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- JohnMédiateur
Jean-Paul Brighelli, La société pornographique.
Après avoir publié en 2010 un ouvrage intitulé Tireurs d’élites, il était bien naturel que Jean-Paul Brighelli se tournât en 2012 vers ceux que l’on considère aujourd’hui, à l'instar de Rocco Siffredi, comme l’élite des tireurs. Dans La société pornographique (François Bourin éditeur), Jean-Paul Brighelli analyse la manière dont les médias et la finance, en quelques dizaines d’années, se sont emparés de nos désirs les plus intimes pour les faire fructifier à leur profit. Il serait erroné, malgré tout, de croire que ce livre n'est dédié qu'à la stricte pornographie : bien plus que d’une diatribe contre le cinéma X, il s’agit là d’un audacieux éloge de l’érotisme. Et l’on s’aperçoit bien vite que le véritable érotisme, qui met en valeur le désir, s’exprime par la maîtrise du geste, du Verbe et de l’Ecrit, tandis que la pornographie, qui tue peu à peu le désir en faisant mine de l’assouvir, n’a besoin que d’un caméscope dernier cri et de quelques fichiers wmv.
C’est d’abord sous la forme d’un script cinématographique que se déploient la réflexion et les dialogues préliminaires. Philosophie, histoire, économie, sociologie... : la plupart des grandes sciences humaines sont convoquées pour analyser en détail, mais d’un style toujours léger, le « phénomène » pornographique et l’usage parfois compulsif du porno industriel. Une multitude de petites séquences brèves composent un kaléidoscope varié, où se mêlent l’éloge de la bonne chère, le plaisir du Verbe et la profondeur de la réflexion. Jean-Paul Brighelli y montre avec brio comment la pornographie, « servitude volontaire aux images », peut être considérée comme le reflet fidèle de notre société : « La pornographie est ultralibérale, elle échange de l'argent contre... rien, en fait. Elle nous vend du vent. Du virtuel. [...] L'individu en proie à la pornographie - et en un sens, c'est la totalité du monde contemporain qui est pornographique - est la négation d'un sujet libre. Il vit dans le cliché [...]. Tout est faux. »
L’ombre des grands écrivains du dix-huitième siècle, en particulier Diderot, Crébillon fils et le marquis de Sade, plane sur l’ensemble de l’ouvrage. Régulièrement convoqués pour illustrer le propos et l’analyse, ils sont également à la source du dialogue final qui, naturellement, ne pouvait se tenir… que dans une bibliothèque. A la vulgarité du porno, qui « fournit à la libido de quoi se satisfaire comme on procure au palais le fast-food flasque qui le maintient en enfance », Jean-Paul Brighelli oppose clairement l’érotisme, qui exige, de la part des amants, effort, patience et imagination. Citant l’excellente et talentueuse Marcela Iacub, il fait dire à l’un de ses personnages fictifs : « On jouit de l’invention, et non pas de l’exécution ou de la répétition ». Car, oui Mesdames, et oui Messieurs : face à la pornographie, qui s’est peu à peu imposée comme « une prison intérieure » très lucrative, l’érotisme, quant à lui, est « à réinventer », car il est une « expansion du désir » véritablement libre et révolutionnaire.
Erudit et divertissant, profond et spirituel : on ne s’étonnera pas, in fine, de trouver ces adjectifs pour définir le style du dernier essai de Jean-Paul Brighelli. Il est d'ailleurs à noter que, s’il s’est fait connaître du grand public pour ses ouvrages sur l’éducation, Jean-Paul Brighelli est également l’auteur d’ouvrages érotiques publiés sous pseudonyme(s), et il n’y a pour lui aucune contradiction entre ces deux activités. D’une part, il consacre au moins cinq passages de La société pornographique à la question de l’éducation. « La pornographie », écrit l'auteur, « c'est la vulgarité triomphante ». « De la culture, elle n'a gardé que la première syllabe - comme tout notre monde contemporain. Elle est l'écho de l'absence d'éducation, de la démission des clercs, de la trahison des élites. Le symbole d'un monde qui glisse doucement vers la barbarie, qui est non-langage avant d'être brutalité et sauvagerie ». D’autre part, il montre à plusieurs reprises, statistiques à l’appui, les ravages que la pornographie peut provoquer sur la sexualité adolescente. En cela, il eût sans doute pu, en référence à son best-seller La fabrique du crétin, qui vilipendait les torts de l’école moderne, intituler son livre La fabrique de l’impuissant. C’est sans doute que, dans quelque domaine que ce soit, et comme l’avait bien senti Christopher Hampton en goûtant aux Liaisons dangereuses de Laclos : Education is never a waste.
