Muter d'un lycée vers un collège

C'est clair! J'ai deux classes de plus qu'en collège. Et devoir préparer au bac des classes de Sti qui ont un niveau de 5ème...:pleurs:  (idem d'ailleurs pour l'option LELE, les élèves pour la plupart ne comprennent RIEN aux textes qu'on étudie! Et ils sont en L )

Certes, certaines classes ont un niveau grotesque, mais d'autres ont un niveau tout à fait correct (voire bon) et c'est un vrai plaisir d'y enseigner. Je pense notamment aux classes de séries générales (notamment S chez nous, et certains crus de L et ES).

Je pense que la région et la ville où on travaille à pratiquement autant d'importance que le choix "collège ou lycée".
Je suis en Guyane, et j'ai pas mal de collègues qui enseignent en même temps en collège et en lycée. Ils sont tous unanimes pour dire qu'ils préfèrent largement le lycée que les collèges REP+.
Au lycée, ils ont vraiment l'impression d'être enseignants. Au collège, on ne fait que de la garderie.

Elyas a écrit: Au lycée,  ils sont plus réticents à tenter l'aventure du savoir.

HS : préjugé.

Eric973 a écrit:Je pense que la région et la ville où on travaille à pratiquement autant d'importance que le choix "collège ou lycée".
Je suis en Guyane, et j'ai pas mal de collègues qui enseignent en même temps en collège et en lycée. Ils sont tous unanimes pour dire qu'ils préfèrent largement le lycée que les collèges REP+.
Au lycée, ils ont vraiment l'impression d'être enseignants. Au collège, on ne fait que de la garderie.

Je précise que j'enseigne actuellement dans un bon lycée, objectivement.
Si je me pose des questions, c'est donc parce que je me demande si je ne serais pas plus à ma place au collège, pas parce que je veux quitter mon établissement à tout prix (bon, d'accord, j'avoue que l'ambiance pourrie en salle des profs joue quand même!).
Merci à tous ceux qui ont pris le temps de me répondre!

trompettemarine a écrit:

Elyas a écrit: Au lycée,  ils sont plus réticents à tenter l'aventure du savoir.

HS : préjugé.

Pas exactement. Tous mes amis partis au lycée sont déçus par rapport à ce que je décris. On dira que c'est un retour de témoignages locaux, pas à généraliser.

Bonsoir,

J'ai quitté le collège, il y a longtemps (en 2002) et pour rien au monde je n'y retournerai:
1) je crevais d'ennui
2) l'infantilisation : non merci !
3) trop de collègues pédago-démago

Panta Rhei a écrit:En LVE, pour rien au monde je ne muterais au lycée. Plus de classes, des horaires encore plus ridicules qu'au collège, le Bac à préparer avec des élèves qui stagnent (pour beaucoup) au niveau A2. Et puis participer au grand mensonge (A2 = 10/20), non merci.

Je tire mon chapeau aux collègues de lycée.

Bien sûr, cela dépend de la matière. J'enseigne les sciences physiques en collège et je n'en peux plus d'avoir entre dix et douze classes chaque année.
Je dois gérer moi-même le matériel (je préférerais avoir une aide labo qu'une décharge d'une heure) et je ne me sens pas du tout stimulé sur le plan intellectuel. Sans parler des problèmes de discipline des élèves qui, quoi qu'on en dise, sont bien plus fréquents en collège qu'au lycée (même si les situations sont très variables d'un établissement à un autre).
Donc, après six années en collège, j'espère avoir un poste en lycée un jour...

En fait c'est très personnel tout cela, et ça dépend aussi de la discipline enseignée et son horaire, du type d'établissement. Entre le bon lycée, le lycée classé, le collège de centre ville, de banlieue difficile, classé REP+ etc...il y a de la marge.

Après, pour une mutation en intra, on peut limiter ses vœux aux collèges souhaités et donc éliminer tous ceux qu'on ne veut pas de par leur classement ou leur situation géographique.
A l'inter c'est différent, on est soumis à la procédure d'extension donc il faut ratisser plus large.
D'autre part selon son barème, certaines bonifications ne sont valables que sur des vœux larges et empêchent donc tout choix de type d'établissement.
Les stratégies ne seront donc pas les mêmes.