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- sebisebNiveau 9
C'est vrai, j'ai fait le choix de rester dans le privé mais pas pour les raisons que tu évoques.Marcel Khrouchtchev a écrit:
Non. Quand tu passes le concours, tu fais le choix de passer celui du privé ou celui du public.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
sebiseb a écrit:C'est vrai, j'ai fait le choix de rester dans le privé mais pas pour les raisons que tu évoques.Marcel Khrouchtchev a écrit:
Non. Quand tu passes le concours, tu fais le choix de passer celui du privé ou celui du public.
C'était un exemple, simplement pour te dire qu'il y a bien un choix. Ce que tu confirmes par ta phrase d'ailleurs.
- GrypheMédiateur
Le SPELC était pour la réforme si je ne m'abuse. Et maintenant ils se rendent compte qu'il y aura peut-être des suppressions de postes ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
J'adore les acronymes de syndicats, ça me fait immanquablement penser à ça:
C'est à 1'18.
C'est à 1'18.
- Pat BÉrudit
sebiseb a écrit:Je ne crois pas que les EPI soient une aberration, l'objectif n'étant pas d'empiler un "truc projet" en plus du reste mais bien de faire passer certaines compétences et savoirs autrement que par un enseignement "académique". Donc, si les séquences sont bien montées elles ne seront pas du travail en plus mais du travail autrement. La difficulté, c'est clair, étant de devoir "s'entendre" avec ses collègues des autres disciplines pour monter la séquence ! Pour le pratiquer en LP, c'est bénéfique pour tout le monde ; la limite (je me répète) étant d'être pédagogiquement en phase avec le(s) collègue(s) avec le(s)quel(s) on travaille.
Justement... c'est très bénéfique en LP, le travail par projet en interdisciplinarité, je te rejoins là-dessus, pour à mon avis plusieurs raisons, parmi lesquelles :
1) parce qu'il s'agit d'une formation à visée professionnalisante, donc ça a du sens de se rapprocher le plus possible d'un fonctionnement qui pourrait ressembler à celui de l'entreprise
2) parce qu'ils ont déjà acquis un minimum de bases et qu'ils peuvent ainsi les réactiver et leur donner du sens.
Ca peut, aussi, être un facteur de remotivation pour des élèves décrocheurs. Mais ça n'est pas une méthode efficace pour construire de nouvelles notions, pour structurer le savoir. Pour moi, ça doit être surtout pratiqué dans des voies professionnalisante ou technologiques... ou en fin de cursus, quel que soit le cursus. A la limite, si on l'envisage en collège, ça serait un bon moyen de réutiliser des notions vues par ailleurs mais à condition que ce soit "en plus" des cours... Parce que travailler sur un projet solide prend énormément de temps au détriment de l'avancée dans les programmes. Donc ça oblige à revoir à la baisse le contenu qu'on enseigne, pour avoir le temps de mener aussi le projet. Donc, pour raccrocher 10% d'élèves démotivés, on baisse le niveau des autres ?
Faux puisqu'il n'y a plus depuis belle lurette de classes latin ou de classe bilangue : c'est une option avec des élèves répartis sur plusieurs classes (et on se bat pour que ça reste une option parce qu'on tient à une certaine hétérogénéité des classes... même si la pression des parents vise l'inverse effectivement, dans les faits ça n'est pas le cas !) ; et il y a aussi plein d'élèves qui choisissent cette option juste pour le plaisir d'apprendre ! (ça aurait été mon cas si j'avais pu faire du latin, ou mieux, du grec, pas de bol y'en avait pas dans mon collège, éternel regret) ; quand aux langues, l'espagnol va gagner des heures, l'allemand (ou autre LV2 présente en bilangue) va en perdre (les élèves qui prenaient allemand pour être en bilangue ne choisiront pas forcément allemand LV2).sebiseb a écrit:Pour notre académie, nous avons calculé qu'il n'y aurait globalement pas de pertes d'heures de langues puisque l'apprentissage d'une deuxième langue débutera désormais dès la 5ème. Personnellement, je pense que les options "langues" (latin et bilangues) visaient surtout à trier les élèves, et surtout permettent aux familles les plus à l'aise avec le système de les orienter vers "les bonnes classes" sans pour autant que leur chère tête blonde soit faite pour ça ... en ce sens je pense que la réforme va dans le bon sens, à partir du moment où tout les jeunes pourront faire des choix "éclairer" par des principes d'orientation plus objectifs que le calcul "social" de leurs parents.
