- elena3Fidèle du forum
D’abord fixé au 2 décembre puis repoussé au 31 janvier, le délai laissé aux communes par l’inspection d’académie pour présenter leur dossier de réforme des rythmes scolaires arrive à terme. Si pour certaines municipalités ce temps supplémentaire a été utilisé à bon escient, d’autres n’ont toujours pas achevé leur réflexion. Un peu partout en effet, l’application de la réforme est perçue comme un casse-tête, quand certains maires ne dénoncent pas l’instauration d’une école à plusieurs vitesses.
Un accouchement dans la douleur.- Sur les 27 communes du secteur de Villeneuve-d’Ascq, quatre (Vendeville, Lezennes, Louvil et Wannehain) avaient choisi d’appliquer la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013. Pour les vingt-trois autres, le délai laissé par l’Éducation nationale pour peaufiner les organisations n’aura pas été superflu. De façon générale, les maires pointent du doigt la complexité du dossier et la difficulté de satisfaire le plus grand nombre de leurs administrés. École le mercredi ou la samedi ? Mise en place d’un service de cantine et de garderie ou pas ? Comment organiser l’occupation des salles ? Quelle incidence du choix des mairies sur la vitalité du tissu associatif ? Comment recruter et rémunérer les animateurs qui s’occupent des activités périscolaires ? Quelle incidence pour le budget ?… Longues, les réflexions ont le plus souvent été menées en concertation avec les enseignants d’une part, les parents d’autre part, compliquant parfois le choix.
Quelques communes encore indécises.- C’est une certitude : on dépassera largement le délai que demandait de respecter l’Éducation nationale à Baisieux. « Nous avons mis en place une procédure de réflexion en sept étapes, nous en sommes à la quatrième. Nous donnerons notre décision fin avril », campe Francis Delrue qui attend les conclusions de cinq groupes de travail vendredi. Á Sainghin-en-Mélantois, certes on penche plutôt pour que la demi-journée d’école supplémentaire soit calée le mercredi matin. Mais on ne présentera pas de dossier à l’inspection d’académie avant avril non plus. « C’est cavalier de demander à une équipe de mettre en place quelque chose d’important pour le budget communal qui sera conduit par une autre équipe », tempête Jacques Ducrocq. Le délai ne sera sûrement pas respecté non plus à Villeneuve-d’Ascq, où la municipalité, qui penchait en faveur du samedi, peaufine encore l’organisation « Le choix n’est pas entériné, nous attendons les retours des dernières réunions de concertation. Il nous faudra encore une à deux semaines », assure Françoise Martin, adjointe aux écoles. Enfin, à Faches-Thumesnil, Templeuve et Chéreng, si le choix de la demi-journée a été arrêté, l’organisation du temps scolaire et le contenu des ateliers restent à établir.
L’école le samedi plutôt que le mercredi, mais de peu.- Sur les 27 communes du secteur, quatorze ont choisi le mercredi, onze le samedi et deux n’ont pas encore pris de décision. Le samedi l’a surtout emporté là où les maires ont établi pour critère premier le respect des avis des chronobiologistes. À Faches-Thumesnil, Mons-en-Bar œul et Ronchin notamment, l’avis de Claire Leconte, professeur à l’Université de Lille 3 et chronobiologiste de référence, a été primordial. Dans la Pévèle, une majorité de communes ont aussi choisi le samedi pour ne pas avoir à toucher aux mercredis récréatifs de feu la CCPP. La volonté de ne pas impacter les associations locales, fréquentées par les enfants le mercredi, a aussi été l’un des critères retenu par les municipalités qui ont opté pour le samedi. Un retour a ce qui existait, en somme, avant l’avènement de l’école à quatre jours.
Là où la formule inédite du mercredi a été préféré, les maires se sont principalement appuyés sur des sondages menés auprès des familles, comme à Chéreng, Louvil, Gruson ou Templeuve. « Plus de 70 % des familles préféraient le mercredi et 93 % avaient des solutions pour leur enfant le mercredi après-midi », explique Luc Monnet, maire de Templeuve. Même pourcentage en faveur du mercredi à Gruson ou encore Cappelle, où la municipalité a finalement suivi les communes pévéloises ayant opté pour la samedi.
