Page 2 sur 2 • 1, 2
- LeclochardEmpereur
Pseudo a écrit:Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:
je me demande si ça ne peut pas avoir un effet sur la retraite (abandon = faute professionnelle) + parmi les pistes de reconversion, il y a la fonction publique autre que EN
A mon avis, c'est une menace en l'air pour la retraite. On ne perd pas ses droits. On pourrait imaginer faire basculer l'ex-fonctionnaire dans le régime général au pire (ce qui sous-entend qu'on est favorisé ?) mais est-ce plaidable ? Je ne connais pas de cas. C'est tout le problème avec les gens qui n'ont rien à attendre, rien à perdre : aucune menace sérieuse ne peut les empêcher d'exercer leur liberté. Dans le privé, ce serait différent car on peut espérer un départ à l'amiable qui donne accès à des indemnités mais comme nous n'avons rien à espérer, quelqu'un qui veut vraiment partir ne pourra pas être retenu. Cette année, on a trois cas de démission dans mon collège (un prof de SVT, un de techno et une avs: ils sont partis -sans prévenir pour la dernière qui a réussi un concours).
Evidemment se fâcher avec l'administration, ce n'est pas génial si c'est pour revenir dans la fonction publique mais là encore y a-t-il des conséquences ?
Je ne vois pas non plus quelles mesures de rétorsion sérieuses l'administration pourraient mettre en oeuvre. Encore une fois, on nous infantilise avec des menaces de pampan culcul, on nous prends pour des ânes (que nous sommes souvent devenu à force de baigner dans ce bain débilitant)
Comme à la MGEN : "attention, vous ne pourrez pas revenir !" mais qui a dit que je voudrais revenir ? :lol:
Il y a un côté pathétique et (comme aurait pu dire Nietzsche) un aveu de sa propre faiblesse dans ces menaces.
- catoverJe viens de m'inscrire !
Ah oui ? je savais meme pas....
Ceci dit, je ne me sens pas menacée, j'ai juste un peu peur car comme tous les changements, ça impressionne.. Mais je quitte un connu dont je ne veux plus pour un inconnu qui ne peut pas être pire, me semble t il... En plus l'année prochaine, je serai censée travailler le mercredi matin ,non, décidément,non ...
Bon, il n'y a pas d'auvergnat ?
Ceci dit, je ne me sens pas menacée, j'ai juste un peu peur car comme tous les changements, ça impressionne.. Mais je quitte un connu dont je ne veux plus pour un inconnu qui ne peut pas être pire, me semble t il... En plus l'année prochaine, je serai censée travailler le mercredi matin ,non, décidément,non ...
Bon, il n'y a pas d'auvergnat ?
- LefterisEsprit sacré
Quand on change de corps au sein de la fonction publique, on ne lâche pas la proie pour l'ombre : on passe d'abord un concours, puis on part. Pas besoin de démissionner. On est détaché d'office (cela ne peut être refusé sous aucun prétexte) , et à l'issue du détachement, on intègre (ou non) le nouveau corps comme titulaire. A ce moment, on est radié définitivement de l'ancien corps.Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:
Quoi ? Le renvoi ? La suspension du traitement ?
Quand les gens démissionnent, ils ont un plan B souvent et n'attendent aucune indemnité de toute façon. Alors les menaces de ce genre n'ont plus trop de sens.
je me demande si ça ne peut pas avoir un effet sur la retraite (abandon = faute professionnelle) + parmi les pistes de reconversion, il y a la fonction publique autre que EN
A mon avis, c'est une menace en l'air pour la retraite. On ne perd pas ses droits. On pourrait imaginer faire basculer l'ex-fonctionnaire dans le régime général au pire (ce qui sous-entend qu'on est favorisé ?) mais est-ce plaidable ? Je ne connais pas de cas. C'est tout le problème avec les gens qui n'ont rien à attendre, rien à perdre : aucune menace sérieuse ne peut les empêcher d'exercer leur liberté. Dans le privé, ce serait différent car on peut espérer un départ à l'amiable qui donne accès à des indemnités mais comme nous n'avons rien à espérer, quelqu'un qui veut vraiment partir ne pourra pas être retenu. Cette année, on a trois cas de démission dans mon collège (un prof de SVT, un de techno et une avs: ils sont partis -sans prévenir pour la dernière qui a réussi un concours).
Evidemment se fâcher avec l'administration, ce n'est pas génial si c'est pour revenir dans la fonction publique mais là encore y a-t-il des conséquences ?
C'est la seule manière de procéder , car cela permet le reclassement, c'est une sorte de continuité dans la carrière, dans une autre branche. On garde son indice (ou l'indice immédiatement supérieur s'il n'y a pas équivalence exacte) et on repart à ce niveau. Un démissionnaire n'aurait plus "aucun lien avec le service", selon la formule consacrée, et repartirait à zéro s'il obtenait un concours.
