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- albertine02Expert spécialisé
stanleymilgram a écrit:Je contiens mon mode "Colombine".
Pris individuellement, ils ont sans doute tous leurs qualités
mais pas en troupeau (flagorneurs, gros flagorneurs et très gros flagorneurs, quelques bons collègues) .
Aucune opposition.Toutes les lubies du moment sont applaudies de sorte que les regimbards dont je suis
sont taxés de "non investis."
es-tu sûr qu'on ne travaille pas au même endroit ?
- If_Then_ElseNiveau 9
"Les cons, ça ose tout: c'est même à ça qu'on les reconnaît" (Audiard).
On a été, on est, on sera toujours le "Con de service", "le con qu'on invite à dîner, histoire de rire".
Robert SUTTON a écrit son "Objectif zéro-sale-con".
Le test ci-dessous vous permettra de vous situer...
On a été, on est, on sera toujours le "Con de service", "le con qu'on invite à dîner, histoire de rire".
Robert SUTTON a écrit son "Objectif zéro-sale-con".
Le test ci-dessous vous permettra de vous situer...
Indiquez pour chaque énoncé suivant s’il est vrai (V) ou faux (F).
Ce que vous pensez vraiment des gens
__1. Vous êtes entouré d’idiots incompétents, et vous ne pouvez vous empêcher de leur faire savoir cette triste vérité aussi souvent que possible.
__2. Vous étiez une personne très bien avant de commencer à travailler avec ce ramassis de crétins.
__3. Vous ne faites pas confiance aux personnes qui vous entourent, et ils ne vous font pas confiance.
__4. Vos collègues sont forcément des rivaux.
__5. Vous pensez que la seule façon d’arriver au top, c’est de pousser les autres hors du chemin.
__6. Vous jouissez en secret devant la souffrance des autres.
__7. Vous êtes souvent jaloux de vos collègues et trouvez très difficile d’être content lorsqu’ils réussissent quelque chose.
__8. Vous avez une petite liste d’amis proches, et une longue liste d’ennemis. Vous êtes aussi fier de l’une que de l’autre.
Votre comportement face aux autres
__9. Parfois, vous ne pouvez vous retenir d’exprimer votre mépris aux idiots qui travaillent avec vous.
__10. Vous trouvez normal de glapir et d’insulter certains crétins dans votre entreprise… sans cela, ils sont incapables de faire quoi que ce soit.
__11. Vous prenez sur vous tout le bénéfice des succès de vos collaborateurs. Et pourquoi pas ? De toute façon, ils ne seraient rien sans vous.
__12. Vous adorez faire en réunion des petits commentaires inutiles, qui n’ont pas d’autre but que d’humilier ou déstabiliser la personne en face de vous.
__13. Vous êtes très bon pour mettre en évidence les erreurs des autres.
__14. Vous, vous ne faites jamais d’erreur. Quand quelque chose ne marche pas bien, vous trouvez toujours un crétin à engueuler.
__15. Vous interrompez systématiquement les gens. Ce que vous avez à dire est plus important.
__16. Vous léchez en permanence les bottes de vos supérieurs, et vous attendez de vos subordonnés qu’ils fassent de même.
__17. Vos blagues et remarques caustiques peuvent parfois être un peu méchantes, mais il faut admettre qu’elles sont vraiment très drôles.
__18. Vous aimez vos collaborateurs les plus proches et ils vous aiment, mais vous êtes en état de guerre permanent avec le reste de l’entreprise. Vous traitez tous les autres comme des merdes car s’ils ne font pas partie de vos amis, c’est qu’ils font partie de vos ennemis.
Le comportement des autres face à vous
__19. Lorsqu’ils vous parlent, les gens semblent essayer d’éviter votre regard, et ils deviennent souvent nerveux.
__20. Vous avez l’impression que les gens font très attention à ce qu’ils disent devant vous.
__21. Vous recevez fréquemment des réponses désagréables à vos e-mails, et cela dégénère la plupart du temps en conflit atomique avec ces connards.
