réforme LV2 en 5e en Bretagne, suite?

Bonjour,
Je m'étonne de voir que d'un côté à l'autre de l'académie, nous n'avons pas le même son de cloche concernant la fameuse réforme.
Ici, je suis restée sur l'idée qu'elle ne s'appliquerait que dans les établissements "volontaires". Un collègue plus au nord de l'acad' n'a pas entendu le même message.
Et par chez vous, qu'en est-il?

Ta collègue a raison. Ce doit être voté au CA:
http://www.rennes.snes.edu/accueil/indexaccueil.html

Oui, ça c'est la version que je connais mais le collègue me dit que dans son établissement ainsi que dans deux autres collèges à proximité, ils ont reçu une info supplémentaire expliquant que, qu'on soit ou non établissement volontaire en 2014-2015, à la rentrée 2015 tous les collèges commenceraient la LV2 en 5e.  :shock:  :shock: 
Ici, on ne m'en a rien dit alors je voudrais croiser les sources.
Avez-vous eu ce genre d'info?

Faut se méfier des gens de l'argoat Chirimoya   

oui méfiance  :lol: 

cela dit, j'aimerais bien en avoir le coeur net ... qu'est ce qui se trame derrière notre dos?  

A priori, les DHG sont faites... c'est le moyen facile de savoir si ce sera appliqué, école par école.

Ah oui, l'info que je te donne vaut pour la rentrée 2014.
Pour la rentrée 2015, j'ai entendu la même chose que toi, mais je ne connais pas de document officiel...!?
L'idée, rappelons-le, c'est de supprimer en 6e 1h d'anglais pour la réinjecter en heure d'lv2 espagnol ou allemand ou autre, de faire 3h en 5elv2, puis 2h en 4elv2 et 3elv2.
Et en cadeau bonus, supprimer les bilangues, et réduire les classes euros!

Pour avoir une petite idée de ce qui se passe à Toulouse, communiqué Fo du 4/02 :

"NON A LA TERRITORIALISATION DES COLLEGES
ABANDON DE L’EXPERIMENTATION ACADEMIQUE EN LANGUES
RASSEMBLEMENT AU RECTORAT MERCREDI 5 FEVRIER 14 h

La rectrice de l’académie de TOULOUSE a décidé unilatéralement et sans consultation aucune d’appliquer une expérimentation en langues déjà refusée dans l’académie de Rennes.
Si cette expérimentation passe, nos élèves de 6e vont perdre une heure d’enseignement de première langue obligatoire, les élèves de cinquième outre la première langue obligatoire à trois heures, devraient avoir seulement deux heures de deuxième langue L’expérimentation se faisant à moyens constants, on déshabille Pierre pour habiller Paul. En outre certaines bilangues seront supprimées.
Cette expérimentation pose d’autres problèmes au vu des premières réactions et informations : dans certains établissements les moyens utilisés dans un cadre contraint vont manquer pour la mise en place de groupes de langues dans d’autres niveaux que la cinquième, entrainant des effectifs pléthoriques et pénalisants pour l’apprentissage de la langue, le latin risque est menacé de disparition, ailleurs ce sont les heures d’allemand ou l‘aide aux élèves en difficulté qui sont visées.
Chacun essayant de sauver ce qui peut l’être, des établissements envisagent malgré tout de conserver les 4 heures de langues en 6e ou la bilangue anglais-espagnol avec 3 heures chacune, mais là aussi au détriment d’autres enseignements.
Dans d’autres établissements qui ne peuvent maintenir la bilangue espagnol en 6e, cette langue va perdre des heures, la continuité pour les arrivants qui l’ont débuté au primaire, des élèves avec des niveaux différents seront mélangés, des dédoublements supprimés.
Problème majeur : le caractère national des horaires et des programmes est remis en cause, les élèves de 6e perdent une heure d’enseignement obligatoire. Une heure perdue n’est pas toujours facile à regagner.
Nous sommes dans la logique qui prévaut dans toutes les réformes actuelles : rythmes scolaires, révision des statuts et des missions pour tous les personnels, remise en cause du décret de 50 : c’est la logique de la territorialisation, une déclinaison d’enseignements, de statuts, de missions différents selon les territoires, les établissements. C’est la mise en brèche de l’école de la république.
La loi Peillon c’est déjà le copilotage Etat-collectivités avec les contrats tripartites : établissements-Recteurs-Régions ou départementaux et les Projets Educatifs Territoriaux.
D’ores et déjà nous appelons avec d’autres organisations au rassemblement au rectorat mercredi 5 février, 14 h jour du Conseil académique de l’Education Nationale afin de demander l’abandon de l’expérimentation en langues. Lors de ce CAEN une déclaration intersyndicale demandera l’annulation de cette expérimentation. Nous encourageons la tenue des heures d’informations syndicales afin de multiplier en direction de la rectrice les motions, prises de position allant dans ce sens.
Toutes ces réformes et expérimentations sont marquées du sceau de l’austérité.
Pour combattre cette austérité, et aussi pour défendre la sécurité sociale, contre le suppression des cotisations patronales d’allocations familiales qui menace l’avenir de la branche famille de la sécurité sociale, Force ouvrière appelle à faire du 18 mars, jour où les 5 fédérations des personnels de la sécurité sociale appellent à la grève, une journée de rassemblements et manifestations et FO propose aux autres syndicats de se saisir de cette date pour en faire une journée de grève interprofessionnelle"

Je sens qu'on est en train de nous préparer la même chose en douce...

On est en train de faire au collège ce qu'on a fait au lycée: il y a 15 ans, j'avais 4 h avec les L et 3h les S et ES!