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- harry jamesNeoprof expérimenté
C'est bien ce que j'ai compris en lisant ton lien...et je ne manquerai pas de leur faire savoir...
- zouzFidèle du forum
Ici aussi, présenté comme inéluctable...
- may68Expert
En fait le prorblème du privé c'est que s'ils restent à 4 jours ils n'ont pas de centres de loisirs le mercredi matin pour leurs élèves ...
Et si ils passent à jours et demi l'état leur versera l'aide pour financer le périscolaire alors qu'apparemment c'est en contradiction avec la loi Debré qui dit que l'état doit se contenter du financement du scolaire ...
- atriumNeoprof expérimenté
Que de souvenirs:may68 a écrit:En fait le prorblème du privé c'est que s'ils restent à 4 jours ils n'ont pas de centres de loisirs le mercredi matin pour leurs élèves ...
Et si ils passent à jours et demi l'état leur versera l'aide pour financer le périscolaire alors qu'apparemment c'est en contradiction avec la loi Debré qui dit que l'état doit se contenter du financement du scolaire ...
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Quand je pense qu'on s'est tapé des heures de train, j'ai attrapé la crève (météo pourrie) et on est retourné en classe le lundi complètement épuisé pour que 20 ans plus tard la gauche fasse ce cadeau à l'EC en période de restriction budgétaire sans que personne ne bronche.
- CasparProphète
Les "ateliers" c'est très bien de temps en temps mais quatre fois par semaines pendant trente-six semaines??
- TrinityEsprit éclairé
Certes, les enseignants ne seront pas plus écoutés maintenant qu'il y a 8 mois.
Mais les maires flippant pour les prochaines élections pourraient peut-être avoir envie de faire remonter l'opposition des parents.
Mais les maires flippant pour les prochaines élections pourraient peut-être avoir envie de faire remonter l'opposition des parents.
- may68Expert
C'est clair !!!atrium a écrit:Que de souvenirs:may68 a écrit:En fait le prorblème du privé c'est que s'ils restent à 4 jours ils n'ont pas de centres de loisirs le mercredi matin pour leurs élèves ...
Et si ils passent à jours et demi l'état leur versera l'aide pour financer le périscolaire alors qu'apparemment c'est en contradiction avec la loi Debré qui dit que l'état doit se contenter du financement du scolaire ...
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Quand je pense qu'on s'est tapé des heures de train, j'ai attrapé la crève (météo pourrie) et on est retourné en classe le lundi complètement épuisé pour que 20 ans plus tard la gauche fasse ce cadeau à l'EC en période de restriction budgétaire sans que personne ne bronche.
- arguinNiveau 8
Haro sur la réforme des rythmes scolaires : chronique d’une amnésie médiatique
par Blaise Magnin, chercheur en sociologie politique (Nanterre)
EXTRAIT:
"Cette année, les problèmes liés à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires ont occupé largement l’attention de la presse quotidienne. Échantillon.
En janvier et février 2013, la grève des instituteurs parisiens contre la réforme des rythmes scolaires avait fait l’objet dans les grands médias d’un traitement certes classique, mais non moins cavalier, se contentant le plus souvent de fustiger « le corporatisme enseignant » et un mouvement « incompréhensible et injustifié ».
Quelques mois plus tard, sans complexes et en toute amnésie, les mêmes acteurs tancent cette fois l’institution pour son impréparation, sans jamais reconnaître que les craintes des grévistes étaient peut-être fondées.
(...)
Le Monde, qui ne rate jamais une occasion de blâmer la frilosité, voire l’arriération de ceux qui n’applaudissent pas les réformes libérales – quels que soient leur objet, leurs finalités et leurs conséquences –, avait été particulièrement virulent à l’encontre des enseignants qui se mobilisaient contre une réforme qu’ils jugeaient mal pensée.
Dès le titre de l’éditorial daté du 22 janvier 2013, le ton était donné : « L’école, ou le triomphe du corporatisme », et la suite se révélait… pire encore : si les instituteurs se mettent en grève, c’est pour éviter « de perdre dans l’affaire un privilège qui remonte à la monarchie de Juillet », ils aggravent de surcroît leur cas en tentant « d’entraîner les parents dans leur combat », bref, le « corporatisme étriqué » dont ils font preuve « est lamentable » !
