- amarokNiveau 10
Bonjour:
Attendez-vous d'un élève de 1ère qu'il commence l'intro. du commentaire en évoquant directement le texte ou exigez-vous une phrase d'amorce (thématique, biographique si en lien avec le texte, etc), comme pour la dissertation? On peine à s'entendre entre collègues dans mon lycée..
Attendez-vous d'un élève de 1ère qu'il commence l'intro. du commentaire en évoquant directement le texte ou exigez-vous une phrase d'amorce (thématique, biographique si en lien avec le texte, etc), comme pour la dissertation? On peine à s'entendre entre collègues dans mon lycée..
- AmaliahEmpereur
Je ne suis pas en lycée mais pour moi c'est phrase d'accroche avant la présentation du texte.
- FiatLuxFidèle du forum
Je leur demande une amorce.
- totoroMonarque
J'exige une amorce...... mais j'en ai rarement une.......
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- annNiveau 10
Je n'exige pas d'amorce , je ne veux pas qu'il perde 15min lors de l'examen pour trouver une amorce qui ne modifiera en rien la note finale . J valorise à chaque fois la présence de l'amorce néanmoins !
- invitéeEBNiveau 10
J'attends toujours une amorce aussi !
- ysabelDevin
Une amorce, tjs...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Plutôt comme ça, en ce qui me concerne. Pas la peine de tourner autour du pot surtout pour ne rien dire. Je leur dis d'essayer bien entendu, je leur donne des exemples dans les corrigés, mais je ne pénalise pas s'il n'y a pas.ann a écrit:Je n'exige pas d'amorce , je ne veux pas qu'il perde 15min lors de l'examen pour trouver une amorce qui ne modifiera en rien la note finale . J valorise à chaque fois la présence de l'amorce néanmoins !
En dissertation ça me paraît plus important (et ils ont déjà du mal...)
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- User5899Demi-dieu
Question formelle sans intérêt, non ? Si l'amorce est utile pour la suite, c'est bien. Sinon, qu'ils s'en dispensent. Pareil pour l'ouverture finale : si c'est pour écrire un truc intelligent et en rapport, OK. Si c'est pour nous dire qu'il faut des oeufs dans la pâte à crêpes, bof.
- NLM76Grand Maître
Comme Cripure; cependant je constate aussi que les introductions se réduisent maintenant à rien du tout. J'attends dorénavant de mes propres élèves des connaissances dans l'introduction: deux ou trois éléments sur l'époque à laquelle a paru le livre, sur la vie et l'œuvre de l'auteur ; s'il est célébrissime, comme souvent, une vraie présentation très rapide du livre dont le texte est tiré; surtout, une vraie présentation du texte qui pemettra en particulier de proscrire la paraphrase dans le commentaire, puisqu'il me paraît normal qu'elle dise ce que raconte le texte.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
La logique du programme voudrait qu'il puisse placer le texte en rapport avec l'objet d'étude: on a bien vu avec le texte de Giono cette année que c'était bien délicat à faire.
D'un autre côté si on ne demande aux élèves que ce qu'ils sont capables de faire, on va beaucoup réduire les exigences....
Bref, on leur apprend à contextualiser, on module en notant...
Personnellement par contre je suis très hostile aux contextualisations biographiques qui donnent le plus souvent un truc du genre:
"Hugo est né en 1802 et c'est un grand poète. C'est pourquoi nous allons étudier cet extrait des Misérables."
D'un autre côté si on ne demande aux élèves que ce qu'ils sont capables de faire, on va beaucoup réduire les exigences....
Bref, on leur apprend à contextualiser, on module en notant...
Personnellement par contre je suis très hostile aux contextualisations biographiques qui donnent le plus souvent un truc du genre:
"Hugo est né en 1802 et c'est un grand poète. C'est pourquoi nous allons étudier cet extrait des Misérables."
- User5899Demi-dieu
Tss tss tss.iphigénie a écrit:La logique du programme voudrait qu'il puisse placer le texte en rapport avec l'objet d'étude: on a bien vu avec le texte de Giono cette année que c'était bien délicat à faire.
D'un autre côté si on ne demande aux élèves que ce qu'ils sont capables de faire, on va beaucoup réduire les exigences....
Bref, on leur apprend à contextualiser, on module en notant...
Personnellement par contre je suis très hostile aux contextualisations biographiques qui donnent le plus souvent un truc du genre:
"Hugo est né en 1802 et c'est un grand poète. C'est pourquoi nous allons étudier cet extrait des Misérables."
