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- OlympiasProphète
On nous demandera de blablater en classe à son propos pendant que l'Etat recule depuis des années au lieu de la faire appliquerforrester1 a écrit:Moi je vois ça comme un signe de panique....comme j'ai pris sa charte de la laïcité comme une tentative de contre feuarcenciel a écrit:
C'est ce que je me suis dit aussi sauf qu'à chaque fois on dirait que le fait de faire la tournée des popotes le conforte dans sa fuite en avant ... tu ne trouves pas?
- caroletteNeoprof expérimenté
Si on ne veut pas de cette réforme notamment parce qu'elle est inégalitaire et rompt avec le caractère national de l'organisation scolaire, c'est difficilement acceptable, non ?forrester1 a écrit:Effectivement, mais les villes n’étant pas passées, resteraient à 4 jours et celles qui sont déjà passées pourraient demander une dérogation pour y revenir (avec l'appui des parents, des maires...., des chronobiologistes )
- FraserHabitué du forum
exact, mais c'est la seule porte de sortie que je vois pour eux. Je les imagine difficilement déclamer, la main sur le cœur: "nous avions tort, vous aviez raison"
- caroletteNeoprof expérimenté
Mouai, je n'y crois pas. Les cons sont très entêtés !
Et Peillon prépare déjà la suite en disant partout que l'Ecole française ne remplit pas son rôle puisque les résultats attendus en décembre aux tests PISA seraient mauvais. Et vlan, il va finir de nous assommer en revenant grosso modo aux programmes de 2002
J'aimerais me tromper, hein...
Et Peillon prépare déjà la suite en disant partout que l'Ecole française ne remplit pas son rôle puisque les résultats attendus en décembre aux tests PISA seraient mauvais. Et vlan, il va finir de nous assommer en revenant grosso modo aux programmes de 2002
J'aimerais me tromper, hein...
- profecolesHabitué du forum
Les programmes de 2002 en pire nous pendent au nez ....avec le mercredi matin et leurs magnifiques ateliers périscolaires.carolette a écrit:Mouai, je n'y crois pas. Les cons sont très entêtés !
Et Peillon prépare déjà la suite en disant partout que l'Ecole française ne remplit pas son rôle puisque les résultats attendus en décembre aux tests PISA seraient mauvais. Et vlan, il va finir de nous assommer en revenant grosso modo aux programmes de 2002
J'aimerais me tromper, hein...
Et peut-être Ségo comme cerise sur le gâteau !
- arcencielGrand Maître
Nous sommes vraiment mal barrés!profecoles a écrit:Les programmes de 2002 en pire nous pendent au nez ....avec le mercredi matin et leurs magnifiques ateliers périscolaires.carolette a écrit:Mouai, je n'y crois pas. Les cons sont très entêtés !
Et Peillon prépare déjà la suite en disant partout que l'Ecole française ne remplit pas son rôle puisque les résultats attendus en décembre aux tests PISA seraient mauvais. Et vlan, il va finir de nous assommer en revenant grosso modo aux programmes de 2002
J'aimerais me tromper, hein...
Et peut-être Ségo comme cerise sur le gâteau !
Ah! si l'article de DC et cette lettre pouvaient être en double page dans Le Monde, Libération, Le Figaro, Le Parisien, 20 min... La donne ne serait plus la même.
- évolutionsNiveau 6
Voici une nouvelle fois cette satire à l'encontre des professeurs des écoles que j'aime beaucoup:
"Les professeurs des écoles : la corporation la plus bête du monde ?
Les professeurs des écoles forment le seul corps de métier qui accepte sans réagir la dégradation continuelle de ses conditions de travail, de son pouvoir d’achat et de son statut dans la société.
Il subit l’augmentation progressive des effectifs dans sa classe ;il ne réagit pas.
On lui impose des classes à double ou triple niveau avec des effectifs identiques à ceux des classes normales ; il ne réagit pas.
On lui impose la prise en charge d’enfants handicapés souffrants de graves troubles du comportement - sans lui donner de formation ni de personnel qualifié pour l’aider - afin de pouvoir supprimer des places dans les structures spécialisées par mesure d’économie ; il ne réagit pas.
On lui impose des programmes de plus en plus chargés avec de nouveaux thèmes à traiter au détriment des matières fondamentales, afin de faire plaisir à différents lobbies et de faire des programmes une belle vitrine de l’Education Nationale, puis on lui reproche la baisse du niveau des élèves en français et en mathématiques ; il ne réagit pas.
On alourdit sa journée de travail en lui imposant de faire du soutien le midi afin de pouvoir justifier la suppression des postes d’enseignants spécialisés ( RASED) par mesure d’économie ; il ne réagit pas.
Le professeur des écoles a un salaire de misère par rapport à ses homologues européens, et ne risque pas de voir son traitement évoluer de si tôt, sauf à faire des heures supplémentaires en tant qu’animateur dès 2013 ou 2014 ; il ne réagit pas.
Son revenu est plus faible que celui des professeurs du secondaire, alors qu’il a le même niveau d’études, qu’il fait plus d’heures devant élèves et qu’il se farcit les accueils des élèves ( non comptabilisés dans son temps de travail) ainsi que les services de récréation en toutes saisons, par tous les temps ( sans être considéré administrativement comme effectuant un « service actif ») ; il ne réagit pas.
