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Elyas
Esprit sacré

PLP : 52 ans, hors classe dernier échelon, et après ? - Page 13 Empty Re: PLP : 52 ans, hors classe dernier échelon, et après ?

par Elyas Jeu 23 Jan 2014, 16:56
Lefteris a écrit:
Elyas a écrit:
Si tu me permets, comme tu dis que mon interprétation est très personnelle, je pense que la tienne l'est autant. Très personnelle.

L'indépendance créative et la liberté de vie, je les connais et les pratique. Dans ma classe, les élèves travaillent, et dur. Pourtant, je suis de moins en moins dans l'établissement, m'impliquant dans très peu de projets car j'ai un principe de base, on ne cannibalise pas ma discipline pour un gloubiboulga.

Là, nous sommes d'accord : et hélas, on voit surtout du gloubi-boulga chronophage  Evil or Very Mad 

Hummmm... Je ne sais pas. Bon... le pire, c'est que des collègues criant contre le gloubiboulga sont les premiers à en faire (critiquant les autres au passage, bref).


[quote="Lefteris"]
Elyas a écrit:La déchéance dont tu parles, c'est que beaucoup trop de collègues se lamentent et laissent faire. Il y a aussi un réel manque de savoir-faire didactique qui amène beaucoup d'enseignants en collège à se vautrer car ils ne sont pas dans le paradis de la connaissance où leur seul discours savant sauvera les masses de l'ignorance (ok, je caricature terriblement).
C'est aussi parce qu'on accepte comme un fait établi et immuable que  désormais les élèves sont mal élevés,  et n'écoutent pas les enseignants, au lieu de remédier à ça par une forte volonté collective.
[quote]

Mais ce n'est qu'une partie des enfants qui sont mal-élevés. Pas tous. Et les mal-élevés, on leur apprend à bosser, comme les autres, et à cesser de perturber. S'ils ne le font pas, les cde doivent prendre le relais... et là, c'est le maillon faible du système.


Lefteris a écrit:
D'où l’avantage des statuts, que  chaque dose d'arbitraire supplémentaire met en péril.

Lefteris a écrit:
Je ne le botte  pas en touche,  si tu m'as bien lu, j'étais certifié !  loin de moi de mettre en cause un corps que je n'avais aucune certitude de quitter après une reconversion calamiteuse, c'était un coup de poker.

Et c'est bien parce que j'ai parfaitement compris ce que tu évoques que j'ai passé l'agreg. Ca ne m'a pas spécialement amusé, par moments... No  Mais je préfère ça que devoir une promotion à un "avis" (de toute manière, je n'aurais jamais ni demandé, ni dans ce cas obtenu le choix).

Pour être franc, je n'ai pas passé l'agrégation pour un ensemble de raisons très personnelles couplées à des convictions sur le fait qu'un agrgé doit enseigner qu'au lycée minimum alors que moi, je voulais enseigner au collège avec les petits (surtout les 6e). Donc, l'agrégation ne m'intéresse pas. Si je la prenais, j'aurais l'impression de la voler à quelqu'un qui a un projet pour le supérieur. Maintenant, j'ai la trentaine et je ne vais pas me gêner pour essayer d'obtenir par mon mérite et en toute honnêteté les possibilités d'avancement offertes actuellement. L'agrégation sur liste d'aptitude a cet avantage qu'elle ne procure aucune possibilité d'enseigner dans le supérieur. Donc, je n'ai pas l'impression de la voler si je l'ai.

Lefteris a écrit:
Je ne dis pas le contraire, mais ce qui est gênant, c'est  le caractère arbitraire . Des méritants peuvent être nommés,  sur le nombre il y en a obligatoirement, mais à côté d'eux , on trouve des femmes de... , des moulins à vent, des pistonnés politiques. Et ça jette la suspicion sur tout le monde. (et pas que dans l'EN) .
Il faudrait donc pouvoir établir des critères stables, transparents, homogènes sur le territoire.

Ce qui me fait rire, c'est que les gens qui rendent ce système instable et opaque sont souvent d'anciens agrégés devenus IA-IPR ou autres.



Lefteris a écrit:
Ben voilà !  tu le dis toi-même  : "parfois" , "miracle"...  Very Happy 
Quand aux palmes, elles sont en effet ridicules, car ceux qui savent très bien nager (en eaux troubles) n'en ont pas besoin.

