- CincinnataHabitué du forum
si, je crois qu'il y a une différence avec les autres métiers car la prostitution joue sur les pulsions de l'individu et , je me répète, je pense que l'acte sexuel ne peut être mis au même niveau que les autres du fait de son caractère créateur et intime.
Concernant les fantasmes, bien sûr que les autres métiers y sont aussi soumis, mais je maintiens qu'un fantasme relève d'une névrose.
Euh non, je n'invite pas les prostituées dans mon salon je voulais dire qu'il y a une différence entre la liberté sexuelle de chacun d'agir comme il lui plait dans l'intimité, et payer pour aller voir une prostituée, ce qui en fait un marché.
Concernant les fantasmes, bien sûr que les autres métiers y sont aussi soumis, mais je maintiens qu'un fantasme relève d'une névrose.
Euh non, je n'invite pas les prostituées dans mon salon je voulais dire qu'il y a une différence entre la liberté sexuelle de chacun d'agir comme il lui plait dans l'intimité, et payer pour aller voir une prostituée, ce qui en fait un marché.
- InvitéC8Habitué du forum
Moi je ne comprends pas que l'argent soit ainsi condamné et réprouvé. Il me semble juste que celui qui, héroïquement, consent à perdre un de ses organes ou un morceau d'organe pour le bien d'un autre humain, soit dédommagé (et pourquoi pas financièrement).Libellune a écrit: Et on ne pratique justement pas le commerce d'organe, mais le don.
- InvitéC8Habitué du forum
Mais tous ceux qui se prostituent ne le font pas par fantasme. La majorité le fait pour des raisons économiques (nul fantasme n'intervient dans leur décision). Pourquoi corréler nécessairement le choix de se prostituer avec la volonté de se livrer à une pulsion ? Se prostituer, c'est bien souvent un calcul réfléchi, rationnel, médiat. Pas un abandon à un instinct bestial.Cincinnata a écrit:si, je crois qu'il y a une différence avec les autres métiers car la prostitution joue sur les pulsions de l'individu et , je me répète, je pense que l'acte sexuel ne peut être mis au même niveau que les autres du fait de son caractère créateur et intime. Concernant les fantasmes, bien sûr que les autres métiers y sont aussi soumis, mais je maintiens qu'un fantasme relève d'une névrose.
- InvitéC8Habitué du forum
Dans ce cas tu voudrais (idéalement) abolir aussi tous les métiers ? Le fait même d'exercer un métier serait suspect, puisqu'un fantasme pourrait toujours intervenir ?Cincinnata a écrit:
Concernant les fantasmes, bien sûr que les autres métiers y sont aussi soumis, mais je maintiens qu'un fantasme relève d'une névrose.
- CincinnataHabitué du forum
Je parle du client, celui qui va voir une prostituée le fait par besoin. Et pour la prostituée, ses raisons, économiques bien souvent, montrent bien que ce n'est pas un choix, ni une liberté, mais une nécessité pour gagner de l'argent et vivre. Ce qui est encore plus triste et glauque.
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- InvitéC8Habitué du forum
Doublon.
- InvitéC8Habitué du forum
Mais tous ceux qui exercent un métier le font pour gagner leur vie, non ? Sinon on serait tous bénévoles.Cincinnata a écrit: Et pour la prostituée, ses raisons, économiques bien souvent, montrent bien que ce n'est pas un choix, ni une liberté, mais une nécessité pour gagner de l'argent et vivre. Ce qui est encore plus triste et glauque.
- InvitéC8Habitué du forum
Mais dans ce cas tu condamnes aussi la sexualité non tarifée, gratuite, lorsque la motivation est le "besoin" ? Parce que même dans le mariage, on peut se livrer à l'acte sexuel "par besoin".Cincinnata a écrit:Je parle du client, celui qui va voir une prostituée le fait par besoin.
- CincinnataHabitué du forum
Non je ne voudrait pas abolir tous les métiers liés aux fantasmes, mais être conscient des fantasmes n'équivaut pas à vouloir abolir le métier qui y est lié.
