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- InviteeFVénérable
Mon humble avis (je n'ai pas lu les autres réponses):
- licence avec options présentes au concours
- m1 idem
- m2 recherche
Choisir un directeur exigent, surtout du point de vue méthodologique.
Puis s'inscrire au concours de l'agreg et le préparer à fond... tout en étant inscritau capes. Qui peut le plus peut le moins.
J'ai eu le capes sans le préparer (je préparais l'agreg).
J'ai mieux réussi que mes connaissances en master pro "métiers de l'enseignement..." qui n'avaient que ce bagage. Je ne parle même pas du niveau de culture générale et des idées/connaissances en cours d'année de stage.
Le seul avantage, à mon sens, du master mef, est le stage qui permet de découvrir un minimum la réalité du métier, pas le speech pédago gogol qui y est dispensé.
- licence avec options présentes au concours
- m1 idem
- m2 recherche
Choisir un directeur exigent, surtout du point de vue méthodologique.
Puis s'inscrire au concours de l'agreg et le préparer à fond... tout en étant inscritau capes. Qui peut le plus peut le moins.
J'ai eu le capes sans le préparer (je préparais l'agreg).
J'ai mieux réussi que mes connaissances en master pro "métiers de l'enseignement..." qui n'avaient que ce bagage. Je ne parle même pas du niveau de culture générale et des idées/connaissances en cours d'année de stage.
Le seul avantage, à mon sens, du master mef, est le stage qui permet de découvrir un minimum la réalité du métier, pas le speech pédago gogol qui y est dispensé.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je comprends ton raisonnement Supersoso, mais je crois au contraire que l'agreg interne sera davantage protégée que l'externe, car elle constitue le seul moyen de promotion réellement transparent (hors liste d'aptitude évidemment).
- barègesÉrudit
Là-dessus, on devrait en savoir plus à la fin de l'année, j'imagine. Redéfinition du métier d'enseignant, des services et tutti quanti.A mon avis (mais je raconte peut-être n'importe quoi), à terme l'agreg interne est aussi menacée. En tout cas, si le but est vraiment que nous ne soyons plus des fonctionnaires d'état (et il y a quand même plusieurs choses qui peuvent nous le faire penser), quel serait le meilleur moyen que de nous imposer une nouvelle donne si ce n'est de nous bloquer sur l'ensemble de notre carrière (point d'indice gelé, avancement le plus long possible, système de mutation bloqué et enfin coup de grâce, agregation interne supprimée ; enfin pas tout de suite mais il suffit par exemple d'enlever la condition d'être titulaire d'un corps d'enseignant pour la passer pour bloquer la plupart des titulaires d'avant 2009). Il ne reste plus qu'à nous cueillir au bout de 2 ou 3 ans à ce régime avec quelques cacahuètes pour compenser tant bien que mal la perte encaissée depuis de nombreuses années et si on est à plus de 5-10 ans de la retraite, et bien on signe ou on végète ou on part.
Et je commence à me demander si la profession le verra d'un si mauvais oeil que cela. On ne comprend plus le système : les agrégés en collège, des certifiés en lycée avec un nombre délirant de classes pour remplir leur service de 18h, les mutations...
Là, soit l'agrégation externe devient le concours de recrutement d'autre chose (mais quoi?), soit elle disparaît.
- supersosoSage
C'est sans compter sur une politique purement gestionnaire. Un agrégé coûte plus et travaille moins. Et plus on met des méthodes de management dans l'EN, plus l'intérêt d'un moyen de promotion transparent est sans intérêt. Il vaut mieux permettre aux bons petits soldats de s'élever qu'à des personnes ayant une réelle réflexion sur leur matière.Marcel Khrouchtchev a écrit:Je comprends ton raisonnement Supersoso, mais je crois au contraire que l'agreg interne sera davantage protégée que l'externe, car elle constitue le seul moyen de promotion réellement transparent (hors liste d'aptitude évidemment).
Après elle ne sera pas attaquée de front, je pense : donc pas de vraie suppression. Juste une condition de diplôme qui bloquera de nombreux titulaires.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je te rejoins Barèges: les pires discours anti-agrégés sont tenus par les profs! (on peut voir des bribes de ce discours sur ce forum, mais c'est surtout patent dans une salle des profs, où il peut devenir risqué de dire à ses collègues qu'on est agrégé).
