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- MoonchildSage
Edgar a écrit:Je m'étais un peu mis au vert...par souci principal de temps, mais je pense y rester finalement encore un certain temps tant je me sens loin de la plupart des commentaires sur ce sujet; je ne comprends pas du tout le caractère si scandaleux de cette idée compte-tenu de la situation de notre société, dans un pays malade dans lequel on brûle des camions de pompiers, je le rappelle quand même au cas où... Je retourne à mon potager.
Je ne trouve pas du tout scandaleuse l'idée de devoir quelque chose à la nation/société, bien au contraire (c'est d'ailleurs, comme cela a été rappelé, le principe même de l'impôt) mais là c'est tout simplement n'importe quoi : on ne va pas résoudre les problèmes d'incivilité ou de délinquance avec ce genre de mesure aussi symbolique que potentiellement bordélique. C'est en amont qu'il faut agir, pas au bout de 18 ans ; et pour les cas difficiles, il faut un véritable encadrement suivi, pas de l'occupationnel associatif.
- neomathÉrudit
+1000Cripure a écrit:Le service national était une calamité quand on n'avait pas de diplômes ou pas de piston pour avoir un sort amélioré. C'était l'école de l'alcoolisme, du shit pour ceux qui ne connaissaient pas encore, de ce fameux brassage social qui consistait essentiellement à supporter des concours de pets entre jeunes mâles abrutis de traditions idiotes, d'ignorance ordinaire, et pas lavés. Bon, c'est un fantasme pour d'aucuns, c'est vrai. Pour les autres... J'ai été prof de lettres un an dans ce cadre à l'Ecole de l'air de salon-de-Provence, avec quatre heures de cours par semaine et le reste du temps chez moi, je n'aurai pas l'impudence de défendre ce service vu les conditions d'exercice qui furent les miennes. pour l'appelé lambda, c'était juste l'enfer s'il n'était pas psychopathe en formation. Et si l'on pouvait passer son permis, en effet, on y prenait aussi l'habitude de ne rien faire (A la'rmée, on ne fait rien, mais on le fait tôt...). Bref : plus jamais ça !
Et je soupçonne fort ceux qui aujourd'hui ont fait leur service et en sont nostalgiques d'être surtout nostalgiques de leurs 20 ans.
- NicolatsarNiveau 9
C'est pour cela qu'il faut laisser le choix, le monde associatif, de la sécurité civile ou des services l'état sont assez large pour qu'on puisse choisir un domaine qui nous plaise... Ca peut même servir de pied à l'étrier, n'ayons pas de préjugés sur un éventuel investissement ou nonLoïse a écrit:Mais Nicolastsar, vous penser vraiment que les associations ont envie de se retrouver avec des jeunes forcés d'être là ? Nous, membres d'association, voulons faire notre boulot efficacement, avec des volontaires motivés. Je le dis, je le répète, les associations ne sont pas des garderies pour les jeunes. Merci de respecter notre travail, et de nous laisser le faire, plutôt que de nous encombrer avec des gamins qui devraient étudier et pas perdre un an, deux mois ou je ne sais quoi à s'ennuyer.
- LefterisEsprit sacré
Moi non plus, mais je me pose des questions sur les raisons réelles de ça (effet d'annonce, maquillage du chômage, difficultés de recrutement et recherches de "volontaires désignés" ) . De plus je vois comment même à l'armée, les cadres se plaignent des recrues pourtant volontaires : peu de rigueur, de ponctualité, réticents aux efforts physiques. Et dans le service civil, qui les prendrait en charge ? un des nôtres a été pris en stage chez les pompiers (chose rare) , ça a duré un jour , ils n'ont plus voulu en entendre parler , tellement il était insolent, mal poli ...Moonchild a écrit:Edgar a écrit:Je m'étais un peu mis au vert...par souci principal de temps, mais je pense y rester finalement encore un certain temps tant je me sens loin de la plupart des commentaires sur ce sujet; je ne comprends pas du tout le caractère si scandaleux de cette idée compte-tenu de la situation de notre société, dans un pays malade dans lequel on brûle des camions de pompiers, je le rappelle quand même au cas où... Je retourne à mon potager.