Je crois que tu as tiqué sur le mot fantasme, mais ce n'est pas l'idée principale de mon raisonnement. Encore un fois, ce qui me gêne dans la prostitution, c'est que cela banalise et dégrade un acte intime et essentiel.
Je crois que tu as tiqué sur le mot fantasme, mais ce n'est pas l'idée principale de mon raisonnement. Encore un fois, ce qui me gêne dans la prostitution, c'est que cela banalise et dégrade un acte intime et essentiel.
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Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- CincinnataHabitué du forum
Non, j'ai bien différencié le commerce de cet acte, qui lie des pulsions (donc un moindre mal nécessaire aux hommes) et des raisons économiques glauques, et les pratiques individuelles .Camille87 a écrit:Mais dans ce cas tu condamnes aussi la sexualité non tarifée, gratuite, lorsque la motivation est le "besoin" ? Parce que même dans le mariage, on peut se livrer à l'acte sexuel "par besoin".Cincinnata a écrit:Je parle du client, celui qui va voir une prostituée le fait par besoin.
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Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- InvitéC8Habitué du forum
Et ma réponse est la suivante: tes croyances et jugements font que pour toi la prostitution est impossible, mais d'autres individus ont des croyances et jugements différents qui font que la prostitution appartient au champ des possibilités (non dégradantes, non humiliantes, et même tout à fait gratifiantes). Et bien sûr je trouve terrible le sort de celles et ceux qui, alors qu'ils ont des croyances et jugements qui leur font condamner pour eux-mêmes la prostitution, sont contraints (par menace, par force, par nécessité économique, etc.) de s'adonner à cette activité. Il faut évidemment les défendre, les protéger.Cincinnata a écrit: Je crois que tu as tiqué sur le mot fantasme, mais ce n'est pas l'idée principale de mon raisonnement. Encore un fois, ce qui me gêne dans la prostitution, c'est que cela banalise et dégrade un acte intime et essentiel.
- JPhMMDemi-dieu
Pardon, mais l'acte sexuel est d'une banalité confondante depuis les premières heures de l'humanité, en sans doute avant.Cincinnata a écrit:Encore un fois, ce qui me gêne dans la prostitution, c'est que cela banalise et dégrade un acte intime et essentiel.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- PseudoDemi-dieu
C'est ta vision de la normalité, et de la maladie psychique.Cincinnata a écrit:
De plus, je ne crois pas qu'une femme saine puisse "choisir" de se prostituer (attention, je ne parle pas de déterminisme), elle le fait soit par besoin d'argent, soit parce qu'elle a des problèmes psychologiques (comme nous tous évidemment, mais ici c'est une forme particulière) : une fille de 14 ans qui se prostitue, d'autant plus quand elle vient de milieu aisé, a forcément des problèmes psychologiques. On ne peut pas, même si c'est plus facile de faire de l'ironie quand le milieu est aisé, trouver ce comportement "normal" car, je suis peut être naïve, mais enfin je ne trouve pas saint d'avoir envie de se prostituer à 14 ans... pourquoi ?
Le problème, c'est qu'on peut dire la même chose (faut-il être bien malade pour aller faire pareille chose) de beaucoup d'activités, professionnelles ou pas. On fait les choses selon ce qu'on est, et on est tous malade, peu ou prou. Il n'y a pas de barrières fixes entre normalité et anormalité. Et heureusement.
Par exemple, quelle drôle d'idée d'aller faire un sport extrême ? Ou de faire des enfants ? Ou de devenir prof (ne jamais quitter l'école, c'est louche d'un point de vue psy, non ?), etc...
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- CincinnataHabitué du forum
Mais j'aimerais bien comprendre justement, en essayant d'être ouverte, en quoi pour ces personnes la prostitution n'est ni dégradante ni humiliante, voire même gratifiante ? (je vais y aller mais je reviendrai lire ta réponses avec curiosité)
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" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- InvitéC8Habitué du forum
+1Pseudo a écrit:C'est ta vision de la normalité, et de la maladie psychique.