Pour ça, je n'ai pas d'avis tranché. Je suis juste totalement contre les compétences floues et fourre-tout telles qu'elles sont définies, c'est tout. Des compétences mathématiques, c'est facile à évaluer, ça aurait du sens, mais des compétences transversales du type "travailler en équipe" c'est d'une absurdité sans nom (et ce n'est pas forcément l'objectif de l'école). Autre inconvénient possible du système de compétence : peut-être plus facile à frauder pour un chef d'établissement ? (mon ex-cde changeait les coef pour modifier les moyennes et améliorer le dossier des élèves, il changeait aussi les compétences rentrées par les collègues en 3ème, ça ne fera que s'amplifier)sebiseb a écrit:Je suis opposé depuis que j'enseigne à l'évaluation par notes. C'est un "machin" globalisant qui vise juste à classer les élèves tu es bon ou mauvais "élément, mais qui ne donne aucune indication ni à l’élève, ni à la famille, ni même à l'enseignant (en particulier celui qui le récupère l'année suivante) sur les acquis, les savoirs à renforcer, les connaissances à vraiment travailler. Prenons un exemple en maths ; j'imagine que tu peux dans un même trimestre travailler sur la résolution d'équation et de la géométrie ? La moyenne qui se calcule sur le bulletin trimestriel ne distingue pas (que je sache) les deux disciplines qui pourtant font appel à des concepts très différents tu en conviendras ? Tu nuances peut-être dans ton appréciation, mais l'élève et les parents ne retiennent que la note, pas ce qui est acquis de ce qu'il faut travailler, est-ce que je me trompe ?
Moins d'illettrés, je ne suis pas sûre, je ne sais pas d'où tu sort ces chiffres, il me semble plutôt que les compétences à l'écrit ont chuté, mais pourquoi pas... Mais n'empêche qu'il y a 50 ans, avoir un brevet signifiait savoir largement lire-écrire-compter, rédiger, argumenter, etc... On a baissé le niveau des examens, du collège, du lycée, simplement parce que pour amener tous les élèves (ou 80%) au niveau qui était celui du bac il y a 40 ans, il aurait fallu leur donner du temps et des moyens...sebiseb a écrit:Est-ce que le niveau baisse ? Le constat est qu'il y a moins d'illettrés aujourd'hui qu'il y a 50 ans. Cependant, les études PISA (qui sont quoiqu'on en pense) une évaluation objective montrent une dégradation du niveau de nos élèves. Il faut donc changer les choses, et chaque réforme prétend le faire ! Personne n'est jamais d'accord, et chacun fait en sorte que ça ne fonctionne pas ! C'est mon sentiment en tout cas.
Je crois en fait que le niveau d'exigence nous appartient en tant qu'enseignant (la liberté pédagogique est inscrite dans le code de l'éducation). Là où je te rejoins, c'est que cette exigence que l'on a en général en classe est battue en brèche dans les jurys d'examen qui vise à assurer de bonnes statistiques au ministère, au rectorat et même à l'établissement (ou pas pour ce dernier).
Et pour les élèves les plus en difficultés, il faut mettre en place des moyens (je suis là encore d'accord avec toi) pour qu'ils puissent avoir des temps de travail en petit groupe. Je ne suis personnellement pas favorable à les séparer des autres dans le quotidien, car la mixité sociale est la garantie de bon fonctionnement de notre démocratie - ne pas couper les élites (nos futurs dirigeants) du reste de la société (we are legion) dès le plus jeunes ages (car on voit aujourd'hui ce que cela donne sur le plan politique).
