- Luigi_BGrand Maître
Un article revigorant, qui tombe à point nommé en cette période de négociation syndicale et de suppressions des décharges accordées par les décrets de 1950 : "Entrer dans l’Éducation nationale ? : "Je préfère voir le salaire comme l’inconvénient d’un métier dans lequel je pourrai m’épanouir…"
Extrait :
Extrait :
Thibault Leblond (22 ans) est étudiant en licence de Sciences de l’éducation à Paris. Parallèlement à ses études il est salarié dans une association humanitaire qui organise des maraudes pour des SDF.
[...]
Les salaires dans le milieu éducationnel ne sont pas élevés. Comment assume-t-on cette donnée dans votre cas ?
La question du salaire n’est pas l’argument le plus convaincant et travaillant dans le milieu associatif, je suis aussi confronté à cette question... J’entends déjà certains me dire qu’il faut bien vivre ou que ce n’est pas adapté au vu du niveau universitaire, mais je veux croire que dans le monde de l’éducation, le sens du service public et l’accompagnement des jeunes passe avant l’aspect financier. Je ne prends donc pas cette donnée comme une fatalité et je ne tiendrais peut être plus ce discours dans quelques années mais je préfère voir cela simplement comme un inconvénient d’un domaine dans lequel je peux m’épanouir. Ce qui est peut-être plus difficile aujourd’hui à trouver qu’un métier avec de bonnes rémunérations.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- PaddyHabitué du forum
- MehitabelVénérable
OMG, elle est où la cornette de bonne soeur, parce que là on y estmais je veux croire que dans le monde de l’éducation, le sens du service public et l’accompagnement des jeunes passe avant l’aspect financier. Je ne prends donc pas cette donnée comme une fatalité et je ne tiendrais peut être plus ce discours dans quelques années mais je préfère voir cela simplement comme un inconvénient d’un domaine dans lequel je peux m’épanouir. Ce qui est peut-être plus difficile aujourd’hui à trouver qu’un métier avec de bonnes rémunérations.
- damanhourNiveau 9
Euhhh, il a une famille ce jeune homme ??? Par ailleurs, la précarisation du métier passe par sa dévalorisation dans une société où on mesure ta valeur à ton salaire. Un agent de catégorie B des douanes gagne plus qu'un agrégé...Marre aussi de ce discours. J'ai pas particulièrement de vocation (ce qui me permet sans doute de survivre à ce métier )...Mehitabel a écrit:OMG, elle est où la cornette de bonne soeur, parce que là on y estmais je veux croire que dans le monde de l’éducation, le sens du service public et l’accompagnement des jeunes passe avant l’aspect financier. Je ne prends donc pas cette donnée comme une fatalité et je ne tiendrais peut être plus ce discours dans quelques années mais je préfère voir cela simplement comme un inconvénient d’un domaine dans lequel je peux m’épanouir. Ce qui est peut-être plus difficile aujourd’hui à trouver qu’un métier avec de bonnes rémunérations.
- damanhourNiveau 9
et marre aussi de me voir regarder de haut par les amis de mon compagnon qui remplissent des tableaux excell toute la journée et qui gagnent 3500 euros...
- User5899Demi-dieu
Luigi_B a écrit:J’entends déjà certains me dire qu’il faut bien vivre ou que ce n’est pas adapté au vu du niveau universitaire, mais je veux croire que dans le monde de l’éducation, le sens du service public et l’accompagnement des jeunes passe avant l’aspect financier. Je ne prends donc pas cette donnée comme une fatalité et je ne tiendrais peut être plus ce discours dans quelques années mais je préfère voir cela simplement comme un inconvénient d’un domaine dans lequel je peux m’épanouir.
- fandorineNiveau 9
J'aime assez ce passage aussi:
Après lecture, on n'en sait pas davantage sur ce qu'on apprend en licence de sciences de l'éduc. Bon, est-ce si surprenant?
