Page 1 sur 2 • 1, 2
- JohnMédiateur
Etude de la DEPP sur la mobilité géographique des enseignants :
http://www.education.gouv.fr/cid73488/la-mobilite-geographique-des-enseignants-du-second-degre-public.html
http://www.lexpress.fr/education/education-les-enseignants-quittent-creteil-et-restent-a-rennes_1280374.html
http://www.education.gouv.fr/cid73488/la-mobilite-geographique-des-enseignants-du-second-degre-public.html
Un commentaire sur le site de l'Express :L’essentiel
La plupart des changements d’académie concerne des enseignants jeunes, en début de carrière. Près de deux tiers des enseignants mobiles sont en activité depuis 10 ans ou moins.
Les enseignants titulaires affectés dans une zone de remplacement ou en éducation prioritaire sont sensiblement plus mobiles que les autres.
Les demandes de mobilité motivées par un rapprochement familial aboutissent plus fréquemment que les autres : 70 % des demandes de rapprochement de conjoint connaissent une issue favorable.
Les enseignants sont plus ou moins mobiles selon leur corps et leur discipline. Les professeurs de chaire supérieure et les PEGC, souvent en fin de carrière, changent peu d’académie. Les professeurs de lycée professionnel le font moins que les enseignants certifiés et agrégés. Les conseillers principaux d’éducation et les conseillers d’orientation psychologues sont les plus mobiles.
L’ampleur de la mobilité des enseignants varie beaucoup d’une académie à l’autre. En 2012, moins de 0,5 % de ses enseignants ont quitté l’académie de Rennes, particulièrement attractive Cette proportion est beaucoup plus élevée en banlieue parisienne : elle s’élève respectivement à 5,5 % et 4,2 % dans les académies de Créteil et Versailles. Associés aux effectifs importants de ces académies, ces taux de mobilité élevés expliquent que plus de 40 % des enseignants titulaires mobiles proviennent de la banlieue parisienne.
Chiffres-clés
2,7 %
Pourcentage des enseignants qui changent d’académie en 2012, dont 1/3 de néo-titulaires
45,9 %
Part des néo-titulaires qui sont titularisés dans une académie différente de celle de leur stage
41,6 %
Pourcentage des demandes de mobilité qui aboutissent pour les titulaires
65,3 %
Pourcentage des enseignants mobiles ayant dix ans ou moins d’ancienneté
http://www.lexpress.fr/education/education-les-enseignants-quittent-creteil-et-restent-a-rennes_1280374.html
Certaines académies peinent à retenir leurs enseignants. C'est le cas de Créteil, où 5,5% d'entre eux ont été mutés en 2012. Mais aussi de la Guyane (plus de 5%), de Versailles (plus de 4%) et d'Amiens (plus de 3%). La moyenne nationale est de 1,8%. Les académies comme Rennes, la Corse ou Bordeaux n'ont pas ce souci: moins d'un enseignant sur cent en est parti en 2012.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ils posent le problème à l'envers: c'est parce que bien des enseignants de Créteil ou de Guyanne viennent de l'extérieur qu'ils cherchent ensuite à en partir.Certaines académies peinent à retenir leurs enseignants. C'est le cas de Créteil, où 5,5% d'entre eux ont été mutés en 2012. Mais aussi de la Guyane (plus de 5%), de Versailles (plus de 4%) et d'Amiens (plus de 3%). La moyenne nationale est de 1,8%. Les académies comme Rennes, la Corse ou Bordeaux n'ont pas ce souci: moins d'un enseignant sur cent en est parti en 2012.
- DaphnéDemi-dieu
C'est ce qu'on appelle enfoncer des portes ouvertes !
- ProvenceEnchanteur
Ils réinventent l'eau chaude.
- morgawennNiveau 1
où est le pourcentage de ceux qui ont quitté leur région d'origine pour l'académie de stage ?