Il faut d'ailleurs éviter de démissionner de la FP : il vaut mieux se mettre en disponibilité pour convenances personnelles, on ne sait jamais de quoi demain sera fait.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LeclochardEmpereur
Oui.Lefteris a écrit:Quand on change de corps au sein de la fonction publique, on ne lâche pas la proie pour l'ombre : on passe d'abord un concours, puis on part. Pas besoin de démissionner. On est détaché d'office (cela ne peut être refusé sous aucun prétexte) , et à l'issue du détachement, on intègre (ou non) le nouveau corps comme titulaire. A ce moment, on est radié définitivement de l'ancien corps.Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:
je me demande si ça ne peut pas avoir un effet sur la retraite (abandon = faute professionnelle) + parmi les pistes de reconversion, il y a la fonction publique autre que EN
A mon avis, c'est une menace en l'air pour la retraite. On ne perd pas ses droits. On pourrait imaginer faire basculer l'ex-fonctionnaire dans le régime général au pire (ce qui sous-entend qu'on est favorisé ?) mais est-ce plaidable ? Je ne connais pas de cas. C'est tout le problème avec les gens qui n'ont rien à attendre, rien à perdre : aucune menace sérieuse ne peut les empêcher d'exercer leur liberté. Dans le privé, ce serait différent car on peut espérer un départ à l'amiable qui donne accès à des indemnités mais comme nous n'avons rien à espérer, quelqu'un qui veut vraiment partir ne pourra pas être retenu. Cette année, on a trois cas de démission dans mon collège (un prof de SVT, un de techno et une avs: ils sont partis -sans prévenir pour la dernière qui a réussi un concours).
Evidemment se fâcher avec l'administration, ce n'est pas génial si c'est pour revenir dans la fonction publique mais là encore y a-t-il des conséquences ?
L'avs n'était pas fonctionnaire: elle est partie du jour au lendemain (laissant le gamin sans soutien). Quant aux autres, ils sont partis pour le privé.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Lefteris a écrit:
Il faut d'ailleurs éviter de démissionner de la FP : il vaut mieux se mettre en disponibilité pour convenances personnelles, on ne sait jamais de quoi demain sera fait.
C'est un bon conseil mais on peut nous la refuser, non ? Alors si on a un projet professionnel, c'est gênant.
J'ai remarqué que dans la salle des profs, ce n'était plus tabou d'évoquer un départ définitif.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- elena3Fidèle du forum
Principe
Ne peuvent bénéficier de l'IDV les agents se situant à cinq années ou moins de l'âge d'ouverture de leur droit à pension.
L'IDV peut être attribuée aux fonctionnaires qui quittent définitivement la fonction publique de l'État à la suite d'une démission régulièrement acceptée :
pour créer ou reprendre une entreprise
pour mener à bien un projet personnel (formation, recrutement sur un emploi salarié...)
à la suite d'une opération de restructuration prévue par arrêté ministériel
Procédure
L'agent qui souhaite bénéficier de l'IDV doit, préalablement à sa demande de démission, adresser une demande d'attribution de cette indemnité, en précisant le motif de son départ volontaire.
L'administration l'informe dans un délai de deux mois de la suite réservée à sa demande, et, en cas d'acceptation, du montant de l'IDV qui lui sera attribué si sa démission est acceptée.
Si on veut créer une entreprise d'activités périscolaires, ça marche ? :lol:
- PseudoDemi-dieu
elena3 a écrit:Principe
Ne peuvent bénéficier de l'IDV les agents se situant à cinq années ou moins de l'âge d'ouverture de leur droit à pension.
L'IDV peut être attribuée aux fonctionnaires qui quittent définitivement la fonction publique de l'État à la suite d'une démission régulièrement acceptée :
pour créer ou reprendre une entreprise
pour mener à bien un projet personnel (formation, recrutement sur un emploi salarié...)
à la suite d'une opération de restructuration prévue par arrêté ministériel
Procédure
L'agent qui souhaite bénéficier de l'IDV doit, préalablement à sa demande de démission, adresser une demande d'attribution de cette indemnité, en précisant le motif de son départ volontaire.
L'administration l'informe dans un délai de deux mois de la suite réservée à sa demande, et, en cas d'acceptation, du montant de l'IDV qui lui sera attribué si sa démission est acceptée.
Si on veut créer une entreprise d'activités périscolaires, ça marche ? :lol:
Pourquoi non ?
Enfin, sauf si tu es recrutée comme agent par une administration. Tu devra rembourser l'IDV.
En revanche, tu peux être intervenant extérieur.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- LefterisEsprit sacré
Leclochard a écrit:Lefteris a écrit:
Il faut d'ailleurs éviter de démissionner de la FP : il vaut mieux se mettre en disponibilité pour convenances personnelles, on ne sait jamais de quoi demain sera fait.
C'est un bon conseil mais on peut nous la refuser, non ? Alors si on a un projet professionnel, c'est gênant.