Pourtant, quelques mois plus tard, Le Monde préfère oublier cette saine colère et, avec un culot certain, titrer sur « Le consensus oublié sur la réforme des rythmes scolaires » avant de demander : « Qui se souvient qu’on parlait encore, il y a un an, d’une réforme faisant "consensus" ? Qu’enseignants, parents, chercheurs, collectivités, associations..., réunis sous les ors de la Sorbonne pour une "grande concertation" estivale, semblaient parler d’une même voix pour dénoncer l’ineptie de la semaine de quatre jours ? »
Plutôt que d’admettre qu’il s’est égaré, qu’il a induit ses lecteurs en erreur, et que les réticences des enseignants pouvaient être fondées, le quotidien du soir préfère donc occulter une mobilisation qui lui fait particulièrement horreur et inventer rétrospectivement un « consensus » qui n’a jamais existé, mais qui a l’avantage de justifier a posteriori sa compulsion réformatrice…
(...)
À Libération, le volte-face a été à peu près identique. Après un temps d’hésitation, le quotidien de Rothschild avait fini, le 11 février dernier, par rejoindre Le Monde pour étriller « le monde enseignant, ou ses syndicats » qui, écrivait Nicolas Demorand dans un éditorial intitulé « Paralysie », risquent de finir par incarner « l’archétype le plus achevé du conservatisme ».
D’ailleurs, pour Libération, un seul enjeu importait dans ce conflit autour des rythmes scolaires, que les enseignants auraient ignoblement ignoré… Le bien être des élèves ? L’efficacité pédagogique ? Que nenni ! La question nodale était résumée ainsi :
« Le ministre vaincra-t-il les corporatismes pour imposer une réforme globalement soutenue par les parents d’élèves ? »…
Comme au Monde, six mois après ces diatribes automatiques pro-réforme, le rétropédalage est complet ! Oublié l’enthousiasme réformateur, à quelques jours de la rentrée Libération doit bien se rendre à l’évidence : « À Paris, la révision des rythmes scolaires ponctuée de fausses notes ». Et d’égrener l’ensemble des objections (justifiées) et des dysfonctionnements (désormais avérés) que les grévistes partisans d’un report de la réforme en 2014 prévoyaient, mais dont la « maison commune de toute la gauche » n’avait pas daigné faire état :
« une mise en œuvre encore approximative », une « organisation [qui] patauge encore », une « cohabitation [qui] commence mal » entre les animateurs de la ville et les associations qui les suppléent, des lieux d’accueil pour les enfants qui constituent « encore un objet de bisbille », bref, une « usine à gaz à 50 millions d’euros ».
Comparativement à celui du Monde et de Libération, le traitement par Le Figaro de ce dossier, qui lui donnait pourtant l’occasion de surenchérir dans un registre qu’il affectionne tout particulièrement, a été… exemplaire (...)
Pour preuve, en cette rentrée, Le Figaro insiste plus que lourdement sur des dysfonctionnements qui ne concernent après tout que 20% environ des élèves, en se faisant l’écho, avec une belle capacité d’écoute envers les syndicats d’enseignants, de préoccupations qui ne sont pourtant pas toujours au cœur de ses priorités éditoriales, comme le bien être des « personnels d’animation qui, eux, sont “stressés” », ou la capacité de la réforme à gommer « des inégalités périscolaires qui vont de 1 à 10 »… Une sollicitude pour les salariés et un souci égalitariste qui font chaud au cœur ! (...)
La couverture de la mobilisation des professeurs des écoles contre cette réforme des rythmes scolaires, puis de sa mise en œuvre par quatre des principaux titres de la presse quotidienne nationale révèlent donc des pratiques journalistiques pour le moins... étonnantes. Avec, des résultats inégaux certes, mais le parti pris systématique du Figaro contre le gouvernement ne vaut de manière générale pas mieux que le suivisme et la versatilité du Parisien, du Monde et de Libération… Et dans tous les cas, l’information sur la réalité du monde de l’éducation est la victime de petits jeux partisans et d’a priori idéologiques."
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par Blaise Magnin, chercheur en sociologie politique (Nanterre)
EXTRAIT:
"Cette année, les problèmes liés à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires ont occupé largement l’attention de la presse quotidienne. Échantillon.
En janvier et février 2013, la grève des instituteurs parisiens contre la réforme des rythmes scolaires avait fait l’objet dans les grands médias d’un traitement certes classique, mais non moins cavalier, se contentant le plus souvent de fustiger « le corporatisme enseignant » et un mouvement « incompréhensible et injustifié ».
Quelques mois plus tard, sans complexes et en toute amnésie, les mêmes acteurs tancent cette fois l’institution pour son impréparation, sans jamais reconnaître que les craintes des grévistes étaient peut-être fondées.
(...)
Le Monde, qui ne rate jamais une occasion de blâmer la frilosité, voire l’arriération de ceux qui n’applaudissent pas les réformes libérales – quels que soient leur objet, leurs finalités et leurs conséquences –, avait été particulièrement virulent à l’encontre des enseignants qui se mobilisaient contre une réforme qu’ils jugeaient mal pensée.
