- AlExpert spécialisé
Bonjour,
Quel nez ai-je eu de "forcer" mes 1res à faire un bac blanc en "conditions réelles" avant celui organisé par l'établissement...
C'est un carnage, un naufrage, un cauchemar, (je continue ?).
C'était leur première question (mais on avait fait la méthode :lol: ) moyenne de classe : 0.9/4. Ben oui y avait deux aspects dans la question dont un central qui a été soigneusement évité de tous mes élèves.
Commentaire : un seul réussi, un seul élève ayant compris le texte (même pas un de mes meilleurs).
Dissertation : je leur avais dit 3p minimum, 2 sous parties par grand axe minimum, on ne va pas à la ligne pour chaque exemple, on rappelle le sujet dans l'intro et on définit les termes importants... (déjà une disserte faite, corrigée, + un document modèle). J'ai eu des écritures de 2p maximum, 1 sous partie par axe divisée en micro paragraphes dès qu'ils ont un exemple ou une analyse supplémentaire sur le même exemple, le rappel du sujet souvent erroné (oui, les miens sont capables de dire l'inverse du sujet en le recopiant ), et bien sûr pour la définition des termes importants, j'ai pu me brosser.
Je n'avais pas proposé d'écrit d'invention (qu'est-ce que ça aurait été !!!).
Les points péniblement accumulés, un par ci, un par là, ils les perdent finalement avec les pénalités pour les fautes.
J'ai besoin de votre aide, c'est urgent, pour :
-corriger les 10 copies restantes sans tomber dans une dépression brutale et irréversible
-continuer à les entrainer pour l'écrit du bac sachant que je n'ai jamais aussi bien compris l'expression "pisser dans un violon".
Plus sérieusement, quelle est la meilleure "solution", à ce stade de l'année, pour faire au mieux ? les matraquer de DM ? je dois avancer les L.A. et je ne peux pas les faire composer souvent sur table... et ils ont déjà des "heures sup" (le bac blanc par exemple a été fait en dehors des 4h/semaine). Sans parler du découragement de la classe (au mieux) ou du risque de me les mettre à dos (au pire)...
Leur niveau est "normal" sur des textes étudiés ensemble, ou alors sur des textes inconnus, quand je les guide. Mais lâchés sur un bac blanc avec des textes inconnus...
Merci de votre aide...
Quel nez ai-je eu de "forcer" mes 1res à faire un bac blanc en "conditions réelles" avant celui organisé par l'établissement...
C'est un carnage, un naufrage, un cauchemar, (je continue ?).
C'était leur première question (mais on avait fait la méthode :lol: ) moyenne de classe : 0.9/4. Ben oui y avait deux aspects dans la question dont un central qui a été soigneusement évité de tous mes élèves.
Commentaire : un seul réussi, un seul élève ayant compris le texte (même pas un de mes meilleurs).
Dissertation : je leur avais dit 3p minimum, 2 sous parties par grand axe minimum, on ne va pas à la ligne pour chaque exemple, on rappelle le sujet dans l'intro et on définit les termes importants... (déjà une disserte faite, corrigée, + un document modèle). J'ai eu des écritures de 2p maximum, 1 sous partie par axe divisée en micro paragraphes dès qu'ils ont un exemple ou une analyse supplémentaire sur le même exemple, le rappel du sujet souvent erroné (oui, les miens sont capables de dire l'inverse du sujet en le recopiant ), et bien sûr pour la définition des termes importants, j'ai pu me brosser.
Je n'avais pas proposé d'écrit d'invention (qu'est-ce que ça aurait été !!!).
Les points péniblement accumulés, un par ci, un par là, ils les perdent finalement avec les pénalités pour les fautes.
J'ai besoin de votre aide, c'est urgent, pour :
-corriger les 10 copies restantes sans tomber dans une dépression brutale et irréversible
-continuer à les entrainer pour l'écrit du bac sachant que je n'ai jamais aussi bien compris l'expression "pisser dans un violon".
Plus sérieusement, quelle est la meilleure "solution", à ce stade de l'année, pour faire au mieux ? les matraquer de DM ? je dois avancer les L.A. et je ne peux pas les faire composer souvent sur table... et ils ont déjà des "heures sup" (le bac blanc par exemple a été fait en dehors des 4h/semaine). Sans parler du découragement de la classe (au mieux) ou du risque de me les mettre à dos (au pire)...