Enfin, on découvre également dans ce livre l’auteur lui-même, non seulement à sa table de travail et en son atelier, mais aussi dans la démarche qui lui est typique. « On cherche volontiers, écrit un certain "B." (l’un des trois personnages principaux), à nous faire croire que la vérité est toujours entre deux eaux – meden agan, rien de trop. En fait, la vérité est neuf fois sur dix insoutenable, indicible et inaudible, c’est même à ça qu’on la reconnaît. Et on ne parvient vraiment à la dire qu’en outrant le propos ». Quant à « l'esprit de provocation », il n'est - toujours selon B., grand amateur du 18e siècle - que l'« art de claironner des évidences ». Et si, dans ce livre, en (ré)apprenant ce qu’est l’érotisme, on découvrait donc aussi qui est vraiment Jean-Paul Brighelli ?
Après avoir publié en 2010 un ouvrage intitulé Tireurs d’élites, il était bien naturel que Jean-Paul Brighelli se tournât en 2012 vers ceux que l’on considère aujourd’hui, à l'instar de Rocco Siffredi, comme l’élite des tireurs. Dans La société pornographique (François Bourin éditeur), Jean-Paul Brighelli analyse la manière dont les médias et la finance, en quelques dizaines d’années, se sont emparés de nos désirs les plus intimes pour les faire fructifier à leur profit. Il serait erroné, malgré tout, de croire que ce livre n'est dédié qu'à la stricte pornographie : bien plus que d’une diatribe contre le cinéma X, il s’agit là d’un audacieux éloge de l’érotisme. Et l’on s’aperçoit bien vite que le véritable érotisme, qui met en valeur le désir, s’exprime par la maîtrise du geste, du Verbe et de l’Ecrit, tandis que la pornographie, qui tue peu à peu le désir en faisant mine de l’assouvir, n’a besoin que d’un caméscope dernier cri et de quelques fichiers wmv.
C’est d’abord sous la forme d’un script cinématographique que se déploient la réflexion et les dialogues préliminaires. Philosophie, histoire, économie, sociologie... : la plupart des grandes sciences humaines sont convoquées pour analyser en détail, mais d’un style toujours léger, le « phénomène » pornographique et l’usage parfois compulsif du porno industriel. Une multitude de petites séquences brèves composent un kaléidoscope varié, où se mêlent l’éloge de la bonne chère, le plaisir du Verbe et la profondeur de la réflexion. Jean-Paul Brighelli y montre avec brio comment la pornographie, « servitude volontaire aux images », peut être considérée comme le reflet fidèle de notre société : « La pornographie est ultralibérale, elle échange de l'argent contre... rien, en fait. Elle nous vend du vent. Du virtuel. [...] L'individu en proie à la pornographie - et en un sens, c'est la totalité du monde contemporain qui est pornographique - est la négation d'un sujet libre. Il vit dans le cliché [...]. Tout est faux. »
L’ombre des grands écrivains du dix-huitième siècle, en particulier Diderot, Crébillon fils et le marquis de Sade, plane sur l’ensemble de l’ouvrage. Régulièrement convoqués pour illustrer le propos et l’analyse, ils sont également à la source du dialogue final qui, naturellement, ne pouvait se tenir… que dans une bibliothèque. A la vulgarité du porno, qui « fournit à la libido de quoi se satisfaire comme on procure au palais le fast-food flasque qui le maintient en enfance », Jean-Paul Brighelli oppose clairement l’érotisme, qui exige, de la part des amants, effort, patience et imagination. Citant l’excellente et talentueuse Marcela Iacub, il fait dire à l’un de ses personnages fictifs : « On jouit de l’invention, et non pas de l’exécution ou de la répétition ». Car, oui Mesdames, et oui Messieurs : face à la pornographie, qui s’est peu à peu imposée comme « une prison intérieure » très lucrative, l’érotisme, quant à lui, est « à réinventer », car il est une « expansion du désir » véritablement libre et révolutionnaire.
