Différence entre le drame et la tragédie

Tout est dans l'intitulé du topic, comment faites-vous pour les différencier?

on lit la préface de Cromwell ?

Oui mais encore...

Racine et Shakeaspeare, de Stendhal
Lettre à Lord *** de Vigny
 
(je ne comprends pas ta question :?)

Bah si tu ne comprends pas la portée de ma question, pourquoi tu réponds?  

On retrouve plusieurs similitudes dans un texte théâtral concernant la tragédie et le drame, mais comment faire la différence? En clair, qu'est-ce qui différencie un drame à une tragédie?

La structure (actes, vers, découpage des scènes, nombre de personnages, nombre de décors)
le contexte historique (antiquité versus histoire contemporaine)
le recours aux "ustensiles"(poison, poignards...) versus la bienséance
le pathos versus le "tragique"....
bref tout ce qui fait éclater les" règles"

Enzo17 a écrit:Bah si tu ne comprends pas la portée de ma question, pourquoi tu réponds?  

Encore un spécialiste de la captatio beneuolentiae...
La tragédie est un genre codifié qui se caractérise par la situation d'impasse, le dilemme, dans laquelle est placé le personnage principal à l'ouverture du rideau. C'est la représentation d'une crise concentrée sur une dizaine d'heures, crise à laquelle Aristote attribue des vertus purgatives tout autres que la valériane.
Le drame est la représentation d'une action plus étalée, Hugo emploie même l'expression des "mains de l'action" qui deviennent visible. On lit en effet la Préface de Cromwell, qui est tout de même le texte canonique, pour s'en faire une idée théorique, et on lit Lorenzaccio pour s'en faire une idée pratique : action développée, mélange des tons, volonté de montrer une action complexe, plus étalée dans le temps, volonté de faire comprendre en mettant sur scène ce qui explique l'action principale (quand la tragédie utilise des récits).

Cripure a écrit:

Enzo17 a écrit:Bah si tu ne comprends pas la portée de ma question, pourquoi tu réponds?  

Encore un spécialiste de la captatio beneuolentiae...
La tragédie est un genre codifié qui se caractérise par la situation d'impasse, le dilemme, dans laquelle est placé le personnage principal à l'ouverture du rideau. C'est la représentation d'une crise concentrée sur une dizaine d'heures, crise à laquelle Aristote attribue des vertus purgatives tout autres que la valériane.
Le drame est la représentation d'une action plus étalée, Hugo emploie même l'expression des "mains de l'action" qui deviennent visible. On lit en effet la Préface de Cromwell, qui est tout de même le texte canonique, pour s'en faire une idée théorique, et on lit Lorenzaccio pour s'en faire une idée pratique : action développée, mélange des tons, volonté de montrer une action complexe, plus étalée dans le temps, volonté de faire comprendre en mettant sur scène ce qui explique l'action principale (quand la tragédie utilise des récits).

Tu es sûr que ça s'écrit de cette façon?  

En tout cas merci pour ta réponse, même si cela me semble encore confus...

Enzo17 a écrit:

Cripure a écrit:

Enzo17 a écrit:Bah si tu ne comprends pas la portée de ma question, pourquoi tu réponds?  

Encore un spécialiste de la captatio beneuolentiae...

Tu es sûr que ça s'écrit de cette façon?  

Oui.

pffffffffffffffffffffff :lol: :lol: 

Bah, la tragédie essaie de faire du Sophocle; le drame essaie de faire du Shakespeare. Hélas, pauvres de nous!

iphigénie a écrit:pffffffffffffffffffffff  :lol: :lol: 

Kéya, fille d'Agamemnon ?  

on peut aussi revenir à l'étymologie: la tragédie c'est un "chant" et le drame, une "action". (bon je laisse le bouc de côté, il nous compliquerait. :lol: )

Cripure a écrit:

iphigénie a écrit:pffffffffffffffffffffff  :lol: :lol: 

Kéya, fille d'Agamemnon ?  

Yarien navec vous, Cripure (juste un moment de découragement :lol:  :lol:  )

Le drame, c'est Sarkozy. Hollande, c'est la tragédie.
Et mon tout est un chiasme

Et pourtant, soeur d'Oreste, le tragodrame eût eu de la gueule

Spoiler:

Cripure a écrit:Le drame, c'est Sarkozy. Hollande, c'est la tragédie.
Et mon tout est un chiasme

 [/spoiler]

Voui, c'est dramatique... 

Non mais vous allez arrêter de dévier mon post  

 

Déviation dramatique, peut-être, mais certainement pas tragique. Quoique?

On lui donne des exemples concrets, et il n'en veut pas
Yorick, et si nous faisions désormais des déviations comiques ?

Cripure a écrit:On lui donne des exemples concrets, et il n'en veut pas
Yorick, et si nous faisions désormais des déviations comiques ?

Imagine que je donne ton exemple à mes élèves :lol: 
Je préfère même pas imaginer...

le sujet est fort intéressant et comme vous avez l'air très au fait de tout cela, peut-être pourriez-vous m'éclairer alors sur l'appellation de "drame" pour des pièces de Diderot ?

Cripure a écrit:Le drame, c'est Sarkozy. Hollande, c'est la tragédie.
Et mon tout est un chiasme

Et pourtant, soeur d'Oreste, le tragodrame eût eu de la gueule

Spoiler:

Hihihihihi :lol: 

Votre nouvel avatar est ...  Ne lui manque que la pipe ...  

iphigénie a écrit:on peut aussi revenir à l'étymologie: la tragédie c'est un "chant" et le drame, une "action". (bon je laisse le bouc de côté, il nous compliquerait. :lol: )

Mais c'est pas drôle si on ne tue pas le bouc ! :shock: 

Linux, c'est le drame. Windows, c'est la tragédie. Différence: avec le second, tu te retrouves avec un écran noir aussi, mais en un sens, tu n'y es pour rien.

Au fond la différence entre la tragédie et le drame rappelle la différence entre le pessimiste et l'optimiste.

laquelle est:

Une passante a écrit:le sujet est fort intéressant et comme vous avez l'air très au fait de tout cela, peut-être pourriez-vous m'éclairer alors sur l'appellation de "drame" pour des pièces de Diderot ?

Diderot, c'est le drame "bourgeois":"une tragédie domestique et bourgeoise": un mixage de la comédie et de la tragédie classiques: un émotionnel moralisant...
Cripure va dire que c'est Boutin ? :lol:  (nooon, j'aime trop Diderot  )