Leur niveau est "normal" sur des textes étudiés ensemble, ou alors sur des textes inconnus, quand je les guide. Mais lâchés sur un bac blanc avec des textes inconnus...
Merci de votre aide...
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- InvitéInvité
1 Avant les vacances de Noël, les élèves étaient à bout de souffle.
2 Dis-toi qu'on est toujours plus sévères qu'au bac officiel.
3 On n'est qu'en décembre/janvier, ils ont encore le temps de digérer tout ça.
Oui, on se console comme on peut.
2 Dis-toi qu'on est toujours plus sévères qu'au bac officiel.
3 On n'est qu'en décembre/janvier, ils ont encore le temps de digérer tout ça.
Oui, on se console comme on peut.
- LilypimsGrand sage
Privilégie l'oral.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- adelaideaugustaFidèle du forum
Tu peux :
- Supprimer la notation : visiblement, ils sont terrorisés à la pensée d'avoir une mauvaise note.
- Essayer d'inverser la courbe de Gauss en leur faisant travailler selon le "contrat de confiance".
(Voir "La constante macabre d'Antibi.")
Notation: le mouvement contre la "constante macabre" teste le "contrat
de confiance" pour une meilleure réussite des élèves
Domaine(s) : Ecole - Collège - Lycée, Enseignement supérieur
Rubrique(s) : Pédagogie
Paris le 08-06-2005
200 enseignants expérimentent actuellement en France, en Espagne et en
Belgique un nouveau système d'évaluation des élèves: le "contrat de
confiance". Il s'agit de soumettre aux élèves quelques jours avant un
contrôle une liste comprenant l'essentiel des questions, exercices,
connaissances qui leur seront demandés. Seule une faible partie du
contrôle n'est pas connue à l'avance par les élèves. L'objectif est de
lutter contre la "constante macabre", mise à jour par l'ouvrage du même
nom d'André Antibi, professeur à l'université Toulouse-III et à Supaéro
(L'AEF du 20/10/2003, 37763). Une trentaine d'associations et
syndicats de l'éducation, dont la FCPE, la Ligue de l'enseignement, la
PEEP, le SE-UNSA, le SGEN-CFDT, le SNCEEL, le SNESUP-FSU, l'UNAPEL,
l'UNEF et l'UNL ont signé l'appel "pour une évaluation plus juste du
travail des élèves et des étudiants", lancé en février (L'AEF du
10/02/2005, 50248). Plusieurs représentants du mouvement contre la
« constante macabre étaient réunis en colloque aujourd'hui, 8 juin 2005, au lycée François-Villon à Paris.
Corinne Croc, enseignante de mathématiques dans un lycée de l'Eure,
expérimente depuis février ce "contrat de confiance". Elle juge les
résultats très encourageants: "Les élèves sont enthousiastes, ils se
remettent à travailler, ils sont plus concentrés en cours, et le climat
est beaucoup moins stressant, puisque les élèves connaissent le contenu
du contrôle et savent qu'ils peuvent avoir de bons résultats." Il arrive
néanmoins que des élèves soient mal notés: "La plupart du temps il
s'agit d'élèves qui ne sont pas du tout au niveau, ou qui n'ont pas eu
la volonté de réviser."
Pour André Antibi, ce procédé "simple et modeste" peut profondément
modifier le système éducatif et devrait restaurer un rapport de
confiance entre l'enseignant et l'élève. "Tout nous laisse penser que
Gilles de Robien nous soutiendra", affirme André Antibi, qui a été reçu
le 18 mai dernier par le cabinet de François Fillon, son prédécesseur à
l'Éducation nationale. Il avait alors eu l'assurance d'une prise de
position officielle du ministre sur ce sujet, rapporte-t-il.
RÉSISTANCE MENTALE
Philippe Niemec, secrétaire national du SE-UNSA, soutient cette
expérimentation: "'Il faut agir pour rendre l'évaluation des élèves plus
justes", plaide-t-il. Il reconnaît une "carence" dans la formation des
enseignants en matière d'évaluation des élèves. "S'il n'y a pas de
formation dans ce domaine, les enseignants ont tendance à reproduire ce
qu'ils connaissent, à savoir un système de sélection très dur, marqué
par les prépas et les concours." Selon lui, il faut distinguer deux types
d'évaluation: celles qui sanctionnent les apprentissages des élèves et
doivent favoriser leur réussite, et celles qui conduisent à une
"sélection" et devraient être pratiquées le plus tard possible.
