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- Hoa MaiNiveau 8
Bravo pour cette excellente analyse. Votre travail est remarquable.
- CathEnchanteur
PLP en 1991, année de stage en IUFM à temps complet - c'était la 1ère année, donc très différent d'aujourd'hui j'imagine- 4 semaines en établissement seulement, en observation, mais pas d'inspection de titularisation non plus. C'était un jury composé de nos formateurs qui décidait, une formalité.Cripure a écrit:En 1988, en tout cas, les agrégés étaient stagiaires un an (service de 4-6h) mais titulaires d'office, sans inspection à la fin. Le modèle pour tous les corps stagiaire - examen de titularisation date de 1989 avec Jospin.verdurin a écrit:Il y a longtemps que l'année de stage existe.Aurore a écrit:Merci beaucoup Luigi.
Une question : tu évoques dans ton texte l'instauration de l'année de stage préalable à la titularisation : en quelle année est-elle intervenue ? Les lauréats des concours étaient-ils donc titularisés immédiatement avant cette mesure ?
Je peux juste dire qu'en 1975 ce n'était pas une nouveauté.
Et maintenant, je vais lire l'article!
Luigi, à ton service.
- CathEnchanteur
Bon, c'est excellent.
Pourquoi, mais pourquoi n'est-ce pas cet article que l'on retrouve dans la presse ?
Un petit signalement: 2 fois le verbe "semble" dans la même phrase, au dernier paragraphe du chapitre "La polyvalence comme horizon" ("semble déplorer"/"semble regretter")
Pourquoi, mais pourquoi n'est-ce pas cet article que l'on retrouve dans la presse ?
Un petit signalement: 2 fois le verbe "semble" dans la même phrase, au dernier paragraphe du chapitre "La polyvalence comme horizon" ("semble déplorer"/"semble regretter")
- Hermione0908Modérateur
Il manque un petit "e" dans cette phrase : "En revanche la Cour ne met pas en cause certainEs filières professionnelles (secrétariat, comptabilité par exemple) qui ne sont pas professionnalisantes mais permettent utilement de scolariser de nombreux élèves jusqu’au Bac."
(partie "La réussite pour tous… mais quelle réussite ?")
(partie "La réussite pour tous… mais quelle réussite ?")
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Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- Luigi_BGrand Maître
Merci à vous deux.
Pour ceux qui ont la flemme, puisque la Cour des comptes pense que le problème des salaires des enseignants en France, c'est l'inégalité entre le primaire et le secondaire. J'ai comme l'impression que le problème est ailleurs...
Salaires comparés du premier degré et du premier cycle du second degré en 2010
Pour ceux qui ont la flemme, puisque la Cour des comptes pense que le problème des salaires des enseignants en France, c'est l'inégalité entre le primaire et le secondaire. J'ai comme l'impression que le problème est ailleurs...
Salaires comparés du premier degré et du premier cycle du second degré en 2010
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- User5899Demi-dieu
Parce que les journalistes sont nos anciens élèves, pas nos collèguesCath a écrit:Bon, c'est excellent.
Pourquoi, mais pourquoi n'est-ce pas cet article que l'on retrouve dans la presse ?
- retraitéeDoyen
En 69, j'étais stagiaire CPR. On était titularisé après. Deux leçons à faire, une en premier cycle, une en second cycle. Une explication de textes et un corrigé de devoir, à choisir dans l'un ou l'autre cycle.verdurin a écrit:Il y a longtemps que l'année de stage existe.Aurore a écrit:Merci beaucoup Luigi.
Une question : tu évoques dans ton texte l'instauration de l'année de stage préalable à la titularisation : en quelle année est-elle intervenue ? Les lauréats des concours étaient-ils donc titularisés immédiatement avant cette mesure ?
Je peux juste dire qu'en 1975 ce n'était pas une nouveauté.
