- Docteur OXGrand sage
http://www.lavoixdunord.fr/region/roubaix-le-ras-le-bol-des-professeurs-d-anne-frank-face-ia24b58797n1715203
Pays de M.......Une partie des personnels du collège Anne-Frank, dans le quartier de l’Alma à Roubaix, s’est mise en grève ce jeudi. En cause : un climat qui serait devenu délétère et des agressions à répétition. Une minorité d’élèves rendrait le travail des professeurs impossible et empêcherait leurs camarades de suivre les cours.
C’est la fameuse goutte d’eau qui fait déborder le vase. La scène, telle que la racontent des professeurs du collège Anne-Frank, se déroule vendredi dernier. Un élève s’approche à quelques centimètres du visage d’une de leurs collègues et lui demande de l’embrasser. Bien sûr, elle refuse. Comme il insiste, il est exclu du cours. Après la pause, il revient « s’excuser ». C’était juste de l’humour… L’enseignante n’accepte pas ses excuses. Alors il s’emporte : « Dégage, *** ! »
Et encore, jurent les professeurs qui témoignent, ils sont obligés d’édulcorer. Selon eux, c’est donc l’épisode de trop. Mais le malaise existe depuis longtemps. Et face au « climat de violence » qui régnerait dans l’établissement, professeurs et personnels d’encadrement ont voulu tirer le signal d’alarme en se mettant en grève ce jeudi. Ils étaient 38 grévistes sur 55 ce matin, mais sont venus quand même pour rencontrer les représentants des parents d’élèves et préparer un communiqué de presse.
Ils ne voudraient pas qu’on focalise sur leur établissement, basé à l’Alma et qui draîne des jeunes des quartiers difficiles. « C’est un phénomène généralisé, qu’on constate dans d’autres villes de France. » Mais les faits sont inquiétants : « On assiste à des phénomènes de bande », racontent encore les grévistes. Difficile de quantifier la part des fauteurs de trouble, celle des suiveurs et celle des élèves qui voudraient seulement suivre les cours. Mais cette minorité aurait réussi à pourrir l’ambiance. « Des profs sont malmenés, des élèves sont harcelées, des garçons bousculent des filles et leur lancent des insultes à caractère sexuelle. Ils tiennent des propos vraiment inquiétants… »
Dans ces conditions, difficile de faire cours. Sur une heure de classe, combien de minutes passées à enseigner ? « C’est démoralisant. On rentre chez soi dépité, on a l’impression de mal faire notre travail et, en plus, la hiérarchie nous culpabilise à longueur de temps. » Mais les grévistes ajoutent : « On ne se bat pas que pour nos conditions de travail. Nous voulons défendre le droit à une scolarité sereine et riche. »
Le problème serait lié à un sentiment d’impunité. S’ils ne sont pas pour les exclusions définitives à tout-va, les professeurs estiment qu’on est devenu trop laxistes avec les fauteurs de trouble : « On choisit systématiquement de comprendre et d’excuser, les sanctions n’ont plus de prise et les mêmes continuent à sévir… »
Le manque de personnels de surveillance n’arrangerait rien dans ces circonstances. C’est d’ailleurs la principale revendication des grévistes : ils ne sont que sept équivalents temps plein pour l’ensemble de ce collège qui accueille 560 élèves. « En juin, nous avions demandé quatre postes supplémentaires, nous n’en avons obtenu qu’un, provisoirement. » Ils souhaitent aussi avoir des classes moins chargées : « Trois ou quatre élèves en moins, ça change tout », assure un enseignant. La moyenne frôlerait les 23 élèves par classe, le maximum pour un collège « ambition réussite ». Enfin, ils espèrent plus de concertation et des réponses du rectorat. Contacté par téléphone cet après-midi, le service communication de celui-ci n’a pas donné suite à nos questions.
- PaddyHabitué du forum
Je ne vois vraiment pas où est le problème...
