- CelebornEsprit sacré
- Les statuts définis par des maxima hebdomadaires propres à chaque corps sont maintenusRoumégueur Ier a écrit:
D'après les derniers échos que j'ai eu des propositions ministérielles, les 15h agrégés et 18h certifiés ne seraient plus que des horaires de 'références', ce qui compterait désormais seraient les 1607h annuelles, donc l'annualisation de notre temps de travail est plus que jamais à l'ordre du jour... Aidoprofs va pouvoir faire sauter le champagne, et nous, le caisson.
Encore mieux, ce sont les CA qui deviendraient tout puissant et auraient la main sur nos missions, indemnités, pondérations qui seront liées au contrat d'objectif.
La multiplication des tâches vont s'imposer à tous et surtout trouver un cadre réglementaire.
Les conséquences : remise en cause de l'enseignement disciplinaire, de la liberté pédagogique, et des statuts de chaque corps.
C'est une déclaration de guerre contre le décret de 50 qui est le socle de notre statut.
Le ministre va annoncer les mesures qu'il va prendre le 15 décembre.
On espérait une redéfinition des statuts qui nous soulage, je pense que l'on se dirige vers la plus grosse désillusion que notre profession aura connue depuis ces dernières décennies.
J'attends un courrier plus officiel de FO sur ces sujets plus qu'épineux.
- Les 1607 heures, on y est déjà soumis, ça s'appelle la fonction publique. Chez nous c'est rempli par les préparations de cours, les corrections de copies, les réunions, etc.
- Les tâches supplémentaires rémunérées par indemnités sont sur la base du volontariat
- Elles correspondent la plupart du temps (toujours ?) à des tâches qu'on fait déjà aujourd'hui; mais sans être rémunéré (coordination, responsable informatique, etc.).
- la liberté pédagogique est réaffirmée dans les propositions faites
- les pondérations ne sont pas votées par le CA, et ne sont certainement pas liées au contrat d'objectif
- aucune guerre n'est déclarée contre les décrets de 50
- Roumégueur IerÉrudit
Alors tout va bien dans le meilleur des mondes, bonne nuit les petits...Celeborn a écrit:- Les statuts définis par des maxima hebdomadaires propres à chaque corps sont maintenusRoumégueur Ier a écrit:
D'après les derniers échos que j'ai eu des propositions ministérielles, les 15h agrégés et 18h certifiés ne seraient plus que des horaires de 'références', ce qui compterait désormais seraient les 1607h annuelles, donc l'annualisation de notre temps de travail est plus que jamais à l'ordre du jour... Aidoprofs va pouvoir faire sauter le champagne, et nous, le caisson.
Encore mieux, ce sont les CA qui deviendraient tout puissant et auraient la main sur nos missions, indemnités, pondérations qui seront liées au contrat d'objectif.
La multiplication des tâches vont s'imposer à tous et surtout trouver un cadre réglementaire.
Les conséquences : remise en cause de l'enseignement disciplinaire, de la liberté pédagogique, et des statuts de chaque corps.
C'est une déclaration de guerre contre le décret de 50 qui est le socle de notre statut.
Le ministre va annoncer les mesures qu'il va prendre le 15 décembre.
On espérait une redéfinition des statuts qui nous soulage, je pense que l'on se dirige vers la plus grosse désillusion que notre profession aura connue depuis ces dernières décennies.
J'attends un courrier plus officiel de FO sur ces sujets plus qu'épineux.
- Les 1607 heures, on y est déjà soumis, ça s'appelle la fonction publique. Chez nous c'est rempli par les préparations de cours, les corrections de copies, les réunions, etc.
- Les tâches supplémentaires rémunérées par indemnités sont sur la base du volontariat
- Elles correspondent la plupart du temps (toujours ?) à des tâches qu'on fait déjà aujourd'hui; mais sans être rémunéré (coordination, responsable informatique, etc.).
- la liberté pédagogique est réaffirmée dans les propositions faites
- les pondérations ne sont pas votées par le CA, et ne sont certainement pas liées au contrat d'objectif
- aucune guerre n'est déclarée contre les décrets de 50
Un petit peu comme l'histoire du rattrapage du lundi 2 septembre qui n'était que ragot colporté par des vilains méchants.
Au fait, les PE sont-ils au courant que l'an prochain grâce à l'extension de la réforme des rythmes, un maire pourra leur imposer une sorte de 25ème heure de cours en classe entière en refusant (comme ils l'ont fait à de nombreuses reprises cette année, couverts par les Dasen et l'écriture minable du texte de la réforme) que du personnel mairie encadre les enfants non inscrits en heures d'APC? Leur statut, malheureusement a bien déjà été rogné, quoi que l'on en dise. Le nôtre, on aura assez l'occasion d'en reparler je crois.