__22. Les gens paraissent souvent hésiter à vous divulguer des informations personnelles.
__23. Quand vous apparaissez dans une assemblée joyeuse, les rires s’interrompent immédiatement.
__24. Lorsque vous arrivez quelque part, il se trouve systématiquement quelqu’un pour annoncer qu’il doit partir.
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Maintenant, comptez toutes les fois où vous avez répondu « vrai ». Ce test n’a pas été encore totalement validé scientifiquement, mais à mon avis :
0/5 réponses positives : Vous ne devez pas être un sale con certifié. Mais peut-être que vous ne vous connaissez pas vous-même.
6/15 réponses positives : Attention, vous êtes à la limite du sale con certifié. Le moment est sans doute venu de changer de comportement avant que la situation n’empire.
Plus de 16 réponses positives : Vous semblez être un vrai sale con certifié. Vous avez besoin d’aide. Mais vous serez aimable de ne pas me demander mon aide, je préfère ne pas avoir affaire à vous.
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« On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est. »
- CasparProphète
Je suis d'accord avec Nita, la franchise et la sincérité à tout prix sont des valeurs surévaluées. Un monde où tous diraient tout ce qu'ils pensent tout le temps serait un enfer. Je n'aimerais pas trop que certains collègues viennent me dire leur quatre vérités en face, je préfère un vernis d'hypocrisie et de courtoisie.
Quant aux potins, ce n'est ni très noble ni très glorieux mais ça fait partie de la nature humaine, la littérature et les livres d'histoire sont remplis de potins et autres ragots.
Quant aux potins, ce n'est ni très noble ni très glorieux mais ça fait partie de la nature humaine, la littérature et les livres d'histoire sont remplis de potins et autres ragots.
- amourExpert
Caspar Goodwood a écrit:Je suis d'accord avec Nita, la franchise et la sincérité à tout prix sont des valeurs surévaluées. Un monde où tous diraient tout ce qu'ils pensent tout le temps serait un enfer. Je n'aimerais pas trop que certains collègues viennent me dire leur quatre vérités en face, je préfère un vernis d'hypocrisie et de courtoisie.
Quant aux potins, ce n'est ni très noble ni très glorieux mais ça fait partie de la nature humaine, la littérature et les livres d'histoire sont remplis de potins et autres ragots.
Et puis dans un environnement où l'on passe son temps à dire à nos élèves qu'ils vont progresser, qu'ils peuvent mieux faire, qu'ils y sont presque que ça va bien se passer, etc...il serait assez sadique de nous critiquer ouvertement alors que nous épuisons littéralement à encourager tous ces jeunes gens et à les aider. En tous cas, moi, n'étant pas maso, je ne l'accepterais pas. La seule critique que j'accepte, c'est quand on me dit que je travaille trop. Pour la critique constructive, j'ai une inspection.
- LefterisEsprit sacré
Moi,même pas : j'ai déjà fait mon autocritique, et avec succès, puisque j'en ai tiré les conséquences qui s'imposaient :lol!:amour a écrit: La seule critique que j'accepte, c'est quand on me dit que je travaille trop.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- anthinéaGuide spirituel
alanne a écrit:Chez nous toutes les histoires de bip sont sues par les copains du prof concerné et en plus à chaque fois une prof de lettres est dans "la place". .
C'est où chez toi ? Moi aussi je veux être "dans la place "
- anthinéaGuide spirituel
Bon je m'entends bien avec tout le monde mais je sais que je les fais suer avec mes sempiternelles crises de "sousmerdisation" mais je le sais ils me le disent !
Par contre , je ne le fais pas exprès , mais je dis à paul ce que je pense de jacques au moment où je le pense et comme je le pense et après je regrette ...
Tout comme mon rapport à notre cde qui peut être mal perçu ! Je ne fayote pas mais j'ai des rapports assez "amicaux " ... Elle m'aime bien et c'est vrai qu'elle le montre ...
Ce qui peut agacer mes collègues ...
Dernières en date :
elle m'a appelé pour me dire de rester chez moi lors des intempéries ... J'étais la seule !
elle m'a présenté à une nouvelle élève HPI comme la douée ( mention à mon qi ) alors que mes collègues autour de la table ont tous été présentés selon leur matière ...