Je ne trouve pas du tout scandaleuse l'idée de devoir quelque chose à la nation/société, bien au contraire (c'est d'ailleurs, comme cela a été rappelé, le principe même de l'impôt) mais là c'est tout simplement n'importe quoi : on ne va pas résoudre les problèmes d'incivilité ou de délinquance avec ce genre de mesure aussi symbolique que potentiellement bordélique. C'est en amont qu'il faut agir, pas au bout de 18 ans ; et pour les cas difficiles, il faut un véritable encadrement suivi, pas de l'occupationnel associatif.
En outre, il ne faut pas que ça passe pour une punition , comme l'école... et qu'ils pourrissent les services comme ils ont pourri les salles de classe.
Rien de surprenant à aimer quand on est jeune et sans a priori. Mais il ne fallait pas se laisser traîner par le destin et laisser faire la loterie , on pouvait devancer l'appel, faire un vrai service, quelque chose qui change vraiment des bancs du lycée ou de la fac, même s'il y a des moments durs, pysiquement, humainement . Pour ma part, j'ai pris les paras, j'avais une vraie solde multipliée par 4 ou 5 , pas le temps de s'ennuyer à glander en ronchonnant, et je n'ai pas attendu maintenant pour trouver de l'attrait à ce genre de vie, la preuve, j'ai rempilé . ( Ca c'était une erreur, non sur le principe, mais ce sont des métiers précaires, sous contrat, rien à la sortie, à moins d'avoir le niveau pour faire une école)neomath a écrit:+1000Cripure a écrit:Le service national était une calamité quand on n'avait pas de diplômes ou pas de piston pour avoir un sort amélioré. C'était l'école de l'alcoolisme, du shit pour ceux qui ne connaissaient pas encore, de ce fameux brassage social qui consistait essentiellement à supporter des concours de pets entre jeunes mâles abrutis de traditions idiotes, d'ignorance ordinaire, et pas lavés. Bon, c'est un fantasme pour d'aucuns, c'est vrai. Pour les autres... J'ai été prof de lettres un an dans ce cadre à l'Ecole de l'air de salon-de-Provence, avec quatre heures de cours par semaine et le reste du temps chez moi, je n'aurai pas l'impudence de défendre ce service vu les conditions d'exercice qui furent les miennes. pour l'appelé lambda, c'était juste l'enfer s'il n'était pas psychopathe en formation. Et si l'on pouvait passer son permis, en effet, on y prenait aussi l'habitude de ne rien faire (A l'armée, on ne fait rien, mais on le fait tôt...). Bref : plus jamais ça !
Et je soupçonne fort ceux qui aujourd'hui ont fait leur service et en sont nostalgiques d'être surtout nostalgiques de leurs 20 ans.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Le grincheuxSage
C'était le cas lorsque je l'ai fait et c'est toujours le cas aux dires de ma caisse de retraite à moi que j'aime et qui ne me donnera que des cacahuètes à 68 ans.Leclochard a écrit:Il faudrait savoir !Le grincheux a écrit:Oh que non. Le service national (et plus militaire) ne compte que si tu avais un emploi que tu as dû quitter pour y aller. Si tu sortais juste de tes études, cela ne comptait pas, sauf si tu demandais certaines affectations spéciales de longue durée.Daphné a écrit:Heureusement que non : les garçons avaient un sursis pour finir leurs études et souvent ils partaient au service tout de suite après.
Ça en ferait un paquet qui n'aurait pas droit de faire valoir leur service pour le calcul de la retraite.
Ça compte aussi pour ceux qui n'auraient pas de travail tout de suite, avant ou après.
Tu dois confondre avec le calcul de l'ancienenté de poste dans l'En pour une demande de mut par exemple : l'année de service comptait si tu étais en poste avant.