- B-BeckerNiveau 7
J'ai vécu dans une ambiance semblable à celle qui est décrite dans cet article, il y a trois ans. On a eu droit à toutes sortes d'agressions et je reste particulièrement marqué par une tentative de viol en sixième... Je n'ai qu'un conseil à donner : fuyez.
- BabayagaGrand sage
À qui tu donnes ce conseil ? Fuir où ? Et comment ?
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- Reine MargotDemi-dieu
je suppose que l'idée est de demander sa mut?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
enfin le pire c'est que certains diront que face à cela c'est aux enseignants de s'adapter et de "savoir tenir" ces classes-là...(déjà lu sur le forum)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- RoninMonarque
Mouais j'imagine que la hiérarchie et Victor44 vont nous dire que c'est parce que les profs ne savent pas s'y prendre...
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- IphigénieProphète
Ce sont des élèves qui prennent juste conscience de l'impunité dont ils bénéficient. Je suis même étonnée que les jeunes n'en aient pas davantage conscience dans notre système éducatif où le professeur est toujours le seul coupable, finalement.
Nous avons devant nos yeux des élèves de plus en plus déculturés, de plus en plus traités en adultes alors qu'ils ne le sont pas, de plus en plus appelés à exprimer leur opinion, même s'ils n'en ont pas,bref de plus en plus appelés à être les "acteurs" de leur "savoir". Ben voilà, ceux-là sont passés à l'acte, justement; Avec ce qu'ils savent.
Mais ça va aller: on va modifier la façon de travailler des profs. Pour s'adapter à la façon de ne pas travailler des élèves. Tout va bien.
Nous avons devant nos yeux des élèves de plus en plus déculturés, de plus en plus traités en adultes alors qu'ils ne le sont pas, de plus en plus appelés à exprimer leur opinion, même s'ils n'en ont pas,bref de plus en plus appelés à être les "acteurs" de leur "savoir". Ben voilà, ceux-là sont passés à l'acte, justement; Avec ce qu'ils savent.
Mais ça va aller: on va modifier la façon de travailler des profs. Pour s'adapter à la façon de ne pas travailler des élèves. Tout va bien.
- Docteur OXGrand sage
+1iphigénie a écrit:Ce sont des élèves qui prennent juste conscience de l'impunité dont ils bénéficient. Je suis même étonnée que les jeunes n'en aient pas davantage conscience dans notre système éducatif où le professeur est toujours le seul coupable, finalement.
Nous avons devant nos yeux des élèves de plus en plus déculturés, de plus en plus traités en adultes alors qu'ils ne le sont pas, de plus en plus appelés à exprimer leur opinion, même s'ils n'en ont pas,bref de plus en plus appelés à être les "acteurs" de leur "savoir". Ben voilà, ceux-là sont passés à l'acte, justement; Avec ce qu'ils savent.
Mais ça va aller: on va modifier la façon de travailler des profs. Pour s'adapter à la façon de ne pas travailler des élèves. Tout va bien.
- Luigi_BGrand Maître
iphigénie, je te rappelle qu'il n'y a plus de savoir à transmettre ou à avoir puisque le savoir est sur Internet.
Michel Serres a écrit:Formée dès l’enfance, aux classes élémentaires et préparatoires, la vague de ce que l’on nomme le bavardage, levée en tsunami dans le secondaire, vient d’atteindre le supérieur où les amphis, débordés par lui, se remplissent, pour la première fois de l’histoire, d’un brouhaha permanent qui rend pénible toute écoute ou rend inaudible la vieille voix du livre. Voilà tir phénomène assez général pour que l’on y prête attention. Petite Poucette ne lit ni ne désire ouïr l’écrit dit. Celui qu’une ancienne publicité dessinait comme un chien n’entend plus la voix de son maître. Réduits au silence depuis trois millénaires, Petite Poucette, ses sœurs et ses frères produisent en chœur, désormais, un bruit de fond qui assourdit le porte-voix de l’écriture. Pourquoi bavarde-t-elle, parmi le brouhaha de ses bavards camarades ? Parce que, ce savoir annoncé, tout le monde l’a déjà. En entier. À disposition. Sous la main. Accessible par Web, Wikipédia, portable, par n’importe quel portail. Expliqué, documenté, illustré, sans plus d’erreurs que dans les meilleures encyclopédies. Nul n’a plus besoin des porte-voix d’antan, sauf si l’un, original et rare, invente.
