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- JohnMédiateur
Faut-il changer le statut de 1950, décrets qui fixent le nombre d'heures d'obligation de service par semaine?
Oui car au-delà des heures de cours [dans le secondaire, 18 heures pour un certifié et 15 heures pour un agrégé, NDLR], il y a le travail invisible: réunions pédagogiques, conseils de classe, rencontre des parents, préparation des cours, corrigés des copies.... Au total, un enseignant du secondaire travaille en moyenne 42 heures par semaine, bien plus que le temps de travail légal en France. Il est essentiel que ce temps de travail soit rendu visible .
Allez-vous exiger des hausses de rémunération ?
Nous sommes conscients du cadre budgétaire qui contraint le gouvernement. Nous n'allons pas exiger des hausses immédiates, mais un engagement à inverser la tendance en matière de rémunérations. Depuis huit ans, les enseignants ont perdu 20% de pouvoir d'achat en euros constants. Contrairement aux autres fonctionnaires, les enseignants ne touchent pas de prime catégorielle. Seules les heures supplémentaires leur ont permis de compenser cette perte de pouvoir d'achat. Mais il faut absolument inverser cette courbe de dégradation: s'il y a aujourd'hui une crise de recrutement, c'est parce que les conditions de salaires n'attirent plus personne!
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/reforme-du-metier-d-enseignant-il-faut-prendre-en-compte-le-temps-de-travail-invisible_1300619.html#XcXV4wyi0kfGxZ1g.99
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Roumégueur IerÉrudit
Faut-il juste rendre ce travail invisible visible?
Ne faudrait-il pas réclamer, au choix, de le rémunérer à sa juste valeur ou de le diminuer si on n'a pas les moyens de mettre la main au porte-monnaie?
Ne faudrait-il pas réclamer, au choix, de le rémunérer à sa juste valeur ou de le diminuer si on n'a pas les moyens de mettre la main au porte-monnaie?
- BoubouleDoyen
Dans les années 50, il n'y avait pas ces tâches invisibles ? Si elles y étaient, pourquoi faut-il changer le décret de 50 ? Si elles n'y étaient pas, on travaille plus (je fais une erreur de raisonnement) ? Et le traitement de base ?
Recrutement à bac+5, c'est cadre, je ne suis pas convaincu qu'il faille mettre toutes les tâches noir sur blanc (c'est surtout que je n'ai pas confiance).
En tout cas, il y a plus de boulot invisible que dans les années 90. Et ce sera reconnu quand ce sera payé, les remerciements de gens (ministres) que je ne connais pas, je m'en fiche.
Recrutement à bac+5, c'est cadre, je ne suis pas convaincu qu'il faille mettre toutes les tâches noir sur blanc (c'est surtout que je n'ai pas confiance).
En tout cas, il y a plus de boulot invisible que dans les années 90. Et ce sera reconnu quand ce sera payé, les remerciements de gens (ministres) que je ne connais pas, je m'en fiche.
- Roumégueur IerÉrudit
L'article du Monde à ce sujet est édifiant (Luigi_b l'a commenté sur son blog) : le 'journaliste' analyse le décret 1950 comme si à cette époque les cours n'étaient pas préparés et les copies non corrigées...Bouboule a écrit:Dans les années 50, il n'y avait pas ces tâches invisibles ? Si elles y étaient, pourquoi faut-il changer le décret de 50 ? Si elles n'y étaient pas, on travaille plus (je fais une erreur de raisonnement) ? Et le traitement de base ?
Recrutement à bac+5, c'est cadre, je ne suis pas convaincu qu'il faille mettre toutes les tâches noir sur blanc (c'est surtout que je n'ai pas confiance).
En tout cas, il y a plus de boulot invisible que dans les années 90. Et ce sera reconnu quand ce sera payé, les remerciements de gens (ministres) que je ne connais pas, je m'en fiche.
Le Snes Lille demande une baisse des horaires devant les élèves, le Snalc réclame 35 semaines de cours : marre de se faire entuber, il faut y aller, maintenant!