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Ma vie, mon œuvre
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- LefterisEsprit sacré
Tu n'es pas enseignant ou fonctionnaire ?Le grincheux a écrit:C'était le cas lorsque je l'ai fait et c'est toujours le cas aux dires de ma caisse de retraite à moi que j'aime et qui ne me donnera que des cacahuètes à 68 ans.Leclochard a écrit:Il faudrait savoir !Le grincheux a écrit:Oh que non. Le service national (et plus militaire) ne compte que si tu avais un emploi que tu as dû quitter pour y aller. Si tu sortais juste de tes études, cela ne comptait pas, sauf si tu demandais certaines affectations spéciales de longue durée.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- Le grincheuxSage
Enseignant, par moment (de moins en moins faute de combattants, la technique n'intéresse plus les bac+5), mais pas fonctionnaire.Lefteris a écrit:Tu n'es pas enseignant ou fonctionnaire ?Le grincheux a écrit:C'était le cas lorsque je l'ai fait et c'est toujours le cas aux dires de ma caisse de retraite à moi que j'aime et qui ne me donnera que des cacahuètes à 68 ans.Leclochard a écrit:Il faudrait savoir !
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- JPhMMDemi-dieu
Que nenni, grâce à la Défense Nationale, j'ai acquis un merveilleux diplôme d'armurier professionnel et des capacités de tir avec un nombre impressionnant d'armes. Sans parler de mes compétences de montage-démontage de FAMAS les yeux fermés.neomath a écrit:+1000Cripure a écrit:Le service national était une calamité quand on n'avait pas de diplômes ou pas de piston pour avoir un sort amélioré. C'était l'école de l'alcoolisme, du shit pour ceux qui ne connaissaient pas encore, de ce fameux brassage social qui consistait essentiellement à supporter des concours de pets entre jeunes mâles abrutis de traditions idiotes, d'ignorance ordinaire, et pas lavés. Bon, c'est un fantasme pour d'aucuns, c'est vrai. Pour les autres... J'ai été prof de lettres un an dans ce cadre à l'Ecole de l'air de salon-de-Provence, avec quatre heures de cours par semaine et le reste du temps chez moi, je n'aurai pas l'impudence de défendre ce service vu les conditions d'exercice qui furent les miennes. pour l'appelé lambda, c'était juste l'enfer s'il n'était pas psychopathe en formation. Et si l'on pouvait passer son permis, en effet, on y prenait aussi l'habitude de ne rien faire (A la'rmée, on ne fait rien, mais on le fait tôt...). Bref : plus jamais ça !
Et je soupçonne fort ceux qui aujourd'hui ont fait leur service et en sont nostalgiques d'être surtout nostalgiques de leurs 20 ans.
*Long soupir*
Mais j'y ai perdu l'amour d'une tendre qui rêvait de me montrer Sapporo...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Le grincheuxSage
Ah ? Moi, j'ai un brevet de pilote de char d'assaut (juste pour l'entraînement, hein !). Qu'est-ce que j'aimerais avoir l'engin sous la main pour trouver une place de stationnement près de chez moi en écrasant les bornes de vélibJPhMM a écrit:Que nenni, grâce à la Défense Nationale, j'ai acquis un merveilleux diplôme d'armurier professionnel et des capacités de tir avec un nombre impressionnant d'armes. Sans parler de mes compétences de montage-démontage de FAMAS les yeux fermés.neomath a écrit:+1000Cripure a écrit:Le service national était une calamité quand on n'avait pas de diplômes ou pas de piston pour avoir un sort amélioré. C'était l'école de l'alcoolisme, du shit pour ceux qui ne connaissaient pas encore, de ce fameux brassage social qui consistait essentiellement à supporter des concours de pets entre jeunes mâles abrutis de traditions idiotes, d'ignorance ordinaire, et pas lavés. Bon, c'est un fantasme pour d'aucuns, c'est vrai. Pour les autres... J'ai été prof de lettres un an dans ce cadre à l'Ecole de l'air de salon-de-Provence, avec quatre heures de cours par semaine et le reste du temps chez moi, je n'aurai pas l'impudence de défendre ce service vu les conditions d'exercice qui furent les miennes. pour l'appelé lambda, c'était juste l'enfer s'il n'était pas psychopathe en formation. Et si l'on pouvait passer son permis, en effet, on y prenait aussi l'habitude de ne rien faire (A la'rmée, on ne fait rien, mais on le fait tôt...). Bref : plus jamais ça !
Et je soupçonne fort ceux qui aujourd'hui ont fait leur service et en sont nostalgiques d'être surtout nostalgiques de leurs 20 ans.