Pour les "parfois" et "miracle", j'étais ironique. Je dois toujours me souvenir que sur un forum, l'ironie ne passe pas.

Par contre, même si nous n'avons pas la même vision du métier, c'est agréable de croiser le verbe avec toi Wink
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Cath
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par Cath Jeu 23 Jan 2014, 17:56
Si vous me permettez de rappeler le sujet de départ...Il s'agissait d'évolution de carrière pour un PLP.
Tout le monde a répondu "l'agrégation" sans tenir compte de ce qu'a écrit le collègue: il souhaite rester en LP.
Car si vous pensez que les certifiés ont peu/pas d'évolution possible, quid alors des PLP ?
Pour rien au monde (j'exagère à peine) je n'irais enseigner en collège, et si c'est pour retrouver des classes de 35 en lycée, merci bien, j'en ai où je suis.
Je ne souhaite pas, comme beaucoup de PLP, quitter le LP.
Donc quelle évolution pour nous ?
Aucune.
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par If_Then_Else Jeu 23 Jan 2014, 18:20
Cath a écrit:Si vous me permettez de rappeler le sujet de départ...Il s'agissait d'évolution de carrière pour un PLP.
Tout le monde a répondu "l'agrégation" sans tenir compte de ce qu'a écrit le collègue: il souhaite rester en LP.
Car si vous pensez que les certifiés ont peu/pas d'évolution possible, quid alors des PLP ?
Pour rien au monde (j'exagère à peine) je n'irais enseigner en collège, et si c'est pour retrouver des classes de 35 en lycée, merci bien, j'en ai où je suis.
Je ne souhaite pas, comme beaucoup de PLP, quitter le LP.
Donc quelle évolution pour nous ?
Aucune.
Je suis d'accord avec toi, Cath: les hiérarques de l’Éducation nationale (entendre Mesdames et Messieurs les agrégés) monopolisent, à mon goût, ici comme ailleurs trop souvent le débat sur la profession, bien entendu avec les meilleures raisons du monde (je veux dire de la France, en fait).

Pour revenir à ce PLP de 52 ans en fin de grille a plusieurs choix de vie, la question posée, plus grosse que son petit nombril,  concerne le déroulement de carrière de chacun d'entre nous qui doit nécessairement intégrer la prolongation de l'activité professionnelle des enseignants du fait des mesures en matière de retraite.

C'est un vrai sujet, surtout quand on connait certains paramètres salariaux comme par exemple salaire de début de carrière, inspection et incrémentation salariale, peu de mobilité professionnelle....

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Lefteris
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par Lefteris Jeu 23 Jan 2014, 18:50
Cath a écrit:Si vous me permettez de rappeler le sujet de départ...Il s'agissait d'évolution de carrière pour un PLP.
Tout le monde a répondu "l'agrégation" sans tenir compte de ce qu'a écrit le collègue: il souhaite rester en LP.
Car si vous pensez que les certifiés ont peu/pas d'évolution possible, quid alors des PLP ?
Pour rien au monde (j'exagère à peine) je n'irais enseigner en collège, et si c'est pour retrouver des classes de 35 en lycée, merci bien, j'en ai où je suis.
Je ne souhaite pas, comme beaucoup de PLP, quitter le LP.
Donc quelle évolution pour nous ?
Aucune.

Exact, mais ce sujet a déjà été débattu amplement sur ce forum : il en ressortait qu'il fallait une agrégation pour tous les corps, seul débouché en A+,  comme les autres fonctionnaires. Pour l'instant, sans changer de voie et de matière , impossible en effet.  

If_Then_Else a écrit:
Je suis d'accord avec toi, Cath: les hiérarques de l’Éducation nationale (entendre Mesdames et Messieurs les agrégés) monopolisent, à mon goût, ici comme ailleurs trop souvent le débat sur la profession, bien entendu avec les meilleures raisons du monde (je veux dire de la France, en fait).

