Hauts-de-Seine : 50 auxiliaires de vie scolaire n'ont pas été payées depuis trois mois !

600 personnes ont été recrutées pour la rentrée 2013 en tant que auxiliaire de vie scolaire. Leur mission est d’accompagner des enfants en difficulté. Elles effectuent 20 heures de travail hebdomadaires et sont rémunérées 670 € par mois.

SUD-Education s’alarme qu’une cinquantaine d’emplois aidés recrutés par l’Education nationale n’ont pas perçu leur salaire depuis la rentrée.

http://www.leparisien.fr/espace-premium/hauts-de-seine-92/des-agents-non-payes-dans-les-ecoles-27-11-2013-3352815.php

Rien de bien neuf, hélas, quand on prend son premier poste. Pour mon monitorat à l'université (en sortant du service militaire à 800 FF par mois, c'est vous dire si j'avais de belles réserves financières ), j'ai été payé pour la première fois fin novembre (alors que le poste de moniteur m'avait été pré-attribué, selon la procédure en usage à l'époque,... trois ans auparavant !). On n'accepterait ça dans aucune autre structure, même publique, mais dans l'EN, on trouve ça parfaitement normal : les jurys de concours payés plusieurs mois après (même si les choses se sont améliorées), les heures complémentaires réglées quand l'argent arrive au rectorat, les débutants qui doivent quémander une "avance sur salaire" (j'adore l'expression, quand on parle en réalité d'un retard de paiement !!!). C'est un pur scandale, pour lequel je n'incrimine pas les personnels administratifs (qui font ce qu'ils peuvent) mais bien l'organisation absurde du système.

Maintenant, je réagis, même symboliquement. On me réclame quelques dizaines d'euros au titre de la retraite additionnelle de la fonction publique, pour des heures faites dans un autre établissement que le mien (il y a plus de deux ans, bonjour la réactivité !). Eh bien je paierai uniquement quand l'Etat me versera déjà ce qu'il me doit. Pas avant.