"Hugo est né en 1802 et c'est un grand poète. C'est pourquoi nous allons montrer en quoi cet extrait des Misérables est-il un beau sonnet"
- NLM76Grand Maître
C'est ça ce que j'appelle une introduction étique. Comme ils ne savent absolument rien, ils ne peuvent pas contextualiser. Ils n'ont qu'à savoir vraiment des choses sur les auteurs. J'en ai marre de considérer que les élèves ne peuvent pas apprendre de connaissances. Cela dit, plus que la biographie, j'attends des éléments (sommaires) sur l'époque. Par exemple, la monarchie de Juillet, les trois glorieuses, la révolution de 1848, le coup d'état de 1851. Assez de considérer qu'ils ne savent rien en histoire.iphigénie a écrit:La logique du programme voudrait qu'il puisse placer le texte en rapport avec l'objet d'étude: on a bien vu avec le texte de Giono cette année que c'était bien délicat à faire.
D'un autre côté si on ne demande aux élèves que ce qu'ils sont capables de faire, on va beaucoup réduire les exigences....
Bref, on leur apprend à contextualiser, on module en notant...
Personnellement par contre je suis très hostile aux contextualisations biographiques qui donnent le plus souvent un truc du genre:
"Hugo est né en 1802 et c'est un grand poète. C'est pourquoi nous allons étudier cet extrait des Misérables."
Tiens, au fait, une crise d'hallu à la rentrée. Seconde. Je fais mon intro sur Maupassant et le recueil de nouvelles que nous étudions. Donc "en 1885... quel est le régime politique, qui est au pouvoir ?" J'attends, comme d'habitude, "Monarchie absolue, Henri IV, Gengis Khan, la dictature nazie". Trois doigts se lèvent. Le premier "Troisième république". Le second "1870-1940, me semble-t-il".
Mais attendons la suite.
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- User5899Demi-dieu
Faut dire qu'à Rouen, il y a une cador en HGnlm76 a écrit:Tiens, au fait, une crise d'hallu à la rentrée. Seconde. Je fais mon intro sur Maupassant et le recueil de nouvelles que nous étudions. Donc "en 1885... quel est le régime politique, qui est au pouvoir ?" J'attends, comme d'habitude, "Monarchie absolue, Henri IV, Gengis Khan, la dictature nazie". Trois doigts se lèvent. Le premier "Troisième république". Le second "1870-1940, me semble-t-il".
Mais attendons la suite.
Mais l'an dernier, elle était peut-être en stage ?
NB Et le 3e doigt, il disait quoi ?
- retraitéeDoyen
On s'y croirait!Cripure a écrit:Tss tss tss.iphigénie a écrit:La logique du programme voudrait qu'il puisse placer le texte en rapport avec l'objet d'étude: on a bien vu avec le texte de Giono cette année que c'était bien délicat à faire.
D'un autre côté si on ne demande aux élèves que ce qu'ils sont capables de faire, on va beaucoup réduire les exigences....
Bref, on leur apprend à contextualiser, on module en notant...
Personnellement par contre je suis très hostile aux contextualisations biographiques qui donnent le plus souvent un truc du genre:
"Hugo est né en 1802 et c'est un grand poète. C'est pourquoi nous allons étudier cet extrait des Misérables."
"Hugo est né en 1802 et c'est un grand poète. C'est pourquoi nous allons montrer en quoi cet extrait des Misérables est-il un beau sonnet"
- retraitéeDoyen
J'adore leur style schmilblic!
- NLM76Grand Maître
Vous croyez que je laisse le troisième doigt parler quand j'ai obtenu une réponse correcte ?!?Cripure a écrit:Faut dire qu'à Rouen, il y a une cador en HGnlm76 a écrit:Tiens, au fait, une crise d'hallu à la rentrée. Seconde. Je fais mon intro sur Maupassant et le recueil de nouvelles que nous étudions. Donc "en 1885... quel est le régime politique, qui est au pouvoir ?" J'attends, comme d'habitude, "Monarchie absolue, Henri IV, Gengis Khan, la dictature nazie". Trois doigts se lèvent. Le premier "Troisième république". Le second "1870-1940, me semble-t-il".
Mais attendons la suite.
Mais l'an dernier, elle était peut-être en stage ?
NB Et le 3e doigt, il disait quoi ?
Quoi qu'il en soit, je ne leur accorde pas la parole une fois qu'ils ont dépassé leur quota; trois interventions des élèves par cours, cela suffit bien. Non, mais ; et quand est-ce que je parle, moi ?
P.S. : de toute façon, des cadors en HG, à Rouen, il y en a plus d'un !!!
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