*Long soupir*
Mais j'y ai perdu l'amour d'une tendre...
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En cas de malentendu : le soupir n'était pour rien au monde nostalgique.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
http://www.info-retraite.fr/index.php?id=militairesLe grincheux a écrit:C'était le cas lorsque je l'ai fait et c'est toujours le cas aux dires de ma caisse de retraite à moi que j'aime et qui ne me donnera que des cacahuètes à 68 ans.Leclochard a écrit:Il faudrait savoir !Le grincheux a écrit:Oh que non. Le service national (et plus militaire) ne compte que si tu avais un emploi que tu as dû quitter pour y aller. Si tu sortais juste de tes études, cela ne comptait pas, sauf si tu demandais certaines affectations spéciales de longue durée.
Dans la plupart des régimes de retraite de base, le service militaire est assimilé à une période d'activité : sa durée est prise en compte dans le calcul de votre durée d'assurance.
Cela vaut également pour le maintien sous les drapeaux au-delà de la durée légale, le rappel sous les drapeaux ou l'engagement volontaire par devancement de l'appel.
Le service national - même effectué avant l'entrée dans la vie active - est ajouté à la durée d'assurance, qui sert de base au calcul de la pension.
Si vous décidez de prendre une retraite anticipée, les périodes de service militaire seront considérées comme ayant donné lieu à cotisations, dans la limite de quatre trimestres.
Certains régimes complémentaires attribuent des points gratuits de service militaire, mais sous certaines conditions. Par exemple, dans le régime complémentaire Arrco, seule la fraction du service militaire excédant 12 mois de présence sous les drapeaux est prise en compte pour le calcul des droits à retraite.
A l'Ircantec, l'attribution de points gratuits de service militaire est possible, sous réserve de compter au moins un an d'activité dans le régime en qualité de non titulaire
- Le grincheuxSage
Dans la plupart. Tout est dit.Will.T a écrit:http://www.info-retraite.fr/index.php?id=militairesLe grincheux a écrit:C'était le cas lorsque je l'ai fait et c'est toujours le cas aux dires de ma caisse de retraite à moi que j'aime et qui ne me donnera que des cacahuètes à 68 ans.Leclochard a écrit:Il faudrait savoir !
Dans la plupart des régimes de retraite de base, le service militaire est assimilé à une période d'activité : sa durée est prise en compte dans le calcul de votre durée d'assurance.
Cela vaut également pour le maintien sous les drapeaux au-delà de la durée légale, le rappel sous les drapeaux ou l'engagement volontaire par devancement de l'appel.
Le service national - même effectué avant l'entrée dans la vie active - est ajouté à la durée d'assurance, qui sert de base au calcul de la pension.
Si vous décidez de prendre une retraite anticipée, les périodes de service militaire seront considérées comme ayant donné lieu à cotisations, dans la limite de quatre trimestres.
Certains régimes complémentaires attribuent des points gratuits de service militaire, mais sous certaines conditions. Par exemple, dans le régime complémentaire Arrco, seule la fraction du service militaire excédant 12 mois de présence sous les drapeaux est prise en compte pour le calcul des droits à retraite.
A l'Ircantec, l'attribution de points gratuits de service militaire est possible, sous réserve de compter au moins un an d'activité dans le régime en qualité de non titulaire
Et ce n'est pas parce que cela compte comme trimestres que cela compte comme trimestres cotisés.
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- CondorcetOracle
C'est dans le rapport à la jeunesse que se définit un régime politique. L'obsession de la contrainte déguisée en mesure éducative et citoyenne signerait, avec l'adoption de lois sécuritaires durant la décennie 2000, les prémisses d'un régime plus intéressé par la soumission des administrés que par la volonté de partage (contrairement aux discours lénifiants qui fleurissent).Moonchild a écrit:Edgar a écrit:Je m'étais un peu mis au vert...par souci principal de temps, mais je pense y rester finalement encore un certain temps tant je me sens loin de la plupart des commentaires sur ce sujet; je ne comprends pas du tout le caractère si scandaleux de cette idée compte-tenu de la situation de notre société, dans un pays malade dans lequel on brûle des camions de pompiers, je le rappelle quand même au cas où... Je retourne à mon potager.
