Mallarmé - "Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots" : qui peut m'expliquer ?

Celeborn a écrit:

Celadon a écrit:les mâts et les îlots fertiles, heu... comment dire...

J'avoue, j'ai immédiatement pensé à ça aussi

Je me souviens encore d'une camarade en Khôlle publique concluant son commentaire par un "ouais c'est une métaphore de l'érection quoi"  

Ben voilà ! Comme quoi, quel que soit l'âge, ça parle !  

Celadon a écrit:Ben voilà ! Comme quoi, quel que soit l'âge, ça parle !  

Oui enfin, l'orage sur ce genre de mâts, aïe  

Bon, ben on se fera signe quand tu auras atteint le 2e palier, Dandelion...  

Eh bien merci à tous pour votre aide, la musique des mots me suffira, je renonce à chercher un sens littéral, ça me semble finalement plus enivrant comme ça.

Pour l'allusion sur les mâts et les îlots fertiles... je ne lirai plus jamais ce poème de la même façon  

Les mâts invitent les orages, qui font naufrager les bâteaux qui penchent, avec leurs mâts. Et du coup, bah y'a plus de mâts et donc, si yapa non plus de fertiles îlots,bah ça craint lol.

phi a écrit:

Celeborn a écrit:

Celadon a écrit:les mâts et les îlots fertiles, heu... comment dire...

J'avoue, j'ai immédiatement pensé à ça aussi

Je me souviens encore d'une camarade en Khôlle publique concluant son commentaire par un "ouais c'est une métaphore de l'érection quoi"  

Vous êtes tous de priapiques dégénérés.

Quand je pense que je n'avais pas reconnu ce poème, j'ai honte   

Du coup je l'ai appris par coeur (il était temps  ), hélas cela entre moins facilement qu'autrefois :shock:

Celadon a écrit:Bon, ben on se fera signe quand tu auras atteint le 2e palier, Dandelion...  

 Le deuxième palier? C'est quoi, un jeu vidéo (sauvez les mâts!)? Un concours de plongée?
Tu veux dire que j'aurais dû comprendre que l'orage ébranle le mât? Au moins si je lis un jour un poème de Mallarmé sur la porte d'un wc public, je saurai pourquoi... 

 

Pour moi, ça fonctionne comme un ablatif absolu, et ça renvoie à un "matelots / passagers" sous-entendu. Fin de la robinsonnade.
Et ça se justifie puisqu'on est dans une rêverie au port…