Philippe Joutard, historien et ancien recteur, évoque la "résistance
mentale" au changement des modes d'évaluation, plus importante d'après
lui chez les littéraires que chez les scientifiques. "Les professeurs de
mathématiques ont au moins le mérite de mettre des 20, ce que les
professeurs de lettres ne font jamais parce qu'ils ont une vision
mythique du 'futur grand écrivain'." Il plaide pour une reconnaissance
institutionnelle de ces expérimentations: "Il faut que le 'contrat de
confiance' soit discuté en conseil d'administration dans les
établissements scolaires, encouragé par l'inspection académique et les
rectorats." Pour Arnold Bac de la Ligue de l'Enseignement, ce nouveau
système d'évaluation peut "annuler l'impression d'opacité et
d'arbitraire liée à la note". Il s'agit pour lui d'un "levier de
transformation de l'école", qui nécessite une "évolution des
mentalités". "Il faut que notre société cesse de confondre évaluation
avec sélection ou humiliation", martèle-t-il.
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Le "contrat de confiance" concerne aussi l'enseignement supérieur, où il
semble plus difficile à appliquer: "Dans le cadre du LMD, chaque
université doit inventer ses propres diplômes et ses modalités de
contrôle", explique Gérard Lauton, professeur à l'université Paris-XII.
"Dans ce contexte, remettre en cause l'évaluation des étudiants n'est
pas très simple", reconnaît-il.
http://www.sauv.net/antibi.php
- Supprimer la notation : visiblement, ils sont terrorisés à la pensée d'avoir une mauvaise note.
- Essayer d'inverser la courbe de Gauss en leur faisant travailler selon le "contrat de confiance".
(Voir "La constante macabre d'Antibi.")
Notation: le mouvement contre la "constante macabre" teste le "contrat
de confiance" pour une meilleure réussite des élèves
Domaine(s) : Ecole - Collège - Lycée, Enseignement supérieur
Rubrique(s) : Pédagogie
Paris le 08-06-2005
200 enseignants expérimentent actuellement en France, en Espagne et en
Belgique un nouveau système d'évaluation des élèves: le "contrat de
confiance". Il s'agit de soumettre aux élèves quelques jours avant un
contrôle une liste comprenant l'essentiel des questions, exercices,
connaissances qui leur seront demandés. Seule une faible partie du
contrôle n'est pas connue à l'avance par les élèves. L'objectif est de
lutter contre la "constante macabre", mise à jour par l'ouvrage du même
nom d'André Antibi, professeur à l'université Toulouse-III et à Supaéro
(L'AEF du 20/10/2003, 37763). Une trentaine d'associations et
syndicats de l'éducation, dont la FCPE, la Ligue de l'enseignement, la
PEEP, le SE-UNSA, le SGEN-CFDT, le SNCEEL, le SNESUP-FSU, l'UNAPEL,
l'UNEF et l'UNL ont signé l'appel "pour une évaluation plus juste du
travail des élèves et des étudiants", lancé en février (L'AEF du
10/02/2005, 50248). Plusieurs représentants du mouvement contre la
« constante macabre étaient réunis en colloque aujourd'hui, 8 juin 2005, au lycée François-Villon à Paris.
Corinne Croc, enseignante de mathématiques dans un lycée de l'Eure,
expérimente depuis février ce "contrat de confiance". Elle juge les
résultats très encourageants: "Les élèves sont enthousiastes, ils se
remettent à travailler, ils sont plus concentrés en cours, et le climat
est beaucoup moins stressant, puisque les élèves connaissent le contenu
du contrôle et savent qu'ils peuvent avoir de bons résultats." Il arrive
néanmoins que des élèves soient mal notés: "La plupart du temps il
s'agit d'élèves qui ne sont pas du tout au niveau, ou qui n'ont pas eu
la volonté de réviser."
Pour André Antibi, ce procédé "simple et modeste" peut profondément
modifier le système éducatif et devrait restaurer un rapport de
confiance entre l'enseignant et l'élève. "Tout nous laisse penser que
Gilles de Robien nous soutiendra", affirme André Antibi, qui a été reçu
le 18 mai dernier par le cabinet de François Fillon, son prédécesseur à
l'Éducation nationale. Il avait alors eu l'assurance d'une prise de
position officielle du ministre sur ce sujet, rapporte-t-il.