- AidoprofsNiveau 4
Merci John pour ce recadrage. Effectivement, on est patient avec les grossièretés qu'on peut lire de temps en temps dans les réponses, et même si on sent une agressivité latente dans certains messages, on comprend que ce n'est pas facile dans certains établissements d'être prof, avec l'accumulation de taches de ces dernières années. Toute notre équipe a été prof ou l'est toujours et sait ce que c'est. On en a bavé à différents moments de notre existence nous aussi. Certains d'entre nous ont été en ZEP, en ZUS, en PEPIV. Dans de très bons établissements aussi, mais ce sont parfois les pires au niveau du mode de management des chefs d'établissement, rigides, stressants. Cela explique la pérennité d'Aide aux Profs dans le temps: on sait ce que vivent les gens qui nous expliquent les différents tracas qu'ils vivent en classe, avec leur inspecteur ou leur chef d'établissement, parfois avec des collègues, ou au contact des parents, des élèves. Des sources multiples de stress. Avoir animé Aide aux Profs depuis 7 ans nous a confrontés tous les soirs au principe de réalité de ce métier: un combat quotidien, pas assez valorisé. C'est pour ça que de temps en temps on entre en contact avec le ministère, que ce soit le cabinet du ministre ou les cadres de l'administration centrale, mais avouons que les contacts sont très, très durs là-haut, ils ne fonctionnent pas du tout comme nous ces gens là...on est à des lieues du sens que l'on voudrait donner à "gestion des ressources humaines". A des lieues. D'ailleurs, depuis 2012, on n'y est pas retournés: ils ne changeront jamais, chaque génération en formate une autre sur le même principe de fonctionnement. Pour que ça change, il faudrait supprimer l'administration centrale, et aller vers une GRH de proximité, pour que la GRH pratiquée soit plus personnalisée et en lien avec les contraintes et diversités locales. Dans 50 ans peut-être...John a écrit:J'ai juste survolé la discussion (que je découvre à l'instant), et je n'ai donc pas lu tous les messages.
Cependant, je trouve qu'on peut être désaccord avec des propositions sans être inutilement désagréable avec la ou les personnes qui défend(ent) ces propositions.
Les 13 groupes de travail ne changeront rien à la GRH actuelle, on l'a senti dans les déclarations du ministre. Il réforme à la marge, sans prendre de gros risques, avec une majeure partie des syndicats favorables à sa bonne volonté, son esprit positif, son envie de redonner aux profs l'aura qu'ils ont perdue, même si ce qu'il a dans sa besace est bien maigre en termes de moyens...c'est la crise, même si l'EN est le premier budget de l'Etat.
- AidoprofsNiveau 4
Dites, quand vous êtes de mauvaise humeur, ça donne quoi ?Cripure a écrit:C'est vrai.John a écrit:J'ai juste survolé la discussion (que je découvre à l'instant), et je n'ai donc pas lu tous les messages.
Cependant, je trouve qu'on peut être désaccord avec des propositions sans être inutilement désagréable avec la ou les personnes qui défend(ent) ces propositions.
On peut aussi être utilement agacé depuis ce matin
Bon, on a quand même essayé de répondre de façon construite, sinon toujours chaleureuse...
Car la chaleur, franchement, on ne l'a pas du tout sentie...
- Roumégueur IerÉrudit
Vincent Peillon n'est plus ministre de l'EN? Ils ont mis quelqu'un de bonne volonté et de positif? Qui est-ce?Aidoprofs a écrit:Merci John pour ce recadrage. Effectivement, on est patient avec les grossièretés qu'on peut lire de temps en temps dans les réponses, et même si on sent une agressivité latente dans certains messages, on comprend que ce n'est pas facile dans certains établissements d'être prof, avec l'accumulation de taches de ces dernières années. Toute notre équipe a été prof ou l'est toujours et sait ce que c'est. On en a bavé à différents moments de notre existence nous aussi. Certains d'entre nous ont été en ZEP, en ZUS, en PEPIV. Dans de très bons établissements aussi, mais ce sont parfois les pires au niveau du mode de management des chefs d'établissement, rigides, stressants. Cela explique la pérennité d'Aide aux Profs dans le temps: on sait ce que vivent les gens qui nous expliquent les différents tracas qu'ils vivent en classe, avec leur inspecteur ou leur chef d'établissement, parfois avec des collègues, ou au contact des parents, des élèves. Des sources multiples de stress. Avoir animé Aide aux Profs depuis 7 ans nous a confrontés tous les soirs au principe de réalité de ce métier: un combat quotidien, pas assez valorisé. C'est pour ça que de temps en temps on entre en contact avec le ministère, que ce soit le cabinet du ministre ou les cadres de l'administration centrale, mais avouons que les contacts sont très, très durs là-haut, ils ne fonctionnent pas du tout comme nous ces gens là...on est à des lieues du sens que l'on voudrait donner à "gestion des ressources humaines". A des lieues. D'ailleurs, depuis 2012, on n'y est pas retournés: ils ne changeront jamais, chaque génération en formate une autre sur le même principe de fonctionnement. Pour que ça change, il faudrait supprimer l'administration centrale, et aller vers une GRH de proximité, pour que la GRH pratiquée soit plus personnalisée et en lien avec les contraintes et diversités locales. Dans 50 ans peut-être...John a écrit:J'ai juste survolé la discussion (que je découvre à l'instant), et je n'ai donc pas lu tous les messages.