Et quant à séparer les plus faibles des autres... Bien sûr il est important d'avoir un tronc commun et une vraie mixité durant une partie de la scolarité ; mais, à partir d'un certain âge, ça me semble pas forcément une mauvaise chose qu'il y ait différentes voies : c'était le cas auparavant en fin de 5ème, pour que ceux qui se destinent à des études plus longues avancent plus vite et plus loin et aient de meilleures bases pour la suite, et que ceux qui ne sont pas du tout attirés par les études mais sont plus concrets puissent se diriger peu à peu vers un métier. C'était pour moi un très bon compromis, plutôt que d'obliger tout le monde à faire la même chose jusqu'à 16 ans sans tenir compte des spécificités des uns et des autres.
Bref... je ne suis définitivement pas en phase avec la CFDT ! Comme, je crois, beaucoup de collègues...
Et puis, peut-être que le rôle d'un syndicat est uniquement de défendre les conditions de travail et non de faire des choix structurels et pédagogiques ? (quoiqu'ils influent sur les conditions de travail, donc ça peut se justifier)
- sebisebNiveau 9
Je déteste cette approche ; l'éducation utilitariste qui vise à formater les jeunes pour l'entreprisePat B a écrit:
Justement... c'est très bénéfique en LP, le travail par projet en interdisciplinarité, je te rejoins là-dessus, pour à mon avis plusieurs raisons, parmi lesquelles :
1) parce qu'il s'agit d'une formation à visée professionnalisante, donc ça a du sens de se rapprocher le plus possible d'un fonctionnement qui pourrait ressembler à celui de l'entreprise
En LP, ils sont rarement acquis les bases ! L'orientation en LP est souvent faite par défaut, et la motivation pour l'enseignement professionnel (manuel comme certains disent) n'est pas probante.Pat B a écrit:
2) parce qu'ils ont déjà acquis un minimum de bases et qu'ils peuvent ainsi les réactiver et leur donner du sens.
Ca peut, aussi, être un facteur de remotivation pour des élèves décrocheurs. Mais ça n'est pas une méthode efficace pour construire de nouvelles notions, pour structurer le savoir. Pour moi, ça doit être surtout pratiqué dans des voies professionnalisante ou technologiques... ou en fin de cursus, quel que soit le cursus. A la limite, si on l'envisage en collège, ça serait un bon moyen de réutiliser des notions vues par ailleurs mais à condition que ce soit "en plus" des cours... Parce que travailler sur un projet solide prend énormément de temps au détriment de l'avancée dans les programmes. Donc ça oblige à revoir à la baisse le contenu qu'on enseigne, pour avoir le temps de mener aussi le projet. Donc, pour raccrocher 10% d'élèves démotivés, on baisse le niveau des autres ?
Il n'y a pas de décrocheurs au collège ? Ou seulement 10% ? Bref, je ne comprends pas que l'approche pédagogique (au-delà de diversifier les méthodes) en LP puisse ne pas fonctionner en collège ou même en LG/LT ? Et oui, malheureusement il n'y a pas que les chefs d'établissements qui "trichent" sur l'évaluation par compétences. Cependant, quand je vois comment les jurys d'examen arrondissent les notes ...
Pour le reste je persiste à dire que les classes à options particulières permettent de trier les élèves, c'est même comme ça que les chefs d'établissements (y compris dans le public concurrencent les autres établissements) - on attire les familles ayant un niveau social plus élevé que le reste du quartier - la plupart ne s'en cachent même pas.
Il y a 40 / 50 ans peu de jeunes atteignaient le niveau Brevet, BAC, ... Il faut rappeler que le certificat d'études n'était pas passé par tous les élèves, l'instituteur présentait qui il souhaitait et l'inspecteur ne lui reprochait pas de laisser les cancres se réchauffer près du poêle au fond de la classe. En fait, la vraie différente c'est que l’ascenseur social fonctionnait car ceux qui même issu des milieux sociaux les moins favorisés étaient repérés pouvaient émergés - si leurs parents ne les freinaient pas ! Les plus favorisés étaient de fait protégés, maintenant ils sont les seuls à vraiment accéder au meilleur de l'éducation. Dans les LP, il y a pleins de jeunes qui ne devraient pas y être - c'est clairement leur statut social qui les y a envoyé ; je pourrais te faire des pages de noms depuis les 15 ans que j'y enseigne de jeunes qui auraient pu réussir en LG moyennant un accompagnement sérieux depuis le collège. C'est ce qui me révolte le plus dans le système actuel, et c'est la raison principale pour laquelle je pense que cette réforme va dans le bon sens ... mais je ne suis pas naïf au point de penser qu'elle ne sera pas saboter de l'intérieur pour maintenir la reproduction sociale.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- NicolatsarNiveau 9
Gryphe a écrit:Le SPELC était pour la réforme si je ne m'abuse. Et maintenant ils se rendent compte qu'il y aura peut-être des suppressions de postes ?