Fin de l’ère du savoir. [...]
Les Petits Transis
Oreilles et museau plongés dans le porte-voix, le chien, assis, fasciné par l’écoute, ne bouge. Sages comme des images depuis l’âge tendre, nous commencions, enfants, une carrière longue de corps sur leur séant, immobiles, en silence et en rangs. Notre nom de jadis, le voici: Petits Transis. Les poches vides, nous obéissions, non seulement soumis aux maîtres, mais surtout au savoir, auquel les maîtres eux-mêmes, humblement, se soumettaient. Eux et nous le considérions comme souverain et magistral. Nul n’aurait osé rédiger un traité de l’obéissance volontaire au savoir. Certains se trouvaient même terrorisés par lui, empêchés ainsi d’apprendre. Pas sots, mais épouvantés. Il faut tenter de saisir ce paradoxe : pour ne pas comprendre le savoir et le refuser, alors qu’il se voulait reçu et compris, il fallait bien qu’il terrifiât.
En hautes majuscules, la philosophie parlait même parfois du Savoir Absolu. Il exigeait donc du dos une inclinaison soumise, comme celle de nos ancêtres, courbés devant le pouvoir absolu des rois de droit divin. Jamais n’exista la démocratie du savoir. Non point que certains, détenant le savoir, détenaient le pouvoir, mais que le savoir lui-même exigeait des corps humiliés, y compris de ceux qui le détenaient. Le plus effacé des corps, le corps enseignant, donnait cours en faisant signe vers cet absolu absent, au total inaccessible. Fascinés, les corps ne bougeaient.
Déjà formaté par la page, l’espace des écoles, des collèges, des campus se reformatait par cette hiérarchie inscrite dans la tenue corporelle. Silence et prostration. La focalisation de tous vers l’estrade où le porte-voix requiert silence et immobilité reproduit dans la pédagogie celle du prétoire vers le juge, du théâtre vers la scène, de la cour royale vers le trône, de l’église vers l’autel, de l’habitation vers le foyer... de la multiplicité vers l’un. Sièges serrés, en travées, pour les corps immobilisés de ces institutions-cavernes. Voilà le tribunal qui condamne saint Denis. Fin de l’ère des acteurs ?
La libération des corps
Nouveauté. L’aise de l’accès donne à Petite Poucette, comme à tout le monde, des poches pleines de savoir, sous les mouchoirs. Les corps peuvent sortir de la Caverne où l’attention, le silence et la courbure des dos les ligotaient aux chaises comme par des chaînes. Qu’on les force à s’y remettre, ils ne resteront plus en place sur les sièges. Chahut, dit-on.
Non. L’espace de l’amphi se dessinait jadis comme un champ de forces dont le centre orchestral de gravité se trouvait sur l’estrade, au point focal de la chaire, à la lettre un power point. Là se situait la densité lourde du savoir, quasi nulle à la périphérie. Désormais distribué partout, le savoir se répand dans un espace homogène, décentré, libre de mouvements. La salle d’autrefois 4t morte, même si encore on ne voit qu’elle, même si on ne sait construire qu’elle, même si la société du spectacle cherche à l’imposer encore.
Alors les corps se mobilisent, circulent, gesticulent, appellent, s’interpellent, échangent volontiers ce qu’ils ont trouvé sous leurs mouchoirs. Au silence le bavardage succède-t-il et le chahut à l’immobilité ? Non, jadis prisonniers, les Petits Poucets se libèrent des chaînes de la Caverne multimillénaire qui les attachaient, immobiles et silencieux, à leur place, bouche cousue, cul posé.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ParatgeNeoprof expérimenté
« Il faut s'adapter aux élèves ! »
« Il suffit d'organiser leur travail en classe. »
« Il y a des collègues qui ne sont pas à la hauteur ! »
Tralalalalère !
