débordée tout le temps par le travail : comment décrocher ?

D'accord, je comprends mieux!! Mais toutes les matières peuvent s'inspirer de cette belle idée, alors...

clo74 a écrit:peut-être suis-je trop perfectionniste?

C'est même plus que probable !

Pseudo a écrit:

clo74 a écrit:peut-être suis-je trop perfectionniste?

C'est même plus que probable !

J'ai aussi tendance à trouver que ce que je fais n'est jamais assez bien fait. Et j'ai très souvent des petits signes qui me montrent que je me mets la pression pour rien. Par exemple, je vais voir un collègue pp en m'excusant car j'ai rempli les bulletins un peu tard et il me répond qu'il n'y avait pas d'urgence et qu'il compte lire les bulletins seulement le weekend suivant. Il faut savoir lâcher prise et cesser de vouloir atteindre une perfection illusoire. Pas facile oui mais très libérateur.

Tip Top, j'ai le même genre de réactions... Ca doit faciliter la vie de réussir à ne pas se mettre de pression inutile, d'être satisfait de ce qu'on réussit à produire sans toujours chercher à améliorer les choses.

Ruggera7 a écrit:Tip Top, j'ai le même genre de réactions... Ca doit faciliter la vie de réussir à ne pas se mettre de pression inutile, d'être satisfait de ce qu'on réussit à produire sans toujours chercher à améliorer les choses.

L'important c'est déjà de s'en rendre compte mais ensuite c'est difficile d'aller contre ce type de réactions. Combien de fois on se dit ensuite " je me suis mis la pression pour rien! ( What a potato! :lol: ) "

Un prof détendu et reposé arrive plus facilement à faire passer son enseignement ( rho la bonne excuse pour glander! :lol: )

Petite astuce pour décrocher: travailler un maximum dans l'établissement et s'"obliger" à garder une journée pour soi dans la semaine. Donc une bonne organisation des choses urgentes à faire peut aider...

La pile "trop tard" peut aussi être une bonne astuce pour désengorger le travail à faire.

nb55 a écrit:Petite astuce pour décrocher: travailler un maximum dans l'établissement et s'"obliger" à garder une journée pour soi dans la semaine. Donc une bonne organisation des choses urgentes à faire peut aider...

Encore faut il avoir un endroit pour bosser dans notre bahut.
Moi je préfère travailler chez moi. Je suis au calme, j'ai mon ordinateur, mes bouquins et tous mes classeurs.

Alors que j'étais élève de terminale, j'ai lu dans un magazine qui donnait des conseils pour réviser : "plus on a du temps pour faire une chose, plus cette chose prend du temps". C'est une idée que j'ai toujours en tête quand j'ai quelque chose à faire : prépas, correction, ménage, etc. Je me donne un temps pour faire les choses et m'efforce de faire tenir la réalisation des tâches dans le temps imparti. J'organise dans la semaine des plages de travail, en fonction de mes contraintes extérieures (les activités des enfants, mes activités, les rv divers, ...) et j'exploite les moments creux : trous dans l'edt, salles d'attente par exemple. Et comme déjà dit, je préfère une préparation moins fouillée de mes cours si je peux être plus reposée et plus zen.

clélia a écrit:Alors que j'étais élève de terminale, j'ai lu dans un magazine qui donnait des conseils pour réviser : "plus on a du temps pour faire une chose, plus cette chose prend du temps". C'est une idée que j'ai toujours en tête quand j'ai quelque chose à faire : prépas, correction, ménage, etc. Je me donne un temps pour faire les choses et m'efforce de faire tenir la réalisation des tâches dans le temps imparti. J'organise dans la semaine des plages de travail, en fonction de mes contraintes extérieures (les activités des enfants, mes activités, les rv divers, ...) et j'exploite les moments creux : trous dans l'edt, salles d'attente par exemple. Et comme déjà dit, je préfère une préparation moins fouillée de mes cours si je peux être plus reposée et plus zen.

C'est la loi de Parkinson.
Parfois je pense à l'appliquer et à me fixer un temps, je vois alors à quel point je peux me montrer efficace. Et puis, à d'autres moments, j'oublie complètement de procéder ainsi (des fois, pendants des semaines, voir des mois) et je me retrouve complètement débordée.

CalamityJane a écrit:
C'est la loi de Parkinson.

Je ne savais pas...

Je trouve vraiment que quand on intègre cette idée, on réussit à donner au temps une autre dimension, en particulier on parvient à se dégager énormément de moments pour soi... et parfois juste pour ne rien faire.

Je suis exactement pareille.
Je pensais que cela irait mieux cette année après le changement de programme de l'année dernière (3 niveaux à refaire) mais en fait non.
Le problème est que je suis de plus en plus lente à faire quelque chose (prépa de cours ou correction) et que j'ai de plus en plus de mal à me concentrée sur une tâche.
J'ai demandé (et obtenu) mon lundi pour avoir le week-end tranquille mais en fait je travaille quand même au moin un des deux jours.
Hier aprem, mon mari et mon fils son partis au ciné, je suis restée à bosser, j'avais l'impression d'être punie.
Je ne travaille que très rarement le soir, parfois en fin d'aprem jusque 20-21 h mais j'ai horreur de m'y remettre après diner, mais là ça m'arrive de plus en plus.
J'ai l'impression que des qu'il y atruc que je boucle, il y a autre chose à faire d'urgent. Et impossible de m'avancer, faut dire que je n'ai jamais aimé faire les choses à l'avance, je ne suis efficace que quand je fais au dernier moment. (c'était déjà ainsi pour mes dissert de philo en Tle et je n'avais pas de trop mauvaies notes)
Je ne fais quasiment pas de sport non plus par manque de temps.

Je suis aussi quelqu'un qui a tendance à culpabiliser quand elle ne travaille pas ou pas assez selon elle. Avec une vie privée, je suis un peu mieux équilibrée, mais toujours l'impression que, en ce qui me concerne, bosser 3-4h / jour en plus des cours n'est pas assez, pas par rapport à la quantité de travail, mais parce que ça ne me semble pas assez.

Pour décrocher, je cuisine et je fais de la broderie. Cela pourrait te donner des idées.