- retraitéeDoyen
Et souvent des élèves médiocres et revanchards.Cripure a écrit:Parce que les journalistes sont nos anciens élèves, pas nos collèguesCath a écrit:Bon, c'est excellent.
Pourquoi, mais pourquoi n'est-ce pas cet article que l'on retrouve dans la presse ?
- phychi67Niveau 5
Superbe analyse ! Bravo pour ce VRAI travail de journaliste et j'espère qu'il sera largement diffusé !
Ces politiques nous prennent vraiment pour des truffes avec un aplomb désarmant et révoltant !!!
Ces politiques nous prennent vraiment pour des truffes avec un aplomb désarmant et révoltant !!!
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"The first principle is that you must not fool yourself–and you are the easiest person to fool."
R. Feynman
- JPhMMDemi-dieu
Plus simplement : parce que le métier de journaliste est devenu une vaste farce.Cripure a écrit:Parce que les journalistes sont nos anciens élèves, pas nos collèguesCath a écrit:Bon, c'est excellent.
Pourquoi, mais pourquoi n'est-ce pas cet article que l'on retrouve dans la presse ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- arcencielGrand Maître
C'est bien vrai!JPhMM a écrit:Plus simplement : parce que le métier de journaliste est devenu une vaste farce.Cripure a écrit:Parce que les journalistes sont nos anciens élèves, pas nos collèguesCath a écrit:Bon, c'est excellent.
Pourquoi, mais pourquoi n'est-ce pas cet article que l'on retrouve dans la presse ?
- harry jamesNeoprof expérimenté
Je poursuis ma lecture édifiante, mais avant d'oublier : "ou que les professeurs qui corrigent le Brevet des collèges perçoivent la faramineuse indemnité d’une vingtaine d’euros."
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Merdre lachez tout! Partez sur les routes!
Out of sorrow entire worlds have been built
Out of longing great wonders have been willed
[...]
Outside my window, the world has gone to war
Are you the one that I've been waiting for?
- olive-in-oilSage
Même Mediapart ?JPhMM a écrit:Plus simplement : parce que le métier de journaliste est devenu une vaste farce.Cripure a écrit:Parce que les journalistes sont nos anciens élèves, pas nos collèguesCath a écrit:Bon, c'est excellent.
Pourquoi, mais pourquoi n'est-ce pas cet article que l'on retrouve dans la presse ?
- Marie LaetitiaBon génie
Merci Dr Who et Leclochard pour ce documentaire, vraiment intéressant! Il mériterait un fil à lui tout seul !Leclochard a écrit:Si tu veux une réponse à ta question regarde, ce merveilleux film : Les Nouveaux chiens de garde.doctor who a écrit:Lu les deux premières parties. Brillant. Accablant.
Pourquoi les journalistes n'ont pas fait leur travail.
A diffuser partout, et chez les journalistes, justement.
http://vimeo.com/60339709
Je conseille à tout le monde de le visionner.
étendre ce jugement à toute une profession est peut-être quand même gênant, non?JPhMM a écrit:Plus simplement : parce que le métier de journaliste est devenu une vaste farce.Cripure a écrit:Parce que les journalistes sont nos anciens élèves, pas nos collèguesCath a écrit:Bon, c'est excellent.
Pourquoi, mais pourquoi n'est-ce pas cet article que l'on retrouve dans la presse ?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CondorcetOracle
Surtout quand la réalité qu'elle recouvre est d'un abord bien complexe... Un ouvrage (déjà un peu ancien) parmi d'autres à ce sujet... http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Sociologie_du_journalisme-9782707158277.htmlMarie Laetitia a écrit:Merci Dr Who et Leclochard pour ce documentaire, vraiment intéressant! Il mériterait un fil à lui tout seul !Leclochard a écrit:Si tu veux une réponse à ta question regarde, ce merveilleux film : Les Nouveaux chiens de garde.doctor who a écrit:Lu les deux premières parties. Brillant. Accablant.
