- Singing in The RainHabitué du forum
Voilà je demandais quelles sont les recommandations officielles des IPR pour organiser le cours :
- est-ce qu'on demande toujours officiellement de fonctionner en séquences (alternance de séances lecture et langue) ?
- OU est-ce qu'on vous incite à séparer la partie Lecture et la partie Langue dans le classeur ?
- est-ce qu'on demande toujours officiellement de fonctionner en séquences (alternance de séances lecture et langue) ?
- OU est-ce qu'on vous incite à séparer la partie Lecture et la partie Langue dans le classeur ?
- abricotedapiExpert spécialisé
On fonctionne en séquence décloisonnée (langue et lecture articulées de façon cohérente). D'ailleurs je n'ai jamais entendu parler d'une autre manière de faire, dès l'IUFM on nous a parlé de séquences. On peut aussi faire une séquence concentrée sur une seule dominante (une séquence d'orthographe par exemple) mais elle ne doit pas durer trop longtemps (sachant que le maximum pour une séquence normale c'est 3 ou 4 semaines).
Je rappelle que dans les programmes, il est écrit qu'on peut cloisonner.
Je rappelle que dans les programmes, il est écrit qu'on peut cloisonner.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- RelenaDNiveau 5
De même, on doit fonctionner de manière décloisonnée !
Après, on nous a proposé, entre chaque séquence de faire, pour certains points des micro séquences de langue.
On peut le faire notamment pour les fonctions dans la phrase ou encore pour le passif.
Personnellement j'alterne Lecture/langue (puisqu'ils veulent absolument qu'on décloisonne) afin de me dire que mes élèves font au moins une heure de langue par semaine...
Après, on nous a proposé, entre chaque séquence de faire, pour certains points des micro séquences de langue.
On peut le faire notamment pour les fonctions dans la phrase ou encore pour le passif.
Personnellement j'alterne Lecture/langue (puisqu'ils veulent absolument qu'on décloisonne) afin de me dire que mes élèves font au moins une heure de langue par semaine...
- VioletEmpereur
On fonctionne en séquences mais la progression de langue doit être pensée à part.
Quand tu peux articuler langue et lecture/ écriture, tu le fais, mais il y a des leçons de langue qu'on doit faire, et de manière décrochée car elles ne s'intégreraient dans aucune séquence.
Quand tu peux articuler langue et lecture/ écriture, tu le fais, mais il y a des leçons de langue qu'on doit faire, et de manière décrochée car elles ne s'intégreraient dans aucune séquence.
- NLM76Grand Maître
"On" est un...Happy Flower a écrit:Voilà je demandais quelles sont les recommandations officielles des IPR pour organiser le cours :
- est-ce qu'on demande toujours officiellement de fonctionner en séquences (alternance de séances lecture et langue) ?
- OU est-ce qu'on vous incite à séparer la partie Lecture et la partie Langue dans le classeur ?
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- MUTISExpert
Séquence et séance : un vocabulaire médiatique ridicule qui masque parfois le vide. J'en fais l'expérience avec mon fils dont les cours sont parfaitement creux et parfaitement organisés en séances et en séquences (par une prof parfaitement fumiste, c'est triste à dire et très IUFM)
Faites des chapitres et des cours, ce sera aussi bien !
Quant à la durée des "séquences" qui serait de 3 ou 4 semaines maximum, c'est aussi un conseil de formateur ennuyeux, incapable d'approfondir et d'intéresser les élèves sur la durée...
Vous trouverez des réflexions fort utiles dans cette discussion.
https://www.neoprofs.org/t66443-college-francais-le-responsable-espe-aurait-dit-a-ma-stagiaire-de-faire-10-sequences-par-an-est-ce-vrai
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- ChocolatGuide spirituel
Je comprends les questions et inquiétudes des stagiaires, mais j'en ai assez du caractère absurde de LA mise en opposition enseignement cloisonné/enseignement décloisonné.
Les liens lecture/écriture/oral et littérature/langue sont évidents au sein de notre discipline et n'ont pas à être démontrés à travers l'invention d'un vocabulaire qui a entraîné des dérives hallucinantes sur le terrain.
Je n'ai d'ailleurs jamais compris la raison pour laquelle on lit dans le document d’Accompagnement des programmes du cycle central 5e/4e (1997) des trucs comme :
"Le mode d’organisation du travail proposé par les programmes, celui de la séquence didactique, invite expressément à associer autour d’un même
objectif les différentes composantes du français et à passer d’un enseignement cloisonné à un enseignement décloisonné;"
"Dans un enseignement cloisonné, le cours de français est composé d’activités diverses (orthographe, grammaire, étude de texte, expression écrite),
envisagées isolément les unes des autres. L’étude de texte n’a alors aucun lien avec l’expression écrite, qui elle-même se développe parallèlement
aux notions abordées en grammaire ou en vocabulaire. Les apprentissages sont multiples et éclatés, les objectifs nécessairement parcellaires."
alors que les programmes de 1938 disent très clairement :
"Pour la clarté et la commodité de l’exposition, on a distingué l’enseignement de la langue, la lecture des textes et l’initiation à la composition française.
Mais il va de soi que, dans la pratique, ces trois parties de l’enseignement ne peuvent pas être séparées.
C’est à l’occasion des lectures et des explications de textes que seront confirmées et complétées les notions de grammaire et de vocabulaire ; c’est également par l’imitation de ces textes étudiés comme modèles, que les enfants seront initiés à la composition française.
Toutes les parties de l’enseignement du français sont donc connexes et solidaires et se prêtent un mutuel appui."
Bref, j'ai la nette impression que le fameux "cloisonnement" pur et dur est une invention et qu'il n'a jamais existé sur le terrain.
Un fonctionnement totalement shadokien s'est néanmoins progressivement installé sur la question, et il a donné les résultats merveilleux que l'on mesure un peu plus chaque jour.
Sinon, je suis à la recherche d'un texte de 1953 (et oui... ) intitulé Memento à l’usage des professeurs et élèves-professeurs de lettres et de grammaire .
J'édite, pour une proposition de lecture :
LE DÉCLOISONNEMENT : UN ENJEU DE LA DISCIPLINE ?
http://www.recherches.lautre.net/iso_album/43_139-150_daunay.pdf
Les liens lecture/écriture/oral et littérature/langue sont évidents au sein de notre discipline et n'ont pas à être démontrés à travers l'invention d'un vocabulaire qui a entraîné des dérives hallucinantes sur le terrain.
Je n'ai d'ailleurs jamais compris la raison pour laquelle on lit dans le document d’Accompagnement des programmes du cycle central 5e/4e (1997) des trucs comme :
"Le mode d’organisation du travail proposé par les programmes, celui de la séquence didactique, invite expressément à associer autour d’un même
objectif les différentes composantes du français et à passer d’un enseignement cloisonné à un enseignement décloisonné;"
"Dans un enseignement cloisonné, le cours de français est composé d’activités diverses (orthographe, grammaire, étude de texte, expression écrite),
envisagées isolément les unes des autres. L’étude de texte n’a alors aucun lien avec l’expression écrite, qui elle-même se développe parallèlement
aux notions abordées en grammaire ou en vocabulaire. Les apprentissages sont multiples et éclatés, les objectifs nécessairement parcellaires."
alors que les programmes de 1938 disent très clairement :
"Pour la clarté et la commodité de l’exposition, on a distingué l’enseignement de la langue, la lecture des textes et l’initiation à la composition française.
Mais il va de soi que, dans la pratique, ces trois parties de l’enseignement ne peuvent pas être séparées.
C’est à l’occasion des lectures et des explications de textes que seront confirmées et complétées les notions de grammaire et de vocabulaire ; c’est également par l’imitation de ces textes étudiés comme modèles, que les enfants seront initiés à la composition française.
Toutes les parties de l’enseignement du français sont donc connexes et solidaires et se prêtent un mutuel appui."
Bref, j'ai la nette impression que le fameux "cloisonnement" pur et dur est une invention et qu'il n'a jamais existé sur le terrain.
Un fonctionnement totalement shadokien s'est néanmoins progressivement installé sur la question, et il a donné les résultats merveilleux que l'on mesure un peu plus chaque jour.
Sinon, je suis à la recherche d'un texte de 1953 (et oui... ) intitulé Memento à l’usage des professeurs et élèves-professeurs de lettres et de grammaire .
J'édite, pour une proposition de lecture :
LE DÉCLOISONNEMENT : UN ENJEU DE LA DISCIPLINE ?
http://www.recherches.lautre.net/iso_album/43_139-150_daunay.pdf
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- ProvenceEnchanteur
En 5e, ma prof nous enseignait l'orthographe le lundi, la grammaire le mardi matin, la lecture suivie le mardi après-midi, etc. Ça m'a tout l'air d'être cloisonné... Je dois dire que j'adorais ce système!Chocolat a écrit:
Bref, j'ai la nette impression que le fameux "cloisonnement" pur et dur est une invention et qu'il n'a jamais existé sur le terrain.
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