Bref ...
Je pourrais comprendre qu'on "bavasse" sur moi ...
Même si c'est indépendant de ma volonté ...
Je suis habituée ! Dans les autres bahuts j'en ai pris plein la tête ...
Elle a des cadeaux mais ne tient pas une classe ( complétement faux)
Laetitia ? Prof de français ? Non, non , non je ne m'appelle pas laetitia ( en mai quand même !!!!!!)
Elle couche avec son tuteur , c'est pour ça qu'elle a été titularisée ...
(Oui mais bon Célian il ressemble pas vraiment à mon tuteur quoi !! )
Et oui la cour de récré elle n'est pas là où on la croit !
Il faut s'armer et comprendre qu'une SDP est juste le reflet de notre société :
individualisme, jalousies, bêtise, clans
Par contre , je ne le fais pas exprès , mais je dis à paul ce que je pense de jacques au moment où je le pense et comme je le pense et après je regrette ...
Tout comme mon rapport à notre cde qui peut être mal perçu ! Je ne fayote pas mais j'ai des rapports assez "amicaux " ... Elle m'aime bien et c'est vrai qu'elle le montre ...
Ce qui peut agacer mes collègues ...
Dernières en date :
elle m'a appelé pour me dire de rester chez moi lors des intempéries ... J'étais la seule !
elle m'a présenté à une nouvelle élève HPI comme la douée ( mention à mon qi ) alors que mes collègues autour de la table ont tous été présentés selon leur matière ...
Bref ...
Je pourrais comprendre qu'on "bavasse" sur moi ...
Même si c'est indépendant de ma volonté ...
Je suis habituée ! Dans les autres bahuts j'en ai pris plein la tête ...
Elle a des cadeaux mais ne tient pas une classe ( complétement faux)
Laetitia ? Prof de français ? Non, non , non je ne m'appelle pas laetitia ( en mai quand même !!!!!!)
Elle couche avec son tuteur , c'est pour ça qu'elle a été titularisée ...
(Oui mais bon Célian il ressemble pas vraiment à mon tuteur quoi !! )
Et oui la cour de récré elle n'est pas là où on la croit !
Il faut s'armer et comprendre qu'une SDP est juste le reflet de notre société :
individualisme, jalousies, bêtise, clans
- LefterisEsprit sacré
Assez d'accord : la franchise ne sert à rien si c'est pour jouer les censeurs gratuitement ,les Alcestes . Si l'on estime que les autres ont des défauts qui nous insupportent , pas la peine de les fréquenter, ni de leur dire. Notre métier nous permet au moins ça , et je reconnais que c'est un avantage non négligeable quoique non quantifiable.Caspar Goodwood a écrit:Je suis d'accord avec Nita, la franchise et la sincérité à tout prix sont des valeurs surévaluées. Un monde où tous diraient tout ce qu'ils pensent tout le temps serait un enfer. Je n'aimerais pas trop que certains collègues viennent me dire leur quatre vérités en face, je préfère un vernis d'hypocrisie et de courtoisie.
Quant aux potins, ce n'est ni très noble ni très glorieux mais ça fait partie de la nature humaine, la littérature et les livres d'histoire sont remplis de potins et autres ragots.
Le cas où il faut être franc, c'est quand un comportement a des répercussions sur nos vies, notre boulot. Là au contraire, il serait lâche de ne pas être franc, et des laisser les rancoeurs s'accumuler jusqu'à l'explosion.
Pour les potins, j'ai franchement horreur de ça, et ce qui met particulièrement mal à l'aise, c'est quand on dit du mal de quelqu'un devant moi, un absent bien entendu, quoi que j'en pense par ailleurs. J'ai l'impression d'être pris à témoin. Ou même quand on parle de la vie privée des autres , j'ai l'impression qu'on m'a mis malgré moi l'oeil devant le trou de la serrure.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- oreHabitué du forum
Il faut s'armer et comprendre qu'une SDP est juste le reflet de notre société :
individualisme, jalousies, bêtise, clans
Entièrement d'accord, surtout avec le dernier mot.
individualisme, jalousies, bêtise, clans
Entièrement d'accord, surtout avec le dernier mot.
