- Karine B.Guide spirituel
http://blogs.rue89.com/journal.histoire/2013/09/23/de-france-2-au-point-le-populisme-revisite-les-programmes-dhistoire-231190?fb_action_ids=10201393605993902&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map={%2210201393605993902%22%3A505855529508833}&action_type_map={%2210201393605993902%22%3A%22og.likes%22}&action_ref_map=[]
"La réécriture des programmes d’histoire prévue par la loi d’orientation a vu se mettre en place ces deniers temps à une curieuse répartition des rôles :
d’un côté, une bonne partie des professionnels, enseignants et historiens, convaincus que l’histoire ne peut plus être enseignée sur le modèle hérité du XIXe siècle, construit autour d’un roman national et de l’empilement de dates arbitraires ;
de l’autre, des noms et des visages connus du grand public, pour la plupart ni historiens, ni enseignants en histoire mais dont la présence médiatique est inversement proportionnelle à la compétence.
Les premiers travaillent leur sujet avec sérieux et obstination depuis parfois des décennies, au milieu de leurs élèves ou dans la recherche, les seconds se contentent de faire des phrases à la télé ou dans les hebdomadaires grand public.
France 2, par exemple, s’est livrée la semaine passée à la sempiternelle déploration de la chronologie perdue avec une parodie d’enquête tournée dans une classe de troisième : deux élèves interrogés, deux pages de manuel montrées en gros plan suffisent pour en conclure à la faillite de l’enseignement de l’histoire. Comme souvent à la télé, l’exemple remplace l’analyse, le témoignage individuel fait office de vérité."
"La réécriture des programmes d’histoire prévue par la loi d’orientation a vu se mettre en place ces deniers temps à une curieuse répartition des rôles :
d’un côté, une bonne partie des professionnels, enseignants et historiens, convaincus que l’histoire ne peut plus être enseignée sur le modèle hérité du XIXe siècle, construit autour d’un roman national et de l’empilement de dates arbitraires ;
de l’autre, des noms et des visages connus du grand public, pour la plupart ni historiens, ni enseignants en histoire mais dont la présence médiatique est inversement proportionnelle à la compétence.
Les premiers travaillent leur sujet avec sérieux et obstination depuis parfois des décennies, au milieu de leurs élèves ou dans la recherche, les seconds se contentent de faire des phrases à la télé ou dans les hebdomadaires grand public.
France 2, par exemple, s’est livrée la semaine passée à la sempiternelle déploration de la chronologie perdue avec une parodie d’enquête tournée dans une classe de troisième : deux élèves interrogés, deux pages de manuel montrées en gros plan suffisent pour en conclure à la faillite de l’enseignement de l’histoire. Comme souvent à la télé, l’exemple remplace l’analyse, le témoignage individuel fait office de vérité."
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- cliohistHabitué du forum
La première partie de l'adresse suffit
http://blogs.rue89.com/journal.histoire/2013/09/23/de-france-2-au-point-le-populisme-revisite-les-programmes-dhistoire-231190
Les commentaires qui sont peu nuancés méritent le détour.
Les 3 minutes du JT de France 2 en disent beaucoup plus sur les choix politiques de la rédaction et sur le travail de la TV que sur l'histoire enseignée réellement dans les classes (malgré la séquence du début et le micro-trottoir).
De plus France 2 est en retard sur ses concurrents, qui ont abordé la question des allégements voilà trois semaines. Le programme de troisième en cause a été rédigé en 2008, et appliqué l'année scolaire 2012-2013 (avec DNB en juin 2013). Les journalistes auraient-ils du mal à suivre l'actualité de l'éducation ?
http://blogs.rue89.com/journal.histoire/2013/09/23/de-france-2-au-point-le-populisme-revisite-les-programmes-dhistoire-231190
Les commentaires qui sont peu nuancés méritent le détour.
Les 3 minutes du JT de France 2 en disent beaucoup plus sur les choix politiques de la rédaction et sur le travail de la TV que sur l'histoire enseignée réellement dans les classes (malgré la séquence du début et le micro-trottoir).
