- User17706Bon génie
Je vais être complètement HS mais j'aime bien «tout le monde extrapole car si ça se trouve le collègue est un habitué du coup de poing».
- philannDoyen
PauvreYorick a écrit:Je vais être complètement HS mais j'aime bien «tout le monde extrapole car si ça se trouve le collègue est un habitué du coup de poing». :D:D
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- IgniatiusGuide spirituel
victor44 a écrit:
Donc si un élève est difficilement gérable ou nous provoque régulièrement, cela relève de la sanction et donc du CDE. Si l'élève sait que quand on en réfère au dessus (pas pour des jets de gomme...) il prend cher, il prend nos menace au sérieux et préfère ne pas nous défier.
En fait, quand tu nous dis que tu as déjà enseigné dans des établissements difficiles, c'est un gag ?
"Attention hein ! Si tu n'enlèves pas ta casquette, je vais aller le dire au Proviseur."
"OK m'sieur, je r'commencerai plus jamais, j'vous le jure."
Pour le scénar' du prochain Captain America, t'es fort, mais on le sait bien, ces films-là, ça n'arrive pas dans le monde réel...
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- victor44Habitué du forum
Karine B. a écrit:
l'élève a pu se faire frapper après sa sortie de cours et mettre ça sur le dos du prof
Personne n'extrapole ici?
Celeborn a écrit:il ne s'agit pas de séquelles physiques mais psychologiques, mais il me semble que cela relève du même processus : la victime déclare, et en fonction de ce qu'elle déclare sur des choses franchement invérifiables, on lui fait l'ITT.
C'est écrit dans l'article? Ou tu extrapoles que le médecin a fait une ITT bidon?
Celeborn a écrit:pseudo-alison a écrit:Tout dépend, quand avec ce genre de parents on a l'occasion de leur présenter les faits de façon objective avant que le gosse en question n'envenime la situation, ils comprennent bien que le comportement de l'élève n'est pas conforme … pourvu qu'on ait le temps d'exposer la situation
Un élève déjà multi-exclus de cours et qui reconnaît lui-même être un "élément perturbateur", je pense qu'ils avaient largement de quoi comprendre en amont de l'incident, non ?
Le truc, c'est que là, on n'est pas en train de parler d'un choupi de 6e qui a raconté un crack à ses parents : on est en seconde pro d'un lycée de banlieue qui était classé ZEP avec un adolescent qui posait déjà clairement problème, et pas depuis la veille. Ce ne sont pas forcément les mêmes codes, et ce n'est pas exactement le même type de pression qui est mis sur le prof en classe… Moi, non seulement je comprends la réaction du collègue, mais qui + est je l'excuse totalement : au bout d'autant de provoc', ne s'être autorisé qu'à saisir l'élève par le col et le déposer dehors, je trouve ça assez remarquable. Je pense que beaucoup auraient soi eu un geste qui aurait dépassé leur intention, soit se seraient effondrés en larmes, soit auraient abdiqué et passé une fin d'année complètement bordélisés.
T'aurais pas tendance à extrapoler un peu non?
Celeborn a écrit:victor44 a écrit:
Vu que personne n'est dans ce bahut ni n'était dans la classe tout le monde exptrapole car si ça se trouve le collègue est un habitué du coup de poing.
Justement non, tout le monde n'extrapole pas. Il y a un article avec un certain nombre de choses factuelles dedans. Alors peut-être qu'il y a des erreurs dans l'article, mais en attendant, c'est la base de départ qu'on considèrera comme relativement objective, parce que sinon, ça n'a aucun intérêt d'échanger ici et autant aller planter des fraises. Dans cet article, on trouve des choses telles que le déroulé de certains événements, le caractère antérieurement pénible de l'élève, le fait que ce bahut est un bahut très difficile (puisque l'on sait de quel bahut il s'agit), le fait qu'aucun camarade de classe n'a vu le prof frapper l'élève, le fait qu'un membre de la famille a insulté le professeur, le fait qu'il y a eu une ITT pour des "douleurs aux cervicales", etc.
