Lorraine - ESPE : "Les étudiants sont contents"

Ne dites pas que les IUFM ont ressuscité, « on n’a jamais été morts, » pointe le directeur des lieux, Denis Souman. Ne dites pas non plus que sa nouvelle version, l’Espé, est un IUFM toiletté : « Nous ne sommes plus sur les mêmes fondements.
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Avant , de 2008 à 2013, si tout le monde pensait que la formation des maîtres avait purement et simplement disparu, c’est sans doute parce que sa version pratique avait été supprimée. Le cursus était passé dans le giron de l’université, avec obligation pour les étudiants de décrocher un master 2, tout en étant candidat au concours à l’issue du master 1.
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Aujourd’hui , il s’agit « de former de futurs enseignants ». Ce n’était pas comme ça, avant ? « Il y a eu rupture avec le principe du "apprendre à apprendre". Une idéologie dominante affirmant que ce principe ne servait à rien », admet Denis Souman.

Maintenant. Ouf, on réapprend à apprendre ! En moins d’un mois de cours, les étudiants le constatent illico. « On nous rappelle toutes les bases et nous prépare à l’ensemble du concours. Mais on analyse le raisonnement de l’enfant… », explique Marielle en master 1. « Les étudiants sont contents de revenir sur des éléments didactiques et professionnalisants, analyse David Bertolo, formateur. Ils sont en lien avec ce qu’ils seront plus tard. » Dès le départ, ils sont mis en situation « dans la tête de l’enfant ». Les cours se partagent entre la préparation du master et l’apprentissage du développement de l’enfant.
[...]Et pour ceux qui se demandaient où étaient passés les formateurs pendant ces années de didactique mise au placard : « Beaucoup en ont profité pour reprendre les études. Certains sont même allés en Belgique, plutôt en pointe sur le côté didactique. » L’Espé elle-même s’enrichit de nouveaux personnels puisqu’au-delà de la formation initiale, un pôle en charge de « l’ingénierie pédagogique » et un autre pour la « formation continue » sont créés.

Et pour ceux qui se demandaient où étaient passés les formateurs pendant ces années de didactique mise au placard : « Beaucoup en ont profité pour reprendre les études. Certains sont même allés en Belgique, plutôt en pointe sur le côté didactique. »