Coûts : une école à plusieurs vitesses ?- Appliquer la réforme aura un coût et certains maires s’en inquiètent. « Il y a l’Éducation nationale et l’éducation locale, qui dépend des moyens que les territoires mettent en œuvre », pointe du doigt Nicolas Lebas, maire de Faches-Thumesnil, qui envisage de répercuter une partie des coûts aux familles, soit 12 € à l’année. « On travaille pour éviter cela. C’est compliqué. » À Baisieux, Francis Delrue assure que la réforme prendra 10 % des recettes de la commune. « Soit on devra répercuter le coût aux parents, soit il faudra augmenter les impôts. »
« En allant au bout des choses, on devrait embaucher 14 animateurs. Pour une commune comme Bourghelles, c’est énorme », soulève Alain Duthoit, pour qui la réforme est « une aberration ». Elle lui coûtera environ 30 000 €, comme à Cappelle, plus de 50 000 € à Tressin, 70 000 € à Lezennes, et 4 % des recettes fiscales à Camphin.
STÉPHANE HUBIN
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Elles avaient jusqu’à vendredi dernier
Rythmes scolaires : 113 communes n’ont toujours pas rendu leur copie
Le dernier délai accordé aux maires par le ministre de l’Education nationale pour remettre les projets d’organisation était fixé à vendredi.
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Et ce ne sont pas des cas isolés ! Une vraie pagaille et un fiasco si Peillon continue de mentir. Bon, son compte est bon, mais on ne laisse pas une maison en désordre ! :lol:
Un accouchement dans la douleur.- Sur les 27 communes du secteur de Villeneuve-d’Ascq, quatre (Vendeville, Lezennes, Louvil et Wannehain) avaient choisi d’appliquer la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013. Pour les vingt-trois autres, le délai laissé par l’Éducation nationale pour peaufiner les organisations n’aura pas été superflu. De façon générale, les maires pointent du doigt la complexité du dossier et la difficulté de satisfaire le plus grand nombre de leurs administrés. École le mercredi ou la samedi ? Mise en place d’un service de cantine et de garderie ou pas ? Comment organiser l’occupation des salles ? Quelle incidence du choix des mairies sur la vitalité du tissu associatif ? Comment recruter et rémunérer les animateurs qui s’occupent des activités périscolaires ? Quelle incidence pour le budget ?… Longues, les réflexions ont le plus souvent été menées en concertation avec les enseignants d’une part, les parents d’autre part, compliquant parfois le choix.
Quelques communes encore indécises.- C’est une certitude : on dépassera largement le délai que demandait de respecter l’Éducation nationale à Baisieux. « Nous avons mis en place une procédure de réflexion en sept étapes, nous en sommes à la quatrième. Nous donnerons notre décision fin avril », campe Francis Delrue qui attend les conclusions de cinq groupes de travail vendredi. Á Sainghin-en-Mélantois, certes on penche plutôt pour que la demi-journée d’école supplémentaire soit calée le mercredi matin. Mais on ne présentera pas de dossier à l’inspection d’académie avant avril non plus. « C’est cavalier de demander à une équipe de mettre en place quelque chose d’important pour le budget communal qui sera conduit par une autre équipe », tempête Jacques Ducrocq. Le délai ne sera sûrement pas respecté non plus à Villeneuve-d’Ascq, où la municipalité, qui penchait en faveur du samedi, peaufine encore l’organisation « Le choix n’est pas entériné, nous attendons les retours des dernières réunions de concertation. Il nous faudra encore une à deux semaines », assure Françoise Martin, adjointe aux écoles. Enfin, à Faches-Thumesnil, Templeuve et Chéreng, si le choix de la demi-journée a été arrêté, l’organisation du temps scolaire et le contenu des ateliers restent à établir.
L’école le samedi plutôt que le mercredi, mais de peu.- Sur les 27 communes du secteur, quatorze ont choisi le mercredi, onze le samedi et deux n’ont pas encore pris de décision. Le samedi l’a surtout emporté là où les maires ont établi pour critère premier le respect des avis des chronobiologistes. À Faches-Thumesnil, Mons-en-Bar œul et Ronchin notamment, l’avis de Claire Leconte, professeur à l’Université de Lille 3 et chronobiologiste de référence, a été primordial. Dans la Pévèle, une majorité de communes ont aussi choisi le samedi pour ne pas avoir à toucher aux mercredis récréatifs de feu la CCPP. La volonté de ne pas impacter les associations locales, fréquentées par les enfants le mercredi, a aussi été l’un des critères retenu par les municipalités qui ont opté pour le samedi. Un retour a ce qui existait, en somme, avant l’avènement de l’école à quatre jours.