- BoubouleDoyen
J'accepte cette analyse même si ce journal sort ânerie sur ânerie (au moins sur les sujets que je connais) : maintenant, on prépare nos cours et on corrige plein de copies. Je crois que cela vaut bien une augmentation de 50%. Après, on discutera patiemment d'une remise à plat du décret de 50. Mais pas en 3 semaines, nous les professeurs, nous ne sommes pas comme Vincent Peillon, on réfléchit sérieusement, et une réflexion sérieuse (et concertée), ça prend du temps.Roumégueur Ier a écrit:L'article du Monde à ce sujet est édifiant (Luigi_b l'a commenté sur son blog) : le 'journaliste' analyse le décret 1950 comme si à cette époque les cours n'étaient pas préparés et les copies non corrigées...
Le Snes Lille demande une baisse des horaires devant les élèves, le Snalc réclame 35 semaines de cours : marre de se faire entuber, il faut y aller, maintenant!
- fandorineNiveau 9
Je me rappelle qu'en 2005, un formateur IUFM plus revendicatif et moins soucieux de doxa pédago que d'autres, nous avait dit, à nous stagiaires, que le pouvoir d'achat des professeurs avait chuté d'environ 25 % en 25 ans - et que tout à notre joie de toucher enfin nos premiers salaires, nous devions garder ce fait à l'esprit, et nous préparer à des combats futurs ( il y a des formateurs comme ça). Et pile 8 ans plus tard, on en est là.
- JohnMédiateur
Bon eh bien je pense que le résultat du combat est plutôt clair :/et que tout à notre joie de toucher enfin nos premiers salaires, nous devions garder ce fait à l'esprit, et nous préparer à des combats futurs
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- fandorineNiveau 9
Sinon, rien ne prévoyant le desserrement du cadre budgétaire dans un avenir plus ou moins proche, j'en déduis que le Snes n'exigera pas de hausses des salaires avant longtemps - et qu'en suivant la logique de Daniel Robin, le gouvernement n'a aucune raison de s'engager à inverser la tendance. Pffff...Nous sommes conscients du cadre budgétaire qui contraint le gouvernement. Nous n'allons pas exiger des hausses immédiates, mais un engagement à inverser la tendance en matière de rémunérations.
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Cela me semble d'une logique imparable... Qu'un représentant syndical puisse tenir une position aussi jésuitique me déprime viscéralement.Roumégueur Ier a écrit:Faut-il juste rendre ce travail invisible visible?
Ne faudrait-il pas réclamer, au choix, de le rémunérer à sa juste valeur ou de le diminuer si on n'a pas les moyens de mettre la main au porte-monnaie?
- Luigi_BGrand Maître
Dans les deux cas (augmentation des salaires ou diminution des obligations de service), l’État devrait payer : c'est impossible.Roumégueur Ier a écrit:Ne faudrait-il pas réclamer, au choix, de le rémunérer à sa juste valeur ou de le diminuer si on n'a pas les moyens de mettre la main au porte-monnaie?
Soyons lucides : dans ces conditions la "reconnaissance des nouvelles missions", malgré les bonnes intentions affirmées, ne peut avoir le moindre effet positif pour les professeurs.
C'est tout simplement un faux-débat en forme de contre-feu pour empêcher le débat sur les salaires par exemple. Rappelons que, entre 2000 et 2010, les salaires ont augmenté de 20% en moyenne dans les pays de l’OCDE "car de nombreux pays ont décidé d’investir massivement dans le salaire des enseignants pour retenir les meilleurs d’entre eux dans la profession". En France ils ont baissé de 8%.
Source : http://educationdechiffree.blog.lemonde.fr/2013/01/24/le-salaire-des-enseignants-francais-a-la-loupe/
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Roumégueur IerÉrudit
Tu le sais, l'Etat va financer (sûrement de façon pérenne) la magnifique réforme des rythmes via le fonds d'amorçage. Idem pour la Corse, Marseille, les secteurs agricoles, le fiasco de l'écotaxe (les portiques détruits)...Luigi_B a écrit:Dans les deux cas (augmentation des salaires ou diminution des obligations de service), l’État devrait payer : c'est impossible.Roumégueur Ier a écrit:Ne faudrait-il pas réclamer, au choix, de le rémunérer à sa juste valeur ou de le diminuer si on n'a pas les moyens de mettre la main au porte-monnaie?