Je veux devenir formateur de formateurs !
« Il suffit d'organiser leur travail en classe. »
« Il y a des collègues qui ne sont pas à la hauteur ! »
Tralalalalère !
Je veux devenir formateur de formateurs !
- InvitéA2Niveau 8
J'ai enseigné dans ce type d'établissement, d'ailleurs j'ai fait une belle dépression à l'époque. J'étais tellement sur les nerfs et épuisée que je n'avais pas remarqué que j'avais perdu 10 kilos en 2 mois, que je ne dormais plus etc.
Mais il ne fallait surtout pas faire de vagues, ne rien dire, la direction disait au profs qui se plaignaient que c'était de leur faute, qu'ils étaient nuls de ne pas savoir tenir leurs classes ni de les intéresser... Nous n'avions pas le droit de sanctionner les élèves, un jour un élève m'a lancé sa chaise en plein visage, j'ai fait un rapport d'incident, sans rien au bout...
Mais il ne fallait surtout pas faire de vagues, ne rien dire, la direction disait au profs qui se plaignaient que c'était de leur faute, qu'ils étaient nuls de ne pas savoir tenir leurs classes ni de les intéresser... Nous n'avions pas le droit de sanctionner les élèves, un jour un élève m'a lancé sa chaise en plein visage, j'ai fait un rapport d'incident, sans rien au bout...
- NitaEmpereur
Plus ça va, moins je supporte Michel Serres.
... (pensée non conforme à la charte).
(Die Gedanken sind frei !)
... (pensée non conforme à la charte).
(Die Gedanken sind frei !)
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A clean house is a sign of a broken computer.
- IphigénieProphète
Il serait temps qu'il expérimente ses idées:
qu'on le nomme à Roubaix, ça le changera de Stanford.
(il expérimentera les petits "majeurs", ça le changera aussi des petites poucettes,si j'ose dire).
qu'on le nomme à Roubaix, ça le changera de Stanford.
(il expérimentera les petits "majeurs", ça le changera aussi des petites poucettes,si j'ose dire).
- Luigi_BGrand Maître
:lol:
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- MarieLNeoprof expérimenté
[quote="Docteur OX"]http://www.lavoixdunord.fr/region/roubaix-le-ras-le-bol-des-professeurs-d-anne-frank-face-ia24b58797n1715203
Je ne nie pas leurs difficultés et leur sentiment d'exaspération, mais il me semble qu'il peut y avoir des conditions bien plus difficiles que celles-là.
A 38 tout de même, ils devraient avoir les moyens de réagir.Une partie des personnels du collège Anne-Frank, dans le quartier de l’Alma à Roubaix, s’est mise en grève ce jeudi. En cause : un climat qui serait devenu délétère et des agressions à répétition. Une minorité d’élèves rendrait le travail des professeurs impossible et empêcherait leurs camarades de suivre les cours.
C’est la fameuse goutte d’eau qui fait déborder le vase. La scène, telle que la racontent des professeurs du collège Anne-Frank, se déroule vendredi dernier. Un élève s’approche à quelques centimètres du visage d’une de leurs collègues et lui demande de l’embrasser. Bien sûr, elle refuse. Comme il insiste, il est exclu du cours. Après la pause, il revient « s’excuser ». C’était juste de l’humour… L’enseignante n’accepte pas ses excuses. Alors il s’emporte : « Dégage, *** ! »
Et encore, jurent les professeurs qui témoignent, ils sont obligés d’édulcorer. Selon eux, c’est donc l’épisode de trop. Mais le malaise existe depuis longtemps. Et face au « climat de violence » qui régnerait dans l’établissement, professeurs et personnels d’encadrement ont voulu tirer le signal d’alarme en se mettant en grève ce jeudi. Ils étaient 38 grévistes sur 55 ce matin, mais sont venus quand même pour rencontrer les représentants des parents d’élèves et préparer un communiqué de presse.
