- JohnMédiateur
Education: la révolution numérique est en marche
http://www.lexpress.fr/education/education-la-revolution-numerique-est-en-marche_1287587.htmlL'histoire de l'éducation est en train d'accélérer, et la révolution est en marche. Les gagnants sont ceux qui mettront élèves et étudiants au coeur de leurs attentions.
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S'il fallait trouver des indices de la révolution éducative qui s'annonce, ce 2 octobre 2013 serait à marquer d'une pierre blanche.
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Ce sera, à l'heure de l'ouverture des boutiques, l'apparition sur les étals des libraires de la traduction française du best-seller mondial de Ken Robinson, l'Elément (éditions playBac), déjà traduit en 22 langues. Universitaire réputé, collectionneur de récompenses académiques, globe-trotter des réformes éducatives (il conseille les gouvernements sur tous les continents), Robinson doit aussi une partie de son aura à ses dons pour le stand-up, qui ont fait de lui une des superstar des conférences TED, vidéos de 20 minutes diffusées via internet avec les plus grands savants du monde (1). Plus de 300 millions de personnes, dans 150 pays, ont regardé au moins une fois Ken Robinson refaire l'histoire de l'éducation depuis les Lumières, brocardant des systèmes standardisés et impersonnels produisant de l'écolier comme les chaînes de fast food les hamburgers. Son credo : il faut valoriser la créativité, individualiser l'enseignement, réinventer la relation pédagogique.
Ce qui tombe bien: c'est ce qu'a promis en fin de matinée, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, lors de notre deuxième événement. Après de longs mois de gestation, France Université Numérique (FUN), qui exprime la stratégie numérique de notre enseignement supérieur, est portée sur les fonts baptismaux autour d'une conviction: l'enseignement frontal magistral a vécu, il faut passer en mode Mooc (2) et "inverser" la classe - un peu comme le font déjà les anglo saxons, à l'université, où les enseignements présentiels exigent préalablement des étudiants qu'ils aient intégré, en bibliothèque ou sur internet, les savoirs académiques requis. Les cours à la maison, les devoirs à l'école, avec un robuste encadrement, au plus près des besoins des étudiants. Si l'université française réussissait cette révolution, gageons qu'elle regagnerait des parts de marchés sur les filières publiques sélectives et sur le privé.
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La concomitance de ces trois événements tient du hasard et leurs portées diffèrent. Mais elles démontrent que l'histoire de l'éducation est en train d'accélérer, et que l'innovation et le numérique, parce qu'ils ouvrent la voie à des modèles économiques moins onéreux, vont obliger tous les acteurs à se concentrer sur le coeur de leur "clientèle": les élèves et les étudiants.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- philannDoyen
Ca c'est de l'ambition pour les facs...ou je ne m'y connais pas!!![ l'Université] regagnerait des parts de marchés sur les filières publiques sélectives et sur le privé.
À part ça, ça vient de moi où on lit toujours invraisemblablement les mêmes trucs... Maintenant on a droit aux marronniers...sans les saisons... P**ain de climat!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- snoopÉrudit
Ah pardon, mais la saison de la châtaigne approche !
Décidément, le numérique est une merveille sous exploitée : il peut miraculeusement rendre brillants des armées d'imbéciles et mettre au pas des légions de feignants... Sans travail, ni un minimum de capacités intellectuelles, mais surtout sans travail, il n'y a pas de réussite possible. Et je doute que des adolescents un brin feignants et peu encadrés par leurs familles réussissent mieux si on leur impose de travailler en autonomie préalablement au cours. La majorité arrivera sans avoir regardé la vidéo et le prof se verra contraint de réexpliquer a minima le cours ou de brasser le vide de leurs cerveaux pendant deux heures. En attendant, ça fera marcher l'économie... du numérique. C'est sans doute ça le vrai miracle du numérique.
Décidément, le numérique est une merveille sous exploitée : il peut miraculeusement rendre brillants des armées d'imbéciles et mettre au pas des légions de feignants... Sans travail, ni un minimum de capacités intellectuelles, mais surtout sans travail, il n'y a pas de réussite possible. Et je doute que des adolescents un brin feignants et peu encadrés par leurs familles réussissent mieux si on leur impose de travailler en autonomie préalablement au cours. La majorité arrivera sans avoir regardé la vidéo et le prof se verra contraint de réexpliquer a minima le cours ou de brasser le vide de leurs cerveaux pendant deux heures. En attendant, ça fera marcher l'économie... du numérique. C'est sans doute ça le vrai miracle du numérique.
- PseudoDemi-dieu
Ca fait 30 ans que la révolution numérique est en marche. Et je n'ai toujours pas un parc informatique me permettant de vraiment bosser au CDI. Je n'obtiens aucune réponse quand j'ai un projet et un soucis de logiciel. Quand il ne faut pas entre 3 semaines et... 3 mois pour simplement obtenir les codes pour se connecter aux applications.
Alors, la révolution numérique dans l'éducation, je la verrai peut-être passer sous mes fenêtres quand je serai à la retraite.
Alors, la révolution numérique dans l'éducation, je la verrai peut-être passer sous mes fenêtres quand je serai à la retraite.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- User5899Demi-dieu
A L'Express, pas de saisons pour les marronniers : Barbier a son écharpe toute l'année
- IphigénieProphète
Si , y a quand même un truc en marche: hier, via l'ENT(comment s'est faite la liaison, mystère, peut-être parce que j'ai relié le mail acad à mon mail perso?) j'ai reçu sur ma boîte mail perso vers 20 heures une convocation à une réunion jeudi soir.
(certes, je ne suis pas encore obligée de lire les mails, mais c'est un début.)
(certes, je ne suis pas encore obligée de lire les mails, mais c'est un début.)
- PseudoDemi-dieu
Truc de ouf... :lol!:iphigénie a écrit:Si , y a quand même un truc en marche: hier, via l'ENT(comment s'est faite la liaison, mystère, peut-être parce que j'ai relié le mail acad à mon mail perso?) j'ai reçu sur ma boîte mail perso vers 20 heures une convocation à une réunion jeudi soir.
(certes, je ne suis pas encore obligée de lire les mails, mais c'est un début.)
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- IphigénieProphète
Ben c'est justement là le problème: cela n'a l'air de rien, mais tu remarqueras que les modifications les plus profondes de notre travail découlent non pas des réformes grandiloquentes mais des modifications en apparence à la marge, qui entrent dans les moeurs parce que la plupart n'y voient pas de problème, et qui finalement modifient en profondeur notre travail: ici, on met en place des ENT qui à terme conduiront les enseignants à être en communication permanente avec l'administration, mais aussi les élèves et les parents d'élèves: c'est là le vrai truc de ouf.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
:lol:snoop a écrit: En attendant, ça fera marcher l'économie... du numérique. C'est sans doute ça le vrai miracle du numérique.
- PseudoDemi-dieu
On met en place des ENT. Ou pas ! (ici, le projet a été abandonné, donc on se retrouve avec moins qu'avant, puisque les outils précédents étaient en déshérence) Mais ça coûte toujours une blinde à la collectivité, pour un truc aussi débile que de convoquer des gens à une réunion quasi imminente (et qui ne sera donc pas préparée). Tu parles d'un progrès...iphigénie a écrit:Ben c'est justement là le problème: cela n'a l'air de rien, mais tu remarqueras que les modifications les plus profondes de notre travail découlent non pas des réformes grandiloquentes mais des modifications en apparence à la marge, qui entrent dans les moeurs parce que la plupart n'y voient pas de problème, et qui finalement modifient en profondeur notre travail: ici, on met en place des ENT qui à terme conduiront les enseignants à être en communication permanente avec l'administration, mais aussi les élèves et les parents d'élèves: c'est là le vrai truc de ouf.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- User17706Bon génie
Le miracle numérique pourrait passer par des voies que nous ne soupçonnons pas encore:
http://www.24matins.fr/une-mere-pirate-lordinateur-de-lecole-pour-changer-les-notes-de-ses-enfants-22102
http://www.24matins.fr/une-mere-pirate-lordinateur-de-lecole-pour-changer-les-notes-de-ses-enfants-22102
- User5899Demi-dieu
C'est exactement comme ça que je procéderai comme ministre d'ici quelques mois. De petits pas discrets. Mais efficaces.iphigénie a écrit:Ben c'est justement là le problème: cela n'a l'air de rien, mais tu remarqueras que les modifications les plus profondes de notre travail découlent non pas des réformes grandiloquentes mais des modifications en apparence à la marge, qui entrent dans les moeurs parce que la plupart n'y voient pas de problème, et qui finalement modifient en profondeur notre travail: ici, on met en place des ENT qui à terme conduiront les enseignants à être en communication permanente avec l'administration, mais aussi les élèves et les parents d'élèves: c'est là le vrai truc de ouf.
- OlympiasProphète
L'ENT ne passera pas par moi...mes blogs sont largement suffisants et surtout ce qui s'y trouve est à moi !
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
+ 1 . Le côté "big brother " de l'ENT ne m'apparaît clairement que depuis peu. J'ai entendu récemment lors d'un conseil péda la remarque suivante "et bien en comparant les résultats de M. Machin et de M. Truc sur Pronotes, les parents se sont rendu compte des écarts de notes et de l'hétérogénéité dans l'évaluation au sein d'une même équipe... " . Tout cela semble bien sibyllin mais cela implique que la pédagogie de certains enseignants est scrutée, remise en cause, que les absences de certains sont relevées, que l'ENT est une vitrine pour les inspecteurs (qui peuvent discriminer les collègues n'évaluant pas par compétences par exemple) . J'ai également entendu (pas dans la même instance ni avec les mêmes interlocuteurs) des remarques sur le fait que certains n'ouvraient pas assez leur mail pro et qu'à terme cela pouvait leur porter préjudice... Bref, j'aime très moyennement la tournure que cela prend et cela sans compter l'espèce de pression permanente et le fait que l'on est susceptible d'être joignable à tout moment.iphigénie a écrit:Ben c'est justement là le problème: cela n'a l'air de rien, mais tu remarqueras que les modifications les plus profondes de notre travail découlent non pas des réformes grandiloquentes mais des modifications en apparence à la marge, qui entrent dans les moeurs parce que la plupart n'y voient pas de problème, et qui finalement modifient en profondeur notre travail: ici, on met en place des ENT qui à terme conduiront les enseignants à être en communication permanente avec l'administration, mais aussi les élèves et les parents d'élèves: c'est là le vrai truc de ouf.
- OlympiasProphète
Le notre est naze pour le moment. Donc, inutile de se prendre la tête avec un bidule qui ne fonctionne pas...et de multiplier des formations avec le même intervenant qui a le charisme et l'énergie d'une moule dépressive.
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