Soyons lucides : dans ces conditions la "reconnaissance des nouvelles missions", malgré les bonnes intentions affirmées, ne peut avoir le moindre effet positif pour les professeurs.
C'est tout simplement un faux-débat en forme de contre-feu pour empêcher le débat sur les salaires par exemple. Rappelons que, entre 2000 et 2010, les salaires ont augmenté de 20% en moyenne dans les pays de l’OCDE "car de nombreux pays ont décidé d’investir massivement dans le salaire des enseignants pour retenir les meilleurs d’entre eux dans la profession". En France ils ont baissé de 8%.
Source : http://educationdechiffree.blog.lemonde.fr/2013/01/24/le-salaire-des-enseignants-francais-a-la-loupe/
Quant à la baisse de 8%, j'avais utilisé cette donnée dans mon article sur les idées reçues sur le salaire enseignant (je crois me rappeler que le second pays ayant réussi à faire baisser le pouvoir d'achat des profs en cette période 'bénie' ailleurs, était la Corée, à vérifier).
A force d'attendre notre tour, il n'est jamais arrivé.
A force d'attendre le bon moment, il n'est jamais arrivé.
J'aurais rêvé d'une intersyndicale qui arrive devant les groupes de travail sur le statut en disant : 'On s'assoit et on discute seulement si vous baissez les heures de cours en classe entière, ou si vous augmentez le point d'indice, ou si vous créez des primes spécifiques à l'enseignement pour nous aligner sur les 'vrais' cadres A de la FP.'
Mais bon, résignés, nous allons encore voir fondre notre 'pouvoir' d'achat (qui devient plutôt une faiblesse).
Sauf les PE qui, estomaqués, vont avoir la moitié de leurs 400 euros bruts ce mois-ci : quel beau cadeau fait à ceux qui triment le plus pour le plus mauvais ratio heure de travail/salaire (je suis d'ailleurs écoeuré, beaucoup de PE ignorent même que cette prime existe et que c'est une arnaque, pour l'instant, pour longtemps).
- User4312Niveau 10
20% de moins au Japon pour tous les fonctionnaires, les profs l'ont senti passer. Un de nos profs de fac nous a dit qu'il était passé de 50 man (4500 euros) à 40 man en qqs années. A tokyo, ils commencent à avoir du mal à recruter des fonctionnaires parce qu'il y a des jobs bien mieux payés (et c'est pas les 3/4 jours de vacances en plus qui vont changer quoi que ce soit). Dans certaines préfectures, ils ont aussi du mal à recruter des profs de qualité (ici, pas de classe sans prof, s'il y a 300 places offertes, 300 personnes sont recrutées). La prefecture de Chiba (vers Tokyo) essaye même de débaucher nos candidats (prefecture rurale d'Iwate) en organisant le concours dans la prefecture (les candidats n'ont pas à se déplacer) ou bien en leur offrant l'admissibilité d'office sur recommendation de notre fac, mais presque personne ne veut y aller vu que le concours est prefectoral et qu'ils n'ont aucune envie de descendre dans le sud et de s'y retrouver coincés avec un salaire ne leur permettant pas de vivre correctement. Mais comme les pref en besoin, c'est les préfectures où les gamins sont les plus chiants (tout est relatif, hein) et où on peut trouver des jobs mieux rémunérés, ça risque de continuer longtemps....
- Roumégueur IerÉrudit
Pardon, j'ai tout faux, c'est la Grèce le second (et seul) pays européen qui a réussi à massacrer le pouvoir d'achat des enseignants durant cette période bénie (je suis pourtant persuadé qu'à un autre endroit nous figurons avec la Corée dans je ne sais plus quel recul enseignant):Roumégueur Ier a écrit:Tu le sais, l'Etat va financer (sûrement de façon pérenne) la magnifique réforme des rythmes via le fonds d'amorçage. Idem pour la Corse, Marseille, les secteurs agricoles, le fiasco de l'écotaxe (les portiques détruits)...Luigi_B a écrit:Dans les deux cas (augmentation des salaires ou diminution des obligations de service), l’État devrait payer : c'est impossible.Roumégueur Ier a écrit:Ne faudrait-il pas réclamer, au choix, de le rémunérer à sa juste valeur ou de le diminuer si on n'a pas les moyens de mettre la main au porte-monnaie?