Dès le titre de l’éditorial daté du 22 janvier 2013, le ton était donné : « L’école, ou le triomphe du corporatisme », et la suite se révélait… pire encore : si les instituteurs se mettent en grève, c’est pour éviter « de perdre dans l’affaire un privilège qui remonte à la monarchie de Juillet », ils aggravent de surcroît leur cas en tentant « d’entraîner les parents dans leur combat », bref, le « corporatisme étriqué » dont ils font preuve « est lamentable » !
Pourtant, quelques mois plus tard, Le Monde préfère oublier cette saine colère et, avec un culot certain, titrer sur « Le consensus oublié sur la réforme des rythmes scolaires » avant de demander : « Qui se souvient qu’on parlait encore, il y a un an, d’une réforme faisant "consensus" ? Qu’enseignants, parents, chercheurs, collectivités, associations..., réunis sous les ors de la Sorbonne pour une "grande concertation" estivale, semblaient parler d’une même voix pour dénoncer l’ineptie de la semaine de quatre jours ? »
Plutôt que d’admettre qu’il s’est égaré, qu’il a induit ses lecteurs en erreur, et que les réticences des enseignants pouvaient être fondées, le quotidien du soir préfère donc occulter une mobilisation qui lui fait particulièrement horreur et inventer rétrospectivement un « consensus » qui n’a jamais existé, mais qui a l’avantage de justifier a posteriori sa compulsion réformatrice…
(...)
À Libération, le volte-face a été à peu près identique. Après un temps d’hésitation, le quotidien de Rothschild avait fini, le 11 février dernier, par rejoindre Le Monde pour étriller « le monde enseignant, ou ses syndicats » qui, écrivait Nicolas Demorand dans un éditorial intitulé « Paralysie », risquent de finir par incarner « l’archétype le plus achevé du conservatisme ».
D’ailleurs, pour Libération, un seul enjeu importait dans ce conflit autour des rythmes scolaires, que les enseignants auraient ignoblement ignoré… Le bien être des élèves ? L’efficacité pédagogique ? Que nenni ! La question nodale était résumée ainsi :
« Le ministre vaincra-t-il les corporatismes pour imposer une réforme globalement soutenue par les parents d’élèves ? »…
Comme au Monde, six mois après ces diatribes automatiques pro-réforme, le rétropédalage est complet ! Oublié l’enthousiasme réformateur, à quelques jours de la rentrée Libération doit bien se rendre à l’évidence : « À Paris, la révision des rythmes scolaires ponctuée de fausses notes ». Et d’égrener l’ensemble des objections (justifiées) et des dysfonctionnements (désormais avérés) que les grévistes partisans d’un report de la réforme en 2014 prévoyaient, mais dont la « maison commune de toute la gauche » n’avait pas daigné faire état :
« une mise en œuvre encore approximative », une « organisation [qui] patauge encore », une « cohabitation [qui] commence mal » entre les animateurs de la ville et les associations qui les suppléent, des lieux d’accueil pour les enfants qui constituent « encore un objet de bisbille », bref, une « usine à gaz à 50 millions d’euros ».
Comparativement à celui du Monde et de Libération, le traitement par Le Figaro de ce dossier, qui lui donnait pourtant l’occasion de surenchérir dans un registre qu’il affectionne tout particulièrement, a été… exemplaire (...)
Pour preuve, en cette rentrée, Le Figaro insiste plus que lourdement sur des dysfonctionnements qui ne concernent après tout que 20% environ des élèves, en se faisant l’écho, avec une belle capacité d’écoute envers les syndicats d’enseignants, de préoccupations qui ne sont pourtant pas toujours au cœur de ses priorités éditoriales, comme le bien être des « personnels d’animation qui, eux, sont “stressés” », ou la capacité de la réforme à gommer « des inégalités périscolaires qui vont de 1 à 10 »… Une sollicitude pour les salariés et un souci égalitariste qui font chaud au cœur ! (...)
La couverture de la mobilisation des professeurs des écoles contre cette réforme des rythmes scolaires, puis de sa mise en œuvre par quatre des principaux titres de la presse quotidienne nationale révèlent donc des pratiques journalistiques pour le moins... étonnantes. Avec, des résultats inégaux certes, mais le parti pris systématique du Figaro contre le gouvernement ne vaut de manière générale pas mieux que le suivisme et la versatilité du Parisien, du Monde et de Libération… Et dans tous les cas, l’information sur la réalité du monde de l’éducation est la victime de petits jeux partisans et d’a priori idéologiques."