Nous en sommes à 30 élèves par classe en ambition réussite, parfois plus, le "23 élèves par classe" ne concerne que moins d'une classe par niveau.Docteur OX a écrit:
Ils ne voudraient pas qu’on focalise sur leur établissement, basé à l’Alma et qui draîne des jeunes des quartiers difficiles. « C’est un phénomène généralisé, qu’on constate dans d’autres villes de France. » Mais les faits sont inquiétants : « On assiste à des phénomènes de bande », racontent encore les grévistes. Difficile de quantifier la part des fauteurs de trouble, celle des suiveurs et celle des élèves qui voudraient seulement suivre les cours. Mais cette minorité aurait réussi à pourrir l’ambiance. « Des profs sont malmenés, des élèves sont harcelées, des garçons bousculent des filles et leur lancent des insultes à caractère sexuelle. Ils tiennent des propos vraiment inquiétants… »
Dans ces conditions, difficile de faire cours. Sur une heure de classe, combien de minutes passées à enseigner ? « C’est démoralisant. On rentre chez soi dépité, on a l’impression de mal faire notre travail et, en plus, la hiérarchie nous culpabilise à longueur de temps. » Mais les grévistes ajoutent : « On ne se bat pas que pour nos conditions de travail. Nous voulons défendre le droit à une scolarité sereine et riche. »
Le problème serait lié à un sentiment d’impunité. S’ils ne sont pas pour les exclusions définitives à tout-va, les professeurs estiment qu’on est devenu trop laxistes avec les fauteurs de trouble : « On choisit systématiquement de comprendre et d’excuser, les sanctions n’ont plus de prise et les mêmes continuent à sévir… »
Le manque de personnels de surveillance n’arrangerait rien dans ces circonstances. C’est d’ailleurs la principale revendication des grévistes : ils ne sont que sept équivalents temps plein pour l’ensemble de ce collège qui accueille 560 élèves. « En juin, nous avions demandé quatre postes supplémentaires, nous n’en avons obtenu qu’un, provisoirement. » Ils souhaitent aussi avoir des classes moins chargées : « Trois ou quatre élèves en moins, ça change tout », assure un enseignant. La moyenne frôlerait les 23 élèves par classe, le maximum pour un collège « ambition réussite ». Enfin, ils espèrent plus de concertation et des réponses du rectorat. Contacté par téléphone cet après-midi, le service communication de celui-ci n’a pas donné suite à nos questions.
Je ne nie pas leurs difficultés et leur sentiment d'exaspération, mais il me semble qu'il peut y avoir des conditions bien plus difficiles que celles-là.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- ParatgeNeoprof expérimenté
Supporter Serres est dans la charte ?Nita a écrit:Plus ça va, moins je supporte Michel Serres.
... (pensée non conforme à la charte).
- trompettemarineMonarque
Normalement l'administration doit assurer la sécurité de ses personnels...Aourell a écrit:J'ai enseigné dans ce type d'établissement, d'ailleurs j'ai fait une belle dépression à l'époque. J'étais tellement sur les nerfs et épuisée que je n'avais pas remarqué que j'avais perdu 10 kilos en 2 mois, que je ne dormais plus etc.
Mais il ne fallait surtout pas faire de vagues, ne rien dire, la direction disait au profs qui se plaignaient que c'était de leur faute, qu'ils étaient nuls de ne pas savoir tenir leurs classes ni de les intéresser... Nous n'avions pas le droit de sanctionner les élèves, un jour un élève m'a lancé sa chaise en plein visage, j'ai fait un rapport d'incident, sans rien au bout...
Si on avait la connaissance et les moyens de se tourner juridiquement contre les CDE qui nous laissent en danger en refusant de réagir. (Ils ne sont pas tous comme ça, ouf !)
(Je n'ai qu'à m'y mettre, direz-vous avec raison )
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