Cependant, je trouve qu'on peut être désaccord avec des propositions sans être inutilement désagréable avec la ou les personnes qui défend(ent) ces propositions.
Les 13 groupes de travail ne changeront rien à la GRH actuelle, on l'a senti dans les déclarations du ministre. Il réforme à la marge, sans prendre de gros risques, avec une majeure partie des syndicats favorables à sa bonne volonté, son esprit positif, son envie de redonner aux profs l'aura qu'ils ont perdue, même si ce qu'il a dans sa besace est bien maigre en termes de moyens...c'est la crise, même si l'EN est le premier budget de l'Etat.
- AidoprofsNiveau 4
oui, supprimer la CPA a été une économie de bouts de chandelle et une grosse erreur...c'était un dispositif tout à fait adapté à la pénibilité des fins de carrière.Zenxya a écrit:J'ai suivi la discussion plus ou moins et cela m'a rappelé la cessation progressive d'activité qui a existé à une certaine époque (au moins au siècle dernier, voire au millénaire dernier :lol: ). C'était quand même une manière de finir à peu près correctement sa carrière, sans trop finir sur les rotules. J'ai travaillé directement avec deux profs dans ce cas, ils appréciaient de ne travailler qu'à mi-temps même s'ils percevaient moins, 80% du salaire. Ils disaient que c'était vivable pour eux (leurs enfants étaient grands et casés, le crédit de la maison remboursé ....).
Enfin, c'était avant ....
- User19866Expert
Bon, ben j'ai toujours pas ma réponse... Notez que je suis restée cordiale itou. De mon côté, je note aussi que c'est plus facile de brasser du vent donner des grands axes que de répondre sur des points précis... surtout quand ils se contredisent les uns les autres.
- LefterisEsprit sacré
Ca devient anxiogène, cette histoire d'être prisonniers de l''établissement, astreints à réunions, de perdre des congés sans contre-partie... Je me tiens au courant ( syndiqué mais sans aucun mandat) et dans mon établissement, peu syndiqué et pas si combatif que ça , les gens viennent me voir en me demandant de leur envoyer des mails sur toutes les infos . C'est la prmeière fois . La crainte, le manque de confiance est encore pire que sous le marchand de shampoing ! Jamais je n'aurais pensé ça... :shock:Roumégueur Ier a écrit:Vincent Peillon n'est plus ministre de l'EN? Ils ont mis quelqu'un de bonne volonté et de positif? Qui est-ce?Aidoprofs a écrit:Merci John pour ce recadrage. Effectivement, on est patient avec les grossièretés qu'on peut lire de temps en temps dans les réponses, et même si on sent une agressivité latente dans certains messages, on comprend que ce n'est pas facile dans certains établissements d'être prof, avec l'accumulation de taches de ces dernières années. Toute notre équipe a été prof ou l'est toujours et sait ce que c'est. On en a bavé à différents moments de notre existence nous aussi. Certains d'entre nous ont été en ZEP, en ZUS, en PEPIV. Dans de très bons établissements aussi, mais ce sont parfois les pires au niveau du mode de management des chefs d'établissement, rigides, stressants. Cela explique la pérennité d'Aide aux Profs dans le temps: on sait ce que vivent les gens qui nous expliquent les différents tracas qu'ils vivent en classe, avec leur inspecteur ou leur chef d'établissement, parfois avec des collègues, ou au contact des parents, des élèves. Des sources multiples de stress. Avoir animé Aide aux Profs depuis 7 ans nous a confrontés tous les soirs au principe de réalité de ce métier: un combat quotidien, pas assez valorisé. C'est pour ça que de temps en temps on entre en contact avec le ministère, que ce soit le cabinet du ministre ou les cadres de l'administration centrale, mais avouons que les contacts sont très, très durs là-haut, ils ne fonctionnent pas du tout comme nous ces gens là...on est à des lieues du sens que l'on voudrait donner à "gestion des ressources humaines". A des lieues. D'ailleurs, depuis 2012, on n'y est pas retournés: ils ne changeront jamais, chaque génération en formate une autre sur le même principe de fonctionnement. Pour que ça change, il faudrait supprimer l'administration centrale, et aller vers une GRH de proximité, pour que la GRH pratiquée soit plus personnalisée et en lien avec les contraintes et diversités locales. Dans 50 ans peut-être...John a écrit:J'ai juste survolé la discussion (que je découvre à l'instant), et je n'ai donc pas lu tous les messages.
