- manugelNiveau 1
Comme il est difficile de trouver des arguments qui tiennent la route quand on veut défendre l’indéfendable … mais bon, l'enfumage c'est un métier...
BFM POLITIQUE DU 13 OCTOBRE 2007 :
VINCENT PEILLON REPOND AUX QUESTIONS D'APOLLINE DE MALHERBE :
Merci à KS pour la retranscription
(remarque : les annotations en italique présentes dans l'entretien sont des précisions apportées par le scripteur. Cet entretien a été retranscrit au mot près, sans déformation des propos tenus par les deux interlocuteurs.)
code couleurs:
mauve : Appoline de Malherbe, journaliste BFMTV
noir : Vincent Peillon, ministre de l'Education Nationale
bleu: mes commentaires
A. de M. : Parlons de la réforme des rythmes scolaires : vous l'avez lancée le jour même de votre arrivée au ministère de l'éducation. Tout de suite. Et là 18 mois après bah ça bloque ... Est-ce que vous regrettez de vous être précipité ?
V. P. : Je ne crois pas m'être précipité. J'ai lancé cette réforme comme toutes les autres (2Min32 V.P. parle des professeurs je n'ai pas retranscrit. Reprise à 2min48).
La France connait des difficultés, des difficultés très importantes. Et des difficultés en particulier pour sa jeunesse. Si l'on regarde l'évolution dans les 15 dernières années du système français, c'est une lente détérioration. Une lente détérioration du niveau scolaire des élèves, et en même temps accroissement terrible des inégalités. »
Faire le constat d’un ou de plusieurs problèmes ne prouve pas que la solution que l’on préconise est la bonne. C’est pourtant une technique très souvent utilisée par les politiciens.
Tout ceux qui ont travaillé sur ces sujets, parfois même au-delà des clivages politiques, savent exactement ce qu'il faut faire » : il faut d'abord former les professeurs. C'est tout à fait essentiel que les professeurs soient formés. Ce n'était plus le cas dans notre pays (unique au monde) et ça pose des difficultés considérables. Donc nous avons créé les écoles supérieures du professorat et de l'éducation, nous avons mis en place les stages, changé en un an tous les concours de recrutement. Nous avons mis en place une filière de promotion républicaine, avec les « emplois d'avenir professeur » : un étudiant de 2ème année va être accompagné pour devenir professeur.
Nous avons en même temps mis en chantier cette loi, loi de refondation dans laquelle il y a des instruments essentiels. Mais on en parlera, sur les programmes qu'il faut revoir.
Et puis il faut du meilleur temps scolaire. Nous sommes le seul pays du monde où les enfants n'ont que 4 jours de classe par semaine, et des journées surchargées. Et ça pénalise profondément l'apprentissage pour les élèves. Et donc tout le monde était d'accord.
Qu’est-ce qui permet d’affirmer que tout le monde était d’accord ? Seul un référendum national pourrait autoriser cette affirmation. Autrement, ce n’est rien d’autre qu’un abus de langage.
La preuve que tout le monde n’est pas de cet avis :
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.....
A lire sur :
Groupe Facebook / Pétition « Rythmes Scolaires : Arrêtez le massacre ! » Abrogation immédiate du décret Peillon ! (plus de 2200 membres)
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Forum Vigilance Rythmes Scolaires :
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VINCENT PEILLON REPOND AUX QUESTIONS D'APOLLINE DE MALHERBE :
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(remarque : les annotations en italique présentes dans l'entretien sont des précisions apportées par le scripteur. Cet entretien a été retranscrit au mot près, sans déformation des propos tenus par les deux interlocuteurs.)
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noir : Vincent Peillon, ministre de l'Education Nationale
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A. de M. : Parlons de la réforme des rythmes scolaires : vous l'avez lancée le jour même de votre arrivée au ministère de l'éducation. Tout de suite. Et là 18 mois après bah ça bloque ... Est-ce que vous regrettez de vous être précipité ?
V. P. : Je ne crois pas m'être précipité. J'ai lancé cette réforme comme toutes les autres (2Min32 V.P. parle des professeurs je n'ai pas retranscrit. Reprise à 2min48).
La France connait des difficultés, des difficultés très importantes. Et des difficultés en particulier pour sa jeunesse. Si l'on regarde l'évolution dans les 15 dernières années du système français, c'est une lente détérioration. Une lente détérioration du niveau scolaire des élèves, et en même temps accroissement terrible des inégalités. »
Faire le constat d’un ou de plusieurs problèmes ne prouve pas que la solution que l’on préconise est la bonne. C’est pourtant une technique très souvent utilisée par les politiciens.
Tout ceux qui ont travaillé sur ces sujets, parfois même au-delà des clivages politiques, savent exactement ce qu'il faut faire » : il faut d'abord former les professeurs. C'est tout à fait essentiel que les professeurs soient formés. Ce n'était plus le cas dans notre pays (unique au monde) et ça pose des difficultés considérables. Donc nous avons créé les écoles supérieures du professorat et de l'éducation, nous avons mis en place les stages, changé en un an tous les concours de recrutement. Nous avons mis en place une filière de promotion républicaine, avec les « emplois d'avenir professeur » : un étudiant de 2ème année va être accompagné pour devenir professeur.
Nous avons en même temps mis en chantier cette loi, loi de refondation dans laquelle il y a des instruments essentiels. Mais on en parlera, sur les programmes qu'il faut revoir.
Et puis il faut du meilleur temps scolaire. Nous sommes le seul pays du monde où les enfants n'ont que 4 jours de classe par semaine, et des journées surchargées. Et ça pénalise profondément l'apprentissage pour les élèves. Et donc tout le monde était d'accord.
Qu’est-ce qui permet d’affirmer que tout le monde était d’accord ? Seul un référendum national pourrait autoriser cette affirmation. Autrement, ce n’est rien d’autre qu’un abus de langage.
La preuve que tout le monde n’est pas de cet avis :
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- JPhMMDemi-dieu
Rappels :
L'intérêt des élèves :
L'intérêt des élèves :
L'intérêt des enfants et des familles :Au CE2, les différences de performances sont supérieures de 3 points sur 100, en français et en mathématiques, en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine.
En 6e, on observe une différence de plus de 5 points sur 100, dans les deux disciplines, en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine
Les préférences des enseignants et des parents :une vie familiale facilitée : « en libérant les samedis et en diminuant les périodes de congés scolaires, elle répond à une demande sociale forte et favorise la relation entre parents et enfants »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]D’une façon générale, enseignants et parents expriment leur préférence pour l’organisation de la semaine de 4 jours. Ce choix est particulièrement net lorsque cette organisation est déjà en place : dans ce cas, 77% des parents et 72% des enseignants indiquent leur satisfaction globale. Parmi ceux qui fonctionnent en semaine de 5 jours, 57% des enseignants marquent leur préférence pour la semaine
de 4 jours, mais seulement 43% des parents. Pour ces derniers, il s’agit toutefois du premier choix, puisqu’ils sont 35% à préférer la semaine de 5 jours avec le samedi matin et 19% à opter pour la semaine de 5 jours avec le mercredi matin.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- c0c0Niveau 7
Oui mais ça... c'était avant
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