Pour revenir à ce PLP de 52 ans en fin de grille a plusieurs choix de vie, la question posée, plus grosse que son petit nombril,  concerne le déroulement de carrière de chacun d'entre nous qui doit nécessairement intégrer la prolongation de l'activité professionnelle des enseignants du fait des mesures en matière de retraite.
Et allons donc, un petit coup de bile contre les agrégés  Rolling Eyes .Ceux qui lisent doivent être tordus de rire en se voyant considérés comme des hiérarques. Razz 
 Ben justement, la solution préconisée ci-dessus est de nature à débloquer les carrières. Ou alors un corps équivalent à l'agrégation pour tout le monde . (Mais avec un concours au programme digne de ce nom, pas avec des épreuves sur dossier, des sienséduk , des TICE et autres balivernes ...).
Ca permettrait d'atteindre presque le niveau de l'Allemagne, référence obligatoire de nos jours, pour tous les enseignants ...

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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

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Ruthven
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PLP : 52 ans, hors classe dernier échelon, et après ? - Page 13 Empty Re: PLP : 52 ans, hors classe dernier échelon, et après ?

par Ruthven Jeu 23 Jan 2014, 19:01
[Troll inside] Et quelles évolutions de carrière pour les agrégés ? [Troll outside]
Marcel Khrouchtchev
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par Marcel Khrouchtchev Jeu 23 Jan 2014, 22:01
If_Then_Else a écrit:
Je suis d'accord avec toi, Cath: les hiérarques de l’Éducation nationale (entendre Mesdames et Messieurs les agrégés)

J'ai arrêté de lire là tellement je m'étouffais de rire. Merci pour la bonne blague.

Edit: c'était tellement vrai que je n'ai même pas lu la réponse de Lefteris et l'excellente question de Ruthven.
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Cath
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par Cath Ven 24 Jan 2014, 10:01
Ruthven a écrit:[Troll inside] Et quelles évolutions de carrière pour les agrégés ? [Troll outside]

C'est vrai, j'y ai pensé en m'écrivant.
Mais si on considère que sa vocation est d'être devant les classes à examen et celle de l'enseignement supérieur, son évolution devrait être les classes prépas, alors ?
nuages
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par nuages Ven 24 Jan 2014, 10:30
Cath a écrit:Mais si on considère que sa vocation est d'être devant les classes à examen et celle de l'enseignement supérieur, son évolution devrait être les classes prépas, alors ?

tu rêves?  Wink  (mais je suis une toute petite agrégée pas du tout hiérarque qui adore ses STMG )
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par If_Then_Else Ven 24 Jan 2014, 11:17
Marcel Khrouchtchev a écrit:
If_Then_Else a écrit:
Je suis d'accord avec toi, Cath: les hiérarques de l’Éducation nationale (entendre Mesdames et Messieurs les agrégés)

J'ai arrêté de lire là tellement je m'étouffais de rire. Merci pour la bonne blague.

Edit: c'était tellement vrai que je n'ai même pas lu la réponse de Lefteris et l'excellente question de Ruthven.

Voyez braves gens comme le nanard de service est à son poste, le doigt sur la gâchette pour tirer sur tout ce qui menace la mythologie du bon élève...

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Marcel Khrouchtchev
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par Marcel Khrouchtchev Ven 24 Jan 2014, 11:28
If_Then_Else a écrit:
Marcel Khrouchtchev a écrit:
If_Then_Else a écrit:
Je suis d'accord avec toi, Cath: les hiérarques de l’Éducation nationale (entendre Mesdames et Messieurs les agrégés)

J'ai arrêté de lire là tellement je m'étouffais de rire. Merci pour la bonne blague.

Edit: c'était tellement vrai que je n'ai même pas lu la réponse de Lefteris et l'excellente question de Ruthven.

Voyez braves gens comme le nanard de service est à son poste, le doigt sur la gâchette pour tirer sur tout ce qui menace la mythologie du bon élève...

Ça veut dire quoi "la mythologie du bon élève"? Et ça veut dire quoi "le nanard de service"? (tu vois, tu as plein de choses à m'apprendre).
Je ne faisais que souligner la grande bêtise de ta remarque, car 95% des agrégés en France triment comme les autres profs et n'ont rien de "hiérarques". C'est tout.
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par If_Then_Else Ven 24 Jan 2014, 11:34
Sans commentaire:

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par Marcel Khrouchtchev Ven 24 Jan 2014, 11:37
Ah oui. Mais figure-toi que je ne l'ai pas choisi ça.
Sinon, tu peux m'expliquer les deux passages que je ne comprends pas?
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Cath
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par Cath Ven 24 Jan 2014, 11:38
If then Else, on ne choisit pas son rang...