À partir de là, on peut analyser certaines choses : par exemple, une ITT pour des "douleurs aux cervicales", par exemple, n'est pas du tout le preuve qu'il y a eu un coup/des blessures/etc.
Et ensuite, toi, oui, tu extrapoles, en disant que si ça se trouve, le proviseur a géré antérieurement les choses comme un pignouf et que c'est une chiffe molle, que si ça se trouve tous les autres élèves mentent et que si, quand même, le prof a frappé l'élève, qu'il y avait des marques et des hématomes sur l'élève pour qu'il ait son ITT, que si ça va au procès, forcément ça se passera mal pour le prof, etc.
Voilà la différence.
J'ai pas dit que ça se passerait forcément mal pour le prof en cas de procédure, mais si tu es capable d'affirmer qu'il ne risque rien, tu extrapoles
- Reine MargotDemi-dieu
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- BabayagaGrand sage
Je pense qu'il doit exister un synonyme pour "extrapoler"...
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- ErgoDevin
Bien, dans l'attente d'éventuelles d'autres informations, je pense qu'on a fait le tour et qu'avec de l'auto-modération, il suffit de relire le fil pour avoir des précisions plutôt que de continuer dans l'extrapolation.
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« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- IgniatiusGuide spirituel
Pourtant, on ne peut exclure que l'élève violemment agressé par un homme - que je ne peux guère considérer comme un collègue - soit syndiqué au SGEN.
Et si c'est le cas, le prof est foutu : comment imaginer qu'on puisse avoir envie de violenter un encarté du SGEN ?
Mais je dis bien "si"...
Et si c'est le cas, le prof est foutu : comment imaginer qu'on puisse avoir envie de violenter un encarté du SGEN ?
Mais je dis bien "si"...
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- GrypheMédiateur
Bien. Je note donc que pour victor44 himself, pour qu'un bahut tourne, il faut un chef sévère qui n'hésite pas à sanctionner y compris par l'exclusion définitive de l'établissement un élève perturbateur. Je dois dire que je me serais plutôt attendue à : ''pas d'exclusion car c'est stigmatisant pour le jeune''. Comme quoi je me suis trompée sur ta philosophie, merci pour la précision.
- victor44Habitué du forum
Comme beaucoup d'autres sur ce forum:Gryphe a écrit:Bien. Je note donc que pour victor44 himself, pour qu'un bahut tourne, il faut un chef sévère qui n'hésite pas à sanctionner y compris par l'exclusion définitive de l'établissement un élève perturbateur. Je dois dire que je me serais plutôt attendue à : ''pas d'exclusion car c'est stigmatisant pour le jeune''. Comme quoi je me suis trompée sur ta philosophie, merci pour la précision.
Soit vous ne lisez pas ce que j'écris
Soit vous feignez de ne pas comprendre.
La sanction est souvent nécessaire et malheureusement l'exclusion définitive parfois. par contre il existe de nombreux cas où des élèves sont exclus parce que des adultes n'ont pas su gérer ou ne savent pas se faire respecter. En tous les cas faire usage de violence est un aveu de faiblesse et ça vaut aussi pour les Chefs qui ne sont pas capables de se faire entendre sans CDIS et sans plainte contre les parents.
Vous soutenez ces façons de faire moi pas, mais vous êtes chef ça doit influer sur votre approche des choses.
Un élève qui refuse d'oter sa casquette ne mérite pas un CDIS, on ne me persuadera pas du contraire (quelle sanction pour ceux qui insultent où s'en prennent physiquement aux adultes alors?). Le bahut en question est fautif de n'avoir pas su gérer. Savoir si c'est de la faute du CDE ou du prof je n'en sais rien. J'espère juste que ceux qui se posent des questions sur leurs pratiques auront profité des échanges pour se forger une opinion.
- IgniatiusGuide spirituel
J'ai bien lu l'article : il est question d'un élève au "lourd dossier scolaire".
Cette histoire de casquette n'est qu'un déclencheur, comme on peut s'en douter avec un peu de bonne foi.
Cette histoire de casquette n'est qu'un déclencheur, comme on peut s'en douter avec un peu de bonne foi.