Là où la formule inédite du mercredi a été préféré, les maires se sont principalement appuyés sur des sondages menés auprès des familles, comme à Chéreng, Louvil, Gruson ou Templeuve. « Plus de 70 % des familles préféraient le mercredi et 93 % avaient des solutions pour leur enfant le mercredi après-midi », explique Luc Monnet, maire de Templeuve. Même pourcentage en faveur du mercredi à Gruson ou encore Cappelle, où la municipalité a finalement suivi les communes pévéloises ayant opté pour la samedi.
Coûts : une école à plusieurs vitesses ?- Appliquer la réforme aura un coût et certains maires s’en inquiètent. « Il y a l’Éducation nationale et l’éducation locale, qui dépend des moyens que les territoires mettent en œuvre », pointe du doigt Nicolas Lebas, maire de Faches-Thumesnil, qui envisage de répercuter une partie des coûts aux familles, soit 12 € à l’année. « On travaille pour éviter cela. C’est compliqué. » À Baisieux, Francis Delrue assure que la réforme prendra 10 % des recettes de la commune. « Soit on devra répercuter le coût aux parents, soit il faudra augmenter les impôts. »
« En allant au bout des choses, on devrait embaucher 14 animateurs. Pour une commune comme Bourghelles, c’est énorme », soulève Alain Duthoit, pour qui la réforme est « une aberration ». Elle lui coûtera environ 30 000 €, comme à Cappelle, plus de 50 000 € à Tressin, 70 000 € à Lezennes, et 4 % des recettes fiscales à Camphin.
STÉPHANE HUBIN
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Elles avaient jusqu’à vendredi dernier
Rythmes scolaires : 113 communes n’ont toujours pas rendu leur copie
Le dernier délai accordé aux maires par le ministre de l’Education nationale pour remettre les projets d’organisation était fixé à vendredi.
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Et ce ne sont pas des cas isolés ! Une vraie pagaille et un fiasco si Peillon continue de mentir.
- elena3Fidèle du forum
23 janvier 2014 Message de Christian SCHOETTL ,maire de Janvry (91) surnommé (lui aussi) "l'homme qui a dit non"
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"Il y a un an ,le premier ministre promulguait le decret sur la réforme des rythmes scolaires...avouons que notre mobilisation sur le sujet durant les premiers mois a été faible
entre la possiblité de reporter, et l'absence de prise de conscience du contenu,sans évoquer le fait que le discours officiel expliquait que tout cela faisait consensus ,en fait tous les ingredients étaient réunis,pour provoquer une certaine molesse dans les réactions
nous portons tous la responsabilité de ne pas avoir été assez réactifs et de ne pas avoir controlé la légalité de ce décret,une sorte de fait acquis ,or ,un décret est attaquable durant deux mois...
la seule facon de remettre le probléme sur la table ,c'est soit, que la justice se penche sur le cas d'une commune qui aurait délibéré contre la réforme et que cette commune obtienne gain de cause en démontrant que le décret est illégal...et chacun comprendra la retraite prudente de la préfecture de l'essonne dans le référé contre la commune de janvry ,
chacun comprendra aussi pourquoi, aucune des 2000 deliberations de municipalités n'ont été attaquées,
Il y avait une autre possibilité, c'était de saisir le Premier Ministre pour lui demander d'abroger ce décret au regard de son illégalité...Ce que nous avons fait.
Si le Premier Ministre refuse ou ne répond pas dans les deux mois, ce qui vaut valeur de refus, on peut attaquer en Conseil d'Etat son refus d'abroger...
Nous en sommes donc là, dans cette période d'attente, qui nous conduira à la mi-février à saisir le Conseil d'Etat.
Bien sûr, j'aurais aimé que cela coïncide avec ce 24 janvier, mais le délai n'est pas écoulé et notre avocat nous invite à la patience.
Bien sûr, j'aurais aimé que le Premier Ministre ne traite pas par le mépris une expression qui est désormais portée par des milliers de communes, de parents d'eleves et d'enseignants.
J'observe que l'on est plus réactifs à donner son avis à Matignon pour un Dieudonné, une Gayet , une Leonarda et bien d'autres sujets, mais que l'opinion sur l'avenir de nos enfants et une expression forte de milliers d'élus de base ne méritent pas l'attention.