- pailleauquebecFidèle du forum
J'ai commis un certain nombre d'erreurs au départ dans mon premier poste, si ça peut t'aider à les éviter :
Pour ma part je crois que moins on en dit mieux on se porte (pas d'opinion politiques, religieuses ou écologistes).
J'évite de trop parler à mes collègues. Il faut éviter de dévoiler sa vie privée, ses loisirs, et le reste. D'expérience, moins les gens ont de prise sur vous, moins vous aurez de soucis.
Ne pas trop s'éterniser en salle des profs me semble une bonne pratique, on y est vite contaminé par la sinistrose ambiante. En fait il faut se résoudre à garder pas mal de distance avec ses collègues, éviter de les juger, pour ne pas être jugé en retour.
La courtoisie me semble essentielle, ne jamais s'énerver, bonjour, un petit mot gentil, un sourire, au revoir, bonne soirée,... J'essaie d'avoir une attitude très "british", la courtoisie à l'anglaise est pour moi un modèle de vie en société.
Il est important de veiller à son image et ne pas montrer qu'on est trop "en forme". Il est de bon ton de montrer qu'on est fatigué, au maximum de ce qu'on peut faire. Être trop en forme est une attitude suspecte.
Au début j’arrivais en cours en sifflotant dans les couloirs, le sourire aux lèvres et cela m'a attiré plusieurs soucis : une collègue a rapidement été jalouse et s'est plainte que j'avais un meilleur emploi du temps qu'elle (ce qui était vrai) et de bonnes classes. Résultat, l'année d'après j'avais un moins bon emploi du temps. Des collègues croyaient aussi que si j'étais aussi en forme c'est que je faisais le travail par dessus la jambe.
Un autre point important c'est d'être bien au courant de la météo pour avoir un sujet de discussion sous le coude.
Pour le reste, ne rien espérer de collègues qui bien souvent ne sont pas disposés à nous aider, et être surpris en bien quand ce petit miracle se produit.
Ne compter que sur soi, ça aide à grandir.
Toujours soutenir les collègues et les aider autant que possible, la solidarité face aux élèves et à la direction, ça compte. Même quand on est pas totalement d'accord avec ce qu'ils ont fait.
Bon courage, car quand c'est mal engagé il est difficile de rectifier le tir, il vaut mieux alors si possible changer d'établissement pour repartir sur des bases saines et distantes. D'expérience les situations sont très variables d'un établissement à l'autre.
Pour ma part je crois que moins on en dit mieux on se porte (pas d'opinion politiques, religieuses ou écologistes).
J'évite de trop parler à mes collègues. Il faut éviter de dévoiler sa vie privée, ses loisirs, et le reste. D'expérience, moins les gens ont de prise sur vous, moins vous aurez de soucis.
Ne pas trop s'éterniser en salle des profs me semble une bonne pratique, on y est vite contaminé par la sinistrose ambiante. En fait il faut se résoudre à garder pas mal de distance avec ses collègues, éviter de les juger, pour ne pas être jugé en retour.
La courtoisie me semble essentielle, ne jamais s'énerver, bonjour, un petit mot gentil, un sourire, au revoir, bonne soirée,... J'essaie d'avoir une attitude très "british", la courtoisie à l'anglaise est pour moi un modèle de vie en société.
Il est important de veiller à son image et ne pas montrer qu'on est trop "en forme". Il est de bon ton de montrer qu'on est fatigué, au maximum de ce qu'on peut faire. Être trop en forme est une attitude suspecte.
Au début j’arrivais en cours en sifflotant dans les couloirs, le sourire aux lèvres et cela m'a attiré plusieurs soucis : une collègue a rapidement été jalouse et s'est plainte que j'avais un meilleur emploi du temps qu'elle (ce qui était vrai) et de bonnes classes. Résultat, l'année d'après j'avais un moins bon emploi du temps. Des collègues croyaient aussi que si j'étais aussi en forme c'est que je faisais le travail par dessus la jambe.
Un autre point important c'est d'être bien au courant de la météo pour avoir un sujet de discussion sous le coude.