Les parents d’élèves le méprisent, l’insultent et parfois même l’agressent physiquement ; il ne réagit pas.
Les associations de parents d’élèves ont de plus en plus d’influence sur l’exercice de son métier, poussant toujours plus dans le sens de leur confort personnel ; il ne réagit pas.
Les médias l’invectivent régulièrement en pointant du doigt son incompétence, son égoïsme, son corporatisme, sa fainéantise, ses vacances… il ne réagit pas.
Le professeur des écoles ( et le professeur tout court ) sert de bouc émissaire à la société pour justifier tout ce qui ne fonctionne pas ; il ne réagit pas.
Parfois ses syndicats majoritaires, pour justifier leur existence, organisent une petite grève d’une journée avec des revendications diverses et variées. Il n’obtient rien bien sûr , mais il s’est défoulé dans la rue et retourne travailler le lendemain.
On va lui supprimer la coupure du mercredi, indispensable pour préparer ses cours et pour tenir le coup avec des élèves de plus en ingérables que même leurs parents ne maîtrisent pas ; il ne réagit pas.
Ses syndicats majoritaires l’on abandonné sur ce sujet parce qu’ils sont à la botte du parti politique au pouvoir ; il ne réagit pas, et va peut-être même encore voter pour eux l’année prochaine.
Le professeur des écoles devra bientôt accepter dans sa classe des élèves qui n’ont pas le niveau nécessaire - parce qu’on leur aura refusé le redoublement - pour faire des économies sur leur dos ; il ne réagit pas.
L’année prochaine, le professeur des écoles ne pourra plus donner de devoirs à ses élèves, ce qui va encore dégrader l’image de l’école publique et pousser encore plus de parents vers le privé, justifiant ainsi d’autres suppressions de postes ; il ne réagit pas.
Son ministre annonce la création de milliers de poste dans l’Education Nationale, mais oublie de préciser qu’il s’agira d’étudiants en « emploi d’avenir professeur » , afin de faire entrer la précarité dans l’enseignement primaire, comme cela existe déjà dans le secondaire ; il ne réagit pas.
Le professeur des écoles va bientôt perdre son statut de fonctionnaire d’état pour se retrouver à travailler pour les communes avec des contrats précaires, car c’est l’unique but de la réforme des rythmes scolaires menée avec férocité par son ministre ; il ne réagit pas - car il n’y croit pas : le bon papa Etat ne lui ferait jamais ça …
Le professeur des écoles a des moyens de pression sur ses dirigeants que la majorité des salariés rêverait d’avoir, mais il ne les utilise pas. Il peut paralyser une bonne partie de l’économie en fermant la grande Garderie Nationale jusqu’à ce qu’il soit écouté, il ne le fait pas.
Il dit que la grève ça va détériorer son image dans l’opinion, alors qu’elle est déjà en dessous du niveau de la mer.
Il dit « ça ne sert à rien de faire grève, la preuve j'en a fait une l’autre jour et on n’a rien obtenu ! »
Il dit qu’ « il faut trouver un autre moyen de se faire entendre » mais il ne le trouve pas, alors il ne fait rien.
Certains professeurs des écoles pensent même que les réformes actuelles sont vraiment menées dans l’intérêt des élèves…
A partir du 28 mars 2013, si le mouvement de protestation contre la réforme des rythmes scolaires s’arrête sans que l’on ait obtenu de résultat satisfaisant, quand on me demandera ce que je fais dans la vie, plutôt que de répondre « professeur des écoles » , je dirai que je vends du cannabis ; j’aurai beaucoup moins honte, et pour le coup, j’obtiendrai certainement plus de considération des gens, à commencer par mon ministre".
"Les professeurs des écoles : la corporation la plus bête du monde ?
Les professeurs des écoles forment le seul corps de métier qui accepte sans réagir la dégradation continuelle de ses conditions de travail, de son pouvoir d’achat et de son statut dans la société.
Il subit l’augmentation progressive des effectifs dans sa classe ;il ne réagit pas.
On lui impose des classes à double ou triple niveau avec des effectifs identiques à ceux des classes normales ; il ne réagit pas.
On lui impose la prise en charge d’enfants handicapés souffrants de graves troubles du comportement - sans lui donner de formation ni de personnel qualifié pour l’aider - afin de pouvoir supprimer des places dans les structures spécialisées par mesure d’économie ; il ne réagit pas.
On lui impose des programmes de plus en plus chargés avec de nouveaux thèmes à traiter au détriment des matières fondamentales, afin de faire plaisir à différents lobbies et de faire des programmes une belle vitrine de l’Education Nationale, puis on lui reproche la baisse du niveau des élèves en français et en mathématiques ; il ne réagit pas.
On alourdit sa journée de travail en lui imposant de faire du soutien le midi afin de pouvoir justifier la suppression des postes d’enseignants spécialisés ( RASED) par mesure d’économie ; il ne réagit pas.