Erudit et divertissant, profond et spirituel : on ne s’étonnera pas, in fine, de trouver ces adjectifs pour définir le style du dernier essai de Jean-Paul Brighelli. Il est d'ailleurs à noter que, s’il s’est fait connaître du grand public pour ses ouvrages sur l’éducation, Jean-Paul Brighelli est également l’auteur d’ouvrages érotiques publiés sous pseudonyme(s), et il n’y a pour lui aucune contradiction entre ces deux activités. D’une part, il consacre au moins cinq passages de La société pornographique à la question de l’éducation. « La pornographie », écrit l'auteur, « c'est la vulgarité triomphante ». « De la culture, elle n'a gardé que la première syllabe - comme tout notre monde contemporain. Elle est l'écho de l'absence d'éducation, de la démission des clercs, de la trahison des élites. Le symbole d'un monde qui glisse doucement vers la barbarie, qui est non-langage avant d'être brutalité et sauvagerie ». D’autre part, il montre à plusieurs reprises, statistiques à l’appui, les ravages que la pornographie peut provoquer sur la sexualité adolescente. En cela, il eût sans doute pu, en référence à son best-seller La fabrique du crétin, qui vilipendait les torts de l’école moderne, intituler son livre La fabrique de l’impuissant. C’est sans doute que, dans quelque domaine que ce soit, et comme l’avait bien senti Christopher Hampton en goûtant aux Liaisons dangereuses de Laclos : Education is never a waste.
Enfin, on découvre également dans ce livre l’auteur lui-même, non seulement à sa table de travail et en son atelier, mais aussi dans la démarche qui lui est typique. « On cherche volontiers, écrit un certain "B." (l’un des trois personnages principaux), à nous faire croire que la vérité est toujours entre deux eaux – meden agan, rien de trop. En fait, la vérité est neuf fois sur dix insoutenable, indicible et inaudible, c’est même à ça qu’on la reconnaît. Et on ne parvient vraiment à la dire qu’en outrant le propos ». Quant à « l'esprit de provocation », il n'est - toujours selon B., grand amateur du 18e siècle - que l'« art de claironner des évidences ». Et si, dans ce livre, en (ré)apprenant ce qu’est l’érotisme, on découvrait donc aussi qui est vraiment Jean-Paul Brighelli ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- AbraxasDoyen
Il est bien, ce garçon (c'est de John que je parle…).
- User5899Demi-dieu
Sais pas. Il ne poste pas dans le topic "Look du jour" sur le forumAbraxas a écrit:Il est bien, ce garçon (c'est de John que je parle…).
- CeladonDemi-dieu
Le topic "Look du jour" sur le forum serait porno ? J'ignorais...
- AbraxasDoyen
Comment ? Il n'est pas la réincarnation de Thierry le Luron ? On 'aurait trompé, comme disait Virenque ?
Allez, allez, je le connais, il est autrement beau gosse que moi…
Allez, allez, je le connais, il est autrement beau gosse que moi…
- User5899Demi-dieu
Que non pas. D'un érotisme diffusCeladon a écrit:Le topic "Look du jour" sur le forum serait porno ? J'ignorais...
- JohnMédiateur
Voici un autre compte rendu du livre :
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Extrait :
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Extrait :
Que penser de tout ça ? Dans un premier temps, j’ai été assez réservé vis à vis de la condamnation sans appel de la pornographie, terme qui, pour moi, désigne surtout, dans l’acception traditionnelle du mot, la représentation du coït et d’autres actes sexuels. Mais comme il s’agit ici d’une question de définition et de vocabulaire, il n’est pas très difficile de se mettre dans la peau de l’auteur avec lequel on peut constater que les phénomènes décrits ont de quoi s’inquiéter. Est-il nécessaire, dans ces temps de crise et de la réduction à leur seule valeur marchande de sociétés entières par des agences de notation, de rappeler les problèmes liés à cette perspective purement économique qui s’installe un peu partout et qui s’empare même des acteurs du domaine culturel dont certains ne jurent plus que par ce que « rapportent » leurs institutions ?
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- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Excellent compte rendu ! Félicitations, John !
- olive-in-oilSage
Brighelli passe en ce moment même sur France 3 dans ce soir ou jamais
- CeladonDemi-dieu
- AbraxasDoyen
- User5899Demi-dieu
- AbraxasDoyen
- DHMonarque
Chouette compte-rendu qui me donne envie de l'acheter et de le mettre sur ma PAL.
De plus, je dois retourner trois/quatre jours à l'hosto -c'est confirmé- donc c'est tout vu.
on a un tarif néo?
De plus, je dois retourner trois/quatre jours à l'hosto -c'est confirmé- donc c'est tout vu.
on a un tarif néo?
- CeladonDemi-dieu
Ta question est pornographique DH.