Non ils ne sont pas pour cette réforme, ils cherchent a en obtenir le moins pire étant donné qu'elle se fera, c'est différent...
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Quels enfants léguerons-nous à notre terre ?
- CelebornEsprit sacré
Nicolatsar a écrit:Gryphe a écrit:Le SPELC était pour la réforme si je ne m'abuse. Et maintenant ils se rendent compte qu'il y aura peut-être des suppressions de postes ?
Non ils ne sont pas pour cette réforme, ils cherchent a en obtenir le moins pire étant donné qu'elle se fera, c'est différent...
Quand on vote POUR dans une instance, c'est qu'on est pour. Sinon, on vote autre chose.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- KeaFidèle du forum
Le SPELC écrivait, le 15 mai dernier, dans son communiqué "Les collégiens méritent une bonne réforme" :
Quand j'ai lu ça (je suis adhérente), j'ai compris que le SPELC était pour la réforme mais qu'il attendait des amendements (sur les options et les pertes d'heures notamment). Et le ministère a publié l'arrêté et le décret 4 jours plus tard...
Le SPELC a lancé une consultation de ses adhérents à ce sujet (en mai...).
Puis le discours est devenu plus vindicatif. Jusqu'au communiqué qui a fait suite au courrier du rectorat de Nantes pour demander aux CDE d'envisager des pertes d'heures (début novembre). Là, le SPELC a demandé un RDV urgent au ministère. Depuis, silence radio...
Bref, depuis le printemps, j'ai l'impression que le SPELC national a toujours un train de retard.
De plus, le message est brouillé car la direction et la base ne sont pas en phase. Par exemple, des antennes locales ont appelé à la grève alors que le national s'y refusait.
SPELC a écrit:Nombre d'acteurs, parents, enseignants, chercheurs, réclament depuis de longues années, une réforme en profondeur pour le collège. Le projet présenté lors du Conseil supérieur de l'éducation le 10 avril n'est certes pas parfait mais il correspond néanmoins aux principales attentes de ces acteurs. C'est la raison pour laquelle il a été adopté.
Quand j'ai lu ça (je suis adhérente), j'ai compris que le SPELC était pour la réforme mais qu'il attendait des amendements (sur les options et les pertes d'heures notamment). Et le ministère a publié l'arrêté et le décret 4 jours plus tard...
Le SPELC a lancé une consultation de ses adhérents à ce sujet (en mai...).
Puis le discours est devenu plus vindicatif. Jusqu'au communiqué qui a fait suite au courrier du rectorat de Nantes pour demander aux CDE d'envisager des pertes d'heures (début novembre). Là, le SPELC a demandé un RDV urgent au ministère. Depuis, silence radio...
Bref, depuis le printemps, j'ai l'impression que le SPELC national a toujours un train de retard.
De plus, le message est brouillé car la direction et la base ne sont pas en phase. Par exemple, des antennes locales ont appelé à la grève alors que le national s'y refusait.
- GrypheMédiateur
Celeborn a écrit:Nicolatsar a écrit:Gryphe a écrit:Le SPELC était pour la réforme si je ne m'abuse. Et maintenant ils se rendent compte qu'il y aura peut-être des suppressions de postes ?
Non ils ne sont pas pour cette réforme, ils cherchent a en obtenir le moins pire étant donné qu'elle se fera, c'est différent...
Quand on vote POUR dans une instance, c'est qu'on est pour. Sinon, on vote autre chose.
Je me disais aussi...
Merci Kea pour les précisions.