Pour le reste, ne rien espérer de collègues qui bien souvent ne sont pas disposés à nous aider, et être surpris en bien quand ce petit miracle se produit.
Ne compter que sur soi, ça aide à grandir.
Toujours soutenir les collègues et les aider autant que possible, la solidarité face aux élèves et à la direction, ça compte. Même quand on est pas totalement d'accord avec ce qu'ils ont fait.
Bon courage, car quand c'est mal engagé il est difficile de rectifier le tir, il vaut mieux alors si possible changer d'établissement pour repartir sur des bases saines et distantes. D'expérience les situations sont très variables d'un établissement à l'autre.
- LefterisEsprit sacré
Un autre point important c'est d'être bien au courant de la météo pour avoir un sujet de discussion sous le coude.
:lol!:
Toujours soutenir les collègues et les aider autant que possible, la solidarité face aux élèves et à la direction, ça compte. Même quand on est pas totalement d'accord avec ce qu'ils ont fait.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- *Lady of Shalott*Fidèle du forum
Je vois rarement mes collègues, si ce n'est au vol dans un couloir. On échange deux politesses, une banalité, et basta.
On doit parfois travailler ensemble, nos échanges sont courtois et professionnels : je ne parle jamais de ma vie privée, j'évite tous les sujets délicats, je suis affreusement gentille et polie Bon, avec quelques collègues avec lesquels je m'entends bien, il arrive que le naturel revienne au galop... mais c'est rare, tout simplement parce qu'on se voit peu.
On doit parfois travailler ensemble, nos échanges sont courtois et professionnels : je ne parle jamais de ma vie privée, j'évite tous les sujets délicats, je suis affreusement gentille et polie Bon, avec quelques collègues avec lesquels je m'entends bien, il arrive que le naturel revienne au galop... mais c'est rare, tout simplement parce qu'on se voit peu.
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"Est-ce que les professeurs vont dans un au-delà spécial quand ils meurent ? fit Cohen. - Je ne crois pas", répondit tristement monsieur Cervelas. Il se demanda un instant s'il existait réellement dans les cieux une grande Heure de Libre. Ça paraissait peu probable. Il y aurait sûrement des corrections à se taper. (T. Pratchett, Les Tribulations d'un mage en Aurient)
- amourExpert
paula54 a écrit:Il faut s'armer et comprendre qu'une SDP est juste le reflet de notre société :
individualisme, jalousies, bêtise, clans
Entièrement d'accord, surtout avec le dernier mot.
Avec le temps, et en relatant ce qui se passe dans nos établissements à des amis qui travaillent dans des grosses, petites ou moyennes entreprises,j'en suis venu à trouver que l'individualisme est encore plus poussé chez les enseignants qu'ailleurs. Il y a bien sûr des gens très intègres et sympathiques qui font preuve d'honnêteté avec leurs collègues, d'humanité et parfois de sincère amitié mais c'est chacun pour soi quand même quand il s'agit de postes, de traitement, de MCS, voire de salle, de classes plus ou moins agréables, etc.. .
Je l'ai malheureusement constaté à plusieurs reprises.
Les jalousies et les mesquineries sont innombrables et jamais contrecarrées par de véritables et obligatoires projets communs. Attention, je tiens bien sûr à ma liberté d'exercices et ne voudrais en aucun cas vivre sous la contrainte forte de travail d'équipe, mais cette liberté a pour conséquence un individualisme forcené: en salle des profs, je trouve nous sommes aujourd'hui parfois plus proches de professions libérales en concurrence que de salariés soudés par des revendications ou des objectifs communs. Tout le monde y perd, sauf ceux qui ont intérêt à nous voir nous diviser. Cela m'attriste d'autant plus que ce n'a pas toujours été ainsi.
- JEMSGrand Maître
Je sors d'une réunion d'équipe... envie de vomir en voyant les profs tailler une autre discipline... Le hic également avec la SDP, si tu n'es pas présent (the place to be) tu es un glandeur.