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- arcencielGrand Maître
Ils ne pourront revenir sur cette réforme que si et seulement si les parents descendent dans la rue et désavouent leurs maires aux prochaines élections...(disons que je ne vois que ça comme levier)
- atriumNeoprof expérimenté
Et ce serait bien qu'on ne s'en mêle pas. Ni opposition frontale, ni zèle. Transparence vis à vis des parents par contre.arcenciel a écrit:Ils ne pourront revenir sur cette réforme que si et seulement si les parents descendent dans la rue et désavouent leurs maires aux prochaines élections...(disons que je ne vois que ça comme levier)
- JPhMMDemi-dieu
On aurait presque envie qu' "ils" prennent une grosse claque aux élections municipales.arcenciel a écrit:Ils ne pourront revenir sur cette réforme que si et seulement si les parents descendent dans la rue et désavouent leurs maires aux prochaines élections...(disons que je ne vois que ça comme levier)
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- atriumNeoprof expérimenté
Il faut voir. Vu ce qu'il y a en face selon où tu habitesJPhMM a écrit:On aurait presque envie qu' "ils" prennent une grosse claque aux élections municipales.arcenciel a écrit:Ils ne pourront revenir sur cette réforme que si et seulement si les parents descendent dans la rue et désavouent leurs maires aux prochaines élections...(disons que je ne vois que ça comme levier)
- JPhMMDemi-dieu
D'où le "presque".atrium a écrit:Il faut voir. Vu ce qu'il y a en face selon où tu habitesJPhMM a écrit:On aurait presque envie qu' "ils" prennent une grosse claque aux élections municipales.arcenciel a écrit:Ils ne pourront revenir sur cette réforme que si et seulement si les parents descendent dans la rue et désavouent leurs maires aux prochaines élections...(disons que je ne vois que ça comme levier)
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- damanhourNiveau 9
je ne comprends pas qu'on ne puisse pas mettre en place des ateliers "étude". Je ne connais pas assez le primaire mais je me souviens que nous pouvions tranquillement faire nos devoirs à l'école (2 h par semaine). Mais ce n'était pas une école publique. C'est vraiment dommage que cela ne soit apparemment pas possible: ces deux heures surveillées me permettaient d'avoir le calme et d'observer comment les autres travaillaient.
Les animateurs n'ont pas le droit de surveiller des devoirs (question naïve) ?
Les animateurs n'ont pas le droit de surveiller des devoirs (question naïve) ?
- nova32Niveau 9
Réponse faite en conseil d'école aux parents demandeurs : les TAP ne sont pas le lieu pour faire les devoirs. Il s'agit d'activités culturelles, sportives et bla, bla, bla... Bref, les devoirs c'est QUE pour ceux qui restent en garderie après 17h.damanhour a écrit:je ne comprends pas qu'on ne puisse pas mettre en place des ateliers "étude". Je ne connais pas assez le primaire mais je me souviens que nous pouvions tranquillement faire nos devoirs à l'école (2 h par semaine). Mais ce n'était pas une école publique. C'est vraiment dommage que cela ne soit apparemment pas possible: ces deux heures surveillées me permettaient d'avoir le calme et d'observer comment les autres travaillaient.
Les animateurs n'ont pas le droit de surveiller des devoirs (question naïve) ?
- damanhourNiveau 9
C'est juste ....absurde ! le fait de pouvoir faire ses devoirs dans un environnement calme est essentiel pour permettre à ceux qui ne peuvent pas les faire chez eux (télé à fond, familles nombreuses, voisin bruyant) de progresser. J'ai l'impression que tout est fait pour que les inégalités sociales soient irrémédiables. Quand on ne peut pas apprendre ses leçons chez soi pour des raisons X ou Y, apprendre les claquettes ou attendre assis sur un banc, c'est juste du gâchis.nova32 a écrit:Réponse faite en conseil d'école aux parents demandeurs : les TAP ne sont pas le lieu pour faire les devoirs. Il s'agit d'activités culturelles, sportives et bla, bla, bla... Bref, les devoirs c'est QUE pour ceux qui restent en garderie après 17h.damanhour a écrit:je ne comprends pas qu'on ne puisse pas mettre en place des ateliers "étude". Je ne connais pas assez le primaire mais je me souviens que nous pouvions tranquillement faire nos devoirs à l'école (2 h par semaine). Mais ce n'était pas une école publique. C'est vraiment dommage que cela ne soit apparemment pas possible: ces deux heures surveillées me permettaient d'avoir le calme et d'observer comment les autres travaillaient.
Les animateurs n'ont pas le droit de surveiller des devoirs (question naïve) ?