Dans cette affaire, j'ai comme la sensation que David va faire tomber Goliath, que de simples maires ruraux guidés par le bon sens , que des parents d'élèves qui n'avaient jamais imaginé prendre en main le destin de la vie de l'école, des dizaines de milliers d'enseignants vont donner une leçon humiliante à ces "beaux messieurs".
je ne sais pas si ce gouvernement peut se permettre d'être rappelé a l'ordre par le conseil d'état,voir ridiculisé,que cela soit lui,l'insurectionnel, le delinquant qui aurait voulu imposer avec violence un decret illégal et je ne sais pas si pour la république c'est une bonne chose,
je sais qu'il serait prudent qu'au regard de ce qui se passe sur toute la france,qu'il ait la sagesse d'annoncer un bilan,un vrai de l'expérimentation de cette année,qu'il lise la petition signée par les deux tiers des directeurs d'ecole de paris implorant l'arrêt du desastre et que pour sauver la face,il trouve une porte de sortie, a peu près, honorable mais qu'il jette ce decret a la poubelle !
il n'y a pas pire erreur que de ne pas reconnaitre une erreur
d'ailleurs, comment peut on ,dans une république digne de ce nom, imposer une mesure unanimement rejetée ?
comment peut on être sourd au bon sens et a la raison par pur blocage mental ou d'amour propre...?
comment ne pas se dire,si tous ces gens d'habitude respecteux se révoltent,c'est qu'il y a quelque chose....non,j'observe seulement que l'on voudrait réduire le nombre de communes comme si on voulait réduire au silence les vrais gens de terrain,incontrolables par les appareils politiques et donc dangereux
chaque jour nous renforce,chaque jour des communes qui étaient dans la soumission font marche arrière,
chaque jour qui nous rapproche des elections municipales des parents d'eleves exigent une position claire sur le sujet
au jourd'hui on petitionne a l'invitation d'associations dans les mairies,
ACTION CITOYENNE EN SOUTIEN AU MAIRE DE JANVRY POUR L'ABROGATION DE LA REFORME. RDV LE 24 JANVIER 2014, DATE ANNIVERSAIRE DU DECRET PEILLON.
le 8 fevrier nous manifesterons dans toute la france et pour tous les amis de l'essonne je les invite a renforcer les rangs des parents d'éleves a Evry a 14 heures
samedi a 11 heures ,il y a les voeux de la communauté de communes que je préside,bizarrement ,monsieur le préfet s'y est excusé...il aurait été là ,je n'en aurais pas parlé ,par respect,mais là ,je ne sais pas...d'autant plus que c'est la premiere fois en 25 ans que j'ai un prefet qui ne sait pas me sourire...."
23 janvier 2014 GROSSE INTOX SUR BFM TV : Les rythmes scolaires à Paris, c'est merveilleux ! (bravo la presse française)
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"Il y a un an ,le premier ministre promulguait le decret sur la réforme des rythmes scolaires...avouons que notre mobilisation sur le sujet durant les premiers mois a été faible
entre la possiblité de reporter, et l'absence de prise de conscience du contenu,sans évoquer le fait que le discours officiel expliquait que tout cela faisait consensus ,en fait tous les ingredients étaient réunis,pour provoquer une certaine molesse dans les réactions
nous portons tous la responsabilité de ne pas avoir été assez réactifs et de ne pas avoir controlé la légalité de ce décret,une sorte de fait acquis ,or ,un décret est attaquable durant deux mois...
la seule facon de remettre le probléme sur la table ,c'est soit, que la justice se penche sur le cas d'une commune qui aurait délibéré contre la réforme et que cette commune obtienne gain de cause en démontrant que le décret est illégal...et chacun comprendra la retraite prudente de la préfecture de l'essonne dans le référé contre la commune de janvry ,
chacun comprendra aussi pourquoi, aucune des 2000 deliberations de municipalités n'ont été attaquées,
Il y avait une autre possibilité, c'était de saisir le Premier Ministre pour lui demander d'abroger ce décret au regard de son illégalité...Ce que nous avons fait.
Si le Premier Ministre refuse ou ne répond pas dans les deux mois, ce qui vaut valeur de refus, on peut attaquer en Conseil d'Etat son refus d'abroger...
Nous en sommes donc là, dans cette période d'attente, qui nous conduira à la mi-février à saisir le Conseil d'Etat.
Bien sûr, j'aurais aimé que cela coïncide avec ce 24 janvier, mais le délai n'est pas écoulé et notre avocat nous invite à la patience.
Bien sûr, j'aurais aimé que le Premier Ministre ne traite pas par le mépris une expression qui est désormais portée par des milliers de communes, de parents d'eleves et d'enseignants.
J'observe que l'on est plus réactifs à donner son avis à Matignon pour un Dieudonné, une Gayet , une Leonarda et bien d'autres sujets, mais que l'opinion sur l'avenir de nos enfants et une expression forte de milliers d'élus de base ne méritent pas l'attention.