- albertine02Expert spécialisé
JEMS a écrit:Je sors d'une réunion d'équipe... envie de vomir en voyant les profs tailler une autre discipline... Le hic également avec la SDP, si tu n'es pas présent (the place to be) tu es un glandeur.
et on rajoutera les procès d'intention permanent :on a des monstres d'individualisme chez nous, qui trouvent le moyen de reprocher aux autres de ne pas être solidaires….
- HajarNiveau 5
+1000amour a écrit:paula54 a écrit:Il faut s'armer et comprendre qu'une SDP est juste le reflet de notre société :
individualisme, jalousies, bêtise, clans
Entièrement d'accord, surtout avec le dernier mot.
Avec le temps, et en relatant ce qui se passe dans nos établissements à des amis qui travaillent dans des grosses, petites ou moyennes entreprises,j'en suis venu à trouver que l'individualisme est encore plus poussé chez les enseignants qu'ailleurs. Il y a bien sûr des gens très intègres et sympathiques qui font preuve d'honnêteté avec leurs collègues, d'humanité et parfois de sincère amitié mais c'est chacun pour soi quand même quand il s'agit de postes, de traitement, de MCS, voire de salle, de classes plus ou moins agréables, etc.. .
Je l'ai malheureusement constaté à plusieurs reprises.
Les jalousies et les mesquineries sont innombrables et jamais contrecarrées par de véritables et obligatoires projets communs. Attention, je tiens bien sûr à ma liberté d'exercices et ne voudrais en aucun cas vivre sous la contrainte forte de travail d'équipe, mais cette liberté a pour conséquence un individualisme forcené: en salle des profs, je trouve nous sommes aujourd'hui parfois plus proches de professions libérales en concurrence que de salariés soudés par des revendications ou des objectifs communs. Tout le monde y perd, sauf ceux qui ont intérêt à nous voir nous diviser. Cela m'attriste d'autant plus que ce n'a pas toujours été ainsi.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
J'ai testé petit bahut et grand: je préfère la 2e situation, on a plus le choix dans ses fréquentations. Je suis la plupart du temps souriante et polie avec tout le monde, mais j'avoue éviter (discrètement) les collègues atteint de râlite aiguê et de sinistrôse perpétuelle. La vie est trop courte!Et en même temps le lieu de boulot, si on essaie d'y être le moins souvent possible...c'est un peu triste, je trouve.
Je m'entends bien avec les collègues 1) qui me font rire 2) que je fais rire.
Pour le reste, j'essaie de prendre chacun(e) comme il est et de faire avec.
Par contre je remarque que pour un certain nombre de collègues les agents d'entretien et ceux du self sont transparents...ils ne les saluent jamais. J'ai même cru que c'était de cela qu'il était question dans ce fil.
Je m'entends bien avec les collègues 1) qui me font rire 2) que je fais rire.
Pour le reste, j'essaie de prendre chacun(e) comme il est et de faire avec.
Par contre je remarque que pour un certain nombre de collègues les agents d'entretien et ceux du self sont transparents...ils ne les saluent jamais. J'ai même cru que c'était de cela qu'il était question dans ce fil.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- LefterisEsprit sacré
Le problème est dans l'absence de recul que prennent certains collègues , ils marchent à fond dans les divisions, alors qu'ils n'ont aucune raison valable de le faire . C'est pour des restes qu'ils se battent , la matériel machin à la place de truc, une HS et autres broutilles.amour a écrit:paula54 a écrit:Il faut s'armer et comprendre qu'une SDP est juste le reflet de notre société :
individualisme, jalousies, bêtise, clans
Entièrement d'accord, surtout avec le dernier mot.
Avec le temps, et en relatant ce qui se passe dans nos établissements à des amis qui travaillent dans des grosses, petites ou moyennes entreprises,j'en suis venu à trouver que l'individualisme est encore plus poussé chez les enseignants qu'ailleurs. Il y a bien sûr des gens très intègres et sympathiques qui font preuve d'honnêteté avec leurs collègues, d'humanité et parfois de sincère amitié mais c'est chacun pour soi quand même quand il s'agit de postes, de traitement, de MCS, voire de salle, de classes plus ou moins agréables, etc.. .
Je l'ai malheureusement constaté à plusieurs reprises.
Les jalousies et les mesquineries sont innombrables et jamais contrecarrées par de véritables et obligatoires projets communs. Attention, je tiens bien sûr à ma liberté d'exercices et ne voudrais en aucun cas vivre sous la contrainte forte de travail d'équipe, mais cette liberté a pour conséquence un individualisme forcené: en salle des profs, je trouve nous sommes aujourd'hui parfois plus proches de professions libérales en concurrence que de salariés soudés par des revendications ou des objectifs communs. Tout le monde y perd, sauf ceux qui ont intérêt à nous voir nous diviser. Cela m'attriste d'autant plus que ce n'a pas toujours été ainsi.
Attention aux projets communs et travail d'équipe : cela peut être pire quand on travaille avec des subordonnés, des chefs, et des collègues, on ne sait jamais d'où va partir le coup , je te parle d'expérience . De plus, le travail d'équipe relève des techniques managériales (c'est bien pour ça qu'il est à la mode, je pourrais développer un long fil là-dessus) , de la surveillance mutuelle, et de la mise en compétition intra-équipe , ce qui donne des ambiances délétères. Il est important pour les chefs que les équipes ne soient pas trop soudées, elles peuvent faire corps en cas de travail absurde, de changement de cap non accepté, d'où l'individualisation maximale des "récompenses" , même au selon des équipes. Les collègues qui sont en ECLAIR , zone de droit du prince, pourraient en témoigner... C'est parfois atroce.
La réunionnite qui en découle relève aussi de ces pratiques "faire émerger des leaders " , tester les gens , etc.
Il me semble donc que l'individualisme est plus lié à l'air du temps , au "moi je " ambiant , au conditionnement aussi , qu'à la nature du boulot . Quand les enveloppes discrétionnaires vont débarquer partout, comme cela est préconisé, on va voir ce qu'on va voir ...
Moi, j'ai vu , ça existe déjà ailleurs
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- zeprofGrand sage
Baba a écrit:stench a écrit:J'ai deux règles que j'applique au lycée comme dans la vie de tous les jours et pour le moment ça me met à l'abri des problèmes et des cons :
1/ je ne parle jamais des gens absents sauf pour en dire du bien
2/ je dis immédiatement, les yeux dans les yeux, ce qui me dérange.
J'applique ta règle 1, et partiellement la règle 2. Partiellement car y a des gens dont je n'attends / n'espère aucun changement. Pour ceux-là je me tais.
je suis un mélange de stench et de de baba, je ne parle jamais des autres, ou alors en bien sinon je ne dis rien.
je suis assez grande gueule donc si souci il y a, je le dis, j'y mets les formes (maintenant que j'ai vieilli ) mais j'ai la réputation d'être plutôt franche. par contre devant les élèves je ne dis jamais de mal d'un collègue même si je ne suis pas d'accord avec lui/elle. règle de base.
après je suis en sdp pas mal car mon emploi du temps est "mité" donc je passe pas mal de temps au bahut. dans la mesure du possible je bosse dans la salle que j'occupe si personne n'y est quand j'ai une heure de libre.
je suis aimable avec tout le monde (ou presque ) je papote, je plaisante mais je ne raconte pas ma vie, je n'ai pas de réelles amitiés : j'ai des collègues que j'apprécie vraiment et avec qui je m'entends bien mais on ne se voit pas en dehors.
je vais quand c'est possible aux fêtes du personnel, je fais partie de l'amicale, je participe aux cadeaux de naissance ou autres mais c'est tout.
et au final ça fonctionne pas mal
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- HajarNiveau 5
*Lady of Shalott* a écrit:Je vois rarement mes collègues, si ce n'est au vol dans un couloir. On échange deux politesses, une banalité, et basta.
On doit parfois travailler ensemble, nos échanges sont courtois et professionnels : je ne parle jamais de ma vie privée, j'évite tous les sujets délicats, je suis affreusement gentille et polie Bon, avec quelques collègues avec lesquels je m'entends bien, il arrive que le naturel revienne au galop... mais c'est rare, tout simplement parce qu'on se voit peu.
Pareil, je ne parle jamais de ma vie privée
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