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- DaphnéDemi-dieu
J'ai dit ici, c'est-à-dire dans une académie donnée. Je sais que ce n'est pas forcément pareil ailleurs.philann a écrit:Pas nécessairement... la preuve en est...Daphné a écrit:Oui enfin ici, comme ils sont promus avec les collègues du secondaire, leur note sur 100 est souvent largement supérieure à la nôtre, et ce sont eux qui prennent les premières promos au GC.philann a écrit:L'AUTRE problème des PRCE (enfin celui de ma mère)... c'est de ne pas être inspectée...donc l'évolution de carrière bof bof même avec un supérieur qui lui met la note maximale à chaque fois...
et le grand choix...je peux te dire qu'il se fait attendre malgré toutes les bonnes évaluations, jugements, rapports etc...
Ma mère n'a aucune envie de retourner dans le secondaire, mais financièrement elle est perdante pour l'instant !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Eh ben!Chocolat a écrit:J'en connais quatre, rien que dans mon entourage...Marcel Khrouchtchev a écrit:
Des PRAG ou PRCE qui reviennent dans le secondaire? Je dois reconnaître n'en avoir jamais vu un seul.
Moi en 4 ans de mutations comme commissaire paritaire, je n'ai jamais vu un seul cas de ce genre.
Les PRAG, dont l'avancement est national, ne sont pas forcément privilégiés pour les passages d'échelon et pour la HCL.Daphné a écrit:J'ai dit ici, c'est-à-dire dans une académie donnée. Je sais que ce n'est pas forcément pareil ailleurs.philann a écrit:Pas nécessairement... la preuve en est...Daphné a écrit:Oui enfin ici, comme ils sont promus avec les collègues du secondaire, leur note sur 100 est souvent largement supérieure à la nôtre, et ce sont eux qui prennent les premières promos au GC.
et le grand choix...je peux te dire qu'il se fait attendre malgré toutes les bonnes évaluations, jugements, rapports etc...
Ma mère n'a aucune envie de retourner dans le secondaire, mais financièrement elle est perdante pour l'instant !
- RuthvenGuide spirituel
Des difficultés de recrutement manifestes, mais aussi peu d'ouverture affichée à l'international pour les postes (connaître les procédures de recrutement en Espagne (quand c'était possible) comme en Italie est difficile).Marcel Khrouchtchev a écrit:Cela traduit-il le faible niveau français, ou au contraire l'état apocalyptique des recrutements dans le supérieur dans ces pays étrangers?Ruthven a écrit: Tu crois vraiment que les départements étrangers recrutent des français en philo. ? Je vois beaucoup de mobilité vers la France (notamment des italiens), mais pas trop de mouvement dans l'autre sens (sauf peut-être pour la Belgique).
Il y a aussi en France le handicap de l'agrégation. C'est un passage obligé pour un français qui vise un poste en France, mais le temps à préparer l'agrégation, c'est autant de temps passé à ne pas publier, d'où la dissymétrie de certains dossiers (en particulier pour le CNRS). [Je précise cependant que l'agrég. comme signe de bon généraliste me semble intéressante pour enseigner dans le supérieur].
- ChocolatGuide spirituel
Je crois en effet que la répartition est très inégale, en fonction des académies et des disciplines.Marcel Khrouchtchev a écrit:
Eh ben!
Moi en 4 ans de mutations comme commissaire paritaire, je n'ai jamais vu un seul cas de ce genre.
Moi je te parle de gens qui n'exercent pas tous dans la même académie; ce sont des amis et/ou des connaissances que je retrouve régulièrement avec plaisir.
Ceci étant dit, je connais également des cas où un poste de PRAG/PRCE était vu comme une sorte de dernier espoir, à cause d'un contexte pro devenu invivable dans le second degré...
Bref, les situations personnelles des gens ainsi que leurs personnalités respectives influencent obligatoirement les choix professionnels envisagés, et c'est bien pour cela qu'il est très difficile de conseiller qq'un d'autre que soi-même sur la question.
- DaphnéDemi-dieu
Je parlais des PRCE dont l'avancement est géré en académie. Et j'ai pris le cas d'une académie.Marcel Khrouchtchev a écrit:
Les PRAG, dont l'avancement est national, ne sont pas forcément privilégiés pour les passages d'échelon et pour la HCL.