Un exemple de ce que l’on apprend en Licence de Sciences de l'éducation
La Licence de Sciences de l'éducation et de la formation accueille en formation initiale les étudiants souhaitant préparer un master des métiers de l'éducation (professeur des écoles, conseiller principal d'éducation, coordinateur pédagogique), des métiers du travail social, de l'animation et de l'insertion (éducateur, agents d'insertion, responsable associatif), des métiers de la formation (formation de formateurs, ingénierie de la formation) ou se destinant à la recherche en éducation. Elle accueille également en formation continue des professionnels souhaitant acquérir une culture universitaire en Sciences de l'éducation et obtenir diplôme leur permettant d'accroître leurs qualifications.
Après lecture, on n'en sait pas davantage sur ce qu'on apprend en licence de sciences de l'éduc. Bon, est-ce si surprenant?
- atriumNeoprof expérimenté
damanhour a écrit:J'ai pas particulièrement de vocation (ce qui me permet sans doute de survivre à ce métier )...
A expliquer à nos jeunes (et moins jeunes) collègues, particulièrement ceux qui ont étudié les "sciences de l'éducation".
- EdgarNeoprof expérimenté
Ce qu'il dit est normal et sain lorsque l'on a 22 ans. C'est encore un tout jeune homme qui n'a pas encore une pleine prise en compte de réalités matérielles de la vie ( par exemple le coût d'un enfant, d'une garde d'enfant, d'emprunts, de cotisations diverses, le fait que nos besoins et nos envies ne sont pas les mêmes à 20 et à 40) ainsi que d'aspects économiques liés à l'investissement nécessaire demandé pour exercer le métier d'enseignant et l'idée que l'on se fait d'une rémunération en proportion de l'effort fourni et de l'expertise acquise au fil des années.
En gros, on verra ce qu"il en dira quand il aura passé les 40. Et encore, lui entre dans le métier jeune, moi qui suis entré à 35 ans, je m'en mords un peu les doigts.
En gros, on verra ce qu"il en dira quand il aura passé les 40. Et encore, lui entre dans le métier jeune, moi qui suis entré à 35 ans, je m'en mords un peu les doigts.
- LeclochardEmpereur
Quel est leur niveau d'études ? Quel est leur métier ? Parce qu'un bon plan comme ça, c'est très alléchant.damanhour a écrit:et marre aussi de me voir regarder de haut par les amis de mon compagnon qui remplissent des tableaux excell toute la journée et qui gagnent 3500 euros...
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Quand il dit "travailler", il doit penser "bénévolat" car c'est archi-faux de penser que les associations payent mal leurs salariés.Luigi_B a écrit:Un article revigorant, qui tombe à point nommé en cette période de négociation syndicale et de suppressions des décharges accordées par les décrets de 1950 : "Entrer dans l’Éducation nationale ? : "Je préfère voir le salaire comme l’inconvénient d’un métier dans lequel je pourrai m’épanouir…"
Extrait :
Thibault Leblond (22 ans) est étudiant en licence de Sciences de l’éducation à Paris. Parallèlement à ses études il est salarié dans une association humanitaire qui organise des maraudes pour des SDF.
[...]
Les salaires dans le milieu éducationnel ne sont pas élevés. Comment assume-t-on cette donnée dans votre cas ?
La question du salaire n’est pas l’argument le plus convaincant et travaillant dans le milieu associatif, je suis aussi confronté à cette question... J’entends déjà certains me dire qu’il faut bien vivre ou que ce n’est pas adapté au vu du niveau universitaire, mais je veux croire que dans le monde de l’éducation, le sens du service public et l’accompagnement des jeunes passe avant l’aspect financier. Je ne prends donc pas cette donnée comme une fatalité et je ne tiendrais peut être plus ce discours dans quelques années mais je préfère voir cela simplement comme un inconvénient d’un domaine dans lequel je peux m’épanouir. Ce qui est peut-être plus difficile aujourd’hui à trouver qu’un métier avec de bonnes rémunérations.