- arcencielGrand Maître
+1damanhour a écrit:C'est juste ....absurde ! le fait de pouvoir faire ses devoirs dans un environnement calme est essentiel pour permettre à ceux qui ne peuvent pas les faire chez eux (télé à fond, familles nombreuses, voisin bruyant) de progresser. J'ai l'impression que tout est fait pour que les inégalités sociales soient irrémédiables. Quand on ne peut pas apprendre ses leçons chez soi pour des raisons X ou Y, apprendre les claquettes ou attendre assis sur un banc, c'est juste du gâchis.nova32 a écrit:Réponse faite en conseil d'école aux parents demandeurs : les TAP ne sont pas le lieu pour faire les devoirs. Il s'agit d'activités culturelles, sportives et bla, bla, bla... Bref, les devoirs c'est QUE pour ceux qui restent en garderie après 17h.damanhour a écrit:je ne comprends pas qu'on ne puisse pas mettre en place des ateliers "étude". Je ne connais pas assez le primaire mais je me souviens que nous pouvions tranquillement faire nos devoirs à l'école (2 h par semaine). Mais ce n'était pas une école publique. C'est vraiment dommage que cela ne soit apparemment pas possible: ces deux heures surveillées me permettaient d'avoir le calme et d'observer comment les autres travaillaient.
Les animateurs n'ont pas le droit de surveiller des devoirs (question naïve) ?
- GotinNiveau 9
Je comprends pas quelque chose : pourquoi en 2007 ou en 2008, je ne me souviens plus, les enseignants ont fait grève contre la réforme de Darcos pour faire l'école sur 4 jours? Autour de moi, ça revient beaucoup dans les discussions et ça nourrit cette impression de "conservatisme" des enseignants.
- maikreeeesseGrand sage
Très rapidement, nous ne voulions pas que les élèves aient moins d'heures hebdomadaires (passage de 26 h à 24 h avec les enfants). Plus anecdotiquement, l'impression d'avoir été la dernière roue du carrosse: je l'ai appris en même temps que les parents à la radio.
Enfin, pour ma part une nette préférence pour le travail du samedi matin que le mercredi.
Enfin, pour ma part une nette préférence pour le travail du samedi matin que le mercredi.
- Roumégueur IerÉrudit
Darcos a voulu supprimer le samedi matin pour permettre aux enfants de partir en week-end avec leurs parents (en gros), donc passage à 4 jours au forceps (dans certains endroits les écoles étaient déjà aux 4 jours donc pas de changement). Cependant, comme le dit maikresse, il a bien fallu faire 'sauter' des heures, cela fut fait assez perfidement : il a décrété une aide personnalisée aux élèves en difficulté de 2h par semaine (rien de scandaleux) mais il les a piquées sur le temps d'apprentissage de tous les élèves : résultat, les bons et moyens, n'ayant pas besoin d'aide individuelle ont gagné 2h de récré supplémentaire par semaine. Pour le dire autrement, ils ont perdu sur l'année 72h d'enseignement!! (Mes enfants en ont fait les frais, super Xav').maikreeeesse a écrit:Très rapidement, nous ne voulions pas que les élèves aient moins d'heures hebdomadaires (passage de 26 h à 24 h avec les enfants). Plus anecdotiquement, l'impression d'avoir été la dernière roue du carrosse: je l'ai appris en même temps que les parents à la radio.
Enfin, pour ma part une nette préférence pour le travail du samedi matin que le mercredi.
Et maintenant, alors que revenir sur l'absurdité de Darcos faisait consensus, Peillon a imposé une autre absurdité : l'anarchie absolue, réforme que mes enfants aussi reprennent de plein fouet dans la tronche, tout en serinant au JT que tout est fait dans leur intérêt... Il ne revient pas sur les 72h perdues en 2008, il impose le retour aux cours du mercredi matin (avec samedi déragatoire, manière de mettre un obstacle administratif), il demande une pause méridienne longue sans proposer de lieux de repos aux élèves, il laisse les communes se débrouiller avec ce beau chantier tout vilain et mécontente souvent élèves (davantage fatigués, un comble, et perdus dans ces organisations labyrinthiques), parents, animateurs, personnels de cantine, élus, enseignants. Un joli strike qui laisse beaucoup de monde pantois (si on m'aurait dit ça, j'aurais pas voté ça!).
Et les responsables sont bien sûr ces corporatistes d'enseignants, tu penses bien, c'est pratique de taper sur une profession qui, si l'on regarde les faits, a le plus perdu ces dernières décennies (on pourrait d'ailleurs dire qu'ils sont les plus mauvais corporatistes d'Europe et de l'Ocde vu les résultats sur leur quotidien!).
- atriumNeoprof expérimenté
La réforme Darcos a imposé les 4 jours à tous. Avant 2008, les conseils d'école, en accord avec les communes et la hiérarchie, étaient responsables de l'organisation du temps scolaire, dans les limites du cadrage fixé par l'état (26 heures/ semaine pour les élèves ou 24 plus un certains nombres de jours tarvaillés en plus pour atteindre le quota annuel).Gotin a écrit:Je comprends pas quelque chose : pourquoi en 2007 ou en 2008, je ne me souviens plus, les enseignants ont fait grève contre la réforme de Darcos pour faire l'école sur 4 jours? Autour de moi, ça revient beaucoup dans les discussions et ça nourrit cette impression de "conservatisme" des enseignants.
D'un trait de plume, Darcos a enlevé 72 heures de cours ( 2 X 36) aux élèves pour les remplacer par un soutien qui servait surtout à justifier le démantèlement de l'enseignement spécialisé (trop cher) et l'alourdissement du nombre d'élèves par classe. Maintenant si ça ne dérange pas les parents que leur enfant de 5 ans soit dans une classe à plus de 30... Rajoute les 108 heures de blabla fumeux et de réunions et tu comprendras mieux la colère. Si tu es PLC, es-tu prêt à accepter des heures de présence imposées arbitrairement par le ministère, en dehors de tes heures de cours et de celles que tu fais déjà en plus quand tu l'estimes nécessaire pour le suivi de tes élèves?
Peillon ne reviendra ni sur les 2 heures enlevées aux élèves, ni sur les 108 heures de pipeau/flicage imposées par Darcos. Pire, les conseils municipaux prennent le contrôle du temps de travail des PE grâce à la fameuse heure d' APC. Ajoute que depuis 2008,de l'eau a coulé sous les ponts: les revenus ont baissé, notes ( et donc avancement) bloquées par les DASEN, gel du point d'indice etc... le mouvement s'est bloqué (comme dans le secondaire si j'ai bien compris) entraînant des temps de trajets très longs, des postes provisoires pendant des années, des affectations arrivant de plus en plus tard et changeant plusieurs fois dans l'année scolaire (et non, pas seulement pour les brigades qui sont les TZR du primaire) et tu comprendras l'exaspération des collègues.
Si autour de toi, ils acceptent sans problème d'être trimballé à droite à gauche tous les 4 matins sans compensation financière et de voir leur salaire net baisser tous les ans (cas de beaucoup de collègues avec l'encadrement des notes) en s'apercevant qu'ils font plus d'heures avec un salaire moindre que les autres travailleurs européens (voire l'excellent article du blog la vie moderne), tu connais des surhommes qui méritent bien la médaille du travail.
Désolé pour le ton un peu aigri mais on se demande vraiment pourquoi les journalistes préfèrent taper sur la profession plutôt que de faire un boulot un peu fouillé sur les réalités du métier. On ne leur demande pas de nous croire sur parole mais simplement de visiter un peu autre chose que des écoles modèles et d'écouter d'autres personnes que les fadagogues style Cohen-Bendit et Meirieu, les neuneus de l'intérédèzenfant et les idiots utiles du libéralisme.
Voilà. J'espère que d'autres (Rikki? DC?) qui travaillent dans des environnements très différents du mien pourront aussi te fournir leurs arguments contre cette refondation.
Edit: Tout à fait d'accord avec Roumégueur: on est vraiment des billes pour ce qui est du corporatisme. Je ne suis plus très loin de penser que c'est la faiblesse qui nous perdra.
- LMVénérable
Ma fille qui entrera au CP l'année prochaine et qui aura la joie de découvrir la semaine de 4,5 jours me dit déjà qu'elle ne veut pas aller à la garderie encore plus si c'est "pour faire encore des coloriages" et qu'elle "voudrait être en paix sans bruit".
- atriumNeoprof expérimenté
Solution: déménager dans une commune riche et bien gérée qui saura lui proposer des activités (si possibles gratuites) adaptées à son âge, dans des locaux adaptés également. C'était notre série, continuons à creuser les inégalités au lieu d'essayer de les combler.LM a écrit:Ma fille qui entrera au CP l'année prochaine et qui aura la joie de découvrir la semaine de 4,5 jours me dit déjà qu'elle ne veut pas aller à la garderie encore plus si c'est "pour faire encore des coloriages" et qu'elle "voudrait être en paix sans bruit".
- évolutionsNiveau 6
Voici un petit rappel de ce que PasFier avait posté sur "Les dindons prennent la parole" le 23 mars 2013midjie a écrit:Dire que nous n'étions que d'odieux corporatistes, pas du tout des professionnels qui savent de quoi ils parlent !!!arcenciel a écrit:Oui, c'est vrai ça! Pfffffffffff...forrester1 a écrit:Mais pourquoi personne n'a t'il rien vu venir?
"Les professeurs des écoles : la corporation la plus bête du monde ?
Les professeurs des écoles forment le seul corps de métier qui accepte sans réagir la dégradation continuelle de ses conditions de travail, de son pouvoir d’achat et de son statut dans la société.
Il subit l’augmentation progressive des effectifs dans sa classe ;il ne réagit pas.
On lui impose des classes à double ou triple niveau avec des effectifs identiques à ceux des classes normales ; il ne réagit pas.
On lui impose la prise en charge d’enfants handicapés souffrants de graves troubles du comportement - sans lui donner de formation ni de personnel qualifié pour l’aider - afin de pouvoir supprimer des places dans les structures spécialisées par mesure d’économie ; il ne réagit pas.
On lui impose des programmes de plus en plus chargés avec de nouveaux thèmes à traiter au détriment des matières fondamentales, afin de faire plaisir à différents lobbies et de faire des programmes une belle vitrine de l’Education Nationale, puis on lui reproche la baisse du niveau des élèves en français et en mathématiques ; il ne réagit pas.
On alourdit sa journée de travail en lui imposant de faire du soutien le midi afin de pouvoir justifier la suppression des postes d’enseignants spécialisés ( RASED) par mesure d’économie ; il ne réagit pas.
Le professeur des écoles a un salaire de misère par rapport à ses homologues européens, et ne risque pas de voir son traitement évoluer de si tôt, sauf à faire des heures supplémentaires en tant qu’animateur dès 2013 ou 2014 ; il ne réagit pas.
Son revenu est plus faible que celui des professeurs du secondaire, alors qu’il a le même niveau d’études, qu’il fait plus d’heures devant élèves et qu’il se farcit les accueils des élèves ( non comptabilisés dans son temps de travail) ainsi que les services de récréation en toutes saisons, par tous les temps ( sans être considéré administrativement comme effectuant un « service actif ») ; il ne réagit pas.
Les parents d’élèves le méprisent, l’insultent et parfois même l’agressent physiquement ; il ne réagit pas.
Les associations de parents d’élèves ont de plus en plus d’influence sur l’exercice de son métier, poussant toujours plus dans le sens de leur confort personnel ; il ne réagit pas.
Les médias l’invectivent régulièrement en pointant du doigt son incompétence, son égoïsme, son corporatisme, sa fainéantise, ses vacances… il ne réagit pas.
Le professeur des écoles ( et le professeur tout court ) sert de bouc émissaire à la société pour justifier tout ce qui ne fonctionne pas ; il ne réagit pas.
Parfois ses syndicats majoritaires, pour justifier leur existence, organisent une petit grève d’une journée avec des revendications diverses et variées. Il n’obtient rien bien sûr , mais il s’est défoulé dans la rue et retourne travailler le lendemain.
On va lui supprimer la coupure du mercredi, indispensable pour préparer ses cours et pour tenir le coup avec des élèves de plus en ingérables que même leurs parents ne maîtrisent pas ; il ne réagit pas.
Ses syndicats majoritaires l’on abandonné sur ce sujet parce qu’ils sont à la botte du parti politique au pouvoir ; il ne réagit pas, et va peut-être même encore voter pour eux l’année prochaine.
Le professeur des écoles devra bientôt accepter dans sa classe des élèves qui n’ont pas le niveau nécessaire - parce qu’on leur aura refusé le redoublement - pour faire des économies sur leur dos ; il ne réagit pas.
L’année prochaine, le professeur des écoles ne pourra plus donner de devoirs à ses élèves, ce qui va encore dégrader l’image de l’école publique et pousser encore plus de parents vers le privé, justifiant ainsi d’autres suppressions de postes ; il ne réagit pas.
Son ministre annonce la création de milliers de poste dans l’Education Nationale, mais oublie de préciser qu’il s’agira d’étudiants en « emploi d’avenir professeur » , afin de faire entrer la précarité dans l’enseignement primaire, comme cela existe déjà dans le secondaire ; il ne réagit pas.
Le professeur des écoles va bientôt perdre son statut de fonctionnaire d’état pour se retrouver à travailler pour les communes avec des contrats précaires, car c’est l’unique but de la réforme des rythmes scolaires menée avec férocité par son ministre ; il ne réagit pas - car il n’y croit pas : le bon papa Etat ne lui ferait jamais ça …
Le professeur des écoles a des moyens de pression sur ses dirigeants que la majorité des salariés rêverait d’avoir, mais il ne les utilise pas. Il peut paralyser une bonne partie de l’économie en fermant la grande Garderie Nationale jusqu’à ce qu’il soit écouté, il ne le fait pas.
Il dit que la grève ça va détériorer son image dans l’opinion, alors qu’elle est déjà en dessous du niveau de la mer.