Séjour prévu ? Courage, tout ira bien.
Séjour prévu ? Courage, tout ira bien.
- yphrogEsprit éclairé
DH -- j'ai trouvé un exemplaire à la BM, d'ailleurs à 250m d'un "fait divers" cité dans le livre.
La forme et le fond des "débats" entre A, B et C m'ont bien plu. J'espère que Mr. B se verra inviter chez Jean-Pierre Elkabbach pour en discuter, je crois que l'équipe de Bibliothèque Medicis pourrait trouver des D et E pour résonner avec lui dans une bibliothèque superbe!
A very thought-provoking book, though nearly all the nasty bits are in English. Of course.
La forme et le fond des "débats" entre A, B et C m'ont bien plu. J'espère que Mr. B se verra inviter chez Jean-Pierre Elkabbach pour en discuter, je crois que l'équipe de Bibliothèque Medicis pourrait trouver des D et E pour résonner avec lui dans une bibliothèque superbe!
A very thought-provoking book, though nearly all the nasty bits are in English. Of course.
- JohnMédiateur
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- AbraxasDoyen
- egometDoyen
Mouais, mouais, mouais. Comment fait-on dire aux chiffres ce qu'on veut? En choisissant soigneusement les critères d'évaluation.
Les deux études ne parlent pas du tout de la même chose:
Évidemment, si le fait de baiser souvent est en soi un gage de qualité de vie, les actrices du porno sont avantagées.
Il y a aussi le choix du panel:
Je me demande si cette moyenne de 3 ans et demi est représentative. Si elle l'est, pourquoi les femmes arrêtent-elles? Mises au rancard? Dégoûtée du métier?
Les deux études ne parlent pas du tout de la même chose:
Adult entertainers were found to have higher self-esteem, a better quality of life and body image, and to be more positive, with greater levels of spirituality. They also had higher levels of sexual satisfaction and, perhaps unsurprisingly, many more partners than other women.
Évidemment, si le fait de baiser souvent est en soi un gage de qualité de vie, les actrices du porno sont avantagées.
Suicides et dépression chez les actrices pornos: 52 %
C'est la proportion des actrices de cinéma pornographique qui ont besoin de soins de santé mentale, selon une étude américaine. Le risque est 1,7 fois plus élevé que dans la population en général.
Il y a aussi le choix du panel:
The psychologists compared data taken from 177 adult entertainment actresses with a sample of women matched for age, marital status and other factors. The actresses, all of whom had been paid to work on at least one X-rated movie, ranged in age from 18 to 50, with an average career in the industry of 3.5 years. More than one-third were either married or in a serious relationship, and 44 per cent were single.
Je me demande si cette moyenne de 3 ans et demi est représentative. Si elle l'est, pourquoi les femmes arrêtent-elles? Mises au rancard? Dégoûtée du métier?
- JohnMédiateur
A écouter le 04 décembre 2012 :
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Les films à caractère pornographique suscitent aujourd’hui de nombreuses interrogations : Dénoncés par les conservateurs comme une atteinte à la morale et par l’extrême gauche comme un produit à but lucratif de l’économie libérale. Ces films sont pourtant aussi revendiqués par une nouvelle vague féministe comme un droit au plaisir.
- Jean-Paul Brighelli, auteur de «La société pornographique», éditions François Bourin.
- Sophie Bramly, productrice de films X pour femmes.
- Ovidie, réalisatrice, auteur et ex actrice X.
Reportage d'Alice Milot : Passage du désir.
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- Luigi_BGrand Maître
John, le lien Amazon du forum a disparu ?
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- HérodouteGrand sage
Ovidie est une nana sérieuse, pro et très sympa. Saviez-vous qu'elle a fait des études de philo et passé le concours et fait son année de stage en PACA ? ça change de l'image des actrices complètement débiles et des femmes sans cervelles dont le cinéma porno abreuve les gens...
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Elle vient de Tours, mais ce que j'en savais c'est qu'elle avait fait de la psycho !
- HérodouteGrand sage
Psycho ??? Qu'est-ce qu'elle faisait avec nous lors de l'année de stage alors ?Douglas Colvin a écrit:Elle vient de Tours, mais ce que j'en savais c'est qu'elle avait fait de la psycho !
- Milady de WinterNiveau 5
Je la connais un peu… Elle a effectivement failli être prof de philo.
Quant à savoir si des profs de philo ont failli être porn stars…
Quant à savoir si des profs de philo ont failli être porn stars…
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