Le professeur des écoles a un salaire de misère par rapport à ses homologues européens, et ne risque pas de voir son traitement évoluer de si tôt, sauf à faire des heures supplémentaires en tant qu’animateur dès 2013 ou 2014 ; il ne réagit pas.
Son revenu est plus faible que celui des professeurs du secondaire, alors qu’il a le même niveau d’études, qu’il fait plus d’heures devant élèves et qu’il se farcit les accueils des élèves ( non comptabilisés dans son temps de travail) ainsi que les services de récréation en toutes saisons, par tous les temps ( sans être considéré administrativement comme effectuant un « service actif ») ; il ne réagit pas.
Les parents d’élèves le méprisent, l’insultent et parfois même l’agressent physiquement ; il ne réagit pas.
Les associations de parents d’élèves ont de plus en plus d’influence sur l’exercice de son métier, poussant toujours plus dans le sens de leur confort personnel ; il ne réagit pas.
Les médias l’invectivent régulièrement en pointant du doigt son incompétence, son égoïsme, son corporatisme, sa fainéantise, ses vacances… il ne réagit pas.
Le professeur des écoles ( et le professeur tout court ) sert de bouc émissaire à la société pour justifier tout ce qui ne fonctionne pas ; il ne réagit pas.
Parfois ses syndicats majoritaires, pour justifier leur existence, organisent une petite grève d’une journée avec des revendications diverses et variées. Il n’obtient rien bien sûr , mais il s’est défoulé dans la rue et retourne travailler le lendemain.
On va lui supprimer la coupure du mercredi, indispensable pour préparer ses cours et pour tenir le coup avec des élèves de plus en ingérables que même leurs parents ne maîtrisent pas ; il ne réagit pas.
Ses syndicats majoritaires l’on abandonné sur ce sujet parce qu’ils sont à la botte du parti politique au pouvoir ; il ne réagit pas, et va peut-être même encore voter pour eux l’année prochaine.
Le professeur des écoles devra bientôt accepter dans sa classe des élèves qui n’ont pas le niveau nécessaire - parce qu’on leur aura refusé le redoublement - pour faire des économies sur leur dos ; il ne réagit pas.
L’année prochaine, le professeur des écoles ne pourra plus donner de devoirs à ses élèves, ce qui va encore dégrader l’image de l’école publique et pousser encore plus de parents vers le privé, justifiant ainsi d’autres suppressions de postes ; il ne réagit pas.
Son ministre annonce la création de milliers de poste dans l’Education Nationale, mais oublie de préciser qu’il s’agira d’étudiants en « emploi d’avenir professeur » , afin de faire entrer la précarité dans l’enseignement primaire, comme cela existe déjà dans le secondaire ; il ne réagit pas.
Le professeur des écoles va bientôt perdre son statut de fonctionnaire d’état pour se retrouver à travailler pour les communes avec des contrats précaires, car c’est l’unique but de la réforme des rythmes scolaires menée avec férocité par son ministre ; il ne réagit pas - car il n’y croit pas : le bon papa Etat ne lui ferait jamais ça …
Le professeur des écoles a des moyens de pression sur ses dirigeants que la majorité des salariés rêverait d’avoir, mais il ne les utilise pas. Il peut paralyser une bonne partie de l’économie en fermant la grande Garderie Nationale jusqu’à ce qu’il soit écouté, il ne le fait pas.
Il dit que la grève ça va détériorer son image dans l’opinion, alors qu’elle est déjà en dessous du niveau de la mer.
Il dit « ça ne sert à rien de faire grève, la preuve j'en a fait une l’autre jour et on n’a rien obtenu ! »
Il dit qu’ « il faut trouver un autre moyen de se faire entendre » mais il ne le trouve pas, alors il ne fait rien.
Certains professeurs des écoles pensent même que les réformes actuelles sont vraiment menées dans l’intérêt des élèves…
A partir du 28 mars 2013, si le mouvement de protestation contre la réforme des rythmes scolaires s’arrête sans que l’on ait obtenu de résultat satisfaisant, quand on me demandera ce que je fais dans la vie, plutôt que de répondre « professeur des écoles » , je dirai que je vends du cannabis ; j’aurai beaucoup moins honte, et pour le coup, j’obtiendrai certainement plus de considération des gens, à commencer par mon ministre".
- doublecasquetteEnchanteur
[à part le paragraphe sur les programmes, mais ce serait trop long...]
- auléricNeoprof expérimenté
malheureusement , même ceux qui réagissent se retrouvent noyés par ceux qui ne bougent plus ... l'an dernier j'étais la seule dans mon école sur une dizaine de collègue... cette année, j'ai une collègue fraichement arrivée qui bouge aussi mais on est un peu-beaucoup-désepérément seules
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- Rythmes scolaires : Grève nationale des PE le 12 février 2013
- Rythmes scolaires: Lettre ouverte de Christian Schoettl, maire de Janvry au Président de la République.
- Déclaration FSU Lille au CDEN « rythmes scolaires », 14 février
- Quimper : nouvelle grève contre les rythmes scolaires du 20 au 28 février.
- Février 2014 : les députés UMP et UDI passent à l'offensive sur les rythmes scolaires.
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