RÉSISTANCE MENTALE
Philippe Niemec, secrétaire national du SE-UNSA, soutient cette
expérimentation: "'Il faut agir pour rendre l'évaluation des élèves plus
justes", plaide-t-il. Il reconnaît une "carence" dans la formation des
enseignants en matière d'évaluation des élèves. "S'il n'y a pas de
formation dans ce domaine, les enseignants ont tendance à reproduire ce
qu'ils connaissent, à savoir un système de sélection très dur, marqué
par les prépas et les concours." Selon lui, il faut distinguer deux types
d'évaluation: celles qui sanctionnent les apprentissages des élèves et
doivent favoriser leur réussite, et celles qui conduisent à une
"sélection" et devraient être pratiquées le plus tard possible.
Philippe Joutard, historien et ancien recteur, évoque la "résistance
mentale" au changement des modes d'évaluation, plus importante d'après
lui chez les littéraires que chez les scientifiques. "Les professeurs de
mathématiques ont au moins le mérite de mettre des 20, ce que les
professeurs de lettres ne font jamais parce qu'ils ont une vision
mythique du 'futur grand écrivain'." Il plaide pour une reconnaissance
institutionnelle de ces expérimentations: "Il faut que le 'contrat de
confiance' soit discuté en conseil d'administration dans les
établissements scolaires, encouragé par l'inspection académique et les
rectorats." Pour Arnold Bac de la Ligue de l'Enseignement, ce nouveau
système d'évaluation peut "annuler l'impression d'opacité et
d'arbitraire liée à la note". Il s'agit pour lui d'un "levier de
transformation de l'école", qui nécessite une "évolution des
mentalités". "Il faut que notre société cesse de confondre évaluation
avec sélection ou humiliation", martèle-t-il.
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Le "contrat de confiance" concerne aussi l'enseignement supérieur, où il
semble plus difficile à appliquer: "Dans le cadre du LMD, chaque
université doit inventer ses propres diplômes et ses modalités de
contrôle", explique Gérard Lauton, professeur à l'université Paris-XII.
"Dans ce contexte, remettre en cause l'évaluation des étudiants n'est
pas très simple", reconnaît-il.
http://www.sauv.net/antibi.php
_________________
"Instruire une nation, c'est la civiliser.Y éteindre les connaissances, c'est la ramener à l'état primitif de la barbarie." (Diderot)
"Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route". (Mark Twain)
"Quand les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté".(Confucius)
- BoubouleDoyen
adelaideaugusta a écrit:Tu peux :
- Supprimer la notation : visiblement, ils sont terrorisés à la pensée d'avoir une mauvaise note.
- Essayer d'inverser la courbe de Gauss en leur faisant travailler selon le "contrat de confiance".
(Voir "La constante macabre d'Antibi.")
[...]
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Le "contrat de confiance" concerne aussi l'enseignement supérieur, où il
semble plus difficile à appliquer: "Dans le cadre du LMD, chaque
université doit inventer ses propres diplômes et ses modalités de
contrôle", explique Gérard Lauton, professeur à l'université Paris-XII.
"Dans ce contexte, remettre en cause l'évaluation des étudiants n'est
pas très simple", reconnaît-il.
http://www.sauv.net/antibi.php
ça fait un paquet d'années que l'évaluation à la fac repose sur le contrat de confiance ; en sciences tu révises le dernier TD et c'est bon ;-)
Faire référence à sauv.net pour parler d'antibi, c'est rigolo, le message est du second degré ;-)
- BoubouleDoyen
Sinon, pour rester dans le sujet, tu mets +3 à toutes les notes et tout va bien. Pourquoi les élèves seraient-ils capables d'obtenir comme au bac, six mois avant ?
- AlExpert spécialisé
Merci de vos conseils.
Je privilégiais l'oral mais je ne vais plus pouvoir leur faire passer d'oraux blancs (je le faisais en dehors des heures de cours, parce que j'ai besoin de mes 4h pour boucler le programme).
Heu, traumatisés par les notes, pas vraiment non... ils s'en f..., certains ont dormi pendant 2h/4... après j'ignore s'ils réalisaient qu'ils auraient de telles notes. Sans doute pas, sans doute pas de cette ampleur. Mais évidemment je pratique déjà le "contrat de confiance", ils ont les documents modèles, ils ont une liste de critères de notation, ils savent à l'avance sur quoi ils seront évalués, ce qui ne les empêche pas de faire exactement l'inverse le jour J.