Soyons lucides : dans ces conditions la "reconnaissance des nouvelles missions", malgré les bonnes intentions affirmées, ne peut avoir le moindre effet positif pour les professeurs.
C'est tout simplement un faux-débat en forme de contre-feu pour empêcher le débat sur les salaires par exemple. Rappelons que, entre 2000 et 2010, les salaires ont augmenté de 20% en moyenne dans les pays de l’OCDE "car de nombreux pays ont décidé d’investir massivement dans le salaire des enseignants pour retenir les meilleurs d’entre eux dans la profession". En France ils ont baissé de 8%.
Source : http://educationdechiffree.blog.lemonde.fr/2013/01/24/le-salaire-des-enseignants-francais-a-la-loupe/
Quant à la baisse de 8%, j'avais utilisé cette donnée dans mon article sur les idées reçues sur le salaire enseignant (je crois me rappeler que le second pays ayant réussi à faire baisser le pouvoir d'achat des profs en cette période 'bénie' ailleurs, était la Corée, à vérifier).
A force d'attendre notre tour, il n'est jamais arrivé.
A force d'attendre le bon moment, il n'est jamais arrivé.
J'aurais rêvé d'une intersyndicale qui arrive devant les groupes de travail sur le statut en disant : 'On s'assoit et on discute seulement si vous baissez les heures de cours en classe entière, ou si vous augmentez le point d'indice, ou si vous créez des primes spécifiques à l'enseignement pour nous aligner sur les 'vrais' cadres A de la FP.'
Mais bon, résignés, nous allons encore voir fondre notre 'pouvoir' d'achat (qui devient plutôt une faiblesse).
Sauf les PE qui, estomaqués, vont avoir la moitié de leurs 400 euros bruts ce mois-ci : quel beau cadeau fait à ceux qui triment le plus pour le plus mauvais ratio heure de travail/salaire (je suis d'ailleurs écoeuré, beaucoup de PE ignorent même que cette prime existe et que c'est une arnaque, pour l'instant, pour longtemps).
"2: C'est le nombre de pays européens où les salaires des enseignants n'ont pas augmenté lors de la dernière décennie: la France et la Grèce. Selon un rapport de la Commission européenne publié le 1O février, dans tous les autres pays, les salaires statutaires en prix constants des profs ont progressé, parfois jusqu'à 40%. Mais cela n'a pas toujours suffi à maintenir leur pouvoir d'achat. Devant ce type de constat, la France réplique que ces calculs devraient tenir compte des primes.
Libération, 20 février 2012"
- cunégondeNiveau 10
Une très, très bonne nouvelle: les salaires des grands patrons ne seront pas encadrés...
http://www.20minutes.fr/economie/1160977-20130523-taxe-a-75-salaires-superieurs-a-1-eur-budget-2014
http://www.20minutes.fr/economie/1160977-20130523-taxe-a-75-salaires-superieurs-a-1-eur-budget-2014
- caroletteNeoprof expérimenté
Il ne faut surtout pas rendre le travail invisible visible : cela conduit, comme c'est le cas pour nous en primaire, à une hausse du volume horaire de réunions, et à un beau tableau annuel à remplir, justifiant chaque minute de ces heures...Roumégueur Ier a écrit:Faut-il juste rendre ce travail invisible visible?
Ne faudrait-il pas réclamer, au choix, de le rémunérer à sa juste valeur ou de le diminuer si on n'a pas les moyens de mettre la main au porte-monnaie?
- V.MarchaisEmpereur
Roumégueur Ier a écrit: le Snalc réclame 35 semaines de cours
- Roumégueur IerÉrudit
Là : http://www.snalc.fr/affiche_article.php?actu=1&id=878&id_rep=281V.Marchais a écrit:Roumégueur Ier a écrit: le Snalc réclame 35 semaines de cours
"C'est pourquoi le SNALC-FGAF demande une modification de la loi afin que l'année scolaire dure désormais 35 semaines, soit une semaine de moins qu'actuellement. Cela permettrait de maintenir une rentrée (et une pré-rentrée) en septembre, de permettre une sortie de cours tôt dans le mois de juillet, voire fin juin, de donner sans contrepartie le pont de l'Ascension aux personnels comme aux élèves et de supprimer une bonne fois pour toutes l'inutile seconde journée de pré-rentrée, qui génère des rattrapages absurdes et des comptes d'apothicaires aberrants. "
Utopiste mais loin d'être absurde.
- User17706Bon génie
Pas absurde du tout effectivement. Le "s" à "apothicaires" me gêne, en revanche
Quelqu'un peut-il (je trouve que ce n'est pas anodin) présenter de quoi trancher avec crédibilité sur la question du chiffrage? 8%? 20%? ce n'est pas pareil du tout et si on commence à invoquer des chiffres faux, on se ridiculise.
Quelqu'un peut-il (je trouve que ce n'est pas anodin) présenter de quoi trancher avec crédibilité sur la question du chiffrage? 8%? 20%? ce n'est pas pareil du tout et si on commence à invoquer des chiffres faux, on se ridiculise.
- V.MarchaisEmpereur
Ah ! merci. Dans la précipitation, j'avais lu 35 heures au lieu de 35 semaines ! :lol:
D'où mon incompréhension.
D'où mon incompréhension.
- Roumégueur IerÉrudit
Non, les 35 heures, pour nous, on les exigera quand le commun des travailleurs sera à 30h/semaine, pas avant, ce serait indécent...V.Marchais a écrit:Ah ! merci. Dans la précipitation, j'avais lu 35 heures au lieu de 35 semaines ! :lol:
D'où mon incompréhension.
- DaphnéDemi-dieu
Ce ne serait qu'une toute petite compensation au fait que depuis les décrets de 50 les autres catégories de salariés ont eu des baisses d'horaire et des congés supplémentaires, des RTT, alors que nous n'avons rien eu. Comme nos salaires sont bloqués, que notre charge de travail a augmenté car avec la baisse des horaires par classe, nous en avons davantage, sans compter l'indicipline croissante des élèves et tout le treste, 35 semaines finalement avec le pont de l'Ascension pour tout le monde voilà, plus besoin de rentrer fin août.V.Marchais a écrit:Ah ! merci. Dans la précipitation, j'avais lu 35 heures au lieu de 35 semaines ! :lol:
D'où mon incompréhension.
- Luigi_BGrand Maître
Les -8% concernent les salaires pour la période 2000-2010 et la source c'est l'OCDE lui-même (RES 2012, indicateur D3).PauvreYorick a écrit:Quelqu'un peut-il (je trouve que ce n'est pas anodin) présenter de quoi trancher avec crédibilité sur la question du chiffrage? 8%? 20%? ce n'est pas pareil du tout et si on commence à invoquer des chiffres faux, on se ridiculise.
Daniel Robin parle de la période 2008-2013 mais ne donne pas de source à ses -20% de baisse de pouvoir d'achat (ce qui est différent). Une chose est sûre : le point d'indice de la fonction publique est gelé depuis 2010 tandis que l'inflation a été de plus de 7% depuis 2010, ce qui correspond mécaniquement à une baisse de plus de 9% de pouvoir d'achat.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- BoubouleDoyen
En relisant cet article, je m'aperçois qu'il est daté du lundi 18 novembre avant que Peillon ne sorte son projet.John a écrit:
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/reforme-du-metier-d-enseignant-il-faut-prendre-en-compte-le-temps-de-travail-invisible_1300619.html#XcXV4wyi0kfGxZ1g.99
Je voudrais comprendre ce talent de divination : le SNES, retombé dans la cogestion, a préparé le projet avec Peillon ?
- trompettemarineMonarque
Donc rien ne va être fait !John a écrit:
Allez-vous exiger des hausses de rémunération ?
Nous sommes conscients du cadre budgétaire qui contraint le gouvernement. Nous n'allons pas exiger des hausses immédiates, mais un engagement à inverser la tendance en matière de rémunérations.
Comme depuis des années ! Splendide !
Bravo un syndicat courageux !
Dire que j'y suis ...
- Presse-puréeGrand sage
Un engagement à mieux payer plus tard... hahaha
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
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