Le problème, c'est qu'on peut dire la même chose (faut-il être bien malade pour aller faire pareille chose) de beaucoup d'activités, professionnelles ou pas. On fait les choses selon ce qu'on est, et on est tous malade, peu ou prou. Il n'y a pas de barrières fixes entre normalité et anormalité. Et heureusement.
Par exemple, quelle drôle d'idée d'aller faire un sport extrême ? Ou de faire des enfants ? Ou de devenir prof (ne jamais quitter l'école, c'est louche d'un point de vue psy, non ?), etc...
- CincinnataHabitué du forum
Pseudo a écrit:C'est ta vision de la normalité, et de la maladie psychique.Cincinnata a écrit:
De plus, je ne crois pas qu'une femme saine puisse "choisir" de se prostituer (attention, je ne parle pas de déterminisme), elle le fait soit par besoin d'argent, soit parce qu'elle a des problèmes psychologiques (comme nous tous évidemment, mais ici c'est une forme particulière) : une fille de 14 ans qui se prostitue, d'autant plus quand elle vient de milieu aisé, a forcément des problèmes psychologiques. On ne peut pas, même si c'est plus facile de faire de l'ironie quand le milieu est aisé, trouver ce comportement "normal" car, je suis peut être naïve, mais enfin je ne trouve pas saint d'avoir envie de se prostituer à 14 ans... pourquoi ?
Le problème, c'est qu'on peut dire la même chose (faut-il être bien malade pour aller faire pareille chose) de beaucoup d'activités, professionnelles ou pas. On fait les choses selon ce qu'on est, et on est tous malade, peu ou prou. Il n'y a pas de barrières fixes entre normalité et anormalité. Et heureusement.
Oui, mais j'ai justement précisé, plusieurs fois, en quoi l'acte sexuel n'est pas comparables aux autres activités, selon moi.
oui, mais j'ai justement précisé (plusieurs fois) en quoi l'acte sexuel, pour moi, n'est pas comparable aux autres.
Par exemple, quelle drôle d'idée d'aller faire un sport extrême ? Ou de faire des enfants ? Ou de devenir prof (ne jamais quitter l'école, c'est louche d'un point de vue psy, non ?), etc...
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- CincinnataHabitué du forum
(ma citation est un peu emmêlée)
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" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- InvitéC8Habitué du forum
On peut estimer que:Cincinnata a écrit:Mais j'aimerais bien comprendre justement, en essayant d'être ouverte, en quoi pour ces personnes la prostitution n'est ni dégradante ni humiliante, voire même gratifiante ? (je vais y aller mais je reviendrai lire ta réponses avec curiosité)
1) La prostitution n'est pas dégradante/humiliante: parce qu'on ne sacralise ni le corps, ni l'acte sexuel. Parce qu'on ne fait pas de telle fonction du corps ou de telle partie du corps le support de notre identité et de notre personnalité. Parce que se livrer volontairement au désir d'un individu ne revient pas à se réifier entièrement (on est toujours libre de s'exprimer, on n'est pas "un rôti de porc" pour reprendre la métaphore de Kant, c'est nous qui établissons les règles du commerce).
2) La prostitution est même gratifiante. De multiples raisons, mais celles auxquelles je pense spontanément: la gratification d'être tant désiré(e) qu'un individu est prêt à payer pour obtenir de nous un plaisir sexuel, la gratification économique d'être rémunérée (et on peut se faire payer très cher), la gratification de se sentir libre sexuellement, de s'être émancipé(e) de toutes les contraintes qui pèsent sur notre sexualité, la gratification d'obtenir du plaisir (car oui une prostituée peut éprouver du plaisir même si l'acte est tarifié, ce n'est pas antinomique), la gratification de nouer une relation (qu'elle soit fugace ou dans la durée) avec un individu, etc.
