Marseille : les employés d'une cantine scolaire auraient servi sciemment des aliments infestés de vers de farine.

"Le lien de confiance est rompu." Ça chauffe entre les parents de l'école élémentaire du boulevard National (3e) et l'équipe des tatas de l'établissement : accusées d'avoir servi, sciemment, un repas infesté de vers de farine aux enfants de l'école (cinq autres sont concernées à travers la ville, comme l'avait révélé La Provence), elles ont déjà été sèchement rappelées à l'ordre par l'adjointe UMP à l'Éducation.

Mais les parents veulent aller plus loin : "Nous demandons le déplacement des agents de service présents le 8 novembre et de leur responsable de secteur, appuie Dalila Douhou, présidente du conseil local des parents d'élèves FCPE. Nous souhaitons aussi le remboursement à toutes les familles du repas concerné." Ce que refusent pour l'heure la mairie et son prestataire, la Sodexo, géant de la restauration collective. Pour la fédération, il y a trois responsables au dysfonctionnement survenu à la cantine. Le personnel, "qui malgré le protocole", a continué à servir un repas impropre à la consommation ; l'agent de maîtrise "contacté ce jour-là, qui a pris la décision de ne pas servir le repas de substitution" prévu pour ce genre de cas et "surtout la Sodexo, qui a manqué gravement à son obligation de service".

La FCPE se "réserve le droit dans les jours à venir d'engager des poursuites auprès des administrations compétentes et de faire intervenir les services sanitaires dans les lieux où sont préparés et servis les repas de nos enfants". Lundi matin, les parents de National ont de plus prévu de mener "une action" de protestation. Décidément, ce repas-là ne passe pas...

linkus a écrit:ET bien quoi? C'est plein de protéine et en plus c'est la cuisine du 21eme siècle.

Spoiler:

Docteur OX a écrit:Marseille : asticots à la cantine, les parents attaquent   

" [...]

Ce que refusent pour l'heure la mairie et son prestataire, la Sodexo, géant de la restauration collective. Pour la fédération, il y a trois responsables au dysfonctionnement survenu à la cantine. Le personnel, "qui malgré le protocole", a continué à servir un repas impropre à la consommation ; l'agent de maîtrise "contacté ce jour-là, qui a pris la décision de ne pas servir le repas de substitution" prévu pour ce genre de cas et "surtout la Sodexo, qui a manqué gravement à son obligation de service".

http://www.laprovence.com/article/actualites/2635279/marseille-asticots-a-la-cantine-les-parents-attaquent.html

La Ville de Marseille a annoncé ce lundi avoir condamné l'entreprise de restauration collective Sodexo à une amende de plusieurs milliers d'euros pour avoir servi du riz infesté d'asticots dans cinq écoles primaires* de la cité phocéenne le 8 novembre dernier. «Cette pénalité financière, prévue par le contrat qui nous lie à cette société, sera comprise entre 2000 et 5000 euros et s'ajoutera au remboursement des repas avariés promis à toutes les familles concernées», a assuré Danièle Casanova, l'adjointe UMP en charge de l'éducation à la municipalité.

Une enquête administrative ouverte au lendemain de l'incident et visant la société francilienne est en cours pour déterminer les causes de l'incident. «La Sodexo a pour devoir de ne servir aux écoles marseillaises que des aliments certifiés sans pesticides, ce qui peut expliquer la présence de ces vers dans le riz de Camargue», précise l'adjointe du maire Jean-Claude Gaudin, ajoutant que «sur trois tonnes de riz servies ce jour-là, seuls cinq kilos contenaient des vers, ce qui représente une centaine de repas sur 51 000».

«Ce que l'on sait pour l'instant, c'est que la titulaire responsable de la restauration de l'école National était absente ce jour-là et qu'une remplaçante occupait son poste. Celle-ci ne connaissait peut-être pas les procédures à suivre dans ce genre de situation, à commencer par le recours obligatoire à un repas de substitution.»

Mais la tension reste à son comble dans l'école du boulevard National, située dans le quartier de la Belle de Mai. Jean-Philippe Garcia souhaiterait aller plus loin en déposant un recours en justice contre la Sodexo afin qu'à terme «la mairie rompe son contrat avec cette entreprise».