- CelebornEsprit sacré
Kea a écrit:
Quand j'ai lu ça (je suis adhérente), j'ai compris que le SPELC était pour la réforme mais qu'il attendait des amendements (sur les options et les pertes d'heures notamment). Et le ministère a publié l'arrêté et le décret 4 jours plus tard...
Les amendements se posent et se discutent avant le vote, pas après.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- KeaFidèle du forum
Voilà voilà... Ce n'est pas le communiqué du SPELC le 15 mai qui aurait pu faire hésiter le MEN à publier le décret et l'arrêté le 19.
Le SPELC a beau jeu ensuite de demander des inflexions, d'exiger des RDV rapides etc.
C'est pourquoi je dis qu'il a toujours un train de retard.
Je lui avais demandé sa position début avril (avant le CSE). Réponse le 18, après le CSE et le congrès national : position pas définie, trop d'inconnues...
Je ne retrouve plus le résultat des votes au CSE : le SPELC avait voté pour ? 8 jours avant de me dire qu'il n'avait pas encore d'avis ?
Le SPELC a beau jeu ensuite de demander des inflexions, d'exiger des RDV rapides etc.
C'est pourquoi je dis qu'il a toujours un train de retard.
Je lui avais demandé sa position début avril (avant le CSE). Réponse le 18, après le CSE et le congrès national : position pas définie, trop d'inconnues...
Je ne retrouve plus le résultat des votes au CSE : le SPELC avait voté pour ? 8 jours avant de me dire qu'il n'avait pas encore d'avis ?
- KeaFidèle du forum
Je fais remonter le sujet car je souhaite changer de syndicat (je n'ai pas renouvelé ma cotisation au précédent), mais je suis perplexe...
Je ne suis pas emballée par les idées des syndicats qui sont représentés en CCMA dans mon académie.
Les réponses à ces questions pourraient m'aider à trancher :
- Comment cela se passe-t-il, pour le mouvement notamment, quand on adhère à un syndicat qui n'est pas présent en CCMA (à qui transmet-on son dossier, le suivi est-il aussi efficace qu'avec un syndicat présent en commission...?) ?
- J'ai déjà eu besoin de faire intervenir mon syndicat lors de la CAE. Les syndicats présents en CAE sont-ils strictement les mêmes que ceux élus pour siéger en CCMA ?
Je ne suis pas emballée par les idées des syndicats qui sont représentés en CCMA dans mon académie.
Les réponses à ces questions pourraient m'aider à trancher :
- Comment cela se passe-t-il, pour le mouvement notamment, quand on adhère à un syndicat qui n'est pas présent en CCMA (à qui transmet-on son dossier, le suivi est-il aussi efficace qu'avec un syndicat présent en commission...?) ?
- J'ai déjà eu besoin de faire intervenir mon syndicat lors de la CAE. Les syndicats présents en CAE sont-ils strictement les mêmes que ceux élus pour siéger en CCMA ?
- AnarazelNiveau 1
Bonsoir Kea.
Si je ne me trompe pas, les membres de la CAE sont désignés par les organisations syndicales représentatives du privé et qui sont signataires de l'accord national professionnel de l'emploi des maîtres des établissements catholiques. En somme, on trouvera généralement les mêmes syndicats. Pour info, les syndicats signataires dudit accord (celui de 2014) sont la cfdt, fo, spelc, cftc, cgt, cfe-cgc.
Pour ce qui est des commissions (dans le cas que tu évoques, les CCMA), je préfère être tout à fait honnête : il est très difficile pour les OS qui ne siègent pas d'influencer d'une manière ou d'une autre. Les syndicats n'ont aucune raison (sinon déontologique... mais cela se perd) de défendre un collègue syndiqué ailleurs.
Pour ma part, j'ai fait le choix d'un syndicat sans me baser sur sa représentativité, mais par rapport à ses valeurs. Très clairement, les syndicats majoritaires du privé ont lâché les professeurs en signant et soutenant allègrement la casse du collège avec la réforme. Je me suis tourné ailleurs et je ne regrette pas mon choix : il faudra du temps pour faire changer les choses. Si tu le souhaites, tu peux me contacter en mp pour les précisions...
Pour le SPELC, si. Ils ont soutenu... et s'en mordent les doigts en partie parce qu'ils ont réalisé trop tard que tout était un bel écran de fumée.