- PseudoDemi-dieu
Mais il y a plein de choses que font les gens, et que je ne comprends pas, et que je ne voudrais pas pour moi. Mais c'est comme ça : ils ont un système de valeur différent du mien, des préoccupations et des objectifs différents. C'est comme ça.Cincinnata a écrit:Mais j'aimerais bien comprendre justement, en essayant d'être ouverte, en quoi pour ces personnes la prostitution n'est ni dégradante ni humiliante, voire même gratifiante ? (je vais y aller mais je reviendrai lire ta réponses avec curiosité)
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- InvitéC8Habitué du forum
+ 1. C'est le principe du pluralisme: admettre que notre conception de la vie bonne est la nôtre, et ne doit pas être imposée aux autres, qui sont tout autant capables que nous de réfléchir sur ce qu'ils veulent pour eux-mêmes. Ne pas être paternaliste en considérant que ceux qui ne pensent pas et n'agissent pas comme nous sont des victimes à sauver de leurs névroses.Pseudo a écrit:Mais il y a plein de choses que font les gens, et que je ne comprends pas, et que je ne voudrais pas pour moi. Mais c'est comme ça : ils ont un système de valeur différent du mien, des préoccupations et des objectifs différents. C'est comme ça.Cincinnata a écrit:Mais j'aimerais bien comprendre justement, en essayant d'être ouverte, en quoi pour ces personnes la prostitution n'est ni dégradante ni humiliante, voire même gratifiante ? (je vais y aller mais je reviendrai lire ta réponses avec curiosité)
- PseudoDemi-dieu
Ca aussi c'est une opinion. L'acte sexuel peut être tout à fait comparable à d'autres activités. J'en connais même de plus intimes, pour ne pas aller dans ton sens. Dans l'acte sexuel, on peut ne pas donner grand chose de soit. Le corps, c'est quoi ? Le plus intime de nous ? Pas pour moi. D'ailleurs, mon sexe, un nombre conséquent de gynécos y ont fourré les doigts, je ne me sens pas intime avec eux.Cincinnata a écrit:Pseudo a écrit:C'est ta vision de la normalité, et de la maladie psychique.Cincinnata a écrit:
De plus, je ne crois pas qu'une femme saine puisse "choisir" de se prostituer (attention, je ne parle pas de déterminisme), elle le fait soit par besoin d'argent, soit parce qu'elle a des problèmes psychologiques (comme nous tous évidemment, mais ici c'est une forme particulière) : une fille de 14 ans qui se prostitue, d'autant plus quand elle vient de milieu aisé, a forcément des problèmes psychologiques. On ne peut pas, même si c'est plus facile de faire de l'ironie quand le milieu est aisé, trouver ce comportement "normal" car, je suis peut être naïve, mais enfin je ne trouve pas saint d'avoir envie de se prostituer à 14 ans... pourquoi ?
Le problème, c'est qu'on peut dire la même chose (faut-il être bien malade pour aller faire pareille chose) de beaucoup d'activités, professionnelles ou pas. On fait les choses selon ce qu'on est, et on est tous malade, peu ou prou. Il n'y a pas de barrières fixes entre normalité et anormalité. Et heureusement.
Oui, mais j'ai justement précisé, plusieurs fois, en quoi l'acte sexuel n'est pas comparables aux autres activités, selon moi.
oui, mais j'ai justement précisé (plusieurs fois) en quoi l'acte sexuel, pour moi, n'est pas comparable aux autres.
Par exemple, quelle drôle d'idée d'aller faire un sport extrême ? Ou de faire des enfants ? Ou de devenir prof (ne jamais quitter l'école, c'est louche d'un point de vue psy, non ?), etc...
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- lilith888Grand sage
Pseudo :lol:
- LeclochardEmpereur
Je suis d'accord sauf qu'il n'y a pas de formation pour devenir p... et qu'une gamine qui annonce vouloir le devenir par vocation éveillerait normalement un peu d'inquiétude chez les adultes équilibrés. J'imagine que devenir actrice de films x doit aussi poser problème. Enfin j'espère pour les parents qui entendraient cette vocation chez leur fille.Pseudo a écrit:C'est ta vision de la normalité, et de la maladie psychique.Cincinnata a écrit:
De plus, je ne crois pas qu'une femme saine puisse "choisir" de se prostituer (attention, je ne parle pas de déterminisme), elle le fait soit par besoin d'argent, soit parce qu'elle a des problèmes psychologiques (comme nous tous évidemment, mais ici c'est une forme particulière) : une fille de 14 ans qui se prostitue, d'autant plus quand elle vient de milieu aisé, a forcément des problèmes psychologiques. On ne peut pas, même si c'est plus facile de faire de l'ironie quand le milieu est aisé, trouver ce comportement "normal" car, je suis peut être naïve, mais enfin je ne trouve pas saint d'avoir envie de se prostituer à 14 ans... pourquoi ?
