Universités du Royaume-Uni : des intervenants islamistes font séparer garçons et filles ou refusent les femmes lors de leurs conférences.

Les hommes devant, les femmes derrière, ou les hommes à droite, les femmes à gauche, ou pas de femmes du tout, c’est l’arrangement que les universités britanniques avaient accepté à la demande d’orateurs islamistes venus faire des conférences sur leurs campus. Le gouvernement vient d’intervenir pour faire cesser cet apartheid hommes-femmes sur les bancs des universités.[...]

Cette ségrégation avait été acceptée par le Conseil des universités, au nom du respect des convictions religieuses, mais aussi par l’union des étudiants. Un apartheid homme-femme, qui avait été mis en place lors d’une cinquantaine de conférences par des personnalités islamistes dans plus de 50 universités. Les organisateurs se justifiaient par le slogan du gouvernement d’apartheid en Afrique du Sud, « Séparés, mais égaux », le slogan que Nelson Mandela n’avait jamais accepté. Des étudiants avaient à chaque fois manifesté contre cette ségrégation, acceptée selon eux pour attirer les étudiants venant de pays musulmans qui payent des droits d’inscription très élevés.[...]

Le Premier ministre David Cameron dit aujourd’hui que cette ségrégation est inacceptable. Il promet une loi pour l’interdire si les universités ne changent pas leur règlement. Les interventions d’orateurs ségrégationnistes sont pour le moment suspendues, mais les autorités universitaires demandent une clarification à la Commission des droits de l’homme et menacent de porter l’affaire devant la justice.

PauvreYorick a écrit:Au nom de ce qu'on voudra, pardi. :·)

Sur tout le territoire français, les étudiantes sont acceptées avec leur voile. Il n'y a pas de cours non mixtes, et en fac de bio, si tu veux avoir ton année, tu dois valider tes UE.

Although a 2008 poll found nine in 10 Muslim students regarded segregation as unacceptable at university, Universities UK has defended it.

Reine Margot a écrit:Ceux qui sont pour le voile à l'Université devraient méditer cette anecdote...