- LefterisEsprit sacré
La suite ici :Poursuivant sa réflexion sur l'enseignement de la musique, Dania Tchalik analyse et démonte la promotion actuelle de l'évaluation comme une dérive managériale revêtue d'oripeaux de gauche. Elle consiste, en vidant l'enseignement de son contenu, à réduire la musique (entre autres) à une « activité de loisir » bornée à un amateurisme - baptisé « pratique culturelle citoyenne » - qui proscrit toute élévation des élèves (cette « violence symbolique »), et à disqualifier - à tous les sens du terme - les professeurs. [...]
« L’évaluation n’est pas bureaucratique !», jure pourtant É. Sprogis en guise de remarque liminaire à son séminaire : à la bonne heure ! Les pédagogues, la main de fer du Pouvoir et celle, invisible, du Marché : même combat ? Peu s’en faut ou presque : quand le progressisme pédagogique rencontre l’autisme des technocrates, il ne manque pas d’engendrer un bougisme managerial foncièrement déshumanisé où le gauchisme culturel et sociétal tend la main au laisser-faire économique le plus débridé tout en laissant à ses belles âmes le soin d’orchestrer le concert des lamentations aux avant-postes médiatiques. « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » !
http://www.mezetulle.net/article-enseigner-ou-evaluer-par-d-tchalik-121259446.html
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Une bonne ressource pour enseigner à évaluer la qualité d'une ressource internet
- Enseigner ailleurs... Postes au BO. Dossiers à remplir avant le 24 avril 2009 pour enseigner un an à l'étranger
- Marion Sigaut (Debout la République) : "L'école n'est plus là pour enseigner, elle sert à enseigner le sexe et la perversion".
- Emmanuel Davidenkoff (L'Express) : "Enseigner aux plus riches et aux meilleurs est nettement mieux récompensé par la République qu'enseigner aux plus fragiles".
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