Saint-Seine-en-Bâche (Bourgogne) : la directrice des services périscolaires porte plainte contre un enfant de 10 ans qui l'aurait blessée au pouce.

Le sujet est sensible, voire embarrassant. Suffisamment en tout cas pour que la communauté de communes de Seurre, dont dépend le périscolaire de Saint-Seine-en-Bâche, dans le canton de Saint-Jean-de-Losne, refuse de s’exprimer*. Il faut dire que déposer une plainte à la gendarmerie contre un enfant de 10 ans, ce n’est jamais anodin.

C’est pourtant ce qu’à fait la directrice des services périscolaires de Saint-Seine-en-Bâche, il y a quelques jours. « Mon fils, qui ne va pas au périscolaire, était en train de jouer devant la salle des fêtes, en attendant son bus », explique Jean-Michel Humblot. « Elle est venue l’attraper par la capuche pour lui dire d’arrêter. Elle était en train de lui faire mal, quand il a fait un mouvement pour se dégager. » À ce moment-là, la directrice du périscolaire aurait été blessée au pouce. Elle a décidé de porter plainte à la gendarmerie de Dole.

Face au mutisme des principaux intéressés, difficile de donner une version contradictoire. Reste la version du père d’un enfant de 10 ans, perturbante. Surtout quand on sait qu’elle aboutit à une plainte au pénal. « Contrairement à ce qu’elle affirme, mon fils ne courait pas, il jouait dans un espace sécurisé. » Surtout, selon le père de Quentin, contrairement à ce qu’affirme la victime, son fils « n’a jamais eu de problème avec cette dame ». Une version qui a été contestée par la communauté de communes de Seurre, responsable du périscolaire. « Nous avons eu un entretien, et la dame a affirmé que mon fils l’insultait tous les jours », explique le père de famille. « Mais il n’a jamais eu de problèmes avec l’autorité. » À l’école de Laperrière-sur-Saône, où il est scolarisé, l’enfant n’aurait d’ailleurs jamais été considéré comme un élève difficile. Reste qu’aujourd’hui, un jeune garçon de 10 ans se retrouve poursuivi pénalement pour des faits qui restent “mineurs”. « Je ne comprends pas trop ce qu’il se passe », souffle Jean-Michel Humblot. « Depuis 2010 et un premier souci avec cette dame, mon fils ne va même plus au périscolaire de Saint-Seine-en-Bâche… »

Reste maintenant à savoir jusqu’où ira cette affaire. Une conciliation serait envisagée par la communauté de communes.

Il faut dire que déposer une plainte à la gendarmerie contre un enfant de 10 ans, ce n’est jamais anodin.

John a écrit:

Le sujet est sensible, voire embarrassant. Suffisamment en tout cas pour que la communauté de communes de Seurre, dont dépend le périscolaire de Saint-Seine-en-Bâche, dans le canton de Saint-Jean-de-Losne, refuse de s’exprimer*. Il faut dire que déposer une plainte à la gendarmerie contre un enfant de 10 ans, ce n’est jamais anodin.

C’est pourtant ce qu’à fait la directrice des services périscolaires de Saint-Seine-en-Bâche, il y a quelques jours. « Mon fils, qui ne va pas au périscolaire, était en train de jouer devant la salle des fêtes, en attendant son bus », explique Jean-Michel Humblot. « Elle est venue l’attraper par la capuche pour lui dire d’arrêter. Elle était en train de lui faire mal, quand il a fait un mouvement pour se dégager. » À ce moment-là, la directrice du périscolaire aurait été blessée au pouce. Elle a décidé de porter plainte à la gendarmerie de Dole.

Face au mutisme des principaux intéressés, difficile de donner une version contradictoire. Reste la version du père d’un enfant de 10 ans, perturbante. Surtout quand on sait qu’elle aboutit à une plainte au pénal. « Contrairement à ce qu’elle affirme, mon fils ne courait pas, il jouait dans un espace sécurisé. » Surtout, selon le père de Quentin, contrairement à ce qu’affirme la victime, son fils « n’a jamais eu de problème avec cette dame ». Une version qui a été contestée par la communauté de communes de Seurre, responsable du périscolaire. « Nous avons eu un entretien, et la dame a affirmé que mon fils l’insultait tous les jours », explique le père de famille. « Mais il n’a jamais eu de problèmes avec l’autorité. » À l’école de Laperrière-sur-Saône, où il est scolarisé, l’enfant n’aurait d’ailleurs jamais été considéré comme un élève difficile. Reste qu’aujourd’hui, un jeune garçon de 10 ans se retrouve poursuivi pénalement pour des faits qui restent “mineurs”. « Je ne comprends pas trop ce qu’il se passe », souffle Jean-Michel Humblot. « Depuis 2010 et un premier souci avec cette dame, mon fils ne va même plus au périscolaire de Saint-Seine-en-Bâche… »

Reste maintenant à savoir jusqu’où ira cette affaire. Une conciliation serait envisagée par la communauté de communes.

http://www.bienpublic.com/region-dijonnaise/2013/11/29/une-plainte-contre-un-enfant

Provence a écrit:

Il faut dire que déposer une plainte à la gendarmerie contre un enfant de 10 ans, ce n’est jamais anodin.

Et qu'il faut être passablement excédé pour en arriver là.

Le gamin attendait son bus: il n'était donc pas en présence de son père qui est pourtant capable d'affirmer ce que faisait son fils à ce moment-là...