Bref, inutile de se fâcher.
Ronin
Ronin
Monarque

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par Ronin Ven 24 Jan 2014, 11:45
Boire une tisane, c'est pas mal aussi...

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par If_Then_Else Ven 24 Jan 2014, 15:02
Marcel Khrouchtchev a écrit:Ah oui. Mais figure-toi que je ne l'ai pas choisi ça.
Sinon, tu peux m'expliquer les deux passages que je ne comprends pas?


Le sujet du fil semble-t-il:
Quelle progression professionnelle pour les enseignants après la prolongation de l'activité professionnelle?
Exemple de notre confrère PLP qui a 52 ans et arrive en haut de l'échelle: va-t-il devoir "végéter" jusqu'à 61 ans?
Mais subrepticement, la question des agrégés s'est encore immiscée.
J’en fus agacé car j’ai du mal avec le  hors-sujet.
Eléments de réponse  à Marcel-la-gâchette
1) "La mythologie du bon élève"
Revenons un peu en arrière au sujet des CPGE. Il y a quelque mois, on pouvait lire dans le Nouvel Observateur un excellent article de de François Garçon Enseignant-chercheur dont  on rappelle  ici un  extrait:
...
Faute d’avoir subi l’épreuve de la thèse, puis de s’être battus à coups de publications scientifiques régulières avec leurs pairs situés sur un planisphère, les professeurs de CPGE se rengorgent d’avoir réussi, eux, un concours inepte, intraduisible dans aucune autre langue : l’agrégation.
Lisez un modèle de conformisme où, sur un sujet donné, vous régurgitez une année de bachotage et où, devant un jury sorti du même moule et franchouillard en diable, vous vous livrez à un exercice de rhétorique morte. Est-il besoin de préciser que ce concours stérile est inconnu au Canada, en Suède, en Suisse, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, etc. ? Bref, dans tous les pays où l’enseignement supérieur est pris au sérieux par les gouvernants et les responsables économiques.
...
Les CPGE ont réussi à bloquer une réforme qui s'attaquait enfin à un système ultra élitiste qui, concentrant des moyens très importants,  satisfait seulement 25% des meilleurs élèves et environ 8000 enseignants dont plusieurs n'ont même pas de doctorat comme c'est le cas dans les pays.
"...
À les écouter geindre, nos professeurs de CPGE prépareraient rien moins que l’élite du pays. Comme ce professeur de Louis-le-Grand qui s’écrie :
"Nous formons l’élite des ingénieurs, vitaux pour l’économie française."
À voir l’état de l’économie française, on s’interrogera sur cette élite d’ingénieurs passés par le moule des CPGE. Sans doute aurait-il été plus profitable à "l’économie française", qui inquiète à juste titre cet enseignant, qu’au sortir du bac et pendant deux ans notre future "élite" aille se frotter aux étudiants britanniques, suisses ou allemands, et nous revienne plus ouverte et moins arrogante.
À ces professeurs persuadés de fabriquer l'"élite française", on objectera que même cette mission qu’ils revendiquent, ils la remplissent mal : les 2/3 des étudiants en "grande école" sont aujourd’hui issus de la filière universitaire. Faillite de ces CPGE d’autant plus éclatante que leurs étudiants, supposés les meilleurs au plan scolaire, bénéficient d’un maternage comme aucun étudiant en faculté n’en rêve seulement. Et notamment de près 920.000 heures de bachotages individuels, les colles, ces mises en jambes en vue de l’examen qui donnent accès à la rente.
..."
"La mythologie, c'est une vision de soi face au monde" disait Jean Pierre VERNANT en  expliquant les mythes grecs.  Certains se racontent des histoires et entretiennent  "le mythe du bon élève", "le mythe du premier de la classe" pour occuper les  centres villes...

2) Nanard: on me dit qu c'est un mot utilisé dans les ZEP pour rimer  avec c***d ou renard.

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par Lefteris Ven 24 Jan 2014, 15:21
If_Then_Else a écrit:
Marcel Khrouchtchev a écrit:Ah oui. Mais figure-toi que je ne l'ai pas choisi ça.
Sinon, tu peux m'expliquer les deux passages que je ne comprends pas?