Son discours est touchant de simplicité et de candeur. Quand il aura quelques projets (voyages, achat de son appart, voiture.. etc..), il déchantera.
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- User19866Expert
Zut... Je me dis à peu près la même chose...
- fandorineNiveau 9
+1 avec Edgar. Le regard candide d'un tout jeune étudiant de 22 ans sur la faible rémunération des profs, soit. Pas de quoi créer une émeute. Plus gênante à mon sens, la mise en avant de son témoignage par le Café pédagogique. Aurait-on donné le même écho à quelqu'un refusant de s'engager dans le métier à cause du salaire tout pourri?
- LefterisEsprit sacré
Tout va en effet ensemble . le traitement a en effet une valeur symbolique forte, surtout dans la fonction publique où il correspond à la reconnaissance de l'Etat, donc de la société. Un agrégé gagne quand même plus en traitement de base qu'un cadre B. Mais les agents du ministère des finances touchent beaucoup de primes (et ont pas mal de congés aussi).damanhour a écrit:
Euhhh, il a une famille ce jeune homme ??? Par ailleurs, la précarisation du métier passe par sa dévalorisation dans une société où on mesure ta valeur à ton salaire. Un agent de catégorie B des douanes gagne plus qu'un agrégé...Marre aussi de ce discours. J'ai pas particulièrement de vocation (ce qui me permet sans doute de survivre à ce métier )...
Il faut éviter de rentrer tard dans l'EN si l'on n'est pas reclassé en haut de la grille parce qu'on était déjà fonctionnaire avant à un échelon avancé,(comme moi et encore même comme ça on est perdant) sinon, repartir à zéro, sans espoir de terminer une carrière normale, ça ne peut être que frustrant. Sauf si on est un croisé qui ne vit que pour le métier , évidemmentEdgar a écrit:Ce qu'il dit est normal et sain lorsque l'on a 22 ans. C'est encore un tout jeune homme qui n'a pas encore une pleine prise en compte de réalités matérielles de la vie ( par exemple le coût d'un enfant, d'une garde d'enfant, d'emprunts, de cotisations diverses, le fait que nos besoins et nos envies ne sont pas les mêmes à 20 et à 40) ainsi que d'aspects économiques liés à l'investissement nécessaire demandé pour exercer le métier d'enseignant et l'idée que l'on se fait d'une rémunération en proportion de l'effort fourni et de l'expertise acquise au fil des années.
En gros, on verra ce qu"il en dira quand il aura passé les 40. Et encore, lui entre dans le métier jeune, moi qui suis entré à 35 ans, je m'en mords un peu les doigts.
C'est ça, lafandorine a écrit:+1 avec Edgar. Le regard candide d'un tout jeune étudiant de 22 ans sur la faible rémunération des profs, soit. Pas de quoi créer une émeute. Plus gênant à mon sens, la mise en avant de son témoignage par le Café pédagogique. Aurait-on donné le même écho à quelqu'un refusant de s'engager dans le métier à cause du salaire tout pourri?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Roumégueur IerÉrudit
" Je ne prends donc pas cette donnée comme une fatalité et je ne tiendrais peut être plus ce discours dans quelques années "
Non, cher étudiant, dans quelques années, tu ne tiendras certainement plus ce genre de discours quand tu auras réglé tes impôts, tes factures, tes courses, tes assurances, ta mutuelle et que tu auras vu ce qu'il te reste (ou pas!)...
Je te l'assure, tu ne tiendras plus ce genre de discours et tu chercheras peut-être même une voie de sortie. Bon, tu risques de ne pas la trouver.
Complètement hallucinant que cet article soit mis autant en valeur. Il faut faire quoi? Lui ériger une statue au petit étudiant qui est prêt à travailler pour des clopinettes? Le mettre en exemple pour que cette profession qui n'arrête pas de se plaindre de sa rémunération se dise que, finalement, notre métier est assez formidable pour que l'on se contente de monnaie de singe?