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
J'espère que tu as tort, mais il est évident que ton hypothèse se tient tout à fait.supersoso a écrit:C'est sans compter sur une politique purement gestionnaire. Un agrégé coûte plus et travaille moins. Et plus on met des méthodes de management dans l'EN, plus l'intérêt d'un moyen de promotion transparent est sans intérêt. Il vaut mieux permettre aux bons petits soldats de s'élever qu'à des personnes ayant une réelle réflexion sur leur matière.Marcel Khrouchtchev a écrit:Je comprends ton raisonnement Supersoso, mais je crois au contraire que l'agreg interne sera davantage protégée que l'externe, car elle constitue le seul moyen de promotion réellement transparent (hors liste d'aptitude évidemment).
Après elle ne sera pas attaquée de front, je pense : donc pas de vraie suppression. Juste une condition de diplôme qui bloquera de nombreux titulaires.
- barègesÉrudit
Ce que tu veux dire, c'est que pour l'interne, il faudrait le M2, non "remplaçable" par les années d'exercice ?supersoso a écrit:C'est sans compter sur une politique purement gestionnaire. Un agrégé coûte plus et travaille moins. Et plus on met des méthodes de management dans l'EN, plus l'intérêt d'un moyen de promotion transparent est sans intérêt. Il vaut mieux permettre aux bons petits soldats de s'élever qu'à des personnes ayant une réelle réflexion sur leur matière.Marcel Khrouchtchev a écrit:Je comprends ton raisonnement Supersoso, mais je crois au contraire que l'agreg interne sera davantage protégée que l'externe, car elle constitue le seul moyen de promotion réellement transparent (hors liste d'aptitude évidemment).
Après elle ne sera pas attaquée de front, je pense : donc pas de vraie suppression. Juste une condition de diplôme qui bloquera de nombreux titulaires.
- barègesÉrudit
C'est le parcours "logique" d'après la masterisation, mais sera-t-il toujours possible avec les nouveaux CAPES, plus pédagogiques et didactiques ?Voli vola a écrit:Mon humble avis (je n'ai pas lu les autres réponses):
- licence avec options présentes au concours
- m1 idem
- m2 recherche
Choisir un directeur exigent, surtout du point de vue méthodologique.
Puis s'inscrire au concours de l'agreg et le préparer à fond... tout en étant inscritau capes. Qui peut le plus peut le moins.
J'ai eu le capes sans le préparer (je préparais l'agreg).
J'ai mieux réussi que mes connaissances en master pro "métiers de l'enseignement..." qui n'avaient que ce bagage. Je ne parle même pas du niveau de culture générale et des idées/connaissances en cours d'année de stage.
Le seul avantage, à mon sens, du master mef, est le stage qui permet de découvrir un minimum la réalité du métier, pas le speech pédago gogol qui y est dispensé.
En tout cas ton parcours confirme ce que l'on entend dire ici et là : jusqu'à cette année, on avait plus de bagage pour réussir le CAPES avec un M2 "recherche". Depuis...On a changé le CAPES, et on verra en juin ce que cela donne.
- supersosoSage
Oui. Aujourd'hui on peut le passer grâce aux dispositions permanentes qui font qu'un enseignant titulaire est reconnu comme ayant la condition de diplôme. Cette condition venait en plus du petit topo sur le fait que jusqu'en 2015, les personnes ayant été recrutées avant 2009 pouvait passer l'agreg avec une maîtrise. Cette année dans le BO ce topo a disparu pour l'agreg externe. Il n'est fait aucune mention des dispositions permanentes mais celle-ci n'étant pas abrogée sont donc toujours d'actualité. Jusqu'à quand ? Et quel meilleur moyen pour supprimer l'agreg que d'en tarir le vivier.barèges a écrit:Ce que tu veux dire, c'est que pour l'interne, il faudrait le M2, non "remplaçable" par les années d'exercice ?supersoso a écrit:C'est sans compter sur une politique purement gestionnaire. Un agrégé coûte plus et travaille moins. Et plus on met des méthodes de management dans l'EN, plus l'intérêt d'un moyen de promotion transparent est sans intérêt. Il vaut mieux permettre aux bons petits soldats de s'élever qu'à des personnes ayant une réelle réflexion sur leur matière.Marcel Khrouchtchev a écrit:Je comprends ton raisonnement Supersoso, mais je crois au contraire que l'agreg interne sera davantage protégée que l'externe, car elle constitue le seul moyen de promotion réellement transparent (hors liste d'aptitude évidemment).
