I-Télé : "Les parents sont nombreux à dénoncer l'organisation des activités scolaires créées par la réforme Peillon".

Depuis la rentrée, 1 écolier sur 5 expérimente la réforme Peillon et la semaine de 4 jours et demi. Un nouvel emploi du temps et des "activités périscolaires" sportives ou culturelles. Trois semaines après le début de l'école, les critiques se multiplient. Manque d'encadrement des ateliers, problèmes de sécurité ou tout simplement perte de repère des enfants : les nouveaux rythmes scolaires ne font pas que des heureux.

RÉACTIONS - Mise en place à la rentrée 2013, la réforme des rythmes scolaires est vivement critiquée, notamment du côté des élus et des parents d'élèves.

Le président de l'Association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard, dénonce la grogne contre la réforme des rythmes scolaires. Il a ainsi pris ses distances avec l'appel du président de l'UMP, Jean-François Copé, qui appelle à "la grève de la réforme". Mais il souligne les "vrais soucis" de ce changement pour les élus.

"Il y a une grogne trans-courants, chez les maires de droite comme de gauche", a dénoncé le président de l'AMF. Lors de cette rentrée, 4.000 communes sont passées aux nouveaux rythmes scolaires, soit 4,5 jours par semaine au lieu de 4.

Le financement de la réforme pose problème

"Nous avons des inquiétudes sur deux points : le financement de la réforme et l'allègement des taux d'animateurs" pour les activités péri-scolaires des écoliers, a déclaré Jacques Pélissard (UMP). Le dirigeant de l'AMF a dit être en attente d'une réponse du Premier ministre Jean-Marc Ayrault à une lettre qu'il lui a adressée à ce sujet "le 1er août".

TÉMOIGNAGES - Deux semaines après la rentrée, un syndicat met en garde contre les problèmes posés par la réforme des rythmes scolaires à Paris.

A peine plus de deux semaines que la cloche de la rentrée a sonné. Et déjà, les nouveaux rythmes scolaires posent problème. A Paris en tout cas, le syndicat enseignant SNUipp-FSU tire la sonnette d'alarme. Semaine de quatre jours et demi, activités périscolaires... le changement est de taille, pour les enfants comme pour les parents. Avec l'arrivée du weekend Nina, 4 ans, et Nicolas, 6 ans, peuvent enfin souffler dans un parc parisien.

Fini l'école et surtout le réveil, qui sonne, chaque jour, à 7 heures du matin. Depuis l'introduction de la réforme des rythmes scolaires, leur mère Hélène a constaté qu'ils avaient tous les deux les traits tirés. "C'est sûr que le vendredi matin ce n'est pas facile de les réveiller", confie-t-elle au micro de RTL. "Vraiment on doit tenir un rythme, se coucher tôt tous les soirs. Il faut vraiment être hyper sérieux."

Ce n'est pas facile de les réveiller le vendredi matinHélène, mère de famille

Christina, elle aussi, l'a remarqué sur sa fille Léa. Pour aller à l'école, l'enfant traîne beaucoup plus les pieds. "Elle est plus fatiguée et plus émotive, donc elle pleure plus facilement", constate la mère.
Un syndicat monte au créneau

En cause : les journées plus longues pour les enfants, en raison des activités périscolaires, et un manque d'organisation, dénonce Jérôme Lambert, du syndicat SNUipp-FSU Paris. "Il est très difficile de savoir qui sont les élèves qui doivent sortir à 15 heures à la fin de l'école avant de rentrer en activité scolaire", explique-t-il.

"Les enseignants perdent un temps fou pour être certains qu'aucun élève ne se retrouve sur le trottoir", poursuit Jérôme Lambert. "Les classes et les espaces collectifs comme la cour de recréation ne sont pas nettoyés et rangés régulièrement." Le syndicat demande aujourd'hui des mesures d'urgence à la mairie. Avec notamment, du personnel supplémentaire pour encadrer les enfants.

John a écrit:Les élections municipales ne sont vraiment pas gagnées pour le PS.

Cripure a écrit:

John a écrit:Les élections municipales ne sont vraiment pas gagnées pour le PS.

C'est le moins qu'on puisse dire, à mon avis

John a écrit:C'est insensé que l'espoir possible en matière d'éducation, après des gens comme Chatel, ait été gâché à ce point par une réforme absurde et inutile.

Roumégueur Ier a écrit:A titre personnel je suis absolument furieux, mes enfants sont très fatigués, demandent parfois le soir vers 19h de se coucher et mon fils a déjà pleuré plusieurs fois en fin de soirée car il est sur les nerfs.

Pseudo a écrit:Non, mais tout ça, c'est la faute des profs.  

John a écrit:C'est insensé que l'espoir possible en matière d'éducation, après des gens comme Chatel, ait été gâché à ce point par une réforme absurde et inutile.

John a écrit:C'est insensé que l'espoir possible en matière d'éducation, après des gens comme Chatel, ait été gâché à ce point par une réforme absurde et inutile.

Moonchild a écrit:

John a écrit:C'est insensé que l'espoir possible en matière d'éducation, après des gens comme Chatel, ait été gâché à ce point par une réforme absurde et inutile.

Ce qui est insensé, même après Chatel, c'est que des enseignants aient pu placer un quelconque espoir en V. Peillon.

évolutions a écrit:Je me souviens surtout d'une émission : "C'est dans l'air": [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pendant laquelle une certaine Mme Agnès Verdier Molinié, directrice de l'ifrap(très fort), déclarait en date du 31 janvier 2013 que le gouvernement préparait la 3ème vague de décentralisation : celle de l'école.

Agnès VM demande cette chose. Elle est d'ailleurs très proche de… l'UMP. Pas du PS, à ce que je sais.

Cath a écrit:Indépendant, mouah ah ! Dès que je la vois ou que j'entends son nom, mes dents se brisent...

évolutions a écrit:

John a écrit:C'est insensé que l'espoir possible en matière d'éducation, après des gens comme Chatel, ait été gâché à ce point par une réforme absurde et inutile.

Hélas, je crois que ce n'est pas si insensé que cela puique cela répond à la logique de décentralisation et de territorialisation de l'éducation que nous avons tant dénoncée. C'est tout simplement malhonnête et méprisable.

atrium a écrit:

évolutions a écrit:

John a écrit:C'est insensé que l'espoir possible en matière d'éducation, après des gens comme Chatel, ait été gâché à ce point par une réforme absurde et inutile.

Hélas, je crois que ce n'est pas si insensé que cela puique cela répond à la logique de décentralisation et de territorialisation de l'éducation que nous avons tant dénoncée. C'est tout simplement malhonnête et méprisable.

Il y a une remarquable cohérence de cette politique depuis Allègre qui, rappelons le, a fini chez Sarko..

évolutions a écrit:

Moonchild a écrit:

John a écrit:C'est insensé que l'espoir possible en matière d'éducation, après des gens comme Chatel, ait été gâché à ce point par une réforme absurde et inutile.

Ce qui est insensé, même après Chatel, c'est que des enseignants aient pu placer un quelconque espoir en V. Peillon.

Je fais partie de ceux qui ont crû en lui car nous n'avions plus le choix. J'ai très vite déchanté lorque j'ai constaté la tournure des choses. J'ai eu des doutes dès le mois de novembre 2012. Je me souviens surtout d'une émission : "C'est dans l'air": [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pendant laquelle une certaine Mme Agnès Verdier Molinié, directrice de l'ifrap(très fort), déclarait en date du 31 janvier 2013 que le gouvernement préparait la 3ème vague de décentralisation : celle de l'école.

Le lien est mort, dommage.