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- victor44Habitué du forum
Igniatius a écrit:J'ai bien lu l'article : il est question d'un élève au "lourd dossier scolaire".
Cette histoire de casquette n'est qu'un déclencheur, comme on peut s'en douter avec un peu de bonne foi.
Circulaire d'aout 2011
Le principe de proportionnalité
Le régime des sanctions est défini de façon graduelle : l'application qui en est faite doit être à la mesure de la gravité du manquement à la règle. Elle doit toujours constituer une réponse éducative adaptée.
Il convient à cet effet de prendre en compte la nature de la faute commise : les atteintes aux personnes et aux biens doivent, par exemple, être clairement distinguées. Il s'agit ainsi d'éviter toute confusion ou incohérence dans l'application de l'échelle des sanctions. Par conséquent, tout nouveau manquement au règlement intérieur ne saurait suffire, à lui seul, à justifier une nouvelle mesure à l'encontre de l'élève, plus lourde que la précédente.
- wanaxFidèle du forum
La taule.victor44 a écrit:Un élève qui refuse d'oter sa casquette ne mérite pas un CDIS, on ne me persuadera pas du contraire (quelle sanction pour ceux qui insultent où s'en prennent physiquement aux adultes alors?).
- rodinNiveau 4
victor44 a écrit:benjy_star a écrit:Pitié, arrêtez, Victor est un troll, on tourne en rond là...Catalunya a écrit:Arrêtez de nourrir le troll, don't feed the troll comme on dit.
Encore une petite louche?
http://www.ladepeche.fr/article/2008/02/01/430734-faut-il-juger-un-prof-pour-une-gifle.html
En particulier:
Selon la loi, les enfants sont intouchables
En citant ce professeur à comparaître pour « violence aggravée sur mineur » le procureur de la République de Maubeuge applique la loi française : toute violence sur mineur pratiquée physiquement ou avec un objet est un délit passible de prison. Certaines punitions humiliantes sont aussi considérées comme un délit. Aux yeux de la loi française, l'interdiction est donc valable pour les enseignants, pour tout adulte et même pour… les parents. La France n'a fait qu'appliquer en ce sens la charte des droits de l'enfant. A l'initiative des Pays-Bas et de la Suède, qui réussit la prouesse d'être à la fois le pays de l'enfant roi et le pays de l'enfant sage, le Conseil de l'Europe demande d'interdire la fessée et de sanctionner sévèrement tout éducateur (parent ou tiers) qui la pratique. Pour le moment, la France n'a pas transcrit cette directive. De même, les règlements sur les sanctions internes dans les établissements scolaires stipulent que tout élève mineur doit être sanctionné individuellement et confidentiellement et non devant ses camarades, les parents étant en revanche obligatoirement informés. Disposition rarement appliquée.
Manque plus qu'un p'tit troll pour défendre le jugement de Berlaimont de 2008
- rodinNiveau 4
victor44 a écrit:
Les commentaires de soutien au collègue dans l'article ne signifient d'autre que ce que je dis moi-même, on déplore la tournure des évènements. Mais ce qui serait important de connaitre c'est la part de profs et de magistrats dans les contributeurs parce quand ça part en procédure, c'est un juge qui statue, pas un sondage du net.
Je le dis aux jeunes qui démarrent, ne croyez pas être à l'abris des tribunaux. Les juges raisonnent en droit et vu de l'extérieur certains fonctionnements ne jamais tolérés.
Juste une question, c'est depuis quand que des magistrats se permettent de condamner des professeurs alors qu'eux-mêmes n'ont jamais enseigné, n'ont pas mis les pieds dans une salle de classe depuis leur bac et qu'ils seraient bien incapables d'assurer ne serait-ce qu'une heure de cours ?
Dans le drame de Berlaimont, je ne sais pas où sont exactement les responsabilités mais ce qui est sûr, c'est qu'au-delà du comportement pas très clair des magistrats, le professeur avait été victime d'une campagne de dénigrement médiatique qui l'avait présenté à la fois comme un alcoolique et comme une personne déjà connue de la police: cela a pu jouer sur le climat pourri dont il a été victime.