Cependant, je trouve qu'on peut être désaccord avec des propositions sans être inutilement désagréable avec la ou les personnes qui défend(ent) ces propositions.
Les 13 groupes de travail ne changeront rien à la GRH actuelle, on l'a senti dans les déclarations du ministre. Il réforme à la marge, sans prendre de gros risques, avec une majeure partie des syndicats favorables à sa bonne volonté, son esprit positif, son envie de redonner aux profs l'aura qu'ils ont perdue, même si ce qu'il a dans sa besace est bien maigre en termes de moyens...c'est la crise, même si l'EN est le premier budget de l'Etat.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CelebornEsprit sacré
Sinon, à part l'ironie et le changement brutal de sujet (je rappelle que sur l'écriture minable du décret sur les rythmes scolaires, on est en parfait accord, au passage), il y a autre chose ?Roumégueur Ier a écrit:Alors tout va bien dans le meilleur des mondes, bonne nuit les petits...Celeborn a écrit:- Les statuts définis par des maxima hebdomadaires propres à chaque corps sont maintenusRoumégueur Ier a écrit:
D'après les derniers échos que j'ai eu des propositions ministérielles, les 15h agrégés et 18h certifiés ne seraient plus que des horaires de 'références', ce qui compterait désormais seraient les 1607h annuelles, donc l'annualisation de notre temps de travail est plus que jamais à l'ordre du jour... Aidoprofs va pouvoir faire sauter le champagne, et nous, le caisson.
Encore mieux, ce sont les CA qui deviendraient tout puissant et auraient la main sur nos missions, indemnités, pondérations qui seront liées au contrat d'objectif.
La multiplication des tâches vont s'imposer à tous et surtout trouver un cadre réglementaire.
Les conséquences : remise en cause de l'enseignement disciplinaire, de la liberté pédagogique, et des statuts de chaque corps.
C'est une déclaration de guerre contre le décret de 50 qui est le socle de notre statut.
Le ministre va annoncer les mesures qu'il va prendre le 15 décembre.
On espérait une redéfinition des statuts qui nous soulage, je pense que l'on se dirige vers la plus grosse désillusion que notre profession aura connue depuis ces dernières décennies.
J'attends un courrier plus officiel de FO sur ces sujets plus qu'épineux.
- Les 1607 heures, on y est déjà soumis, ça s'appelle la fonction publique. Chez nous c'est rempli par les préparations de cours, les corrections de copies, les réunions, etc.
- Les tâches supplémentaires rémunérées par indemnités sont sur la base du volontariat
- Elles correspondent la plupart du temps (toujours ?) à des tâches qu'on fait déjà aujourd'hui; mais sans être rémunéré (coordination, responsable informatique, etc.).
- la liberté pédagogique est réaffirmée dans les propositions faites
- les pondérations ne sont pas votées par le CA, et ne sont certainement pas liées au contrat d'objectif
- aucune guerre n'est déclarée contre les décrets de 50
Un petit peu comme l'histoire du rattrapage du lundi 2 septembre qui n'était que ragot colporté par des vilains méchants.
Au fait, les PE sont-ils au courant que l'an prochain grâce à l'extension de la réforme des rythmes, un maire pourra leur imposer une sorte de 25ème heure de cours en classe entière en refusant (comme ils l'ont fait à de nombreuses reprises cette année, couverts par les Dasen et l'écriture minable du texte de la réforme) que du personnel mairie encadre les enfants non inscrits en heures d'APC? Leur statut, malheureusement a bien déjà été rogné, quoi que l'on en dise. Le nôtre, on aura assez l'occasion d'en reparler je crois.
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- User5899Demi-dieu
On est patient et on ne vous le fait pas dire. Vraiment accumulées.Aidoprofs a écrit:Merci John pour ce recadrage. Effectivement, on est patient avec les grossièretés qu'on peut lire de temps en temps dans les réponses, et même si on sent une agressivité latente dans certains messages, on comprend que ce n'est pas facile dans certains établissements d'être prof, avec l'accumulation de taches de ces dernières années.John a écrit:J'ai juste survolé la discussion (que je découvre à l'instant), et je n'ai donc pas lu tous les messages.
Cependant, je trouve qu'on peut être désaccord avec des propositions sans être inutilement désagréable avec la ou les personnes qui défend(ent) ces propositions.
Eh oui, voilà. Les chartes, c'est toujours ennuyeux à un moment ou à un autre, même si je respecte ma part alors que vous reconnaissez ouvertement que votre compte est collectif, ce qui est interdit par la charte qui m'oblige à être chaleureuxAidoprofs a écrit:Dites, quand vous êtes de mauvaise humeur, ça donne quoi ?Cripure a écrit:Bon, on a quand même essayé de répondre de façon construite, sinon toujours chaleureuse...
