- miss teriousDoyen
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Photographie inédite: un air de Baudelaire
Par Jérôme Dupuis (L'Express), publié le 20/11/2013 à 11:05
Est-ce l'auteur des Fleurs du Mal qui se cache à l'arrière-plan de cette photographie inédite? Si c'était le cas, ce serait seulement la seconde image du poète retrouvée depuis le XIXe siècle. Et elle vaudrait une fortune. Un grand marchand parisien a mené l'enquête et rassemblé nombre d'éléments. Troublants.
L'auteur des Fleurs du Mal se cache-t-il à l'arrière-plan de ce portrait de Mr Arnauldet?
Serge Plantureux/Studios Robespierre Montreuil
Observez bien cette grande photographie ci-dessus. Oubliez un instant le personnage à la moustache flaubertienne avec son haut-de-forme au premier plan et dirigez votre regard quelques centimètres vers la gauche. Là, derrière la toile écrue, la silhouette floue d'un homme à demi caché. C'est cette ombre humaine qui pourrait faire de cette image un document exceptionnel. Serge Plantureux, l'un des plus grands marchands de photographies de Paris, en est convaincu: cette ombre, c'est Charles Baudelaire. Si son hypothèse se confirmait, cette photographie, qui n'avait jamais été montrée à ce jour, serait la seconde image du poète découverte depuis le XIXe siècle. Et ce petit rectangle de 13 centimètres sur 18 pourrait alors valoir entre 50 000 et 75 000 euros...
Mais comment être certain que l'"inconnu derrière le rideau" est bien l'auteur des Fleurs du mal? C'est ici que, comme souvent, le marchand doit se faire détective. Depuis deux mois, jour et nuit, Serge Plantureux, normalien, ancien agrégé de mathématiques, expert auprès des tribunaux, conseiller de très grands collectionneurs, enquête.
Tout a commencé sur un marché aux puces, comme dans une aventure de Tintin: un jour, un brocanteur est venu lui proposer un vieil album de famille à moitié dépareillé, acheté une poignée d'euros sur un marché de la proche banlieue. Plantureux "flashe" sur l'"inconnu derrière le rideau" et rachète l'album, pour quelques euros de plus.
Enquête sur l'homme à la moustache et au haut-de-forme
"A ce stade, je savais que cette photo était authentique et qu'il s'agissait d'une épreuve albuminée d'après un négatif verre au collodion, une technique utilisée entre 1851 et 1880, explique l'expert. Je disposais surtout d'un indice précieux: l'inscription "Mr Arnauldet", sous la photo, écrite de la même main que d'autres légendes de l'album. "Un nom plutôt rare, qui n'apparaît ni dans la Correspondance ni dans les biographies du poète de Spleen et idéal, pas plus que dans le Dictionnaire Baudelaire. En revanche, voilà ce que l'on pouvait lire sous la plume de Jean Adhémar, conservateur à la Bibliothèque nationale et l'un des grands artisans de la célébrissime exposition du centenaire des Fleurs du mal, en 1957: "Arnauldet sera quelque temps bibliothécaire au cabinet des Estampes de la BNF (1858-1869); ami de Monselet et de Baudelaire, fin gastronome et ironiste, il écrira dans La Gazette des beaux-arts un bon article sur les caricatures..." La piste Baudelaire se précise. D'autant que l'attitude de l'"inconnu derrière le rideau" rappelle étrangement une célèbre photographie du poète par Carjat .