De plus France 2 est en retard sur ses concurrents, qui ont abordé la question des allégements voilà trois semaines. Le programme de troisième en cause a été rédigé en 2008, et appliqué l'année scolaire 2012-2013 (avec DNB en juin 2013). Les journalistes auraient-ils du mal à suivre l'actualité de l'éducation ?
- OlympiasProphète
Alors, à défaut et comme il faut bien meubler les deux minutes de reportage, le journaliste se rabat inévitablement sur Hubert Tison, l’indéboulonnable secrétaire général de l’Association des professeurs d’histoire-géographie (APHG), une antique confrérie qui, en dépit de sa dénomination, n’est en rien représentative de la profession et qui se positionne avec une constance jamais démentie sur une conception traditionaliste de l’enseignement de l’histoire.
Je sors quand même cet extrait...superbe morceau de mépris de la part de ce monsieur qui ignore visiblement que les professeurs adhérents de l'APHG enseignent avec tous les supports, innovent, expérimentent...Mais c'est tellement plus porteur et plus tendance de cracher sur autrui...Visiblement le fond de commerce de certains depuis environ deux ans.
Faut-il vraiment perdre du temps à commenter ??
Quant aux reportages télévisés, c'est toujours la même chose : on est réduit aux quelques secondes de passage à l'image...ce qui ne saurait rendre l'essentiel. Et l'essentiel n'est pas là, l'essentiel est ce que nous faisons avec les élèves dans les classes
Je sors quand même cet extrait...superbe morceau de mépris de la part de ce monsieur qui ignore visiblement que les professeurs adhérents de l'APHG enseignent avec tous les supports, innovent, expérimentent...Mais c'est tellement plus porteur et plus tendance de cracher sur autrui...Visiblement le fond de commerce de certains depuis environ deux ans.
Faut-il vraiment perdre du temps à commenter ??
Quant aux reportages télévisés, c'est toujours la même chose : on est réduit aux quelques secondes de passage à l'image...ce qui ne saurait rendre l'essentiel. Et l'essentiel n'est pas là, l'essentiel est ce que nous faisons avec les élèves dans les classes
- Isis39Enchanteur
Et on en remet une couche avec les allègements qui seraient contraires à la laïcité...!
Ils pourraient pas s'occuper des programmes de maths pour changer ????
https://www.neoprofs.org/t65337-rue89-des-allegements-de-programmes-contraires-au-principe-de-laicite#2170271
Ils pourraient pas s'occuper des programmes de maths pour changer ????
https://www.neoprofs.org/t65337-rue89-des-allegements-de-programmes-contraires-au-principe-de-laicite#2170271
- User5899Demi-dieu
Oui, bon, si les élèves connaissaient l'histoire, ces reportages n'auraient pas raison d'être
- Isis39Enchanteur
C'est sût qu'ils sont super bons en français. Pourtant on n'en parle pas tant....Cripure a écrit:Oui, bon, si les élèves connaissaient l'histoire, ces reportages n'auraient pas raison d'être
- MoonchildSage
Isis39 a écrit:Ils pourraient pas s'occuper des programmes de maths pour changer ????
Inutile : on est tellement méchant que peu importe le programme, on arrivera quand même à traumatiser les enfants.
- User5899Demi-dieu
Ils sont nuls en français. Tous les profs sérieux qui peuplent ce forum passent leur temps critiquer des programmes incohérents et une place insuffisante consacrée et à la discipline et à l'écrit. Et à montrer aux moments des examens comment les consignes visent à gonfler des notes qui seraient médiatiquement désastreuses sinon. Nous nous leurrons moins que certains autresIsis39 a écrit:C'est sût qu'ils sont super bons en français. Pourtant on n'en parle pas tant....Cripure a écrit:Oui, bon, si les élèves connaissaient l'histoire, ces reportages n'auraient pas raison d'être
- Isis39Enchanteur
Je voulais dire que les programmes de français ne déchaînent pas autant les passions dans les médias...
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