Pourquoi les journalistes n'ont pas fait leur travail.
A diffuser partout, et chez les journalistes, justement.
http://vimeo.com/60339709
Je conseille à tout le monde de le visionner.étendre ce jugement à toute une profession est peut-être quand même gênant, non?JPhMM a écrit:Plus simplement : parce que le métier de journaliste est devenu une vaste farce.Cripure a écrit:Parce que les journalistes sont nos anciens élèves, pas nos collègues
- Marie LaetitiaBon génie
Rhaaa merci ! C'est typiquement le genre d'ouvrages qui manque dans ma bibliothèque !PaoloSarpi a écrit:Surtout quand la réalité qu'elle recouvre est d'un abord bien complexe... Un ouvrage (déjà un peu ancien) parmi d'autres à ce sujet... http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Sociologie_du_journalisme-9782707158277.htmlMarie Laetitia a écrit:Merci Dr Who et Leclochard pour ce documentaire, vraiment intéressant! Il mériterait un fil à lui tout seul !Leclochard a écrit:Si tu veux une réponse à ta question regarde, ce merveilleux film : Les Nouveaux chiens de garde.
http://vimeo.com/60339709
Je conseille à tout le monde de le visionner.étendre ce jugement à toute une profession est peut-être quand même gênant, non?JPhMM a écrit:Plus simplement : parce que le métier de journaliste est devenu une vaste farce.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JPhMMDemi-dieu
Non, pourquoi ? dès lors qu'on sait qu'il s'agit d'un jugement sur un métier et non sur les personnes qui l'exercent.Marie Laetitia a écrit:étendre ce jugement à toute une profession est peut-être quand même gênant, non?
Je n'aurais aucun mal à dire que, de même, le métier de professeur est devenu une vaste farce. Cela ne juge pas les professeurs, cela juge ce qu'est devenu leur métier. Ce sont deux jugements tout à fait différents, non ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
Une farce pas drôle, en plus
- Marie LaetitiaBon génie
Peut-être parce qu'il est aberrant d'étendre un jugement pareil à toute une profession. Il y a toujours moyen de faire bien son travail, enfin au moins dans ma matière, je ne peux juger des autres et je ne veux pas désespérer.JPhMM a écrit:Non, pourquoi ? dès lors qu'on sait qu'il s'agit d'un jugement sur un métier et non sur les personnes qui l'exercent.Marie Laetitia a écrit:étendre ce jugement à toute une profession est peut-être quand même gênant, non?
Je n'aurais aucun mal à dire que, de même, le métier de professeur est devenu une vaste farce. Cela ne juge pas les professeurs, cela juge ce qu'est devenu leur métier. Ce sont deux jugements tout à fait différents, non ?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User5899Demi-dieu
Décidément, vous ne comprenez pasMarie Laetitia a écrit:Peut-être parce qu'il est aberrant d'étendre un jugement pareil à toute une profession. Il y a toujours moyen de faire bien son travail, enfin au moins dans ma matière, je ne peux juger des autres et je ne veux pas désespérer.JPhMM a écrit:Non, pourquoi ? dès lors qu'on sait qu'il s'agit d'un jugement sur un métier et non sur les personnes qui l'exercent.Marie Laetitia a écrit:étendre ce jugement à toute une profession est peut-être quand même gênant, non?
Je n'aurais aucun mal à dire que, de même, le métier de professeur est devenu une vaste farce. Cela ne juge pas les professeurs, cela juge ce qu'est devenu leur métier. Ce sont deux jugements tout à fait différents, non ?
- JPhMMDemi-dieu
Marie Laetitia a écrit:Peut-être parce qu'il est aberrant d'étendre un jugement pareil à toute une profession. Il y a toujours moyen de faire bien son travail, enfin au moins dans ma matière, je ne peux juger des autres et je ne veux pas désespérer.JPhMM a écrit:