Serge Plantureux hante alors le fameux cabinet des Estampes, fait des recherches à la bibliothèque de l'Arsenal, passe ses journées sur Gallica.fr, le site de la BNF, à dépouiller des revues des années 1860 pour essayer de mieux connaître l'homme à la moustache et au haut-de-forme. Les Arnauldet sont une famille de notables du Poitou -des magistrats, un député, et même un poète- installée du côté de Niort. Thomas Arnauldet, l'"ami de Baudelaire", né en 1834, est un bon vivant, si l'on en croit le Journal de 1878 des frères Goncourt, BNF lesquels lui rendaient régulièrement visite au cabinet des Estampes: "Un type du sensuel délicat, et du curieux dans les choses du boire et du manger", qui achète son eau-de-vie en Angleterre et la boit dans un petit verre irisé qui ne le quitte jamais, "choisit son café grain par grain", entrepose ses huîtres de Marennes dans une cave parisienne et fume des pipes en écume de mer." Ce garçon, qui n'avait pas plus de douze à quinze mille livres de rente, vivait dans un petit monde de jouisseurs délicats", précisent encore les Goncourt.
Thomas Arnauldet est aussi un spécialiste reconnu en caricatures et en gravures, sujets auxquels il va consacrer nombre de plaquettes érudites, portées par une plume alerte. Un centre d'intérêt qui a pu le rapprocher d'un autre amateur de "choses bizarres", qui a lui aussi beaucoup publié sur les caricaturistes, au point d'envisager même d'en tirer un ouvrage: Charles Baudelaire.
"Je n'ai pas la preuve ADN"
"Lors de mes recherches, je suis également tombé sur le frère de Thomas Arnauldet, prénommé Paul, poursuit Serge Plantureux. C'était un bibliophile délicat, et la vente de sa collection de livres rares et romantiques, après sa mort, en 1878, à Drouot, fut considérée comme un événement." On ne sera donc pas étonné d'y retrouver quelques précieuses pièces de Baudelaire, dont une édition originale des Fleurs du mal, dans laquelle était glissée une lettre manuscrite du poète à son éditeur, Poulet-Malassis. Tous les livres de la collection Paul Arnauldet étaient ornés de son ex-libris, dessiné par le célèbre graveur Bracquemond, qui réalisa aussi le portrait de Baudelaire ornant la deuxième édition des Fleurs du mal, parue en 1861. La devise, malicieuse, de ce bel exlibris était "Nunquam Amicorum" (Même pas aux amis), laissant entendre que ce Paul Arnauldet n'était guère prêteur... A ce stade, on ne peut exclure que le "Mr Arnauldet" de la photographie soit ce Paul, même si Serge Plantureux pencherait plutôt pour Thomas.
Un des portraits de Baudelaire signés Carjat (fin 1861)
BNF
"Parallèlement, je me suis attaché à étudier de près les traits de l''inconnu' de la photographie, raconte le marchand. Ce large front avec cette mèche de cheveux et ce bras glissé? à la Napoléon? dans l'espèce de redingote m'ont immédiatement fait penser à la fameuse photo du poète par Carjat." Photo "iconique" que nous avons tous vue sur les éditions de poche des Fleurs du mal.
Détail de l'arrière-plan portrait de Mr Arnauldet.
Serge Plantureux/Studios Robespierre Montreuil
Se pourrait-il alors que Baudelaire et Arnauldet soient allés se faire photographier le même jour par Carjat, dans son atelier de la rue Laffitte? Que l'un ait posé assis avec son haut-de-forme et l'autre dans cette fameuse redingote? "A un moment, le photographe, ou l'un de ses assistants placé légèrement sur la droite, a peut-être vu Baudelaire passer la tête derrière la toile de fond et a déclenché son appareil, imagine Plantureux. Car pourquoi faire un tirage de ce négatif, qui présente une large déchirure et des imperfections dues à des bulles, pourquoi garder les marges, ce qui est plutôt inhabituel, si ce n'est parce que le personnage intéressant se trouve au second plan? "La scène se situerait alors vers la fin 1861, période à laquelle le poète collaborait activement au journal lancé par Carjat, Le Boulevard, qui fait allusion au portrait de Baudelaire dans son numéro du 1er décembre. L'auteur du Spleen de Paris s'apprêtait à poser sa candidature à l'Académie française (il jettera l'éponge quelques semaines plus tard). Une étude minutieuse du corpus de Carjat n'a permis de retrouver qu'une seule fois un fauteuil Louis-Philippe semblable à celui sur lequel est fièrement campé "Mr Arnauldet", et l'observation "microscopique" de la toile écrue n'a rien donné de probant...