Le sujet du fil semble-t-il:
Quelle progression professionnelle pour les enseignants après la prolongation de l'activité professionnelle?
Exemple de notre confrère PLP qui a 52 ans et arrive en haut de l'échelle: va-t-il devoir "végéter" jusqu'à 61 ans?
Mais subrepticement, la question des agrégés s'est encore immiscée.
J’en fus agacé car j’ai du mal avec le  hors-sujet.
Eléments de réponse  à Marcel-la-gâchette
1) "La mythologie du bon élève"
Revenons un peu en arrière au sujet des CPGE. Il y a quelque mois, on pouvait lire dans le Nouvel Observateur un excellent article de de François Garçon Enseignant-chercheur dont  on rappelle  ici un  extrait:
...
Faute d’avoir subi l’épreuve de la thèse, puis de s’être battus à coups de publications scientifiques régulières avec leurs pairs situés sur un planisphère, les professeurs de CPGE se rengorgent d’avoir réussi, eux, un concours inepte, intraduisible dans aucune autre langue : l’agrégation.
Lisez un modèle de conformisme où, sur un sujet donné, vous régurgitez une année de bachotage et où, devant un jury sorti du même moule et franchouillard en diable, vous vous livrez à un exercice de rhétorique morte. Est-il besoin de préciser que ce concours stérile est inconnu au Canada, en Suède, en Suisse, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, etc. ? Bref, dans tous les pays où l’enseignement supérieur est pris au sérieux par les gouvernants et les responsables économiques.
...
Les CPGE ont réussi à bloquer une réforme qui s'attaquait enfin à un système ultra élitiste qui, concentrant des moyens très importants,  satisfait seulement 25% des meilleurs élèves et environ 8000 enseignants dont plusieurs n'ont même pas de doctorat comme c'est le cas dans les pays.
"...
À les écouter geindre, nos professeurs de CPGE prépareraient rien moins que l’élite du pays. Comme ce professeur de Louis-le-Grand qui s’écrie :
"Nous formons l’élite des ingénieurs, vitaux pour l’économie française."
À voir l’état de l’économie française, on s’interrogera sur cette élite d’ingénieurs passés par le moule des CPGE. Sans doute aurait-il été plus profitable à "l’économie française", qui inquiète à juste titre cet enseignant, qu’au sortir du bac et pendant deux ans notre future "élite" aille se frotter aux étudiants britanniques, suisses ou allemands, et nous revienne plus ouverte et moins arrogante.
À ces professeurs persuadés de fabriquer l'"élite française", on objectera que même cette mission qu’ils revendiquent, ils la remplissent mal : les 2/3 des étudiants en "grande école" sont aujourd’hui issus de la filière universitaire. Faillite de ces CPGE d’autant plus éclatante que leurs étudiants, supposés les meilleurs au plan scolaire, bénéficient d’un maternage comme aucun étudiant en faculté n’en rêve seulement. Et notamment de près 920.000 heures de bachotages individuels, les colles, ces mises en jambes en vue de l’examen qui donnent accès à la rente.
..."
"La mythologie, c'est une vision de soi face au monde" disait Jean Pierre VERNANT en  expliquant les mythes grecs.  Certains se racontent des histoires et entretiennent  "le mythe du bon élève", "le mythe du premier de la classe" pour occuper les  centres villes...

2) Nanard: on me dit qu c'est un mot utilisé dans les ZEP pour rimer  avec c***d ou renard.
Et moi qui suis non pas monarque mais seulement "sage"  Very Happy , je rappelle que ce flot de bile amère déversé n'est pas la vérité, et que son ton n'est que l'expression d'un ressentiment par trop évident...

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Marcel Khrouchtchev
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par Marcel Khrouchtchev Ven 24 Jan 2014, 15:28
Donc en gros tu me reproches des choses (avec un style assez pompeux d'ailleurs, mais tu dois avoir été un bon élève) parce que certains agrégés sont profs de CPGE (ce que je ne suis pas) et tu me traites de ***? Je ne vois pas bien ce que je t'ai fait pour être si bien traité, mais passons.
*Lady of Shalott*
*Lady of Shalott*
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par *Lady of Shalott* Ven 24 Jan 2014, 15:30
On ne peut tout de même pas prendre pour référence un article qui respire la rancoeur à 10 km  :shock: "Excellent article", vraiment ?   Suspect  Suspect Un peu d'objectivité, quelques nuances ne feraient pas de mal, pourtant...