Chiffres-clés
2,7 %
Pourcentage des enseignants qui changent d’académie en 2012, dont 1/3 de néo-titulaires
45,9 %
Part des néo-titulaires qui sont titularisés dans une académie différente de celle de leur stage
41,6 %
Pourcentage des demandes de mobilité qui aboutissent pour les titulaires
65,3 %
Pourcentage des enseignants mobiles ayant dix ans ou moins d’ancienneté
- InviteeFVénérable
Volontairement absent pour pouvoir laisser sous-entendre que 55% restent chez eux. Ce qui est honteusement faux, bien entendu.morgawenn a écrit:
où est le pourcentage de ceux qui ont quitté leur région d'origine pour l'académie de stage ?
Chiffres-clés
2,7 %
Pourcentage des enseignants qui changent d’académie en 2012, dont 1/3 de néo-titulaires
45,9 %
Part des néo-titulaires qui sont titularisés dans une académie différente de celle de leur stage
41,6 %
Pourcentage des demandes de mobilité qui aboutissent pour les titulaires
65,3 %
Pourcentage des enseignants mobiles ayant dix ans ou moins d’ancienneté
- CatalunyaExpert spécialisé
En effet, perso j'ai été muté à 500 km de chez moi dès l'année de stage...
- InviteeFVénérable
1062 km! Qui dit mieux?
- CatalunyaExpert spécialisé
Mieux :lol:
- guizHabitué du forum
Un peu plus de 9000...Voli vola a écrit:1062 km! Qui dit mieux?
_________________
“You know when you've found it, that's something I learned, coz' you feel it when they take it away” ...
- InviteeFVénérable
Ah tiens, 70% des rapprochements de conjoints connaissent une issue favorable c'est bien beau comme affirmation mais
- à l'inter? Ou à l'intra? Non parce qu'être à l'autre bout du département voisin ou d'un département de l'académie je n'appelle pas ça une issue favorable.
- au bout de combien d'années????
- à l'inter? Ou à l'intra? Non parce qu'être à l'autre bout du département voisin ou d'un département de l'académie je n'appelle pas ça une issue favorable.
- au bout de combien d'années????
- ThomHabitué du forum
C'est n'importe quoi ces chiffres...
- CasparProphète
Et une fois qu'on obtient un poste correct, l'EN incite à l'immobilisme. Mon poste n'est pas extraordinaire mais j'y suis indéboulonnable (bientôt le plus ancien dans ma matière et peu de chances que le poste soit supprimé un jour); vais-je prendre un jour le risque de le quitter en sachant que j'y perdrais tous mes points?
- Christian-HG-TZR67Niveau 6
Les Jeunes TZR sont plus mobiles.... ah bon ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
En même temps, que valent ces points si c'est pour ne pas bouger?Caspar Goodwood a écrit:Et une fois qu'on obtient un poste correct, l'EN incite à l'immobilisme. Mon poste n'est pas extraordinaire mais j'y suis indéboulonnable (bientôt le plus ancien dans ma matière et peu de chances que le poste soit supprimé un jour); vais-je prendre un jour le risque de le quitter en sachant que j'y perdrais tous mes points?
- morgawennNiveau 1
il serait bien de faire la distinction entre mobilité volontaire et mobilité contrainte.
- CasparProphète
Ils ne valent rien, je me suis mal exprimé. Je voulais dire qu'on n'est soit trop mobile, soit pas assez: changer d'académie? Très risqué. Changer d'établissement? Très difficile et très risqué aussi.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je suis parfaitement d'accord avec toi! Le système en deux temps est une honte et empêche toute mobilité choisie.Caspar Goodwood a écrit:Ils ne valent rien, je me suis mal exprimé. Je voulais dire qu'on n'est soit trop mobile, soit pas assez: changer d'académie? Très risqué. Changer d'établissement? Très difficile et très risqué aussi.
- CasparProphète
Mobilité subie et pénible quand on n'est TZR, puis c'est l'immobilisme subi après la loterie des muts. J'enfonce des portes ouvertes mais je vis assez mal cette situation.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Tu n'enfonces des "portes ouvertes" que sur ce forum, car ce que tu décris est très mal connu en-dehors de notre milieu. Il faut en parler, tu as raison de rappeler ça.Caspar Goodwood a écrit:Mobilité subie et pénible quand on n'est TZR, puis c'est l'immobilisme subi après la loterie des muts. J'enfonce des portes ouvertes mais je vis assez mal cette situation.