- User5899Demi-dieu
Sinon, je sais qu'étant au SNALC, ce que je vais dire sera forcément suspect aux yeux de certains, mais pour l'instant, je n'ai pas noté que mon syndicat, et plus particulièrement Celeborn, était digne d'ironie ou de mépris en ce moment, ni que ce qu'il entend défendre, avec d'autres et tant mieux, représente un danger pour la profession. Me gouré-je ?
- JacqGuide spirituel
Je viens moi aussi de tomber sur ce sujet de discussion, et je viens tout juste de consulter les positions de "Aide aux profs"... Dites, est-ce qu'il y en a une seule, simplement une seule de favorable à une amélioration ? Je ne vois qu'une liste de tout ce que nous avons intérêt à refuser.Dame Tartine a écrit:"Avis d’Aide aux Profs : (sur les recommandations de la Cour des comptes)
L’annualisation présenterait l’avantage, enfin, de prouver à l’ensemble de la société qu’enseignant n’est pas un métier où l’on est sans cesse en vacances t où l’on se tourne les pouces"
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_Display.asp&ArticleID=2857
Aide Aux Profs, il y a des prof dans cette association ? Des vrais ?
- User5899Demi-dieu
Ben, à vrai dire, comme c'est une question que je me pose pour le SGEN et, dans une mesure à peine moindre, pour le SE-UNSA, et que la réponse est oui, peut-on procéder par récurrence pour estimer que votre question trouve en "oui" sa réponse ?Jacq a écrit:Je viens moi aussi de tomber sur ce sujet de discussion, et je viens tout juste de consulter les positions de "Aide aux profs"... Dites, est-ce qu'il y en a une seule, simplement une seule de favorable à une amélioration ? Je ne vois qu'une liste de tout ce que nous avons intérêt à refuser.Dame Tartine a écrit:"Avis d’Aide aux Profs : (sur les recommandations de la Cour des comptes)
L’annualisation présenterait l’avantage, enfin, de prouver à l’ensemble de la société qu’enseignant n’est pas un métier où l’on est sans cesse en vacances t où l’on se tourne les pouces"
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_Display.asp&ArticleID=2857
Aide Aux Profs, il y a des prof dans cette association ? Des vrais ?
- Spoiler:
- Mais des gros masos, hein !
- JacqGuide spirituel
Mon objectif n'est pas de quitter le métier, mais de continuer !Aidoprofs a écrit:
Aide aux Profs a une durée limitée dans le temps, mais jusqu'ici, vous ne l'aviez pas deviné... notre objectif a été de doter ceux qui s'en serviront de guides pratiques, pour changer de métier, alors que l'administration traîne toujours les pieds pour diversifier les passerelles et pour autoriser une mobilité tout au long de l'année. Ce travail de conception de guides pratiques est terminé...ce qui va nous permettre de reprendre, bientôt, cette liberté que nous avions perdue en consacrant une partie de nos temps personnels, en bénévolat, pour tenter d'interpeller l'Education nationale sur les questions de santé au travail, de seconde carrière, de gestion des ressources humaines, de harcèlement par les personnels d'encadrement.
Et les mesures proposées ne me donneront qu'une envie si elles étaient adoptées : quitter le métier.
- JacqGuide spirituel
Cripure a écrit:Ben, à vrai dire, comme c'est une question que je me pose pour le SGEN et, dans une mesure à peine moindre, pour le SE-UNSA, et que la réponse est oui, peut-on procéder par récurrence pour estimer que votre question trouve en "oui" sa réponse ?Jacq a écrit:Je viens moi aussi de tomber sur ce sujet de discussion, et je viens tout juste de consulter les positions de "Aide aux profs"... Dites, est-ce qu'il y en a une seule, simplement une seule de favorable à une amélioration ? Je ne vois qu'une liste de tout ce que nous avons intérêt à refuser.Dame Tartine a écrit:"Avis d’Aide aux Profs : (sur les recommandations de la Cour des comptes)
L’annualisation présenterait l’avantage, enfin, de prouver à l’ensemble de la société qu’enseignant n’est pas un métier où l’on est sans cesse en vacances t où l’on se tourne les pouces"
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_Display.asp&ArticleID=2857
Aide Aux Profs, il y a des prof dans cette association ? Des vrais ?
- Spoiler:
Mais des gros masos, hein !
Agnès Verdier-Molinié est à Aide aux profs aussi ? Elle a plein de bonnes idées pour nous aider.
