 euros pour une division comptant 25 élèves et plus, à diviser entre le nombre d'enseignants ayant participé audit ccf !).
Pas de ccf pour le BEP ni pour le bac pro et c'est tant mieux: c'est d'ailleurs pour ça que nous faisons passer un examen blanc tous les ans.

J'ai peur que cela change de nouveau, j'ai entendu parler d'un BEP passé en terminale en même temps que le bac, ce qui reviendrait à mon avis à travailler sur les compétences (une partie de l'épreuve serait pour le BEP et l'ensemble pour le bac). Rien de certain, je n'ai d'ailleurs pas tout compris je dois l'avouer.

Veuillez m' excuser mais quel est l' intérêt de passer deux diplômes au même temps , actuellement il existe déjà la certification intermédiaire en classe de première .  

Economie de journée de surveillance, "reconquête" (idiote) du mois de juin, un seul sujet préparé et imprimé, une seule correction mutuelle et la volonté de supprimer à terme le BEP en l'appelant de ce nom odieux qu'est "certification intermédiaire" qui n'a qu'un but : ne pas l'appeler BEP pour en faire oublier l'existence.