_________________
"Est-ce que les professeurs vont dans un au-delà spécial quand ils meurent ? fit Cohen. - Je ne crois pas", répondit tristement monsieur Cervelas. Il se demanda un instant s'il existait réellement dans les cieux une grande Heure de Libre. Ça paraissait peu probable. Il y aurait sûrement des corrections à se taper. (T. Pratchett, Les Tribulations d'un mage en Aurient)
Lefteris
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par Lefteris Ven 24 Jan 2014, 15:41
*Lady of Shalott* a écrit:On ne peut tout de même pas prendre pour référence un article qui respire la rancoeur à 10 km  :shock: "Excellent article", vraiment ?   Suspect  Suspect Un peu d'objectivité, quelques nuances ne feraient pas de mal, pourtant...
Copieuse ! .. pratiquement tous les  enseignants chercheurs sont agrégés quand il existe une agrégation, autant que j'ai pu le voir en lettres. Et ça se comprend, ca ils forment des futurs agrégés et ce concours n'étant hormis du bachotage, d'ailleurs, pourquoi se priver de le passer, pure formalité  Rolling Eyes . Il arrive que quelques uns passent à travers les mailles, et ça fait plus que jaser, comme un cas porté à ma connaissance récemment, et à juste titre . C'est peut-être le cas de ce brave "garçon" , qui doit être fort mal à l'aise avec ses collègues universitaires issus de l'agrégation.
On peut se consoler de sa rancoeur, le soir à la chandelle, ressassant et bavant,  en se disant que les hiérarques , monarques  et autres oligarques  que sont les agrégés sont les moins payés de tous les cadres A de la fonction publique. Leur liste civile est moindre que  celle de la cour d'Angleterre...

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par If_Then_Else Ven 24 Jan 2014, 16:36
Marcel Khrouchtchev a écrit:Donc en gros tu me reproches des choses (avec un style assez pompeux d'ailleurs, mais tu dois avoir été un bon élève) parce que certains agrégés sont profs de CPGE (ce que je ne suis pas) et tu me traites de ***? Je ne vois pas bien ce que je t'ai fait pour être si bien traité, mais passons.
Bon, on se calme Marcel, mon petit canard.

Nous avons un point d'accord: les cadres A de l'Education nationale, à commencer par les Professeurs des Ecoles, sont mal traités (au sens de leur salaire).

Justement, revenons à la question du déroulement de carrière jusqu'à 61 ou 62 ans. T'en es où toi, Marcel? Retraité?  D'après ton pseudo tu es jeune car tu as 33ans. Purée! Encore une trentaine à tirer!  Raconte un peu comment tu envisages la chose.


Dernière édition par If_Then_Else le Ven 24 Jan 2014, 16:40, édité 1 fois

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par Marcel Khrouchtchev Ven 24 Jan 2014, 16:38
If_Then_Else a écrit:
Bon, on se calme Marcel, mon petit canard.

Nous avons un point d'accord: les cadres A de l'Education nationale, à commencer par les Professeurs des Ecoles, sont mal traités (au sens de leur salaire).

Justement, revenons à la question du déroulement de carrière jusqu'à 61 ou 62 ans. T'en es où toi, Marcel? Retraité? Raconte un peu.

Alors, mon petit poussin, je suis bien d'accord avec toi sur le mauvais traitement que l'EN accorde à ses fonctionnaires de catégorie A. Et sinon, comme mon âge l'indique sous mon pseudo (et apparemment tu as scruté cela avec attention), j'ai 33 ans, et donc encore 34 ans à tirer, dans le meilleur des cas.
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par If_Then_Else Ven 24 Jan 2014, 16:44
Marcel Khrouchtchev a écrit:
If_Then_Else a écrit:
Bon, on se calme Marcel, mon petit canard.

Nous avons un point d'accord: les cadres A de l'Education nationale, à commencer par les Professeurs des Ecoles, sont mal traités (au sens de leur salaire).