"Je n'ai pas la preuve ADN que l'inconnu est bien Baudelaire, seulement un faisceau de présomptions très convergentes", résume Serge Plantureux. Deux grands "baudelairiens", sollicités par L'Express, ont été frappés par la ressemblance de l'"inconnu" avec le poète, mais, en l'état, ne souhaitent pas se prononcer officiellement. L'enjeu est de taille. Le poète des Paradis artificiels n'a posé que pour trois photographes durant toute sa vie: Nadar, Carjat et, durant son exil bruxellois, Neyt. Soit six ou sept séances au total, qui nous ont laissé, avec les variantes, quatorze portraits seulement.
Baudelaire, d'ailleurs, n'appréciait guère la photographie, inapte, selon lui, à restituer l'"impalpable" de l'âme humaine, comme il le dénonça dans un célèbre texte, Salon de 1859. A sa mère, le 23 décembre 1865, il écrivait à ce propos: "Il n'y a guère qu'à Paris qu'on sache faire ce que je désire, c'està-dire un portrait exact, mais ayant le flou du dessin." Si "l'inconnu derrière le rideau" est bien Charles Baudelaire, on peut dire que le voeu du poète aura été merveilleusement exaucé.
En savoir plus sur -20131120--5224865@270692275-20131120165042#9iZox1kt6YDvxoEd.99]http://www.lexpress.fr/culture/livre/photographie-inedite-un-air-de-baudelaire_1301028.html?xtor=EPR-618-[XPR_Culture]-20131120--5224865@270692275-20131120165042#9iZox1kt6YDvxoEd.99
Photographie inédite: un air de Baudelaire
Par Jérôme Dupuis (L'Express), publié le 20/11/2013 à 11:05
Est-ce l'auteur des Fleurs du Mal qui se cache à l'arrière-plan de cette photographie inédite? Si c'était le cas, ce serait seulement la seconde image du poète retrouvée depuis le XIXe siècle. Et elle vaudrait une fortune. Un grand marchand parisien a mené l'enquête et rassemblé nombre d'éléments. Troublants.
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L'auteur des Fleurs du Mal se cache-t-il à l'arrière-plan de ce portrait de Mr Arnauldet?
Serge Plantureux/Studios Robespierre Montreuil
Observez bien cette grande photographie ci-dessus. Oubliez un instant le personnage à la moustache flaubertienne avec son haut-de-forme au premier plan et dirigez votre regard quelques centimètres vers la gauche. Là, derrière la toile écrue, la silhouette floue d'un homme à demi caché. C'est cette ombre humaine qui pourrait faire de cette image un document exceptionnel. Serge Plantureux, l'un des plus grands marchands de photographies de Paris, en est convaincu: cette ombre, c'est Charles Baudelaire. Si son hypothèse se confirmait, cette photographie, qui n'avait jamais été montrée à ce jour, serait la seconde image du poète découverte depuis le XIXe siècle. Et ce petit rectangle de 13 centimètres sur 18 pourrait alors valoir entre 50 000 et 75 000 euros...
Mais comment être certain que l'"inconnu derrière le rideau" est bien l'auteur des Fleurs du mal? C'est ici que, comme souvent, le marchand doit se faire détective. Depuis deux mois, jour et nuit, Serge Plantureux, normalien, ancien agrégé de mathématiques, expert auprès des tribunaux, conseiller de très grands collectionneurs, enquête.
Tout a commencé sur un marché aux puces, comme dans une aventure de Tintin: un jour, un brocanteur est venu lui proposer un vieil album de famille à moitié dépareillé, acheté une poignée d'euros sur un marché de la proche banlieue. Plantureux "flashe" sur l'"inconnu derrière le rideau" et rachète l'album, pour quelques euros de plus.
Enquête sur l'homme à la moustache et au haut-de-forme
"A ce stade, je savais que cette photo était authentique et qu'il s'agissait d'une épreuve albuminée d'après un négatif verre au collodion, une technique utilisée entre 1851 et 1880, explique l'expert. Je disposais surtout d'un indice précieux: l'inscription "Mr Arnauldet", sous la photo, écrite de la même main que d'autres légendes de l'album. "Un nom plutôt rare, qui n'apparaît ni dans la Correspondance ni dans les biographies du poète de Spleen et idéal, pas plus que dans le Dictionnaire Baudelaire. En revanche, voilà ce que l'on pouvait lire sous la plume de Jean Adhémar, conservateur à la Bibliothèque nationale et l'un des grands artisans de la célébrissime exposition du centenaire des Fleurs du mal, en 1957: "Arnauldet sera quelque temps bibliothécaire au cabinet des Estampes de la BNF (1858-1869); ami de Monselet et de Baudelaire, fin gastronome et ironiste, il écrira dans La Gazette des beaux-arts un bon article sur les caricatures..." La piste Baudelaire se précise. D'autant que l'attitude de l'"inconnu derrière le rideau" rappelle étrangement une célèbre photographie du poète par Carjat .
Serge Plantureux hante alors le fameux cabinet des Estampes, fait des recherches à la bibliothèque de l'Arsenal, passe ses journées sur Gallica.fr, le site de la BNF, à dépouiller des revues des années 1860 pour essayer de mieux connaître l'homme à la moustache et au haut-de-forme. Les Arnauldet sont une famille de notables du Poitou -des magistrats, un député, et même un poète- installée du côté de Niort. Thomas Arnauldet, l'"ami de Baudelaire", né en 1834, est un bon vivant, si l'on en croit le Journal de 1878 des frères Goncourt, BNF lesquels lui rendaient régulièrement visite au cabinet des Estampes: "Un type du sensuel délicat, et du curieux dans les choses du boire et du manger", qui achète son eau-de-vie en Angleterre et la boit dans un petit verre irisé qui ne le quitte jamais, "choisit son café grain par grain", entrepose ses huîtres de Marennes dans une cave parisienne et fume des pipes en écume de mer." Ce garçon, qui n'avait pas plus de douze à quinze mille livres de rente, vivait dans un petit monde de jouisseurs délicats", précisent encore les Goncourt.
Thomas Arnauldet est aussi un spécialiste reconnu en caricatures et en gravures, sujets auxquels il va consacrer nombre de plaquettes érudites, portées par une plume alerte. Un centre d'intérêt qui a pu le rapprocher d'un autre amateur de "choses bizarres", qui a lui aussi beaucoup publié sur les caricaturistes, au point d'envisager même d'en tirer un ouvrage: Charles Baudelaire.
"Je n'ai pas la preuve ADN"
"Lors de mes recherches, je suis également tombé sur le frère de Thomas Arnauldet, prénommé Paul, poursuit Serge Plantureux. C'était un bibliophile délicat, et la vente de sa collection de livres rares et romantiques, après sa mort, en 1878, à Drouot, fut considérée comme un événement." On ne sera donc pas étonné d'y retrouver quelques précieuses pièces de Baudelaire, dont une édition originale des Fleurs du mal, dans laquelle était glissée une lettre manuscrite du poète à son éditeur, Poulet-Malassis. Tous les livres de la collection Paul Arnauldet étaient ornés de son ex-libris, dessiné par le célèbre graveur Bracquemond, qui réalisa aussi le portrait de Baudelaire ornant la deuxième édition des Fleurs du mal, parue en 1861. La devise, malicieuse, de ce bel exlibris était "Nunquam Amicorum" (Même pas aux amis), laissant entendre que ce Paul Arnauldet n'était guère prêteur... A ce stade, on ne peut exclure que le "Mr Arnauldet" de la photographie soit ce Paul, même si Serge Plantureux pencherait plutôt pour Thomas.
Un des portraits de Baudelaire signés Carjat (fin 1861)
BNF
"Parallèlement, je me suis attaché à étudier de près les traits de l''inconnu' de la photographie, raconte le marchand. Ce large front avec cette mèche de cheveux et ce bras glissé? à la Napoléon? dans l'espèce de redingote m'ont immédiatement fait penser à la fameuse photo du poète par Carjat." Photo "iconique" que nous avons tous vue sur les éditions de poche des Fleurs du mal.
Détail de l'arrière-plan portrait de Mr Arnauldet.
Serge Plantureux/Studios Robespierre Montreuil
Se pourrait-il alors que Baudelaire et Arnauldet soient allés se faire photographier le même jour par Carjat, dans son atelier de la rue Laffitte? Que l'un ait posé assis avec son haut-de-forme et l'autre dans cette fameuse redingote? "A un moment, le photographe, ou l'un de ses assistants placé légèrement sur la droite, a peut-être vu Baudelaire passer la tête derrière la toile de fond et a déclenché son appareil, imagine Plantureux. Car pourquoi faire un tirage de ce négatif, qui présente une large déchirure et des imperfections dues à des bulles, pourquoi garder les marges, ce qui est plutôt inhabituel, si ce n'est parce que le personnage intéressant se trouve au second plan? "La scène se situerait alors vers la fin 1861, période à laquelle le poète collaborait activement au journal lancé par Carjat, Le Boulevard, qui fait allusion au portrait de Baudelaire dans son numéro du 1er décembre. L'auteur du Spleen de Paris s'apprêtait à poser sa candidature à l'Académie française (il jettera l'éponge quelques semaines plus tard). Une étude minutieuse du corpus de Carjat n'a permis de retrouver qu'une seule fois un fauteuil Louis-Philippe semblable à celui sur lequel est fièrement campé "Mr Arnauldet", et l'observation "microscopique" de la toile écrue n'a rien donné de probant...
"Je n'ai pas la preuve ADN que l'inconnu est bien Baudelaire, seulement un faisceau de présomptions très convergentes", résume Serge Plantureux. Deux grands "baudelairiens", sollicités par L'Express, ont été frappés par la ressemblance de l'"inconnu" avec le poète, mais, en l'état, ne souhaitent pas se prononcer officiellement. L'enjeu est de taille. Le poète des Paradis artificiels n'a posé que pour trois photographes durant toute sa vie: Nadar, Carjat et, durant son exil bruxellois, Neyt. Soit six ou sept séances au total, qui nous ont laissé, avec les variantes, quatorze portraits seulement.
Baudelaire, d'ailleurs, n'appréciait guère la photographie, inapte, selon lui, à restituer l'"impalpable" de l'âme humaine, comme il le dénonça dans un célèbre texte, Salon de 1859. A sa mère, le 23 décembre 1865, il écrivait à ce propos: "Il n'y a guère qu'à Paris qu'on sache faire ce que je désire, c'està-dire un portrait exact, mais ayant le flou du dessin." Si "l'inconnu derrière le rideau" est bien Charles Baudelaire, on peut dire que le voeu du poète aura été merveilleusement exaucé.
En savoir plus sur -20131120--5224865@270692275-20131120165042#9iZox1kt6YDvxoEd.99]http://www.lexpress.fr/culture/livre/photographie-inedite-un-air-de-baudelaire_1301028.html?xtor=EPR-618-[XPR_Culture]-20131120--5224865@270692275-20131120165042#9iZox1kt6YDvxoEd.99
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- LédisséEsprit sacré
Merci, c'est troublant en effet.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- InvitéInvité
Merci pour cet article, la ressemblance est très troublante en effet.
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