Je ne trouve pas du tout scandaleuse l'idée de devoir quelque chose à la nation/société, bien au contraire (c'est d'ailleurs, comme cela a été rappelé, le principe même de l'impôt) mais là c'est tout simplement n'importe quoi : on ne va pas résoudre les problèmes d'incivilité ou de délinquance avec ce genre de mesure aussi symbolique que potentiellement bordélique. C'est en amont qu'il faut agir, pas au bout de 18 ans ; et pour les cas difficiles, il faut un véritable encadrement suivi, pas de l'occupationnel associatif.
- MoonchildSage
Condorcet a écrit:C'est dans le rapport à la jeunesse que se définit un régime politique. L'obsession de la contrainte déguisée en mesure éducative et citoyenne signerait, avec l'adoption de lois sécuritaires durant la décennie 2000, les prémisses d'un régime plus intéressé par la soumission des administrés que par la volonté de partage (contrairement aux discours lénifiants qui fleurissent).
Je ne suis pas sûr que le problème soit de cet ordre. En fait c'est l'ensemble de la société qui a un rapport paradoxal à la jeunesse ; d'un côté elle fait l'objet d'un véritable culte et est prescriptrice des nouveaux modes de vie (et de consommation), mais de l'autre nous interdisons aux jeunes l'entrée dans le monde adulte non seulement en leur fermant les portes du marché de l'emploi, mais aussi bien avant en refusant de plus en plus de les instruire, de les éduquer et de les confronter à l'effort.
Derrière l'effet d'annonce purement politique, il y a sans doute quelque chose de plus profond : on peut voir cette proposition comme une maladroite tentative de réinstaurer un rite de passage à l'âge adulte en réponse aux doutes d'une société qui a perdu ses repères.
Quant à l'adoption de "lois sécuritaires" durant la décennie 2000, toutefois tempérées par la loi Dati, là encore ça relève davantage de l'effet d'annonce que de la mise en place d'un régime autoritaire ; et ce qui se cache derrière cette inflation législative, ce n'est pas la volonté que l'Etat aurait de soumettre ses administrés mais l'affolement de dirigeants démunis face à l'explosion de la délinquance et des violences aux personnes.
- CondorcetOracle
La tempérance de la loi Dati se mesure en effet à quelques-unes de ses dispositions : peines "plancher" et fin de l'excuse de minorité. La généralisation de la vidéo-surveillance, l'avènement d'une surveillance électronique tous azimuts dépeignent plus que des intentions. Quant au culte que vouerait la société à la jeunesse, il émane plus de l'imagination de conseillers en communication que d'un culte partagé.Moonchild a écrit:Condorcet a écrit:C'est dans le rapport à la jeunesse que se définit un régime politique. L'obsession de la contrainte déguisée en mesure éducative et citoyenne signerait, avec l'adoption de lois sécuritaires durant la décennie 2000, les prémisses d'un régime plus intéressé par la soumission des administrés que par la volonté de partage (contrairement aux discours lénifiants qui fleurissent).
Je ne suis pas sûr que le problème soit de cet ordre. En fait c'est l'ensemble de la société qui a un rapport paradoxal à la jeunesse ; d'un côté elle fait l'objet d'un véritable culte et est prescriptrice des nouveaux modes de vie (et de consommation), mais de l'autre nous interdisons aux jeunes l'entrée dans le monde adulte non seulement en leur fermant les portes du marché de l'emploi, mais aussi bien avant en refusant de plus en plus de les instruire, de les éduquer et de les confronter à l'effort.
Derrière l'effet d'annonce purement politique, il y a sans doute quelque chose de plus profond : on peut voir cette proposition comme une maladroite tentative de réinstaurer un rite de passage à l'âge adulte en réponse aux doutes d'une société qui a perdu ses repères.
Quant à l'adoption de "lois sécuritaires" durant la décennie 2000, toutefois tempérées par la loi Dati, là encore ça relève davantage de l'effet d'annonce que de la mise en place d'un régime autoritaire ; et ce qui se cache derrière cette inflation législative, ce n'est pas la volonté que l'Etat aurait de soumettre ses administrés mais l'affolement de dirigeants démunis face à l'explosion de la délinquance et des violences aux personnes.
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