Justement, revenons à la question du déroulement de carrière jusqu'à 61 ou 62 ans. T'en es où toi, Marcel? Retraité? Raconte un peu.

Alors, mon petit poussin, je suis bien d'accord avec toi sur le mauvais traitement que l'EN accorde à ses fonctionnaires de catégorie A. Et sinon, comme mon âge l'indique sous mon pseudo (et apparemment tu as scruté cela avec attention), j'ai 33 ans, et donc encore 34 ans à tirer, dans le meilleur des cas.
Marcel, comme tu es très jeune, j'ai une question à te poser puisque je suis malheureusement plus âgé que toi: QUE VEUX-TU (encore) FAIRE DANS LA VIE?

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« On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est.  »
Marcel Khrouchtchev
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par Marcel Khrouchtchev Ven 24 Jan 2014, 16:47
If_Then_Else a écrit:
Marcel Khrouchtchev a écrit:
If_Then_Else a écrit:
Bon, on se calme Marcel, mon petit canard.

Nous avons un point d'accord: les cadres A de l'Education nationale, à commencer par les Professeurs des Ecoles, sont mal traités (au sens de leur salaire).

Justement, revenons à la question du déroulement de carrière jusqu'à 61 ou 62 ans. T'en es où toi, Marcel? Retraité? Raconte un peu.

Alors, mon petit poussin, je suis bien d'accord avec toi sur le mauvais traitement que l'EN accorde à ses fonctionnaires de catégorie A. Et sinon, comme mon âge l'indique sous mon pseudo (et apparemment tu as scruté cela avec attention), j'ai 33 ans, et donc encore 34 ans à tirer, dans le meilleur des cas.
Marcel, comme tu es très jeune, j'ai une question à te poser puisque je suis malheureusement plus âgé que toi: QUE VEUX-TU (encore) FAIRE DANS LA VIE?

Je ne comprends pas ta question (et je dois dire que je ne comprends pas grand-chose de ce que tu écris, mais je suis bas du front). J'ai vraiment plein de projets dans ma vie professionnelle et des perspectives de carrière, je ne me plains pas et je sais qu'il y a des enseignants très mal lotis, et je reconnais bien volontiers que ce sont les PLP et les PE.
Alors quoi? Il est où ton problème au juste? Je n'ai fait que tiquer quand tu as traité sans savoir les agrégés de "hiérarques", ce qu'ils ne sont vraiment pas.
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par wanax Ven 24 Jan 2014, 16:48
If_Then_Else a écrit:
Marcel Khrouchtchev a écrit:Ah oui. Mais figure-toi que je ne l'ai pas choisi ça.
Sinon, tu peux m'expliquer les deux passages que je ne comprends pas?