Ah, le mythe du sacerdoce, du sacrifice pour la bonne cause, il nous aura coûté très cher.
Si encore, du coup, on avait cessé de nous traiter de corporatistes avec tout ce que l'on a perdu en 15 ans!
Non, cher étudiant, dans quelques années, tu ne tiendras certainement plus ce genre de discours quand tu auras réglé tes impôts, tes factures, tes courses, tes assurances, ta mutuelle et que tu auras vu ce qu'il te reste (ou pas!)...
Je te l'assure, tu ne tiendras plus ce genre de discours et tu chercheras peut-être même une voie de sortie. Bon, tu risques de ne pas la trouver.
Complètement hallucinant que cet article soit mis autant en valeur. Il faut faire quoi? Lui ériger une statue au petit étudiant qui est prêt à travailler pour des clopinettes? Le mettre en exemple pour que cette profession qui n'arrête pas de se plaindre de sa rémunération se dise que, finalement, notre métier est assez formidable pour que l'on se contente de monnaie de singe?
Ah, le mythe du sacerdoce, du sacrifice pour la bonne cause, il nous aura coûté très cher.
Si encore, du coup, on avait cessé de nous traiter de corporatistes avec tout ce que l'on a perdu en 15 ans!
- damanhourNiveau 9
Back office en banque, expert comptable, conseil...Leclochard a écrit:Quel est leur niveau d'études ? Quel est leur métier ? Parce qu'un bon plan comme ça, c'est très alléchant.damanhour a écrit:et marre aussi de me voir regarder de haut par les amis de mon compagnon qui remplissent des tableaux excell toute la journée et qui gagnent 3500 euros...
- retraitéeDoyen
Il est peut-être rémunéré pour écrire ces âneries !Roumégueur Ier a écrit:" Je ne prends donc pas cette donnée comme une fatalité et je ne tiendrais peut être plus ce discours dans quelques années "
Non, cher étudiant, dans quelques années, tu ne tiendras certainement plus ce genre de discours quand tu auras réglé tes impôts, tes factures, tes courses, tes assurances, ta mutuelle et que tu auras vu ce qu'il te reste (ou pas!)...
Je te l'assure, tu ne tiendras plus ce genre de discours et tu chercheras peut-être même une voie de sortie. Bon, tu risques de ne pas la trouver.
Complètement hallucinant que cet article soit mis autant en valeur. Il faut faire quoi? Lui ériger une statue au petit étudiant qui est prêt à travailler pour des clopinettes? Le mettre en exemple pour que cette profession qui n'arrête pas de se plaindre de sa rémunération se dise que, finalement, notre métier est assez formidable pour que l'on se contente de monnaie de singe?
Ah, le mythe du sacerdoce, du sacrifice pour la bonne cause, il nous aura coûté très cher.
Si encore, du coup, on avait cessé de nous traiter de corporatistes avec tout ce que l'on a perdu en 15 ans!
- damanhourNiveau 9
Depuis que j'ai vu les primes de certains fonctionnaires territoriaux ou de différents ministères...eh bien....Ce qu'il ne faudrait surtout pas, c'est que la retraite soit calculée comme dans le privé mais en incluant les primes (pour faire accepter la mesure par les fonctionnaires) Ce serait pire que tout pour les enseignantsLefteris a écrit:Tout va en effet ensemble . le traitement a en effet une valeur symbolique forte, surtout dans la fonction publique où il correspond à la reconnaissance de l'Etat, donc de la société. Un agrégé gagne quand même plus en traitement de base qu'un cadre B. Mais les agents du ministère des finances touchent beaucoup de primes (et ont pas mal de congés aussi).damanhour a écrit:
Euhhh, il a une famille ce jeune homme ??? Par ailleurs, la précarisation du métier passe par sa dévalorisation dans une société où on mesure ta valeur à ton salaire. Un agent de catégorie B des douanes gagne plus qu'un agrégé...Marre aussi de ce discours. J'ai pas particulièrement de vocation (ce qui me permet sans doute de survivre à ce métier )...
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- LeclochardEmpereur
Donc il y a quelques études poussées avant de se la couler douce.. J'suis déçu.damanhour a écrit:Back office en banque, expert comptable, conseil...Leclochard a écrit:Quel est leur niveau d'études ? Quel est leur métier ? Parce qu'un bon plan comme ça, c'est très alléchant.damanhour a écrit:et marre aussi de me voir regarder de haut par les amis de mon compagnon qui remplissent des tableaux excell toute la journée et qui gagnent 3500 euros...
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- LeclochardEmpereur
C'est pourquoi ce sont principalement les enseignants s'opposeraient à une réforme de ce genre.damanhour a écrit:Depuis que j'ai vu les primes de certains fonctionnaires territoriaux ou de différents ministères...eh bien....Ce qu'il ne faudrait surtout pas, c'est que la retraite soit calculée comme dans le privé mais en incluant les primes (pour faire accepter la mesure par les fonctionnaires) Ce serait pire que tout pour les enseignantsLefteris a écrit:Tout va en effet ensemble . le traitement a en effet une valeur symbolique forte, surtout dans la fonction publique où il correspond à la reconnaissance de l'Etat, donc de la société. Un agrégé gagne quand même plus en traitement de base qu'un cadre B. Mais les agents du ministère des finances touchent beaucoup de primes (et ont pas mal de congés aussi).damanhour a écrit:
Euhhh, il a une famille ce jeune homme ??? Par ailleurs, la précarisation du métier passe par sa dévalorisation dans une société où on mesure ta valeur à ton salaire. Un agent de catégorie B des douanes gagne plus qu'un agrégé...Marre aussi de ce discours. J'ai pas particulièrement de vocation (ce qui me permet sans doute de survivre à ce métier )...
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LefterisEsprit sacré
Ca a déjà commencé dans les administrations, un prélèvement a lieu sur les primes fixes pour faire un complément retraite , mais c'est encore limité. Ca me fait marrer plus haut, quand tu citais 3500 € comme un bon salaire . Cela correspondait en euros actuels à ce que je percevais (primes comprises, mensuelles et annuelles ) il y a plus de 12 ans , avec 200 points d'indice de moins à l'époque .. Ca m'était égal de gagner moins pour vivre mieux (plus libre, vacances, contact avec sa matière de prédilection ..) quand j'ai vu que je me tapais des EDT de plus de 30 heures d'amplitude, du boulot 7/7j parce qu'en plus je me laissais solliciter pour des projets, un métier très rapidement sans intérêt, plus le temps d'ouvrir un livre pour le plaisir, j'ai décidé que ce serait l'agreg minimum, ou le départ vers d'autres cieux, avant qu'il ne soit trop tard. Presque une question de principe...damanhour a écrit:Depuis que j'ai vu les primes de certains fonctionnaires territoriaux ou de différents ministères...eh bien....Ce qu'il ne faudrait surtout pas, c'est que la retraite soit calculée comme dans le privé mais en incluant les primes (pour faire accepter la mesure par les fonctionnaires) Ce serait pire que tout pour les enseignantsLefteris a écrit:Tout va en effet ensemble . le traitement a en effet une valeur symbolique forte, surtout dans la fonction publique où il correspond à la reconnaissance de l'Etat, donc de la société. Un agrégé gagne quand même plus en traitement de base qu'un cadre B. Mais les agents du ministère des finances touchent beaucoup de primes (et ont pas mal de congés aussi).damanhour a écrit:
Euhhh, il a une famille ce jeune homme ??? Par ailleurs, la précarisation du métier passe par sa dévalorisation dans une société où on mesure ta valeur à ton salaire. Un agent de catégorie B des douanes gagne plus qu'un agrégé...Marre aussi de ce discours. J'ai pas particulièrement de vocation (ce qui me permet sans doute de survivre à ce métier )...
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Si les menaces sur le métier se concrétisent, je ne vois plus l'intérêt pour un jeune brillant de devenir enseignant. Il ne fera rien en rapport avec sa matière, sera face à des élèves de plus en plus durs et ignares, croulera sous des obligations diverses (déjà les copies devraient suffire ), il sera managé comme un employé, sera peut être prisonnier de son établissement en prime, et il n'aura pas un niveau de vie satisfaisant pour compenser.
Je ne le sens pas trop comme un métier d'avenir
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OsmieSage
Peillon, sors de ce corps !Mehitabel a écrit:OMG, elle est où la cornette de bonne soeur, parce que là on y estmais je veux croire que dans le monde de l’éducation, le sens du service public et l’accompagnement des jeunes passe avant l’aspect financier. Je ne prends donc pas cette donnée comme une fatalité et je ne tiendrais peut être plus ce discours dans quelques années mais je préfère voir cela simplement comme un inconvénient d’un domaine dans lequel je peux m’épanouir. Ce qui est peut-être plus difficile aujourd’hui à trouver qu’un métier avec de bonnes rémunérations.
- GabayeNiveau 3
Je confirme.Lefteris a écrit:Tout va en effet ensemble . le traitement a en effet une valeur symbolique forte, surtout dans la fonction publique où il correspond à la reconnaissance de l'Etat, donc de la société. Un agrégé gagne quand même plus en traitement de base qu'un cadre B. Mais les agents du ministère des finances touchent beaucoup de primes (et ont pas mal de congés aussi).damanhour a écrit:
Euhhh, il a une famille ce jeune homme ??? Par ailleurs, la précarisation du métier passe par sa dévalorisation dans une société où on mesure ta valeur à ton salaire. Un agent de catégorie B des douanes gagne plus qu'un agrégé...Marre aussi de ce discours. J'ai pas particulièrement de vocation (ce qui me permet sans doute de survivre à ce métier )...
Cadre B du Minefi, entré il y a plus d'un an à l'EN, un brut à l'époque inférieur à celui que j'ai actuellement, j'ai tout de même divisé mon salaire quasiment par 2 depuis (beaucoup de primes non négligeables viennent s'ajouter au traitement brut)...
J'espère ne pas regretter mon choix, notamment, si le statut est "réformé" à partir de la rentrée 2014 !
- LefterisEsprit sacré
S'ils font cette nouvelle khonnerie, ils n'auront plus ni les étudiants se destinant à l'EN, ni les "reconvertis" qui espéraient trouver en compensation de la perte financière autre chose (intérêt du métier, liberté...) .Gabaye a écrit:Je confirme. Cadre B du Minefi, entré il y a plus d'un an à l'EN, j'ai divisé mon salaire quasiment par 2...Lefteris a écrit:Tout va en effet ensemble . le traitement a en effet une valeur symbolique forte, surtout dans la fonction publique où il correspond à la reconnaissance de l'Etat, donc de la société. Un agrégé gagne quand même plus en traitement de base qu'un cadre B. Mais les agents du ministère des finances touchent beaucoup de primes (et ont pas mal de congés aussi).damanhour a écrit:
Euhhh, il a une famille ce jeune homme ??? Par ailleurs, la précarisation du métier passe par sa dévalorisation dans une société où on mesure ta valeur à ton salaire. Un agent de catégorie B des douanes gagne plus qu'un agrégé...Marre aussi de ce discours. J'ai pas particulièrement de vocation (ce qui me permet sans doute de survivre à ce métier )...
J'espère ne pas regretter mon choix, notamment, si le statut est "réformé" à partir de la rentrée 2014 !
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- hobbitNiveau 7
Vivement l'année prochaine que je me barre !
Après une petite année...
Après une petite année...
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