- MélyNiveau 2
Bonjour à tous!
Je suis en pleine séquence sur le fantastique et je fais une séance sur le vocabulaire de la peur. Je voudrais que cela mène à une petite expression écrite sur leur plus grande peur. Je ne sais pas trop comment formuler le sujet afin d'éviter de me retrouver avec des récits sans intérêts... De plus, pensez-vous que cela va fonctionner. Ma classe est très faible en orthographe et conjugaison donc je fais de nombreuses "petites" expressions écrites qu'on réutilise ensuite pour travailler sur les points de langue non acquis.
Bref, ils sont motivés par le sujet qui fait appel à leur expérience de la peur mais je veux leur remettre une fiche-consignes.
J'ai commencé à leur dire de réutiliser le vocabulaire de la peur (bien-sûr!), de placer leur expérience dans un cadre réaliste afin de faire surgir une véritable peur et non bienvenue chez les extraterrestres! Utilisation des temps du récit...
Quelqu'un a-t-il déjà tenté ce type de sujet? Habituellement, je fais rédiger une nouvelle fantastique ou une suite de texte mais là j'avance progressivement afin d'atteindre l'écriture longue.
Je vous remercie pour vos conseils et je vous souhaite un beau samedi!
Je suis en pleine séquence sur le fantastique et je fais une séance sur le vocabulaire de la peur. Je voudrais que cela mène à une petite expression écrite sur leur plus grande peur. Je ne sais pas trop comment formuler le sujet afin d'éviter de me retrouver avec des récits sans intérêts... De plus, pensez-vous que cela va fonctionner. Ma classe est très faible en orthographe et conjugaison donc je fais de nombreuses "petites" expressions écrites qu'on réutilise ensuite pour travailler sur les points de langue non acquis.
Bref, ils sont motivés par le sujet qui fait appel à leur expérience de la peur mais je veux leur remettre une fiche-consignes.
J'ai commencé à leur dire de réutiliser le vocabulaire de la peur (bien-sûr!), de placer leur expérience dans un cadre réaliste afin de faire surgir une véritable peur et non bienvenue chez les extraterrestres! Utilisation des temps du récit...
Quelqu'un a-t-il déjà tenté ce type de sujet? Habituellement, je fais rédiger une nouvelle fantastique ou une suite de texte mais là j'avance progressivement afin d'atteindre l'écriture longue.
Je vous remercie pour vos conseils et je vous souhaite un beau samedi!
- JohnMédiateur
Mets peut-être la version de ton sujet que tu as actuellement, pour qu'on puisse t'aider précisément à partir d'une base, car là c'est un peu flou
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- MélyNiveau 2
Voici ma fiche de consignes:
Objectifs :
réinvestissement du vocabulaire de la peur
Réinvestissement des temps du récit : passé simple/imparfait
Sujet : Racontez une expérience où vous avez ressenti une terrible peur.
Afin de ne pas être hors-sujet, aidez-vous de la définition de la peur que nous avons étudiée en classe lors de la séance 1 : « La peur (et les hommes les plus hardis peuvent avoir peur), c’est quelque chose d’effroyable, une sensation atroce, comme une décomposition de l’âme, un spasme affreux de la pensée et du cœur, dont le souvenir seul donne des frissons d’angoisse. Mais cela n’a lieu, quand on est brave, ni devant une attaque, ni devant la mort inévitable, ni devant toutes les formes connues du péril : cela a lieu dans certaines circonstances anormales, sous certaines influences mystérieuses en face de risques vagues. La vraie peur, c’est quelque chose comme une réminiscence des terreurs fantastiques d’autrefois. Un homme qui croit aux revenants, et qui s’imagine apercevoir un spectre dans la nuit, doit éprouver la peur en toute son épouvantable horreur. » Contes de la bécasse, La Peur, Maupassant.
Consignes d’écriture :
Votre texte fera une vingtaine de lignes.
Vous utiliserez le passé simple et l’imparfait de l’indicatif.
Dans un premier temps, vous décrirez un décor réaliste dans lequel un élément (ou un événement) viendra perturber le récit.
Ensuite, vous mettrez en évidence votre peur rationnelle ou irrationnelle en utilisant le vocabulaire de la peur vu lors de la séance 5. Vous soulignerez en noir, les termes qui font références à ce ressenti.
Enfin, vous laisserez votre récit en suspend afin de laisser une sensation de peur à votre lecteur.
Il est impératif que votre expression écrite traduise une peur intense voire la terreur.
Critères de notation :
Intérêt du récit / 3
Respect des temps /2
Décor réaliste /2
Evénement ou élément déclencheur / 2
Utilisation du lexique de la peur / 4
Langue (orthographe, grammaire, conjugaison, ponctuation, répétitions…) / 5
Respect des consignes /2
Objectifs :
réinvestissement du vocabulaire de la peur
Réinvestissement des temps du récit : passé simple/imparfait
Sujet : Racontez une expérience où vous avez ressenti une terrible peur.