Le sujet du fil semble-t-il:
Quelle progression professionnelle pour les enseignants après la prolongation de l'activité professionnelle?
Exemple de notre confrère PLP qui a 52 ans et arrive en haut de l'échelle: va-t-il devoir "végéter" jusqu'à 61 ans?
Mais subrepticement, la question des agrégés s'est encore immiscée.
J’en fus agacé car j’ai du mal avec le  hors-sujet.
Eléments de réponse  à Marcel-la-gâchette
1) "La mythologie du bon élève"
Revenons un peu en arrière au sujet des CPGE. Il y a quelque mois, on pouvait lire dans le Nouvel Observateur un excellent article de de François Garçon Enseignant-chercheur dont  on rappelle  ici un  extrait:
...
Faute d’avoir subi l’épreuve de la thèse, puis de s’être battus à coups de publications scientifiques régulières avec leurs pairs situés sur un planisphère, les professeurs de CPGE se rengorgent d’avoir réussi, eux, un concours inepte, intraduisible dans aucune autre langue : l’agrégation.
Lisez un modèle de conformisme où, sur un sujet donné, vous régurgitez une année de bachotage et où, devant un jury sorti du même moule et franchouillard en diable, vous vous livrez à un exercice de rhétorique morte. Est-il besoin de préciser que ce concours stérile est inconnu au Canada, en Suède, en Suisse, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, etc. ? Bref, dans tous les pays où l’enseignement supérieur est pris au sérieux par les gouvernants et les responsables économiques.
...
Les CPGE ont réussi à bloquer une réforme qui s'attaquait enfin à un système ultra élitiste qui, concentrant des moyens très importants,  satisfait seulement 25% des meilleurs élèves et environ 8000 enseignants dont plusieurs n'ont même pas de doctorat comme c'est le cas dans les pays.
"...
À les écouter geindre, nos professeurs de CPGE prépareraient rien moins que l’élite du pays. Comme ce professeur de Louis-le-Grand qui s’écrie :
"Nous formons l’élite des ingénieurs, vitaux pour l’économie française."
À voir l’état de l’économie française, on s’interrogera sur cette élite d’ingénieurs passés par le moule des CPGE. Sans doute aurait-il été plus profitable à "l’économie française", qui inquiète à juste titre cet enseignant, qu’au sortir du bac et pendant deux ans notre future "élite" aille se frotter aux étudiants britanniques, suisses ou allemands, et nous revienne plus ouverte et moins arrogante.
À ces professeurs persuadés de fabriquer l'"élite française", on objectera que même cette mission qu’ils revendiquent, ils la remplissent mal : les 2/3 des étudiants en "grande école" sont aujourd’hui issus de la filière universitaire. Faillite de ces CPGE d’autant plus éclatante que leurs étudiants, supposés les meilleurs au plan scolaire, bénéficient d’un maternage comme aucun étudiant en faculté n’en rêve seulement. Et notamment de près 920.000 heures de bachotages individuels, les colles, ces mises en jambes en vue de l’examen qui donnent accès à la rente.
..."
"La mythologie, c'est une vision de soi face au monde" disait Jean Pierre VERNANT en  expliquant les mythes grecs.  Certains se racontent des histoires et entretiennent  "le mythe du bon élève", "le mythe du premier de la classe" pour occuper les  centres villes...

2) Nanard: on me dit qu c'est un mot utilisé dans les ZEP pour rimer  avec c***d ou renard.
Pour peu qu'on y passe un peu de temps, il est facile de voir que ce texte de François Garçon est un torchon.
Quant au personnage, j'ai une aversion marquée pour les gens qui savent se vendre.
Voir son rôle dans l'histoire du 'Cauchemar de Darwin.'
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par If_Then_Else Ven 24 Jan 2014, 16:59
Marcel Khrouchtchev a écrit:
If_Then_Else a écrit:
Marcel Khrouchtchev a écrit:

Alors, mon petit poussin, je suis bien d'accord avec toi sur le mauvais traitement que l'EN accorde à ses fonctionnaires de catégorie A. Et sinon, comme mon âge l'indique sous mon pseudo (et apparemment tu as scruté cela avec attention), j'ai 33 ans, et donc encore 34 ans à tirer, dans le meilleur des cas.
Marcel, comme tu es très jeune, j'ai une question à te poser puisque je suis malheureusement plus âgé que toi: QUE VEUX-TU (encore) FAIRE DANS LA VIE?

Je ne comprends pas ta question (et je dois dire que je ne comprends pas grand-chose de ce que tu écris, mais je suis bas du front). J'ai vraiment plein de projets dans ma vie professionnelle et des perspectives de carrière, je ne me plains pas et je sais qu'il y a des enseignants très mal lotis, et je reconnais bien volontiers que ce sont les PLP et les PE.
Alors quoi? Il est où ton problème au juste? Je n'ai fait que tiquer quand tu as traité sans savoir les agrégés de "hiérarques", ce qu'ils ne sont vraiment pas.
C'est bien ce que je craignais, et puis bonjour l'humour: il faudrait faire des efforts de ce côté là...

Le problème, c'est l'inégalité généralisée du système.

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par User17706 Ven 24 Jan 2014, 17:03
Perso, je trouve que même quand on a quelque chose à dire, user d'invectives pour le dire est au mieux inutile, au pire nuisible, et dans les deux cas (ainsi que les cas intermédiaires) pas très malin. Après, il faudrait faire une description semblable pour le cas où l'on n'a pas grand'chose à dire, ou du moins, pour le cas où on ne dit pas (qu'on ne le veuille pas, qu'on n'y parvienne pas) ce qu'on aurait éventuellement à dire. J'ai un peu la flemme de m'y mettre, mais je doute que ça constitue une circonstance atténuante.
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