Le problème, c'est qu'on peut dire la même chose (faut-il être bien malade pour aller faire pareille chose) de beaucoup d'activités, professionnelles ou pas. On fait les choses selon ce qu'on est, et on est tous malade, peu ou prou. Il n'y a pas de barrières fixes entre normalité et anormalité. Et heureusement.
Par exemple, quelle drôle d'idée d'aller faire un sport extrême ? Ou de faire des enfants ? Ou de devenir prof (ne jamais quitter l'école, c'est louche d'un point de vue psy, non ?), etc...
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- lilith888Grand sage
Cette conversation m'a fait penser à une scène du film Baise moi de Despentes.
Après un viol, deux femmes réagissent différemment : l'une hurle et reproche à l'autre de s'être "laissée faire" et la seconde lui rétorque que ça n'a aucune importance et que c'est comme une voiture qu'on pille dans une cité : elle ne met rien de précieux dans sa c*****.
Après un viol, deux femmes réagissent différemment : l'une hurle et reproche à l'autre de s'être "laissée faire" et la seconde lui rétorque que ça n'a aucune importance et que c'est comme une voiture qu'on pille dans une cité : elle ne met rien de précieux dans sa c*****.
- LeclochardEmpereur
Attention, ça pourrait être considéré comme une forme de marchandisation du corps.Camille87 a écrit:Moi je ne comprends pas que l'argent soit ainsi condamné et réprouvé. Il me semble juste que celui qui, héroïquement, consent à perdre un de ses organes ou un morceau d'organe pour le bien d'un autre humain, soit dédommagé (et pourquoi pas financièrement).Libellune a écrit: Et on ne pratique justement pas le commerce d'organe, mais le don.
Sinon, en échange d'un rein, je veux bien qu'on donne mon nom à une rue de Paris et contre un œil, à une place.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- PseudoDemi-dieu
On pourrait leur dire : "passe ton bac en même temps" Histoire de préparer une reconversion.Leclochard a écrit:Je suis d'accord sauf qu'il n'y a pas de formation pour devenir p... et qu'une gamine qui annonce vouloir le devenir par vocation éveillerait normalement un peu d'inquiétude chez les adultes équilibrés. J'imagine que devenir actrice de films x doit aussi poser problème. Enfin j'espère pour les parents qui entendraient cette vocation chez leur fille.Pseudo a écrit:C'est ta vision de la normalité, et de la maladie psychique.Cincinnata a écrit:
De plus, je ne crois pas qu'une femme saine puisse "choisir" de se prostituer (attention, je ne parle pas de déterminisme), elle le fait soit par besoin d'argent, soit parce qu'elle a des problèmes psychologiques (comme nous tous évidemment, mais ici c'est une forme particulière) : une fille de 14 ans qui se prostitue, d'autant plus quand elle vient de milieu aisé, a forcément des problèmes psychologiques. On ne peut pas, même si c'est plus facile de faire de l'ironie quand le milieu est aisé, trouver ce comportement "normal" car, je suis peut être naïve, mais enfin je ne trouve pas saint d'avoir envie de se prostituer à 14 ans... pourquoi ?
Le problème, c'est qu'on peut dire la même chose (faut-il être bien malade pour aller faire pareille chose) de beaucoup d'activités, professionnelles ou pas. On fait les choses selon ce qu'on est, et on est tous malade, peu ou prou. Il n'y a pas de barrières fixes entre normalité et anormalité. Et heureusement.
Par exemple, quelle drôle d'idée d'aller faire un sport extrême ? Ou de faire des enfants ? Ou de devenir prof (ne jamais quitter l'école, c'est louche d'un point de vue psy, non ?), etc...
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