Bon courage
- JohnMédiateur
Tout à fait !morgawenn a écrit:il serait bien de faire la distinction entre mobilité volontaire et mobilité contrainte.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Et il s'agit bien d'une simple volonté du ministère, il suffirait de vérifier les obtentions de vœux 1 à l'inter (à l'intra, ce serait faussé par les MCS).John a écrit:Tout à fait !morgawenn a écrit:il serait bien de faire la distinction entre mobilité volontaire et mobilité contrainte.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Exactement. Je l'ai déjà dit sur un autre post, c'est quand même invraisemblable qu'on nous fasse des conditions pareilles pour bouger et qu'on nous reproche notre immobilisme...Marcel Khrouchtchev a écrit:Je suis parfaitement d'accord avec toi! Le système en deux temps est une honte et empêche toute mobilité choisie.Caspar Goodwood a écrit:Ils ne valent rien, je me suis mal exprimé. Je voulais dire qu'on n'est soit trop mobile, soit pas assez: changer d'académie? Très risqué. Changer d'établissement? Très difficile et très risqué aussi.
Un de mes collègues avait une idée intéressante je trouve: créer un "pool" de postes dans une zone étroite avec possibilité d'échanges pour un an par exemple, sur la base du volontariat: histoire de prendre un peu l'air sans devoir déménager et bouleverser toute sa vie de famille...
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- JacqGuide spirituel
[quote="John"]Etude de la DEPP sur la mobilité géographique des enseignants :
http://www.education.gouv.fr/cid73488/la-mobilite-geographique-des-enseignants-du-second-degre-public.html
Par contre je déteste le terme de "mobilité".
La mobilité est la capacité à être mobile.
Donc cette étude suggère que certains prof (LP ou non) ne sont pas "mobiles".
Or le problème actuellement n'est pas la mobilité des enseignants mais le fait que les mutations sont parfois totalement impossibles. Ce n'est pas la "mobilité" qu 'il faudrait étudier, mais l'offre de mutation !
En LP, puisque justement l'étude mentionne les PLP qui seraient moins "mobiles", la barre d'entrée dans l'académie d'Amiens (ou presque personne ne veut aller, notons le...) est de 244 points en lettres-histoire ( il y a 12 ans lorsque je suis entré dans cette académie elle était de 55 points !). En vente il y a cinq académies à plus de 1000 points (environ, je ne compte pas les cas à part comme la Corse...).
Simplement il faut être totalement timbré de nos jours pour muter juste pour changer de ville. Lorsqu'on voit la taille de certaines académies et le fait que l'on a une mutation totalement à l'aveugle sur ces académies, il faut vraiment avoir envie de rentrer "vers chez soi" ou "vers quelque chose" pour muter.
Quant aux mutations intra, dans mon académie et dans ma matière (Lettres-histoire), elles sont totalement bloquées par les suppressions de poste de ces dernières années. Dans cette académie il y avait seulement trois ou quatre postes en mouvement intra cette année. Ce n'est pas la mobilité qui est en cause, mais l'offre des mutations qui est réduite à néant alors qu'au contraire les demandes de mutations cette année ont été en hausse (propos et chiffres du rectorat).
Enfin, pour les PLP, le choix des mutations est plus réduit par rapport aux certifiés puisque les LP sont moins nombreux. Dans mon département il n'y a que 11 LP alors que l'on compte par exemple 10 collèges environ dans l'agglomération principale du département.
Et ce choix est encore plus réduit pour les prof de matière pro. Il n'y a pas exemple que 4 LP qui proposent des sections de vente dans le département. Comment alors parler de mobilité alors qu'il n'y a presque aucune offre de mutation ?
http://www.education.gouv.fr/cid73488/la-mobilite-geographique-des-enseignants-du-second-degre-public.html
L'étude porte sur les demandes de mutation ou les mutations ? Parce que cela change tout.[....] Les professeurs de lycée professionnel le font moins que les enseignants certifiés et agrégés. Les conseillers principaux d’éducation et les conseillers d’orientation psychologues sont les plus mobiles. [....]
