- retraitéeDoyen
http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-selon-la-dcri-les-deux-lyceens-de-toulouse-avaient-rejoint-le-camp-d-al-qaida-en-syrie-07-02-2014-1789236_23.php
C'est via Facebook que les deux adolescents ont pris contact avec la rébellion islamiste en Syrie. Par l'intermédiaire du compte d'un certain Abou al-Hassan, qui se mettait en scène sur le réseau social en diffusant ses photos du front agrémentées de textes de propagande. Le djihadiste syrien a indiqué aux ados français le mode d'emploi pour le rejoindre au nord du "pays du soleil" (Bilad al-sham, le surnom arabe de la Syrie). Il est à noter qu'un autre intermédiaire, français, est actuellement recherché par les services de police.
Pour se rendre sur la zone de front, les mineurs ont acquis deux billets d'avion pour Istanbul puis ils ont rejoint la région de Hatay, limitrophe de la Syrie, munis d'un ordinateur et d'un téléphone portable. C'est là qu'Abou al-Hassan leur a fait traverser clandestinement la frontière. Ensemble, ils sont arrivés dans un petit village syrien, éloigné de la zone du conflit, selon eux.
Noms de guerre
Au début de leur garde à vue, selon leurs déclarations devant les officiers de la Direction centrale du renseignement intérieur, les deux jeunes avaient affirmé que leur voyage avait été réalisé dans un "but humanitaire". Mais ils ont fini par admettre qu'ils souhaitaient en réalité combattre le régime de Bachar el-Assad "par les armes". Une fois sur place, ils voulaient rejoindre le camp de Jabhat al-Nosra (Le Front de la victoire NDLR), considéré comme un groupe terroriste affilié à al-Qaida. Pour s'intégrer, ils ont même pris des noms de guerre !
C'est via Facebook que les deux adolescents ont pris contact avec la rébellion islamiste en Syrie. Par l'intermédiaire du compte d'un certain Abou al-Hassan, qui se mettait en scène sur le réseau social en diffusant ses photos du front agrémentées de textes de propagande. Le djihadiste syrien a indiqué aux ados français le mode d'emploi pour le rejoindre au nord du "pays du soleil" (Bilad al-sham, le surnom arabe de la Syrie). Il est à noter qu'un autre intermédiaire, français, est actuellement recherché par les services de police.
Pour se rendre sur la zone de front, les mineurs ont acquis deux billets d'avion pour Istanbul puis ils ont rejoint la région de Hatay, limitrophe de la Syrie, munis d'un ordinateur et d'un téléphone portable. C'est là qu'Abou al-Hassan leur a fait traverser clandestinement la frontière. Ensemble, ils sont arrivés dans un petit village syrien, éloigné de la zone du conflit, selon eux.
Noms de guerre
Au début de leur garde à vue, selon leurs déclarations devant les officiers de la Direction centrale du renseignement intérieur, les deux jeunes avaient affirmé que leur voyage avait été réalisé dans un "but humanitaire". Mais ils ont fini par admettre qu'ils souhaitaient en réalité combattre le régime de Bachar el-Assad "par les armes". Une fois sur place, ils voulaient rejoindre le camp de Jabhat al-Nosra (Le Front de la victoire NDLR), considéré comme un groupe terroriste affilié à al-Qaida. Pour s'intégrer, ils ont même pris des noms de guerre !
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