- IgniatiusGuide spirituel
victor44 a écrit:Igniatius a écrit:J'ai bien lu l'article : il est question d'un élève au "lourd dossier scolaire".
Cette histoire de casquette n'est qu'un déclencheur, comme on peut s'en douter avec un peu de bonne foi.
Circulaire d'aout 2011
Le principe de proportionnalité
Le régime des sanctions est défini de façon graduelle : l'application qui en est faite doit être à la mesure de la gravité du manquement à la règle. Elle doit toujours constituer une réponse éducative adaptée.
Il convient à cet effet de prendre en compte la nature de la faute commise : les atteintes aux personnes et aux biens doivent, par exemple, être clairement distinguées. Il s'agit ainsi d'éviter toute confusion ou incohérence dans l'application de l'échelle des sanctions. Par conséquent, tout nouveau manquement au règlement intérieur ne saurait suffire, à lui seul, à justifier une nouvelle mesure à l'encontre de l'élève, plus lourde que la précédente.
J'entends bien.
Ceci dit, j'ai la très nette impression que ce type de circulaire ou d'instruction a pour unique but d'empêcher les conseils de discipline et exclusions : comme on efface le casier des élèves les plus perturbateurs à chaque nouvelle infraction, on est presque toujours amené à statuer sur une incivilité qui, prise hors-contexte, paraît insuffisante pour des sanctions lourdes.
Concrètement, les élèves exclus d'établissements, c'est devenu extrêmement rare sauf dans les bahuts super chauds, mais même là, on trouvera toujours des gens pour considérer qu'une casquette mise bout à bout de dizaines d'incartades, ce n'est pas grave.
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- IphigénieProphète
C'est qu'il y a un turn-over des exclus entre les établissements de toute façon...
- IgniatiusGuide spirituel
Je sais bien : ça corrobore le fait qu'on préfère pousser à bout des collègues que de se séparer de gamins qui relèvent d'autres structures que l'école...
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Brian Wilson
- CathEnchanteur
Ce qui veut dire que cet élève va prochainement arriver ailleurs...
- OlympiasProphète
Non loin d'ici, un collègue a été mis en examen pour une gifle qu'il aurait donnée à un élève de 4è, laquelle gifle n'a jamais été donnée...l'élève avait menti, le collègue s'est suicidé. Le comble étant dans cette affaire que l'ex-femme du collègue en question avait elle-même conduit l'élève au commissariat... (tous deux ont été jugés et condamnés)
- victor44Habitué du forum
Depuis qu'ils ne sont pas obligésrodin a écrit:
Juste une question, c'est depuis quand que des magistrats se permettent de condamner des professeurs alors qu'eux-mêmes n'ont jamais enseigné, n'ont pas mis les pieds dans une salle de classe depuis leur bac et qu'ils seraient bien incapables d'assurer ne serait-ce qu'une heure de cours ?
.
d avoir le permis PL pour juger les routiers
D etre chirurgien pour juger un médecin
D etre commissaire pour juger un flic
D avoir ete maire pour juger un elu
Ils statuent en droit et quand on s en prend a un élève en droit on a tort
- ProvenceEnchanteur
victor44 a écrit:
Ils statuent en droit et quand on s en prend a un élève en droit on a tort
Si.
Tu veux absolument que le prof s'en soit pris à l'élève. ce ne semble pas être le cas d'après l'article du journal...
- user7337Fidèle du forum
Arrêtez de lui répondre, cette discussion ne mène nulle part, ça fait 36 fois qu'on lui fait remarquer qu'il sait mieux que tout le monde ce qu'il s'est passé...
- CathEnchanteur
Olympias a écrit:Non loin d'ici, un collègue a été mis en examen pour une gifle qu'il aurait donnée à un élève de 4è, laquelle gifle n'a jamais été donnée...l'élève avait menti, le collègue s'est suicidé. Le comble étant dans cette affaire que l'ex-femme du collègue en question avait elle-même conduit l'élève au commissariat... (tous deux ont été jugés et condamnés)
C'est à cette affaire que j'ai fait allusion précédemment.