Il dit « ça ne sert à rien de faire grève, la preuve j'en a fait une l’autre jour et on n’a rien obtenu ! »
Il dit qu’ « il faut trouver un autre moyen de se faire entendre » mais il ne le trouve pas, alors il ne fait rien.
Certains professeurs des écoles pensent même que les réformes actuelles sont vraiment menées dans l’intérêt des élèves…
A partir du 28 mars 2013, si le mouvement de protestation contre la réforme des rythmes scolaires s’arrête sans que l’on ait obtenu de résultat satisfaisant, quand on me demandera ce que je fais dans la vie, plutôt que de répondre « professeur des écoles » , je dirai que je vends du cannabis ; j’aurai beaucoup moins honte, et pour le coup, j’obtiendrai certainement plus de considération des gens, à commencer par mon ministre."
Je considère qu'il y a matière à méditer dans ce message.
- Presse-puréeGrand sage
Bon résumé.Roumégueur Ier a écrit:Darcos a voulu supprimer le samedi matin pour permettre aux enfants de partir en week-end avec leurs parents (en gros), donc passage à 4 jours au forceps (dans certains endroits les écoles étaient déjà aux 4 jours donc pas de changement). Cependant, comme le dit maikresse, il a bien fallu faire 'sauter' des heures, cela fut fait assez perfidement : il a décrété une aide personnalisée aux élèves en difficulté de 2h par semaine (rien de scandaleux) mais il les a piquées sur le temps d'apprentissage de tous les élèves : résultat, les bons et moyens, n'ayant pas besoin d'aide individuelle ont gagné 2h de récré supplémentaire par semaine. Pour le dire autrement, ils ont perdu sur l'année 72h d'enseignement!! (Mes enfants en ont fait les frais, super Xav').maikreeeesse a écrit:Très rapidement, nous ne voulions pas que les élèves aient moins d'heures hebdomadaires (passage de 26 h à 24 h avec les enfants). Plus anecdotiquement, l'impression d'avoir été la dernière roue du carrosse: je l'ai appris en même temps que les parents à la radio.
Enfin, pour ma part une nette préférence pour le travail du samedi matin que le mercredi.
Et maintenant, alors que revenir sur l'absurdité de Darcos faisait consensus, Peillon a imposé une autre absurdité : l'anarchie absolue, réforme que mes enfants aussi reprennent de plein fouet dans la tronche, tout en serinant au JT que tout est fait dans leur intérêt... Il ne revient pas sur les 72h perdues en 2008, il impose le retour aux cours du mercredi matin (avec samedi déragatoire, manière de mettre un obstacle administratif), il demande une pause méridienne longue sans proposer de lieux de repos aux élèves, il laisse les communes se débrouiller avec ce beau chantier tout vilain et mécontente souvent élèves (davantage fatigués, un comble, et perdus dans ces organisations labyrinthiques), parents, animateurs, personnels de cantine, élus, enseignants. Un joli strike qui laisse beaucoup de monde pantois (si on m'aurait dit ça, j'aurais pas voté ça!).
Et les responsables sont bien sûr ces corporatistes d'enseignants, tu penses bien, c'est pratique de taper sur une profession qui, si l'on regarde les faits, a le plus perdu ces dernières décennies (on pourrait d'ailleurs dire qu'ils sont les plus mauvais corporatistes d'Europe et de l'Ocde vu les résultats sur leur quotidien!).
Mon fils se la prend aussi cette réforme (j'aurais préféré un retour aux 26 ou 27h, et cours le samedi matin, mais bon). Il est exténué fin septembre, irascible... et encore, nous avions prévu le coup avec ma compagne et nous avons des horaires bien fichus. Je n'ose pas imaginer pour les parents qui bossent jusque 18h et qui commencent tôt. Le gamin est à la garderie, puis à l'école, puis aux TAP et de nouveau à la garderie.
Je suis en commune rurale, et ce truc est définitivement une réforme calibrée pour les urbains. Les pécores ne sont pas intéressants (ils votent FN, et ça va pas trop changer vu ce que fait ce gouvernement de "gauche").
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Presse-puréeGrand sage
+1atrium a écrit:Solution: déménager dans une commune riche et bien gérée qui saura lui proposer des activités (si possibles gratuites) adaptées à son âge, dans des locaux adaptés également. C'était notre série, continuons à creuser les inégalités au lieu d'essayer de les combler.LM a écrit:Ma fille qui entrera au CP l'année prochaine et qui aura la joie de découvrir la semaine de 4,5 jours me dit déjà qu'elle ne veut pas aller à la garderie encore plus si c'est "pour faire encore des coloriages" et qu'elle "voudrait être en paix sans bruit".
Et un coucou à nos lecteurs fantômes.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
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