Par contre je déteste le terme de "mobilité".
La mobilité est la capacité à être mobile.
Donc cette étude suggère que certains prof (LP ou non) ne sont pas "mobiles".
Or le problème actuellement n'est pas la mobilité des enseignants mais le fait que les mutations sont parfois totalement impossibles. Ce n'est pas la "mobilité" qu 'il faudrait étudier, mais l'offre de mutation !
En LP, puisque justement l'étude mentionne les PLP qui seraient moins "mobiles", la barre d'entrée dans l'académie d'Amiens (ou presque personne ne veut aller, notons le...) est de 244 points en lettres-histoire ( il y a 12 ans lorsque je suis entré dans cette académie elle était de 55 points !). En vente il y a cinq académies à plus de 1000 points (environ, je ne compte pas les cas à part comme la Corse...).
Simplement il faut être totalement timbré de nos jours pour muter juste pour changer de ville. Lorsqu'on voit la taille de certaines académies et le fait que l'on a une mutation totalement à l'aveugle sur ces académies, il faut vraiment avoir envie de rentrer "vers chez soi" ou "vers quelque chose" pour muter.
Quant aux mutations intra, dans mon académie et dans ma matière (Lettres-histoire), elles sont totalement bloquées par les suppressions de poste de ces dernières années. Dans cette académie il y avait seulement trois ou quatre postes en mouvement intra cette année. Ce n'est pas la mobilité qui est en cause, mais l'offre des mutations qui est réduite à néant alors qu'au contraire les demandes de mutations cette année ont été en hausse (propos et chiffres du rectorat).
Enfin, pour les PLP, le choix des mutations est plus réduit par rapport aux certifiés puisque les LP sont moins nombreux. Dans mon département il n'y a que 11 LP alors que l'on compte par exemple 10 collèges environ dans l'agglomération principale du département.
Et ce choix est encore plus réduit pour les prof de matière pro. Il n'y a pas exemple que 4 LP qui proposent des sections de vente dans le département. Comment alors parler de mobilité alors qu'il n'y a presque aucune offre de mutation ?
- JacqGuide spirituel
Marcel Khrouchtchev a écrit:Tu n'enfonces des "portes ouvertes" que sur ce forum, car ce que tu décris est très mal connu en-dehors de notre milieu. Il faut en parler, tu as raison de rappeler ça.Caspar Goodwood a écrit:Mobilité subie et pénible quand on n'est TZR, puis c'est l'immobilisme subi après la loterie des muts. J'enfonce des portes ouvertes mais je vis assez mal cette situation.
Bon courage
Vrai.
J'ai plein d'amis qui me disent "il y a un LP dans ma ville tu pourrais venir". Ils pensent que les mut cela se fait sur un claquement de doigt.
Ils ignorent totalement le fonctionnement aveugle du système actuel.
Bien sûr je suis totalement contre le recrutement par les CdE qui serait encore pire, mais la mutation aveugle non merci !
Si le système en deux mouvements n'avait pas existé je serais rentré beaucoup plus tôt dans mon académie, et un poste à 20 km de chez moi (frontière académique ) est totalement libre depuis des années... mais il me faudrait changer d'académie et risquer de me retrouver à plus de 400 km de chez moi.
Page 1 sur 2 • 1, 2
- 25 septembre 2013 - Journée d'étude « Migrer d'une langue à l'autre ? »
- Les primaires rentrent-ils lundi 02 septembre ou mardi 03 septembre 2013 ?
- Améliorer la mobilité des enseignants sans pénaliser les académies les moins attractives ?
- Le ministère met en ligne un nouveau portail "Mobilité et Seconde carrière des enseignants".
- Comment fonctionne la mobilité inter-ministérielle pour les enseignants souhaitant changer de ministère ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum