- JohnMédiateur
France 3 Midi-Pyrennées a sans doute voulu bien faire, en montrant, durant une semaine de grèves contre les rythmes scolaires, le succès de cette réforme dans une petite commune du Tarn-et-Garonne : Mouzieys-Teulet.
Mais le succès apparent de cette réforme repose dans la ville sur des éléments assez contestables :
1 - l'atelier découverte du taekwondo pris en exemple "est animé bénévolement par une habitante du village". Celle-ci remarque qu'en milieu rural, "il y a très peu de clubs qui interviennent pour les pratiques sportives". Comment font les villages où il n'y a pas de bonnes âmes généreuses et désoeuvrées prêtes à travailler gratuitement ?
2 - pour mettre en place les ATP, le maire est heureux de faire intervenir, gratuitement toujours, "les parents d'élèves qui veulent s'associer" ainsi que "le club des aînés".
3 - il fait aussi intervenir les habitants, avec cet exemple précis : "en face de la marie il y a "un monsieur d'un certain âge qui fait de la musique et qui veut nous aider aussi".
4 - pour s'occuper des enfants, deux jeunes sont embauchés "en CDD quelques heures par semaine", dont une jeune fille qui a fait des études d'esthéticienne. La journaliste trouve cela formidable, mais ce genre de travail précaire n'est pas vraiment de nature à assurer des ressources financières pérennes.
5 - "Bien sûr, la réforme a un coût : 110€ par an et par enfant". Tout ça pour finir à 15h45 au lieu de 16h15 et s'initier au taekwondo ou au badminton. Le maire n'a pas l'air de craindre beaucoup pour les finances de son village, mais a des considérations pratiques assez étonnantes : "La commune de Mouzieys ne va pas hésiter à dépenser 5000€ : quand on achète une tondeuse, ça coûte facilement 4000€, je vois pas l'intérêt".
6 - Le parent interrogé regrette cependant que son enfant soit plus fatigué à cause de cette réforme.
Je n'appelle pas vraiment cela... un succès.
Ce reportage a été réalisé par France 3 Midi-Pyrénées, et repris sur France 3 national ce soir
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Mais le succès apparent de cette réforme repose dans la ville sur des éléments assez contestables :
1 - l'atelier découverte du taekwondo pris en exemple "est animé bénévolement par une habitante du village". Celle-ci remarque qu'en milieu rural, "il y a très peu de clubs qui interviennent pour les pratiques sportives". Comment font les villages où il n'y a pas de bonnes âmes généreuses et désoeuvrées prêtes à travailler gratuitement ?
2 - pour mettre en place les ATP, le maire est heureux de faire intervenir, gratuitement toujours, "les parents d'élèves qui veulent s'associer" ainsi que "le club des aînés".
3 - il fait aussi intervenir les habitants, avec cet exemple précis : "en face de la marie il y a "un monsieur d'un certain âge qui fait de la musique et qui veut nous aider aussi".
4 - pour s'occuper des enfants, deux jeunes sont embauchés "en CDD quelques heures par semaine", dont une jeune fille qui a fait des études d'esthéticienne. La journaliste trouve cela formidable, mais ce genre de travail précaire n'est pas vraiment de nature à assurer des ressources financières pérennes.
5 - "Bien sûr, la réforme a un coût : 110€ par an et par enfant". Tout ça pour finir à 15h45 au lieu de 16h15 et s'initier au taekwondo ou au badminton. Le maire n'a pas l'air de craindre beaucoup pour les finances de son village, mais a des considérations pratiques assez étonnantes : "La commune de Mouzieys ne va pas hésiter à dépenser 5000€ : quand on achète une tondeuse, ça coûte facilement 4000€, je vois pas l'intérêt".
6 - Le parent interrogé regrette cependant que son enfant soit plus fatigué à cause de cette réforme.
Je n'appelle pas vraiment cela... un succès.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- elfianeNiveau 10
J'ajouterai une chose à ce sujet. Cela m'a choquée.Il faut savoir que si l'animateur n'est pas titulaires d'un Diplôme d'Etat de sa discipline, il ne peut s'occuper du groupe.John a écrit:
1 - l'atelier découverte du taekwondo pris en exemple "est animé bénévolement par une habitante du village". Celle-ci remarque qu'en milieu rural, "il y a très peu de clubs qui interviennent pour les pratiques sportives". Comment font les villages où il n'y a pas de bonnes âmes généreuses et désoeuvrées prêtes à travailler gratuitement ?
Pour imager, pour encadrer du foot sans diplôme, il faut dire que l'on fait du "jeu de balle", pour encadrer du judo il faut dire que l'on fait du jeu d'opposition. Sans quoi, en cas d'accident, des problèmes sont à envisagés. Qu'en est il donc des diplômes de ces encadrants bénévoles ???
- JohnMédiateur
Surtout qu'elle dit avoir 40 élèves !
J'espère qu'elle les a séparément, en petits groupes...
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- doublecasquetteEnchanteur
Je vous ai déjà raconté le hip hop à 20, dans une petite salle, avec un "animateur" en train de faire ses figures au son d'une musique assourdissante, pendant que les gamins de 4 à 12 ans faisaient... ce qu'ils voulaient, y compris des arbres droits, des roues et autres figures potentiellement dangereuses, sans parade ?
Le personnel de l'école (ATSEM, instits) en étaient malades ! Il a fallu un spectacle de fin d'année où les gens ont vu une gamine de cinq ans et demi se désarticuler sans que le type intervienne pour que le contrat s'arrête. Et encore, je crois que c'est lui qui avait trouvé mieux.
Le personnel de l'école (ATSEM, instits) en étaient malades ! Il a fallu un spectacle de fin d'année où les gens ont vu une gamine de cinq ans et demi se désarticuler sans que le type intervienne pour que le contrat s'arrête. Et encore, je crois que c'est lui qui avait trouvé mieux.
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