J'ai remarqué que dans la salle des profs, ce n'était plus tabou d'évoquer un départ définitif.
Pour l'AVS, si elle a trouvé mieux, il est logique de partir au pied levé. De toute manière, ils sont smicards, ils n'ont pas grand chose à perdre, il est facile de trouver mieux.
Le tabou tombe effectivement : la plupart des collègues pour les anciens, comptent les jours avant la retraite, des plus jeunes envisagent autre chose, et il n'est plus tabou de dire que l'on est là pour raison essentiellement alimentaire. Ca renâcle à faire des "projets", vu que c'est gratuit.
C'est pareil partout , dans d'autres administrations, le mythe de la "vocation" existe aussi , les mêmes discours, les mêmes culpabilisations sont employés, et pourtant, il devient difficile d'exiger des gens de plus en plus d'activité supplémentaire. Je n'en parle pas beaucoup, mais lorsque ça vient sur le tapis, je n'ai aucune honte à dire que ma matière est passionnante, mon métier non . D'un côté l'intérêt croît sans cesse, de l'autre il décroît sans cesse, c'est quasiment proportionnel.
Quant au refus, il doit être dûment motivé, la simple mention de l'intérêt du service ne suffit pas (je n'ai plus sous la main les jurisprudences, qui concernent divers refus, que ce soit pur des congés, des disponibilités , mais elles existent). Il me paraît difficile de refuser une démission . L'argument consistant à dire qu'on ne trouve plus d'enseignants me paraît difficilement tenable en droit, et insuffisant pour justifier la nagation d'une liberté individuelle au nom d'un intérêt général, d'autant que la personne démissionnaire n'est pas responsable de cette dégradation (plutôt victime, en l'occurrence).
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- InvitéS2Niveau 3
Bonjour,
Je viens d'apprendre qu' un ami prof d'une matière professionnelle en LP vient d'obtenir le montant de son IDV sur l'académie de Strasbourg pour ses 11 ans de bons et loyaux services (motif de la démission: projet personnel): 39 000 euros.
Il a négocié pendant 3 ans, à la première demande on lui proposait 33 000 euros, puis 36 000 et enfin cette année il accepte à 39 000. Cela vaut le coup de négocier.
Je crois qu'on perçoit plus encore si projet de création d'entreprise.
Je me sens l'esprit d'entreprise tout à coup
Je viens d'apprendre qu' un ami prof d'une matière professionnelle en LP vient d'obtenir le montant de son IDV sur l'académie de Strasbourg pour ses 11 ans de bons et loyaux services (motif de la démission: projet personnel): 39 000 euros.
Il a négocié pendant 3 ans, à la première demande on lui proposait 33 000 euros, puis 36 000 et enfin cette année il accepte à 39 000. Cela vaut le coup de négocier.
Je crois qu'on perçoit plus encore si projet de création d'entreprise.
Je me sens l'esprit d'entreprise tout à coup
- ZenxyaGrand sage
Ma collègue, qui en a profité, m'avait dit que cela correspondait à deux ans de son salaire (elle était certifiée, 11ème échelon). Elle partait pour créer une petite entreprise et elle devait toucher ce pécule en deux fois. Mais je n'en sais pas plus depuis.
_________________
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- ChtitbatoNiveau 5
[/quote]
Comme à la MGEN : "attention, vous ne pourrez pas revenir !" mais qui a dit que je voudrais revenir ? :lol:
Il y a un côté pathétique et (comme aurait pu dire Nietzsche) un aveu de sa propre faiblesse dans ces menaces.[/quote]
J'ai eu la MGEN en tant que MI/Se (feu-). Retour à l'EN après plein d'années ailleurs, en prof, et appel de ces braves gens sur le répondeur me demandant comment ça se fait que j'ai pas changé chez eux. Ah. Ben je savais pas. Et, fatal, j'ai du effacer le message par inadvertance. Appel à mossieur MGEN : si il lit ce message, qu'il me rappelle, et on pourra parler de la clause comme quoi on peut pas revenir, tout ça.
- évolutionsNiveau 6
Notre inspecteur nous a brandi cette possibilité de partir comme s'il voulait se débarrasser des contestataires, le jour où il a pris ses fonctions dans la circonscription. Je retiens ses paroles et les lui ressortirai lorsqu'il viendra me faire suer voir dans une inspection car cette possibilité me séduit de plus en plus également.
Page 2 sur 2 • 1, 2
- Indemnité de départ volontaire
- Le recours à l'indemnité de départ volontaire est désormais limité aux fonctionnaires dont le poste a été supprimé ou reclassé.
- Traitement de demande d'IDV (indemnité de départ volontaire) qui traîne en longueur : 2e refus de la demande (p 5)
- Refus de calcul de l'indemnité de départ volontaire ou de démission
- AU BO du 09/02/2017 : nouvelles modalités de versement de l'indemnité de départ volontaire
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum