Comment récompenser -oui, oui, vous avez bien lu- une classe qui a réussi?

Ceci n'étant plus la norme, même dans les paradis privés du XVIè, je pose la question pour Chéri, prof de sc. phy.
Une classe a réussi avec brio un contrôle (personne n'a moins de 12, on en était presque à commander du champ') de difficulté habituelle.
On s'est du coup posé la question, que faire pour les féliciter et les motiver afin que cela se rerpoduise?

Des carambars.

Je crois qu'il n'est pas nécessaire de les récompenser : il peut leur montrer qu'il est fier d'eux. Autant que la note soit une récompense en elle-même. De toute façon, quand ils ont bien travaillé, ils sont naturellement fiers.

Personnellement, j'essaie de les féliciter mais je me méfie : il y a des élèves qui se reposent très vite sur leurs lauriers dès lors qu'on leur dit : "Tu as fait du beau travail"....
Clémentine, coquine comme tu es :lol!: , je pressens que ton post appelle des réponses plus amusantes. Je te livre donc celle de Brassens, plus olé-olé ; je ne suis pas sûre toutefois que nous puissions nous en inspirer...
A l'école où nous avons appris l'A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées.
Comme il fut doux le temps, bien éphémère, hélas.
Où cette bonne fée régna sur notre dasse,
Régna sur notre classe.

Avant elle, nous étions tous des paresseux,
Des lève-nez, des cancres, des crétins crasseux.
En travaillant exclusivement que pour nous,
Les marchands de bonnets d'âne étaient sur les genoux,
Étaient sur les genoux.

La maîtresse avait des méthodes avancées:
Au premier de la classe elle promit un baiser,
Un baiser pour de bon, un baiser libertin,
Un baiser sur la bouche, enfin bref, un patin,
Enfin bref, un patin.

Aux pupitres alors, quelque chose changea,
L'école buissonnière eut plus jamais un chat.
Et les pauvres marchands de bonnets d'âne, crac!
Connurent tout à coup la faillite, le krach,
La faillite, le krach.

Lorsque le proviseur, à la fin de l'année,
Nous lut les résultats, il fut bien étonné.
La maîtresse, elle, rougit comme un coquelicot,
Car nous étions tous prix d'excellence ex-aequo,
D'excellence ex-aequo.

A la récréation, la bonne fée se mit
En devoir de tenir ce qu'elle avait promis.
Et comme elle embrassa quarante lauréats,
Jusqu'à une heure indue la séance dura,
La séance dura.

Ce système bien sûr ne fut jamais admis
Par l'imbécile alors recteur d'académie.
De l'école, en dépit de son beau palmarès,
On chassa pour toujours notre chère maîtresse,
Notre chère maîtresse.

La cancre fit alors sa réapparition,
Le fort en thème est redevenu l'exception.
A la fin de l'année suivante, quel fiasco!
Nous étions tous derniers de la classe ex-aequo,
De la classe ex-aequo!

A l'école où nous avons appris l'A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées.
Comme il Fut doux le temps bien éphémère, hélas!
Où cette bonne fée régna sur notre classe,
Régna sur notre classe.

Oui mais là, Chéri c'est un garçon : alors, moins qu'il n'enseigne dans une école de filles... :lol!:

Ca va, Lulamae? Je t'envoie un post tout de suite.