Afin de ne pas être hors-sujet, aidez-vous de la définition de la peur que nous avons étudiée en classe lors de la séance 1 : « La peur (et les hommes les plus hardis peuvent avoir peur), c’est quelque chose d’effroyable, une sensation atroce, comme une décomposition de l’âme, un spasme affreux de la pensée et du cœur, dont le souvenir seul donne des frissons d’angoisse. Mais cela n’a lieu, quand on est brave, ni devant une attaque, ni devant la mort inévitable, ni devant toutes les formes connues du péril : cela a lieu dans certaines circonstances anormales, sous certaines influences mystérieuses en face de risques vagues. La vraie peur, c’est quelque chose comme une réminiscence des terreurs fantastiques d’autrefois. Un homme qui croit aux revenants, et qui s’imagine apercevoir un spectre dans la nuit, doit éprouver la peur en toute son épouvantable horreur. » Contes de la bécasse, La Peur, Maupassant.
Consignes d’écriture :
Votre texte fera une vingtaine de lignes.
Vous utiliserez le passé simple et l’imparfait de l’indicatif.
Dans un premier temps, vous décrirez un décor réaliste dans lequel un élément (ou un événement) viendra perturber le récit.
Ensuite, vous mettrez en évidence votre peur rationnelle ou irrationnelle en utilisant le vocabulaire de la peur vu lors de la séance 5. Vous soulignerez en noir, les termes qui font références à ce ressenti.
Enfin, vous laisserez votre récit en suspend afin de laisser une sensation de peur à votre lecteur.
Il est impératif que votre expression écrite traduise une peur intense voire la terreur.
Critères de notation :
Intérêt du récit / 3
Respect des temps /2
Décor réaliste /2
Evénement ou élément déclencheur / 2
Utilisation du lexique de la peur / 4
Langue (orthographe, grammaire, conjugaison, ponctuation, répétitions…) / 5
Respect des consignes /2
- MélyNiveau 2
je suis désolée pour la mise en page, le "copier-coller" a tout annulé...
- ProvenceEnchanteur
Je me demande si, à force de multiplier les consignes, on ne noie pas un peu le sujet.
- MélyNiveau 2
C'est vrai mais j'ai toujours la crainte du hors-sujet ou du récit sans réel intérêt...
- tannatHabitué du forum
Je suis incapable de répondre à ta question car je trouve ton sujet bien comme il est.
D'autre part, je comprends ta démarche et je la trouve intéressante (mais ce n'est que mon point de vue): établir des consignes qui permettent aux élèves de ne pas se perdre, et leur fournir ainsi les pistes pour qu'ils produisent un travail constructif, je trouve ça bien...
Tes consignes leur fournissent une grille de lecture et de relecture de leurs productions. Elles me semblent être un étayage nécessaire à leurs apprentissages...
En revanche, je n'utiliserais pas de barème précis mais leur donnerais les critères pour une auto-évaluation afin qu'ils vérifient qu'ils ont effectivement respecté les consignes et répondu aux attentes.
D'autre part, je comprends ta démarche et je la trouve intéressante (mais ce n'est que mon point de vue): établir des consignes qui permettent aux élèves de ne pas se perdre, et leur fournir ainsi les pistes pour qu'ils produisent un travail constructif, je trouve ça bien...
Tes consignes leur fournissent une grille de lecture et de relecture de leurs productions. Elles me semblent être un étayage nécessaire à leurs apprentissages...
En revanche, je n'utiliserais pas de barème précis mais leur donnerais les critères pour une auto-évaluation afin qu'ils vérifient qu'ils ont effectivement respecté les consignes et répondu aux attentes.
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- ProvenceEnchanteur
Mély a écrit:C'est vrai mais j'ai toujours la crainte du hors-sujet ou du récit sans réel intérêt...
A un moment donné, il faut bien laisser les élèves réfléchir un peu tout seuls aussi.
- MélyNiveau 2
Merci Tannat et Provence! Je prends note de vos remarques. Je vais supprimer mon barème afin de leur permettre de s'auto-évaluer et réduire mes consignes pour les plus autonomes afin de voir ce qu'ils vont créer.
Je vous remercie sincèrement pour vos conseils.
Je vous remercie sincèrement pour vos conseils.
- marleneNiveau 9
Je suis d'accord avec Tannat: pas de barème précis mais seulement des critères qui guident leur relecture.
- JacqGuide spirituel
Et si un élève n'a jamais eu cette peur (ou ne veut pas dire qu'il a eu peur comme tout le monde) ?
C'était la question pénible du jour.
Cette peur est-elle obligatoirement vêcue par les élèves ?
C'était la question pénible du jour.
Cette peur est-elle obligatoirement vêcue par les élèves ?
- MélyNiveau 2
Merci Marlène!
Jacq: Pas de problème, la question m'a été posée par les élèves, tu penses bien! Je leur ai dit que je n'étais pas inspecteur, du coup je ne vais pas enquêter pour vérifier si cette peur a réellement était vécue par eux. La seule condition, c'est que cela me semble plausible, cela aurait pu leur arriver. Ainsi cela règle le problème des pudiques ou des trop courageux!
Jacq: Pas de problème, la question m'a été posée par les élèves, tu penses bien! Je leur ai dit que je n'étais pas inspecteur, du coup je ne vais pas enquêter pour vérifier si cette peur a réellement était vécue par eux. La seule condition, c'est que cela me semble plausible, cela aurait pu leur arriver. Ainsi cela règle le problème des pudiques ou des trop courageux!
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