Après elle ne sera pas attaquée de front, je pense : donc pas de vraie suppression. Juste une condition de diplôme qui bloquera de nombreux titulaires.
Après, je me trompe peut-être. Je l'espère. Mais très honnêtement je n'y crois plus beaucoup : tout va vers le pire, vers une école à deux vitesses avec ceux qui pourront payer et les autres, etc.
- YosemiteNiveau 1
J'ai discuté avec quelques étudiants (ou avec des candidats moins jeunes) inscrits au Capes et le discours est pour tous le même: il faudrait presque supprimer le disciplinaire car "on se rend compte que les enseignants maîtrisent bien leur matière mais ne savent pas enseigner". C'est le discours que répètent aussi inlassablement les médias.
C'est assez vexant pour nous autres enseignants qui avons déjà les concours. Je ne sais pas d'où sort cette idée aberrante que les certifiés ancienne mouture ou les agrégés sont incapables de se remettre en question et de faire évoluer leurs pratiques. Cela semble n'avoir aucun sens et aucun fondement. Mais la leçon a visiblement été bien apprise.
C'est assez vexant pour nous autres enseignants qui avons déjà les concours. Je ne sais pas d'où sort cette idée aberrante que les certifiés ancienne mouture ou les agrégés sont incapables de se remettre en question et de faire évoluer leurs pratiques. Cela semble n'avoir aucun sens et aucun fondement. Mais la leçon a visiblement été bien apprise.
- barègesÉrudit
Il faut dire que ça tient du matraquage.
Mais que c'est triste !
Mais que c'est triste !
- InviteeFVénérable
J'ai eu le CAPES en 2012, après un doctorat. ça n'était pas le CAPES avec stage entre écrits et oraux, mais c'était déjà un CAPES plus pédagogique et didactique, depuis la session précédente (2011 donc). Avec "Agir en fonctionnaire de l'état" + monter une séquence...barèges a écrit:
C'est le parcours "logique" d'après la masterisation, mais sera-t-il toujours possible avec les nouveaux CAPES, plus pédagogiques et didactiques ?
En tout cas ton parcours confirme ce que l'on entend dire ici et là : jusqu'à cette année, on avait plus de bagage pour réussir le CAPES avec un M2 "recherche". Depuis...On a changé le CAPES, et on verra en juin ce que cela donne.
Dans mon cas personnel, ayant été contractuelle, cela ne m'a pas posé de problème. Mais de toutes façons, mes notes aux écrits (pas de didactique aux écrits) m'avaient déjà quasiment assuré l'admission. Et ça, c'est lié à mon cursus, au travail fourni depuis le lycée (inclus), aux connaissances et à la méthode assimilées et sans cesse pratiquées...
Après, je ne suis pas objective : j'appartiens aux fervents défenseurs du Savoir avec un grand S (pas mon inspecteur, d'ailleurs, qui m'a trouvé "Vieille France" et "rigide"...), je fais partie de ceux qui considèrent que le professeur est avant tout un spécialiste de sa discipline. Mais ce n'est pas dans l'air du temps, en effet
Sinon, je rejoins Supersoso sur les craintes de l'avenir de l'agrégation interne.
- barègesÉrudit
Ah, mais on n'arrête pas le progrès ! Le CAPES 2012 fera figure de concours pour spécialistes de leur discipline psychorigides face au novateur CAPES 2014. Sauf là où les jurys font de la résistance (celui d'italien, je crois, avait lancé des sujets zéros plus disciplinaires que ce que prévoyaient les maquettes), la didactique fait une entrée en force aux écrits, et l'oral est entièrement didactique. Ce qui risque de désavantager les étudiants du master recherche.
