Léonarda et son père annoncent qu'ils reviendront en France illégalement, et prédisent "une cata en France à cause des lycéens".

yogi a écrit:Quand j'ai vu Pujadas cette semaine,interviewer Léonarda de retour dans son pays,je trouvai que c'était malsain et voyeur. Interviewer une ado ,en direct,avec des questions "choc",ca faisait CNN et non pas télé publique.

Pareil: en plus l'effet d'image entre la superposition de Hollande et les déclarations non contrôlées de la jeune fille est désastreux pour la fonction présidentielle: "le président il a pas lu mon dossier, il s'en fout..."
Pour quoi n'est il pas capable de prendre position sur un sujet, un seul ????  
j'ai très très peur des élections à venir

et pendant ce temps, la blonde compte les points

Olympias a écrit:

damanhour a écrit:

e-Wanderer a écrit:Il propose à Leonarda de revenir en France, mais sans sa famille. Je trouve ça scandaleux, tant au plan humain qu'au plan du droit.

Et on apprend qu'Harlem Désir va essayer de faire pression pour que les frères et soeurs aient aussi le droit de revenir avec la mère, mais pas le père. Bref, comme je disais, le grand marchandage, la politique du doigt en l'air pour voir d'où vient le vent, tout cela au-dessus de la décision de justice qui a été rendue. Et ça ne choque personne, visiblement... Pourtant, on parle d'humains, pas d'importations de choux et de carottes. Et ces gens-là viennent ensuite donner des leçons de morale à la terre entière, ça me révolte.

Je crois que pas mal de gens sont choqués...Ce qui me fait de la peine c'est de voir cette gamine que les médias encensent et qui dit des énormités : "quand je rentre en France je ferai la loi" (texto)
Et je suis furieuse aussi pour les personnes qui vont se trouver amalgamées avec cette famille (qui a escroqué les aides du droit d'asile pendant 4 ans, hello !!) et qui elles ont besoin que leur dossier soit pris en compte.
Ca ne pouvait pas plus mal tomber. En plus s'ils sont italiens, de quoi se mêle Harlem Désir ? La famille peut venir sans problème en France. Ensuite l'hôtel payé par l'OFPRA, il n'y auront pas droit, ni à la naturalisation française (la procédure est longue, je connais d'expérience...)

 Et les gens qui sont vraiment persécutés et menacés de mort, les vrais et il y en a et c'est parfois le parcours du combattant pour eux, seront perçus comme des menteurs potentiels. Merci, franchement. Quant à HD, par pitié, mais faites-le taire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 et personne ne parle du vrai problème: 4 ans de procédure pour vérifier les demandes d'asile, c'est absurde : coût en nuits d'hôtel, encombrement du 115, enfants qui doivent partir après 4 ans de scolarisation...Je connais bien le milieu des traducteurs s'occupant des réfugiés (en italien, il y a beaucoup de demande, lingua franca le retour) et c'est le chaos: soit ils ne sont pas payés par la préfecture, soit ils doivent composer avec des papiers dont on ne connaît pas la véracité et c'est le cachet du traducteur qui donne sa valeur juridique au document. Je vous laisse imaginer les trafics.
J'en venais même à me demander si cette famille n'était pas un contre exemple médiatique pour préparer les esprits à un durcissement des conditions d'asile mais les discours du PS me montrent que non...Le pire c'est Duflot qui a déclaré que Leonarda avait un accent "franc-comptois" j'ai pas l'impression mais je me trompe peut être

je confirme, pour avoir aidé quelqu'un dans ses démarches. C'est trop long et ça fait des drames

A côté de ça, j'ai dû parfois rédiger des lettres pour des étudiants étrangers qui étudiaient vraiment, mais qui étaient pourtant menacés d'expulsion. C'est honteux.

l'est républicain a écrit:Ce mardi, le tribunal administratif de Besançon étudiait, en audience publique, le dernier recours formé par la famille Dibrani. Les parents de Léonarda contestent le refus du titre de séjour prononcé par la préfecture du Doubs le 19 juin dernier et par extension, leur expulsion du territoire exécutée le 9 octobre. Une décision administrative « politisée » et médiatisée à l’extrême qui, en à peine une semaine, s’était muée en vertigineuse affaire d’État.Suivie par une vingtaine de journalistes, l’audience a été marquée par les conclusions de Jérôme Charret, le rapporteur public chargé de proposer une solution au tribunal. Ce dernier ne rendra sa décision définitive que le 28 janvier prochain.

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Ce qui a déchaîné les passions ne suscite plus aucun intérêt trois mois après.