- sookieGrand sage
"REIMS (51). Enseignants, parents, élèves et associations tentent d’empêcher l’expulsion d’une famille en situation irrégulière, dont deux des quatre enfants sont scolarisés à Reims.
Sourire embarrassé mais regard vif. Hratche a 14 ans et, dans ses baskets et son survêtement, le même air que les adolescents de son collège. Sauf que lui risque, aux alentours de Noël, de devoir quitter la France avec sa famille. Son père, Arménien, n’a pas obtenu le statut de réfugié, au terme de plusieurs demandes et recours. Ultime étape : le tribunal administratif tiendra audience le 10 décembre. Avec, à l’issue, vraisemblablement, une obligation de quitter le territoire.
Une lettre des collégiens
Inimaginable, pour Hratche, qui a quitté le pays de son père il y a cinq ans. Le collégien vient de trouver un stage dans une boulangerie, assure aimer « tout » dans les cours et veut « continuer ses études en France ». Le retour en Arménie est impensable, aussi, pour sa grande sœur, Loucine, âgée de 18 ans. Elle a eu son bac pro Vente avec mention assez bien, l’an dernier, et cherche désormais du travail.
Tous deux sont angoissés par l’avenir mais touchés par la solidarité qui s’organise, comme une première fois à Châlons. Là, les Hosvepian avaient été hébergés à leur arrivée. Le père tenait un magasin en Arménie. Il a soutenu un parti d’opposition, a été arrêté par la police, enlevé et violenté par des adversaires et son commerce a été incendié. « Pas facile à prouver », rappelle le représentant de Réseau éducation sans frontières à Reims.
Gagnés par l’émotion, des professeurs du collège François-Legros mènent différentes actions depuis le milieu de la semaine dernière (lire ci-dessus). Ils sont rejoints par des collègues du lycée Joliot-Curie, où est scolarisée Lilith, autre enfant de la fratrie. Une jeune fille de 17 ans, en Bac pro Commerce, au sujet de qui pleuvent les éloges. « Cette menace d’expulsion est d’autant plus cruelle, notent les enseignants. Ces enfants, impliqués, assidus, doivent finir leur scolarité. C’est un droit. »
L’empathie est tout aussi vive parmi les collégiens. Les camarades de classe de Hratche ont rédigé une lettre : « Nous ne voulons pas qu’il nous quitte. Ce serait tellement injuste. Hratche a eu un passé difficile et malgré cela il reste fort. Ils ont tout perdu et ne seront pas en sécurité. Nous ne voulons pas que cela se termine dans des conditions aussi tristes ».
http://www.lunion.presse.fr/accueil/mobilises-pour-soutenir-une-famille-armenienne-ia0b0n260571
http://champagne-ardenne.france3.fr/emissions/jt-1213-champagne-ardenne
Une pétition est en ligne sur le site de réseau éducation sans frontière
[url= http://resf.info/P2618] http://resf.info/P2618[/url]
Soyez nombreux à signer, merci.
Sourire embarrassé mais regard vif. Hratche a 14 ans et, dans ses baskets et son survêtement, le même air que les adolescents de son collège. Sauf que lui risque, aux alentours de Noël, de devoir quitter la France avec sa famille. Son père, Arménien, n’a pas obtenu le statut de réfugié, au terme de plusieurs demandes et recours. Ultime étape : le tribunal administratif tiendra audience le 10 décembre. Avec, à l’issue, vraisemblablement, une obligation de quitter le territoire.
Une lettre des collégiens
Inimaginable, pour Hratche, qui a quitté le pays de son père il y a cinq ans. Le collégien vient de trouver un stage dans une boulangerie, assure aimer « tout » dans les cours et veut « continuer ses études en France ». Le retour en Arménie est impensable, aussi, pour sa grande sœur, Loucine, âgée de 18 ans. Elle a eu son bac pro Vente avec mention assez bien, l’an dernier, et cherche désormais du travail.
Tous deux sont angoissés par l’avenir mais touchés par la solidarité qui s’organise, comme une première fois à Châlons. Là, les Hosvepian avaient été hébergés à leur arrivée. Le père tenait un magasin en Arménie. Il a soutenu un parti d’opposition, a été arrêté par la police, enlevé et violenté par des adversaires et son commerce a été incendié. « Pas facile à prouver », rappelle le représentant de Réseau éducation sans frontières à Reims.
Gagnés par l’émotion, des professeurs du collège François-Legros mènent différentes actions depuis le milieu de la semaine dernière (lire ci-dessus). Ils sont rejoints par des collègues du lycée Joliot-Curie, où est scolarisée Lilith, autre enfant de la fratrie. Une jeune fille de 17 ans, en Bac pro Commerce, au sujet de qui pleuvent les éloges. « Cette menace d’expulsion est d’autant plus cruelle, notent les enseignants. Ces enfants, impliqués, assidus, doivent finir leur scolarité. C’est un droit. »
L’empathie est tout aussi vive parmi les collégiens. Les camarades de classe de Hratche ont rédigé une lettre : « Nous ne voulons pas qu’il nous quitte. Ce serait tellement injuste. Hratche a eu un passé difficile et malgré cela il reste fort. Ils ont tout perdu et ne seront pas en sécurité. Nous ne voulons pas que cela se termine dans des conditions aussi tristes ».
http://www.lunion.presse.fr/accueil/mobilises-pour-soutenir-une-famille-armenienne-ia0b0n260571
http://champagne-ardenne.france3.fr/emissions/jt-1213-champagne-ardenne
Une pétition est en ligne sur le site de réseau éducation sans frontière
[url= http://resf.info/P2618] http://resf.info/P2618[/url]
Soyez nombreux à signer, merci.
- lilith888Grand sage
Tiens, Lilith (c'est un peu strange de donner ce prénom à son gosse non ???)
- sookieGrand sage
Désolée le lien pour la pétition n'était pas valide
http://www.educationsansfrontieres.org/?page=article&id_article=48213
là cela devrait être bon
(compétence en TICE non validée !!!)
http://www.educationsansfrontieres.org/?page=article&id_article=48213
là cela devrait être bon
(compétence en TICE non validée !!!)
- sookieGrand sage
http://champagne-ardenne.france3.fr/2013/12/10/l-avenir-d-une-famille-armenienne-suspendue-la-decision-du-tribunal-de-chalons-374737.html
Le jugement est défavorable pour la famille, ils sont maintenant sous la menace d'une expulsion.
Il y a un rassemblement demain, mercredi 11 décembre, a 14 h devant la sous-préfecture, à Reims.
Si vous vous sentez concernés, si vous voulez soutenir la famille, venez nombreux, c'est important
Le jugement est défavorable pour la famille, ils sont maintenant sous la menace d'une expulsion.
Il y a un rassemblement demain, mercredi 11 décembre, a 14 h devant la sous-préfecture, à Reims.
Si vous vous sentez concernés, si vous voulez soutenir la famille, venez nombreux, c'est important
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