Le mal est fait.
Si je ne me trompe pas, les membres de la CAE sont désignés par les organisations syndicales représentatives du privé et qui sont signataires de l'accord national professionnel de l'emploi des maîtres des établissements catholiques. En somme, on trouvera généralement les mêmes syndicats. Pour info, les syndicats signataires dudit accord (celui de 2014) sont la cfdt, fo, spelc, cftc, cgt, cfe-cgc.
Pour ce qui est des commissions (dans le cas que tu évoques, les CCMA), je préfère être tout à fait honnête : il est très difficile pour les OS qui ne siègent pas d'influencer d'une manière ou d'une autre. Les syndicats n'ont aucune raison (sinon déontologique... mais cela se perd) de défendre un collègue syndiqué ailleurs.
Pour ma part, j'ai fait le choix d'un syndicat sans me baser sur sa représentativité, mais par rapport à ses valeurs. Très clairement, les syndicats majoritaires du privé ont lâché les professeurs en signant et soutenant allègrement la casse du collège avec la réforme. Je me suis tourné ailleurs et je ne regrette pas mon choix : il faudra du temps pour faire changer les choses. Si tu le souhaites, tu peux me contacter en mp pour les précisions...
Pour le SPELC, si. Ils ont soutenu... et s'en mordent les doigts en partie parce qu'ils ont réalisé trop tard que tout était un bel écran de fumée.
Le mal est fait.
- KeaFidèle du forum
Bonjour Anarazel, et merci pour ta réponse.
Je souhaite quitter le SPELC à cause de sa position sur la réforme du collège. Je trouve qu'il a vraiment manqué de clairvoyance, il y a eu trop de flou et de rétropédalage... Tu dis que les syndicats majoritaires ont lâché les profs, c'est exactement ce que j'ai ressenti.
Je ne dois pourtant pas être la seule à les avoir alertés dès la sortie des projets de textes au printemps 2015 ; cela n'a pas éveillé leur esprit critique. Ils s'en mordent les doigts aujourd'hui, mais le mal est fait pour les enseignants et les élèves. Je suis en colère contre eux, je n'ai plus confiance.
Pour autant, j'ai apprécié à plusieurs reprises d'être informée de ce qui se passait en CAE, en CDE ou en CCMA... Et j'ai constaté, comme tu le dis, que les syndicats font en général peu de cas des personnes qui ne sont pas des adhérents.
Je me laisse encore quelques jours de réflexion.
Je souhaite quitter le SPELC à cause de sa position sur la réforme du collège. Je trouve qu'il a vraiment manqué de clairvoyance, il y a eu trop de flou et de rétropédalage... Tu dis que les syndicats majoritaires ont lâché les profs, c'est exactement ce que j'ai ressenti.
Je ne dois pourtant pas être la seule à les avoir alertés dès la sortie des projets de textes au printemps 2015 ; cela n'a pas éveillé leur esprit critique. Ils s'en mordent les doigts aujourd'hui, mais le mal est fait pour les enseignants et les élèves. Je suis en colère contre eux, je n'ai plus confiance.
Pour autant, j'ai apprécié à plusieurs reprises d'être informée de ce qui se passait en CAE, en CDE ou en CCMA... Et j'ai constaté, comme tu le dis, que les syndicats font en général peu de cas des personnes qui ne sont pas des adhérents.
Je me laisse encore quelques jours de réflexion.
- AnarazelNiveau 1
Je ne peux pas te répondre par mp compte tenu du nombre de messages...
Pourrais-tu m'envoyer ton email s'il te plait ?
Pourrais-tu m'envoyer ton email s'il te plait ?
- KeaFidèle du forum
C'est fait !
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- Quel syndicat choisir dans l'enseignement privé ?
- Se syndiquer dans le privé sous contrat : quel syndicat ?
- Avec plus de 25% des élèves scolarisés dans le privé, l'attractivité de l'enseignement secondaire privé reste forte dans les académies de Rennes, Nantes, Paris, Lyon et Lille.
- Le remplacement dans le secondaire privé sous contrat
- être professeur contractuel dans le privé et dans le public.
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