Les barbarismes ça fait mal également, comme ils ont peu de vocabulaire ils inventent des mots...
Oui j'ai noté sévèrement, au bac ils seront peut-être notés plus généreusement, peut-être pas.
Ps : 90% d'une classe en dessous de 10 c'est loin de la constante macabre ! J'ai déjà mis des 20 à des élèves et je trouve ce propos sur les profs de lettres insultant, sans parler de la litanie sur la note humiliante et son arbitraire...
Je privilégiais l'oral mais je ne vais plus pouvoir leur faire passer d'oraux blancs (je le faisais en dehors des heures de cours, parce que j'ai besoin de mes 4h pour boucler le programme).
Heu, traumatisés par les notes, pas vraiment non... ils s'en f..., certains ont dormi pendant 2h/4... après j'ignore s'ils réalisaient qu'ils auraient de telles notes. Sans doute pas, sans doute pas de cette ampleur. Mais évidemment je pratique déjà le "contrat de confiance", ils ont les documents modèles, ils ont une liste de critères de notation, ils savent à l'avance sur quoi ils seront évalués, ce qui ne les empêche pas de faire exactement l'inverse le jour J.
Les barbarismes ça fait mal également, comme ils ont peu de vocabulaire ils inventent des mots...
Oui j'ai noté sévèrement, au bac ils seront peut-être notés plus généreusement, peut-être pas.
Ps : 90% d'une classe en dessous de 10 c'est loin de la constante macabre ! J'ai déjà mis des 20 à des élèves et je trouve ce propos sur les profs de lettres insultant, sans parler de la litanie sur la note humiliante et son arbitraire...
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- AlExpert spécialisé
Bouboule a écrit:Sinon, pour rester dans le sujet, tu mets +3 à toutes les notes et tout va bien. Pourquoi les élèves seraient-ils capables d'obtenir comme au bac, six mois avant ?
Comment pourraient-ils progresser alors que quasiment tout le temps est pris par les LA ? :| (je précise que sur les LA ils sont pas mal, mais parce qu'on travaille ensemble, à l'oral).
_________________
"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- User5899Demi-dieu
Deux remarques, avec un quart de siècle d'expérience derrière moi.Al a écrit:Bonjour,
Quel nez ai-je eu de "forcer" mes 1res à faire un bac blanc en "conditions réelles" avant celui organisé par l'établissement...
C'est un carnage, un naufrage, un cauchemar, (je continue ?).
C'était leur première question (mais on avait fait la méthode :lol: ) moyenne de classe : 0.9/4. Ben oui y avait deux aspects dans la question dont un central qui a été soigneusement évité de tous mes élèves.
Commentaire : un seul réussi, un seul élève ayant compris le texte (même pas un de mes meilleurs).
Dissertation : je leur avais dit 3p minimum, 2 sous parties par grand axe minimum, on ne va pas à la ligne pour chaque exemple, on rappelle le sujet dans l'intro et on définit les termes importants... (déjà une disserte faite, corrigée, + un document modèle). J'ai eu des écritures de 2p maximum, 1 sous partie par axe divisée en micro paragraphes dès qu'ils ont un exemple ou une analyse supplémentaire sur le même exemple, le rappel du sujet souvent erroné (oui, les miens sont capables de dire l'inverse du sujet en le recopiant ), et bien sûr pour la définition des termes importants, j'ai pu me brosser.
Je n'avais pas proposé d'écrit d'invention (qu'est-ce que ça aurait été !!!).
Les points péniblement accumulés, un par ci, un par là, ils les perdent finalement avec les pénalités pour les fautes.
J'ai besoin de votre aide, c'est urgent, pour :
-corriger les 10 copies restantes sans tomber dans une dépression brutale et irréversible
-continuer à les entrainer pour l'écrit du bac sachant que je n'ai jamais aussi bien compris l'expression "pisser dans un violon".
Plus sérieusement, quelle est la meilleure "solution", à ce stade de l'année, pour faire au mieux ? les matraquer de DM ? je dois avancer les L.A. et je ne peux pas les faire composer souvent sur table... et ils ont déjà des "heures sup" (le bac blanc par exemple a été fait en dehors des 4h/semaine). Sans parler du découragement de la classe (au mieux) ou du risque de me les mettre à dos (au pire)...
Leur niveau est "normal" sur des textes étudiés ensemble, ou alors sur des textes inconnus, quand je les guide. Mais lâchés sur un bac blanc avec des textes inconnus...
Merci de votre aide...
- C'est trop tôt pour faire des bacs blancs, ils n'ont plus les contenus. Vous pouvez les peinturlurer de méthodes jusqu'à demain, ce n'est pas la méthode qui pèche !
- Je trouve votre formalisme pour la dissertation assez inutile, on dirait que vous voulez seulement vous donner des critères pour mettre ou pas des points. Ce n'est pas ça, une dissertation, et qu'il y ait 2 ou 3 sous-parties ne change rien à l'affaire. Ca se note globalement, une dissert : sujet compris, problème traité, cohérence du plan, présence d''exemples exploités et commentés. Si les quatre sont remplis, on met la moyenne et on étale de 11à 20. Sinon, on met de 9 à 0. Et ce n'est là encore pas une question de méthode.
- User5899Demi-dieu
Ca dépend de la façon dont on fait les LA. Si le prof les donne toutes faites, ils n'apprennent rien. Si elles sont élaborées en classe à partir du questionnement des élèves et non de celui du prof (car sinon, ils sont trop guidés), ça peut fonctionner par imprégnation.Al a écrit:Bouboule a écrit:Sinon, pour rester dans le sujet, tu mets +3 à toutes les notes et tout va bien. Pourquoi les élèves seraient-ils capables d'obtenir comme au bac, six mois avant ?
Comment pourraient-ils progresser alors que quasiment tout le temps est pris par les LA ? :| (je précise que sur les LA ils sont pas mal, mais parce qu'on travaille ensemble, à l'oral).
Et puis s'ils ne fichent rien, ben 6 de moyenne, c'est déjà pas mal. J'avais 4,9 en 1re L l'an passé.
- AlExpert spécialisé
Ils travaillent bien à l'oral mais je fonctionne avec 30 à 50% de la classe seulement. Le niveau de base est très faible, ils ont très peu de vocabulaire. 6 c'est sans doute déjà pas mal en effet...
Pour la dissertation je comprends, mais je refuse que l'on "fasse semblant" de proposer plusieurs pistes de réflexion alors que c'est inlassablement la même idée qui est développée. Et ils jouent sur la typographie (et vas y que j'aille à la ligne pour tout nouvel exemple ou toute "nouvelle" -sic- idée) pour cela. Je ne supporte plus la liste de courses.
Je suis peut-être pessimiste mais je vois mal comment, hors des séquences que je vais proposer et qui seront loin d'embrasser tout ce qui peut tomber au bac, ils pourront avoir plus de contenu en juin que maintenant. J'ai déjà pensé que s'ils ne tombaient pas sur quelque chose qu'on a un peu fait en cours, c'était fichu...
Pour la dissertation je comprends, mais je refuse que l'on "fasse semblant" de proposer plusieurs pistes de réflexion alors que c'est inlassablement la même idée qui est développée. Et ils jouent sur la typographie (et vas y que j'aille à la ligne pour tout nouvel exemple ou toute "nouvelle" -sic- idée) pour cela. Je ne supporte plus la liste de courses.
Je suis peut-être pessimiste mais je vois mal comment, hors des séquences que je vais proposer et qui seront loin d'embrasser tout ce qui peut tomber au bac, ils pourront avoir plus de contenu en juin que maintenant. J'ai déjà pensé que s'ils ne tombaient pas sur quelque chose qu'on a un peu fait en cours, c'était fichu...
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- BoubouleDoyen
Al a écrit:[...]
Heu, traumatisés par les notes, pas vraiment non... ils s'en f..., certains ont dormi pendant 2h/4... après j'ignore s'ils réalisaient qu'ils auraient de telles notes.
[...]
Ps : 90% d'une classe en dessous de 10 c'est loin de la constante macabre ! J'ai déjà mis des 20 à des élèves et je trouve ce propos sur les profs de lettres insultant, sans parler de la litanie sur la note humiliante et son arbitraire...
S'ils s'en f... ou dorment, ce sont des notes non significatives, à retirer de la moyenne.
Antibi, c'est de la bêtise sur une matière de coeur de cursus.
- OlympiasProphète
Cela fait quatre ans que je donne une fiche de révisions avant les contrôles et devoirs...ça ne marche qu'avec ceux qui veulent apprendre
Ca ne marche pas avec les fainéants.