- LefterisEsprit sacré
Si l'"agrégation externe devait disparaître, l'agrégation interne aussi, qui est construite sur ce modèle. Les deux syndicats qui sont des officines oeuvrant au ministère ne se cachent guère de leur détestation de l'agrégation , leur ressentiment s'exprime souvent sur ce forum, et un CDE proche de cette idéologie a exhalé de très révélateurs flots de noire bile, comme aurait dit Homère.supersoso a écrit:A mon avis (mais je raconte peut-être n'importe quoi), à terme l'agreg interne est aussi menacée. En tout cas, si le but est vraiment que nous ne soyons plus des fonctionnaires d'état (et il y a quand même plusieurs choses qui peuvent nous le faire penser), quel serait le meilleur moyen que de nous imposer une nouvelle donne si ce n'est de nous bloquer sur l'ensemble de notre carrière (point d'indice gelé, avancement le plus long possible, système de mutation bloqué et enfin coup de grâce, agregation interne supprimée ; enfin pas tout de suite mais il suffit par exemple d'enlever la condition d'être titulaire d'un corps d'enseignant pour la passer pour bloquer la plupart des titulaires d'avant 2009). Il ne reste plus qu'à nous cueillir au bout de 2 ou 3 ans à ce régime avec quelques cacahuètes pour compenser tant bien que mal la perte encaissée depuis de nombreuses années et si on est à plus de 5-10 ans de la retraite, et bien on signe ou on végète ou on part.barèges a écrit:Je crois voir une intention, comme le dit Marcel Khrouchtchev, de séparer pour de bon les deux concours en séparant les deux cursus. Le message étant : si vous voulez être enseignant, allez en espé et passez le CAPES ; si vous voulez autre chose (faire une thèse, ou autre?), allez en master recherche, passez l'agrégation. Le concours normal est le capes. L'agrégation externe devient vraiment une excroissance archaïque. L'agrégation interne devrait rester comme moyen de promotion professionnelle.
Le décalage M1/M2 comme diplôme requis reflète cette distinction.
L'agrégation ne reviendra sans doute pas en M1. D'ailleurs, à proprement parler, le CAPES n'y est pas non plus, si on compte le CAPES "pratique" qu'évalue l'année de stage. L'idée de la masterisation de 2009, c'était qu'un prof soit à Bac + 5. C'est bien le cas avec les espés pour les certifiés (M2 avec l'année de stage, acquis lors de la titularisation).
Il ne resterait comme espoir de promotion que "l'agrégation canapé", qui promouvrait tout, sauf les savoirs disciplinaires.
Cela étant , le calcul est très mauvaise : combien d'enseignants ne passeraient même plus le capes sans l'espoir de devenir agrégés? Quelle image dégradée du corps enseignant, s'il n'existe plus une catégorie A+, comme dans tous les métiers de la FP ?
Et si l'on s'en tient aux futures maquettes du capes, il n'existera plus aucun professeur ayant un savoir disciplinaire solide dans aucune matière, car les universités seront sommées de préparer aux concours vides et pédagogols, et de jeter aux orties les "savoirs savants", selonl'expression consacrée. Et d'ailleurs, qui pourra enseigner en université dans une génération, quand tout ara bien été laminé ?
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
C'est surtout stupide : il est peut-être difficile d'enseigner ce que l'on sait, mais impossible d'enseigner ce que l'on ignore.Yosemite a écrit:J'ai discuté avec quelques étudiants (ou avec des candidats moins jeunes) inscrits au Capes et le discours est pour tous le même: il faudrait presque supprimer le disciplinaire car "on se rend compte que les enseignants maîtrisent bien leur matière mais ne savent pas enseigner". C'est le discours que répètent aussi inlassablement les médias.
C'est assez vexant pour nous autres enseignants qui avons déjà les concours. Je ne sais pas d'où sort cette idée aberrante que les certifiés ancienne mouture ou les agrégés sont incapables de se remettre en question et de faire évoluer leurs pratiques. Cela semble n'avoir aucun sens et aucun fondement. Mais la leçon a visiblement été bien apprise.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- YosemiteNiveau 1
Entièrement d'accord. Mais c'est effrayant de voir que le raisonnement inverse ne choque pas plus que ça, bien au contraire.Lefteris a écrit:C'est surtout stupide : il est peut-être difficile d'enseigner ce que l'on sait, mais impossible d'enseigner ce que l'on ignore.Yosemite a écrit:J'ai discuté avec quelques étudiants (ou avec des candidats moins jeunes) inscrits au Capes et le discours est pour tous le même: il faudrait presque supprimer le disciplinaire car "on se rend compte que les enseignants maîtrisent bien leur matière mais ne savent pas enseigner". C'est le discours que répètent aussi inlassablement les médias.
C'est assez vexant pour nous autres enseignants qui avons déjà les concours. Je ne sais pas d'où sort cette idée aberrante que les certifiés ancienne mouture ou les agrégés sont incapables de se remettre en question et de faire évoluer leurs pratiques. Cela semble n'avoir aucun sens et aucun fondement. Mais la leçon a visiblement été bien apprise.
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