Pas de réforme des rythmes scolaires pour les écoles privées de Marcq-en-Baroeul (59)

Les directeurs des écoles de Notre-Dame de Lourdes, Notre-Dame des Jeunes, Notre-Dame des Victoires, Saint-Aignan, Saint-Christophe et Saint-Jean-Bosco affirment s’appuyer sur leurs propres réflexions, « confortés » par les résultats d’une consultation de l’ensemble des familles fréquentant les établissements. Selon les chiffres apportés, 89,87 % des familles auraient exprimé le souhait de rester à la semaine de quatre jours, alors que la consultation, réalisée à la rentrée des vacances de la Toussaint par le biais d’un questionnaire, aurait reçu un taux de participation de 92 %.

Les six écoles catholiques marcquoises réunissent 2 242 élèves, soit le quasi ensemble des écoliers de l’enseignement privé, si l’on excepte l’école bilingue Jeannine-Manuel, qui n’a pas été sollicitée du fait qu’elle expérimente déjà la semaine de quatre jours et demi. La ville de Marcq compte, sur l’effectif global des élèves, une moitié d’enfants scolarisés dans les établissements « d’enseignement libre ». Le 28 novembre, le conseil municipal de Marcq, présidé par le député-maire UMP Bernard Gérard, a voté une délibération demandant un moratoire dans l’exécution de la réforme des rythmes scolaires.

C'est pas faux a écrit:Nous avions souligné dès le début que, par-dessus le marché, le privé était exonéré de réforme, sauf si tel était son bon vouloir.

C'est pas faux a écrit:Nous avions souligné dès le début que, par-dessus le marché, le privé était exonéré de réforme, sauf si tel était son bon vouloir.

Melisande a écrit:Le financement doit donc être fait par les écoles privées (c'est-à-dire que les parents doivent payer cela dans les frais de scolarité), comme cela ne peut pas être "imposé" puisque pas financé par la mairie, les établissements privés ont donc le "droit" de refuser.

Enfin, c'est comme cela que j'ai compris l'affaire...

Mélisande a écrit:Disons plutôt que les activités péri-scolaires sont organisées et gérées par la mairie. Or la mairie n'est pas tenue de gérer ce genre de choses dans les établissements privés (ni le transport, ni la garderie, ni la cantine...). Le financement doit donc être fait par les écoles privées (c'est-à-dire que les parents doivent payer cela dans les frais de scolarité), comme cela ne peut pas être "imposé" puisque pas financé par la mairie, les établissements privés ont donc le "droit" de refuser.

Enfin, c'est comme cela que j'ai compris l'affaire...

elena3 a écrit:

Melisande a écrit:Le financement doit donc être fait par les écoles privées (c'est-à-dire que les parents doivent payer cela dans les frais de scolarité), comme cela ne peut pas être "imposé" puisque pas financé par la mairie, les établissements privés ont donc le "droit" de refuser.

Enfin, c'est comme cela que j'ai compris l'affaire...

Tu as bien compris ! Là où ça va devenir compliqué, c'est quand certaines communes vont rendre le périscolaire payant (enfin directement payant, pas seulement avec les impôts !). Mais ce n'est pas la seule inégalité ou bizarrerie que cette réforme va engendrer. Je ne sais pas si Peillon et le PS ont bien mesuré la portée de cette "réforme". Apparemment, les conseillers de Peillon et Peillon lui-même se sont déjà fait remonter les bretelles et il semble que ça "dysfonctionne grave" au MEN (pas seulement pour les rythmes).
Il n'est pas non plus improbable qu'une décision de justice (sur les rythmes) voit le jour avant mars. Le MEN semble la redouter ! :diable: :diable:  
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les directrices des écoles d’enseignement catholique de Lourdes, Mgr Méricq, Massabielle et Immaculée de Soum, et quelques représentants des parents d’élèves, ont souhaité revenir sur l’incidence de la réforme des rythmes scolaires dans leurs établissements, vendredi. «On a sondé les familles de nos élèves. 70 % ont répondu au sondage, distribué début novembre. À l’unanimité, elles souhaitent que nous restions à la semaine de 4 jours»,

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elena3 a écrit:

les directrices des écoles d’enseignement catholique de Lourdes, Mgr Méricq, Massabielle et Immaculée de Soum, et quelques représentants des parents d’élèves, ont souhaité revenir sur l’incidence de la réforme des rythmes scolaires dans leurs établissements, vendredi. «On a sondé les familles de nos élèves. 70 % ont répondu au sondage, distribué début novembre. À l’unanimité, elles souhaitent que nous restions à la semaine de 4 jours»,

Moi je pense que le miracle va avoir lieu.

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