Ca ne marche pas avec les fainéants.
- User5899Demi-dieu
Sur 101 copies de S en juin dernier, j'avais 2 dissertsAl a écrit:Ils travaillent bien à l'oral mais je fonctionne avec 30 à 50% de la classe seulement. Le niveau de base est très faible, ils ont très peu de vocabulaire. 6 c'est sans doute déjà pas mal en effet...
Pour la dissertation je comprends, mais je refuse que l'on "fasse semblant" de proposer plusieurs pistes de réflexion alors que c'est inlassablement la même idée qui est développée. Et ils jouent sur la typographie (et vas y que j'aille à la ligne pour tout nouvel exemple ou toute "nouvelle" -sic- idée) pour cela. Je ne supporte plus la liste de courses.
Je suis peut-être pessimiste mais je vois mal comment, hors des séquences que je vais proposer et qui seront loin d'embrasser tout ce qui peut tomber au bac, ils pourront avoir plus de contenu en juin que maintenant. J'ai déjà pensé que s'ils ne tombaient pas sur quelque chose qu'on a un peu fait en cours, c'était fichu...
- PaddyHabitué du forum
Je n'ose pas demander les notes...
- KilmenyEmpereur
Paddy a écrit:Je n'ose pas demander les notes...
Quand ils prennent la dissertation, les notes sont souvent bonnes. La prendre signifie oser la prendre et faire ce pari signifie que l'élève est assez doué. (ou fou )
C'est dommage, car c'est presque l'exercice le plus facile pour un élève qui a travaillé correctement.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- AlExpert spécialisé
C'est aussi mon analyse. Je me demande si je ne vais pas tout miser sur la disserte... là je n'ai eu qu'un commentaire réussi (il faut comprendre un texte inconnu...) alors que le sujet de dissertation a été mieux réussi. C'était leur première en temps limité et de mémoire ils ont sur l'exercice 9/20 de moyenne de classe. 7 pour le commentaire. Ca leur permettrait aussi de réutiliser les exemples des textes vus cette année qu'ils doivent de toute façon connaitre pour l'oral. Ca dépend de ce qui tombe après...
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- MamaVénérable
+ 1.
Pour la 2e année, je suis en train de convaincre mes 1ere STMG sérieux et plutôt bon lecteurs de se mettre à la dissert' : les notes de ceux de l'année dernière les ont enthousiasmés ! (12-15-17, dont deux n'avaient jamais eu la moyenne en commentaire ni en invention).
En plus ça permet de réviser ce qu'on a fait pour l'oral en cherchant les exemples, c'est tout bénéf' !!
Pour la 2e année, je suis en train de convaincre mes 1ere STMG sérieux et plutôt bon lecteurs de se mettre à la dissert' : les notes de ceux de l'année dernière les ont enthousiasmés ! (12-15-17, dont deux n'avaient jamais eu la moyenne en commentaire ni en invention).
En plus ça permet de réviser ce qu'on a fait pour l'oral en cherchant les exemples, c'est tout bénéf' !!
- NLM76Grand Maître
Je confirme : la dissert passe pour ceux qui veulent bien bosser. Je me demande si je ne vais pas accepter de plus en plus de leur livrer des commentaires tout faits, bien ficelés, en ne cherchant pas à leur apprendre à en faire. Je leur explique la littérature, de sorte qu'ils aient des armes pour en parler.
Je ne suis pas loin, même, de basculer du côté obscur, et de me décider à inonder le web de commentaires bien faits.
Après, je les leur donne à faire à la maison, et j'ai plaisir à corriger des devoirs de qualité !!!
Je ne suis pas loin, même, de basculer du côté obscur, et de me décider à inonder le web de commentaires bien faits.
Après, je les leur donne à faire à la maison, et j'ai plaisir à corriger des devoirs de qualité !!!
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- User5899Demi-dieu
Je ne sais plus.Mais le paquet n'était il me semble pas si mauvais, je devais avoir à peine moins de 9 de moyenne, donc quand même assez passable.Paddy a écrit:Je n'ose pas demander les notes...
- Ma CDE adjointe me reproche la moyenne basse d'une classe,
- La moyenne générale de la classe est-elle obligatoire ?
- taper une formule pour une moyenne de classe
- Que faire en cas de moyenne de classe catastrophique à un devoir ?
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