- OlympiasProphète
Ca a été tragique. Les parents du collègue décédé ont porté plainte contre leur ex-belle-fille.Cath a écrit:Olympias a écrit:Non loin d'ici, un collègue a été mis en examen pour une gifle qu'il aurait donnée à un élève de 4è, laquelle gifle n'a jamais été donnée...l'élève avait menti, le collègue s'est suicidé. Le comble étant dans cette affaire que l'ex-femme du collègue en question avait elle-même conduit l'élève au commissariat... (tous deux ont été jugés et condamnés)
C'est à cette affaire que j'ai fait allusion précédemment.
- victor44Habitué du forum
rodin a écrit:
Manque plus qu'un p'tit troll pour défendre le jugement de Berlaimont de 2008
Puisque c'est si gentiment demandé...
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-gifle-du-college-de-berlaimont-41503
L'article que je met en lien est globalement favorable au collègue et pourtant insiste sur plusieurs points...
"Le procureur – peut mesuré lui-même, a-t-on déjà dit, dans la violation de la présomption d’innocence pendant l’enquête – a donc soutenu, pour requérir une condamnation de 800 euros, qu’il ne s’agissait pas seulement d’une gifle, mais d’une « scène de violence » avec « une volonté d’humiliation ». Or, cette version ne s’appuie pas sur les aveux du professeur qui prétend « avoir réagi en père de famille », faisant valoir d’ailleurs un passé irréprochable non contesté. Elle tire argument seulement des témoignages des élèves présents. Selon eux, leur camarade n’aurait pas été poussé contre la porte, mais « balancé » ; il n’aurait pas non plus « (été accompagné) fermement » jusqu’au bureau, mais « traîné à travers toute la classe ».
Or, que valent ces témoignages d’élèves ? Quel sens donner à « balancé » et « traîné » quand on sait que le langage d’élève n’affectionne pas particulièrement l’euphémisme ? Une telle violence n’aurait-elle pas au moins laissé des traces ?
"
Dans le cas de corot, si on va devant le juge on entendra les élèves, d'où l'idée de gérer en interne
"Or, sauf erreur, l’élève et ses parents n’ont produit aucun certificat médical établissant une incapacité temporaire de travail, voire des coups et blessures"
Dans le cas de corot, l'élève et ses parents ont produit ce certificat
"On reste estomaqué tout de même de voir qu’un simple problème disciplinaire, devenu banal aujourd’hui, n’a pu être traité sereinement par le collège lui-même. Sans doute est-ce le symptôme d’une impéritie de l’institution. Le procureur a cru bon, en effet, pour enfoncer le professeur, de rappeler qu’à Berlaimont, il ne s’agissait pas d’« une classe de 40 élèves de terminale (comme) à Bobigny qui ont de 17 à 20 ans et mesurent 1,90 m et qui s’en prennent à une jeune professeur qui vient d’obtenir son Capes ». Ne s’est-il pas rendu compte que c’était, au contraire, l’institution qu’il accablait ainsi pour avoir été incapable de résoudre en interne un conflit aussi ordinaire dans un collège sans problèmes apparents "
Je pense au contraire qu'il s'en est parfaitement rendu compte...
Je tiens à préciser que je ne commente pas le jugement de Berlaimont (je ne connais pas la sentence), mais je développe ma théorie qui depuis le début est de dire que braquer la famille est défavorable au collègue et que c'est la seule chose que le CDE devrait regarder avant d'agir s'il veut vraiment le soutenir
- Lycée Professionnel des Jacobins (Beauvais, Oise) : une enseignante frappée et blessée au visage en plein cours par une élève... à la veille de la grève des enseignants contre la violence.
- Lycée Victor Bérard (Morez, Jura) : un étudiant de BTS porte plainte contre un enseignant qui l'a giflé.
- Agression d'un enseignant au lycée technique Corot de Beauvais
- Lycée professionnel des Jacobins (Beauvais, Oise) : agressions, insultes, violences... Les élèves et les enseignants n'en peuvent plus.
- Un père porte plainte contre un enseignant après le suicide de sa fille
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