Primaire (Paris) : les indemnités de remplacement ne seront plus versées si l'absence n'a pas été régularisée.

PauvreYorick a écrit:Le principe même d'une déclaration de non-grève est d'une légalité douteuse, non? Je m'étais un peu renseigné à ce sujet, mais c'était il y a longtemps, et si quelqu'un en sait plus...

Cela me semble également assez délirant comme pratique ... 

PauvreYorick a écrit:Le principe même d'une déclaration de non-grève est d'une légalité douteuse, non? Je m'étais un peu renseigné à ce sujet, mais c'était il y a longtemps, et si quelqu'un en sait plus...

Ce qui me semble encore plus douteux, c'est la déclaration préalable (48 h à l'avance) que nous a imposée Sarko et l'obligation d'informer les parents de nos intentions. Signer la feuille d'émargement, après la grève, ne m'a jamais choqué. Comment est-ce organisé dans le second degré?

Ben, chaque fois que je fais grève, l'administration remonte mon nom auprès du rectorat afin d'escamoter une journée de paiement de mon salaire mirobolant, mais c'est l'état de gréviste qui doit être signalé, celui de "non-gréviste" étant considéré comme "la norme" et ne nécessitant, à ce titre, aucune "justification".

Asha Kraken a écrit:Ben, chaque fois que je fais grève, l'administration remonte mon nom auprès du rectorat afin d'escamoter une journée de paiement de mon salaire mirobolant, mais c'est l'état de gréviste qui doit être signalé, celui de "non-gréviste" étant considéré comme "la norme" et ne nécessitant, à ce titre, aucune "justification".

Eh oui, c'est ainsi que ce devrait être. Mais chez nous, c'est l'inverse.

Et nul n'a à prévenir qui que ce soit.

C'est pas faux a écrit:

Asha Kraken a écrit:Ben, chaque fois que je fais grève, l'administration remonte mon nom auprès du rectorat afin d'escamoter une journée de paiement de mon salaire mirobolant, mais c'est l'état de gréviste qui doit être signalé, celui de "non-gréviste" étant considéré comme "la norme" et ne nécessitant, à ce titre, aucune "justification".

Eh oui, c'est ainsi que ce devrait être. Mais chez nous, c'est l'inverse.

Est-ce que des recours en justice ont été tentés?

Je ne sais pas, je suis une buse en administratif, et quelque chose de l'ordre de l'instinct de survie me pousse à persévérer.

C'est dans ces moments-là qu'on se dit que vu qu'on est dans le même bateau, ou dans des bateaux très très proches, des actions communes seraient quand même profitables...

Je pense que nous sommes nombreux à penser de même...