Dans cette affaire, j'ai comme la sensation que David va faire tomber Goliath, que de simples maires ruraux guidés par le bon sens , que des parents d'élèves qui n'avaient jamais imaginé prendre en main le destin de la vie de l'école, des dizaines de milliers d'enseignants vont donner une leçon humiliante à ces "beaux messieurs".
je ne sais pas si ce gouvernement peut se permettre d'être rappelé a l'ordre par le conseil d'état,voir ridiculisé,que cela soit lui,l'insurectionnel, le delinquant qui aurait voulu imposer avec violence un decret illégal et je ne sais pas si pour la république c'est une bonne chose,
je sais qu'il serait prudent qu'au regard de ce qui se passe sur toute la france,qu'il ait la sagesse d'annoncer un bilan,un vrai de l'expérimentation de cette année,qu'il lise la petition signée par les deux tiers des directeurs d'ecole de paris implorant l'arrêt du desastre et que pour sauver la face,il trouve une porte de sortie, a peu près, honorable mais qu'il jette ce decret a la poubelle !
il n'y a pas pire erreur que de ne pas reconnaitre une erreur
d'ailleurs, comment peut on ,dans une république digne de ce nom, imposer une mesure unanimement rejetée ?
comment peut on être sourd au bon sens et a la raison par pur blocage mental ou d'amour propre...?
comment ne pas se dire,si tous ces gens d'habitude respecteux se révoltent,c'est qu'il y a quelque chose....non,j'observe seulement que l'on voudrait réduire le nombre de communes comme si on voulait réduire au silence les vrais gens de terrain,incontrolables par les appareils politiques et donc dangereux
chaque jour nous renforce,chaque jour des communes qui étaient dans la soumission font marche arrière,
chaque jour qui nous rapproche des elections municipales des parents d'eleves exigent une position claire sur le sujet
au jourd'hui on petitionne a l'invitation d'associations dans les mairies,
ACTION CITOYENNE EN SOUTIEN AU MAIRE DE JANVRY POUR L'ABROGATION DE LA REFORME. RDV LE 24 JANVIER 2014, DATE ANNIVERSAIRE DU DECRET PEILLON.
le 8 fevrier nous manifesterons dans toute la france et pour tous les amis de l'essonne je les invite a renforcer les rangs des parents d'éleves a Evry a 14 heures
samedi a 11 heures ,il y a les voeux de la communauté de communes que je préside,bizarrement ,monsieur le préfet s'y est excusé...il aurait été là ,je n'en aurais pas parlé ,par respect,mais là ,je ne sais pas...d'autant plus que c'est la premiere fois en 25 ans que j'ai un prefet qui ne sait pas me sourire...."
23 janvier 2014 GROSSE INTOX SUR BFM TV : Les rythmes scolaires à Paris, c'est merveilleux ! (bravo la presse française)
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- elena3Fidèle du forum
Sarthe : la réforme Peillon, c'est la mort de l'école publique
"Maire de Ségrie, Francis Lépinette, par ailleurs directeur d’école à Saint-Aubin-du-Locquenay, est l’un des meneurs, avec le maire de Sainte-Sabine-sur-Longève, du mouvement des "Bonnets d’âne" sarthois qui refusent d'appliquer la réforme des rythmes scolaires à la rentrée scolaire.
« Le décret Peillon n’est pas du tout applicable et nous sommes vingt maires sarthois à ne pas vouloir le mettre en place », explique l'élu sarthois. « C’est l’inverse de ce qu’on a appris à l’école : qu’elle était gratuite, laïque et obligatoire. On peut faire payer les activités, on peut choisir les activités, même de l’enseignement religieux et les enfants sont libres d’y participer ou pas ».
Francis Lépinette précise que « les vingt communes concernées par le mouvement sont de petites communes rurales et ce n’est pas étonnant : cette réforme, c’est une ségrégation envers les territoires ruraux et les villes pauvres. C’est la honte de la République, la mort de l’école publique. Avec le soutien des habitants, nous avons donc décidé de ne pas envoyer de proposition d’aménagement des rythmes et de ne rien mettre au budget ».
Les Bonnets d’âne, « c’est un mouvement de résistance civique. Âne, ça signifie « Ami de notre école » mais c’est aussi l’anagramme de l’Ena. Une façon de dire que ceux qui sont tout en haut n’écoutent pas ceux qui sont en bas. Et on en a marre d’être pris pour des moins que rien ». "
- Rythmes scolaires : une réforme génératrice d’inégalités ? (la gazette des communes)
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