- JacqGuide spirituel
Pardon si je fais de la redite, je n'ai pas encore lu toutes les contributions.Aidoprofs a écrit:
Aide aux Profs est contactée à 60% par des profs qui ont fait ce métier par défaut. Ce sont ceux-là qui s'en sortent le mieux dans leur projet de reconversion, car rien ne les retient pour aller de l'avant. Ceux qui avaient la vocation sont peu nombreux à nous contacter, 10 à 15% au grand maximum. Les contacts proviennent à 28% de la région Ile de France, 16% de la région de Lyon, 14% de la région PACA, 10% de la région de Lille. Donc 68% déjà. Les profs qui ont été affectés près de la mer, à la montagne, ou dans un environnement où les richesses patrimoniales, naturelles, ont un grand potentiel touristique, sont les moins nombreux à nous contacter.
On a fini par en conclure que l'envie d'une seconde carrière ne vient pas du métier en lui-même, mais des conditions d'affectation. Il est nettement plus difficile d'être prof en région urbaine et dense qu'en milieu rural ou dans une région très touristique. C'est là que le métier d'enseignant se vit le mieux.
Allez, que chacun émette ses propositions, ça fera avancer la réflexion collective, après tout, c'est le bon moment. Peu de ministres ont réellement eu envie de s'intéresser aux enseignants.
Le grand changement concernant Aide aux Profs est sa nouvelle appellation...on va juste changer de nom, donc d'activité...
Je conviens totalement que l'on puisse avoir envie de reconversion. Aideauxprofs est sans doute très utile à ce sujet. Tant mieux. Et sincèrement bravo.
Mais comment considérer qu'on est représentatif de quoi que ce soit lorsque l'on avoue que 60% des prof contactant l'asso ont fait ce métier par défaut ?
Je ne vais pas dire que ces expériences sont sans intérêt, mais il me semble plus utile d'aller voir ceux qui ont fait ce métier par conviction, qui aiment et persistent au lieu de quitter ce travail.
- MarphiseNiveau 6
Je n'interviendrai pas sur les questions de temps de travail des enseignants sur lesquelles je n'ai aucune légitimité, mais je note que parmi les propositions d'Aidoprofs pour "aider" les enseignants à changer de carrière, il y a la possibilité d'avoir des passerelle sans concours vers d'autres administrations.
C'est une mauvaise idée. Lefteris qui connaît beaucoup mieux la fonction publique que moi (j'ai peu d'ancienneté pour le moment) expliquera sans doute tout ça beaucoup plus clairement que moi, mais intégrer un autre corps de fonctionnaires sans concours, ça peut être à double tranchant pour celui qui en bénéficie: moins de possibilités d'avancement dans le nouveau corps (pour les listes d'aptitude, il est tenu compte du fait d'avoir réussi ou non le concours), déficit de légitimité vis-à-vis des nouveaux collègues qui pourraient voir ce type de validation sans concours comme une mise en danger de leur propre statut.
J'ai un exemple très concret sous les yeux: une collègue, ancienne enseignante, a réussi un concours. Elle a réussi à se faire reclasser dans le corps immédiatement supérieur (catégorie supérieure). Tant mieux pour elle, mais quand la chose s'est sue, les collègues à la fois de son nouveau corps et de l'ancien dont elle avait réussi le concours l'ont très mal pris: les uns parce qu'ils l'ont vécu comme une mise en cause de leur concours, les autres parce que les possibilités de promotion sont limitées, généralement soumises à une obligation de mobilité (potentiellement à l'autre bout de la France), et parce que ça a été vécu comme un passe-droit. Je ne crois pas qu'il y ait grand-chose à gagner au fait que ce genre de situation devienne fréquent...
C'est une mauvaise idée. Lefteris qui connaît beaucoup mieux la fonction publique que moi (j'ai peu d'ancienneté pour le moment) expliquera sans doute tout ça beaucoup plus clairement que moi, mais intégrer un autre corps de fonctionnaires sans concours, ça peut être à double tranchant pour celui qui en bénéficie: moins de possibilités d'avancement dans le nouveau corps (pour les listes d'aptitude, il est tenu compte du fait d'avoir réussi ou non le concours), déficit de légitimité vis-à-vis des nouveaux collègues qui pourraient voir ce type de validation sans concours comme une mise en danger de leur propre statut.
J'ai un exemple très concret sous les yeux: une collègue, ancienne enseignante, a réussi un concours. Elle a réussi à se faire reclasser dans le corps immédiatement supérieur (catégorie supérieure). Tant mieux pour elle, mais quand la chose s'est sue, les collègues à la fois de son nouveau corps et de l'ancien dont elle avait réussi le concours l'ont très mal pris: les uns parce qu'ils l'ont vécu comme une mise en cause de leur concours, les autres parce que les possibilités de promotion sont limitées, généralement soumises à une obligation de mobilité (potentiellement à l'autre bout de la France), et parce que ça a été vécu comme un passe-droit. Je ne crois pas qu'il y ait grand-chose à gagner au fait que ce genre de situation devienne fréquent...
- AidoprofsNiveau 4
c'est justement pour ça qu'on va faire étudier toutes nos données par une sociologue. Agnès Van Zanten, vous connaissez sans doute...gilthoniel a écrit:Je pense que quoi qu'on puisse penser de vos idées (j'avoue qu'avec mon statut de CAD2 et mon trimestre d'enseignement, je ne peux me prononcer), l'erreur que vous faites est de vous prétendre organisme de recherche. Vous n'apportez pas, pour l'instant toute la rigueur notamment méthodologique qui caractérise un travail de recherche. Ça ne signifie pas, pour autant, que vous n'ayez pas de pertinence ou de légitimité pour dire ce que vous dîtes, mais vous n'êtes pas des chercheurs.
Vos arguments sur la taille de votre échantillon sans prendre en compte le biais de sélection (qui est pourtant évident) montre le problème. Vous ne maitrisez absolument pas les protocoles de recherche en sciences humaines (j'ai été chercheur en économie). Votre comparaison avec les instituts de sondage en est un exemple. Vous êtes un think tank si vous le désirez mais pas un organisme de recherche, et le fait que des chercheurs soient associés à vos travaux n'y change rien (ce n'est pas nouveau que des chercheurs participent à des travaux en tant qu'experts).
- AidoprofsNiveau 4
C'est pas parce qu'un syndicat nous invite gratuitement qu'il faut refuser...là on ne voit pas du tout ce que signifie "curieux mélange des genres". Explicitez votre penséeDame Tartine a écrit:"Venez rencontrer Rémi Boyer et José Mario Horenstein le jeudi 21 novembre en CE 22 sur le stand du Sgen-Cfdt au Salon Européen de l'Education"...
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_display.asp&rub=Notre_Actualite&ArticleID=3089
Extrait des statuts de l'association :
ARTICLE 3 Bis : Indépendance
"L’association est indépendante de toute formation syndicale, professionnelle, religieuse ou politique, même si l’un des membres du Bureau dispose un jour d’un mandat électif."
Curieux mélange des genres
- AidoprofsNiveau 4
On n'a jamais dit qu'il fallait travailler plus, mais autrement. En fonction du choix de chacun, selon ses capacités = GPRH (cf bulletin AFAE de juillet 2013)agc a écrit:Moi ce qui m'agace dans votre discours c'est que finalement vous dites que l'on travaille beaucoup mais comme les français ne le savent pas il faut travailler plus pour être payés plus mais comme les caisses sont vident le MEN va nous faire travailler plus en nous expliquant qu'il ne peut pas augmenter notre salaire de misère.....
- AidoprofsNiveau 4
iphigénie a écrit:Punaise, des forumistes professionnels.... Faut avoir une vraie motivation!Cripure a écrit:Ca, c'est contraire à la charte, monsieur.Aidoprofs a écrit:on est trois derrière l'écran et on se relaie ;-)
Reste à se demander laquelle.
avant aideauxprofs, rémi a modéré pendant quatre ans des communautés d'apprenants (jusqu'à 2000 personnes sur le même forum), et puis il en a eu assez. Effectivement, très familiarisé avec les forums et toutes leurs potentialités. C'est pour cette raison qu'aide aux profs ne comporte aucun forum d'ailleurs.
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Cher Aidoprofs,
Vous embauchez des retraités, si j'ai bien compris ? Vous payez combien ?
Vous embauchez des retraités, si j'ai bien compris ? Vous payez combien ?
- AidoprofsNiveau 4
Voilà, on vous suggère d'abord de créer votre dispositif, de l'animer au quotidien 3h tous les soirs, d'écrire des bouquins, et ensuite de revenir exposer votre point de vue avec de vrais arguments. Les idées de Fotinos sur les rythmes scolaires n'ont rien à voir avec le dernier bouquin, on ne voit pas pourquoi on se priverait dans notre collection d'un spécialiste comme ça au simple prétexte de ses déclarations sur les rythmes.Audrey a écrit:Ce que je ne comprends pas bien, c'est comment une association qui "n'a rien à voir avec les profs" dans son principe (je cite aidoprofs...) peut se sentir légitime pour prendre part au débat sur la réforme du métier d'enseignant, ni comment une association avec un tel principe peut oser prendre la parole sur ces questions dans les médias, se poser comme un interlocuteur privilégié et spécialiste, communiquer très largement sur cette "visibilité" nouvelle de l'assoce, s'en réjouir et s'en vanter.
Une fois de plus, quelqu'un qui n'y connaît rien se pose en pro du sujet parce qu'il connaît des gens qui...
Y en a marre, vraiment.
J'ai moi aussi la très désagréable impression que la participation au débat n'est qu'une façon de se mettre en avant médiatiquement.
Pour le moment, Aidoprofs ne gagne peut-être pas d'argent... Ceci dit, son responsable Rémi Boyer a bien publié des livres sur ces questions, dont il a d'ailleurs parlé sur néo et qui sont disponibles à la vente:
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=Ressources.htm&rub=Guide_pratique
Aidoprofs participe même à la création d'une collection chez un éditeur:
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_Display.asp&rub=&ArticleId=3001
Vous remarquerez au passage que le premier ouvrage de la collection est préfacé par Georges Fotinos, celui qui dit que la fatigue des enfants n'existe plus avec la réforme des rythmes scolaires.
Du coup, l'opération n'est quand même pas totalement désintéressée.
A moins que M.Boyer ne nous explique qu'il cède tous ses droits d'auteurs à son association...
On va finir par croire qu'il vaut mieux en effet partir sur l'idée de s'intéresser aux secondes carrières d'un autre public que les profs. Vous êtes en train de nous conforter ce soir dans l'idée que les profs ne veulent rien changer à leur situation. Dommage.
- AidoprofsNiveau 4
alors on est en contact avec le SGEN-CFDT, la FEP-CFDT, la CFE-CGC, le SE-UNSA, le CNGA, la FNEPSEC, la FSU, le SNUIPP, principalement. En 2011 c'était la CFE-CGC qui nous a accueillis sur son stand, cette année c'est le SGEN, le premier qui a dit oui en fait.Asha Kraken a écrit:Et de faire du prosélytisme pour le SGEN sous couvert de bienveillance à l'égard du corps professoral.
- AidoprofsNiveau 4
Le statut d'autoentrepreneur permet maintenant de faire un complément de salaire sans démissionner. ça permet de s'oxygéner dans une passion personnelle, en en faisant un complément de salaire, au lieu d'attendre en vain sa hors classe par exemple.Leclochard a écrit:Métier passionnant et qui génère un revenu = veilleur de nuit ?iphigénie a écrit:ah oui, c'est comme cela que vous entendez revaloriser le métier enseignant? Leur recommander de faire "veilleur de nuit " en complément? C'est sûr qu'on ne doit pas parler du même métier en fait.Aidoprofs a écrit:Parce que les profs focalisent toutes les attentes de la société...on n'arrête pas de parler d'eux en mal, de les taxer de ne rien faire, d'être toujours en grève ou en vacances...alors que beaucoup triment au travail pour un niveau de salaire indigne d'un niveau Bac+5. C'est pour trouver de nouvelles voies de valorisation au travail qu'on a créé ce dispositif. Tenez, le cumul d'activités accessoires au titre de la création d'auto-entreprise, c'est une de nos idées exposée en détail à l'ancienne DGRH qui l'a mise en application avec le décret du 20 janvier 2011. Le résultat, c'est que pas mal de profs peuvent créer une activité qui les passionne et en faire un revenu de complément, plutôt que d'attendre que le MEN augmente leurs revenus (-20% de pouvoir d'achat en 8 ans, et gel du point d'indice depuis 2009, faut le faire quand même)
On ne doit pas avoir la même définition du mot "passion". Au passage, l'exemple ne me semble pas réaliste car il ne s'agit pas d'avoir un contrat de salarié tout étant professeur.
L'intérêt du statut d'auto-entrepreneur, si c'est de cela dont on parle, c'est de permettre à des gens de tester un métier avant de démissionner et/ou d'exercer une activité qui leur fait plaisir et qui leur permet d'oublier les cours, les élèves. Stench en est un bon exemple.
- AidoprofsNiveau 4
iphigénie a écrit:Je prenais un exemple extrême: mais s'il faut concevoir qu'un prof ait un métier d'appoint "qui le passionne" à côté du métier de prof (qui donc l'emm****) c'est qu'on n'a pas la même vision de la promotion du métier. A^rès les gens qui veulent se reconvertir c'est autre chose. Mais chez nous il y a des profs ( de matières professionnelles il est vrai) qui exercent une deuxième activité en complément: je ne suis pas sûre que ce la revalorise leur travail en tant qu'enseignant, à tout point de vue.
Moi, ce qui m'ennuie dans cette pléiade de gens qui veulent "rénover "notre boulot c'est que ce sont des gens qui partent de leur vision singulière pour la proclamer vision générale. Il y a parmi les enseignants toutes sortes d'individualités et de parcours. Le problème c'est de penser le métier en termes généraux, pas pour correspondre au profil particulier de X ou Y au détriment de toutes les autres lettres de l'alphabet. C'est un peu finalement le même défaut que lorsqu'on parle pédagogie: tout le monde se base sur ce qu'il faut à l'élève en difficulté et ce faisant depuis trente ans on a oublié tous les autres, avec la chute libre des performances que l'on sait.
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