Pour les PRAG c'est différent bien sûr.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Oui oui, je sais Daphné, et j'avais bien compris, je ne voulais pas remettre en cause ton propos, au contraire, je voulais simplement le compléter.Daphné a écrit:Je parlais des PRCE dont l'avancement est géré en académie. Et j'ai pris le cas d'une académie.Marcel Khrouchtchev a écrit:
Les PRAG, dont l'avancement est national, ne sont pas forcément privilégiés pour les passages d'échelon et pour la HCL.
Pour les PRAG c'est différent bien sûr.
- DaphnéDemi-dieu
Ok no problem dear :lol:
- ClothildaNiveau 5
J'apprécie les infos données par chacun et réalise que c'est assez décourageant en terme de salaire. Qu'en est-il de l'évolution de carrière c-a-d peut-on être recruté en tant que prce puis évoluer vers un autre statut? Le/lesquel(s)? Et comment? Diplôme?
Oh désolée, je suis vraiment nulle ds le domaine qui commence tout juste a m'intéresser mais pas a n'importe quel "prix" et je voudrais surtout profiter de réelles expériences car sur le net on trouve tout et son contraire. Merci pour vos lumières.
Oh désolée, je suis vraiment nulle ds le domaine qui commence tout juste a m'intéresser mais pas a n'importe quel "prix" et je voudrais surtout profiter de réelles expériences car sur le net on trouve tout et son contraire. Merci pour vos lumières.
- ChocolatGuide spirituel
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
A ma connaissance, il n'existe pas de décharge de cours qui soit vraiment "rentable". Le travail administratif à fournir est toujours plus prenant que le volume d'heures de cours enlevé du service.Chocolat a écrit:Ce qui est possible, c'est d'accepter d'endosser des responsabilités comme directeur des études, responsable filière, chef de département, etc., avec une décharge au niveau des cours.
- philannDoyen
Pour le cas de ma mère, elles s'est posée la question de passer le concours de conservateur, plus intéressant pour les mut', mais pas financièrement...et le boulot n'est pas forcément plus intéressant... (elle travaille avec des conservateurs qui font le même boulot qu'elle)Clothilda a écrit:J'apprécie les infos données par chacun et réalise que c'est assez décourageant en terme de salaire. Qu'en est-il de l'évolution de carrière c-a-d peut-on être recruté en tant que prce puis évoluer vers un autre statut? Le/lesquel(s)? Et comment? Diplôme?
Oh désolée, je suis vraiment nulle ds le domaine qui commence tout juste a m'intéresser mais pas a n'importe quel "prix" et je voudrais surtout profiter de réelles expériences car sur le net on trouve tout et son contraire. Merci pour vos lumières.
En fac il y a aussi les post d'IRTF dont ingénieur de recherche mais faut être docteur...et l'ambiance n'est pas au recrutement. Donc en terme d'évolution de carrière ce n'est pas terrible...mais ce n'est pas non plus ce quelle était venue chercher.
Ap. tout si elle était restée dans le secondaire, les évolutions de carrière ne sont pas nombreuses non plus: passer l'agreg', CDE, IPR ??
La vraie question à mon sens est: 1) Dans quel environnement préfères-tu travailler? (ados ou étudiants : cours plus disciplinaires mais plus de charges annexes, ou plus de pédago ?) 2 annexe) Où veux-tu vivre ? Parce que pour les facs faut postuler, donc tu peux être embauchée dans une fac située dans une ville que tu n'aurais jamais pu atteindre au mouvement des mut' (ex. Paris mais aussi d'autres villes sympa de province)
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- PhilomèleNiveau 9
Oui, enfin, dans les faits, il ne faut pas rêver : dans mon U.F.R., la seule décharge de cours, c'est pour le directeur de l'U.F.R.Chocolat a écrit:Ce qui est possible, c'est d'accepter d'endosser des responsabilités comme directeur des études, responsable filière, chef de département, etc., avec une décharge au niveau des cours.
Les autres responsabilités, de département, de parcours, d'année ou de diplômes sont rétribuées sous forme de primes en heures équivalent T.D. En général, une prime royale de 10 h par an (environ 250 euros net) pour un boulot qui te mobilise une centaine d'heures cumulées sur l'année en organisation et règlement de problèmes en tous genres.
Bien entendu, cette somme extravagante est payée six mois après l'achèvement de l'année considérée (c'est-à-dire en décembre pour l'année universitaire précédente). En ce moment, on racle tellement les fonds de tiroir qu'il est question de tailler dans le lard... Je ne sais pas trop ce qui va rester.
Qu'il n'y ait pas de malentendu : je ne me plains pas. Je veux juste limiter la communion dans le fantasme sur les décharges des universitaires.
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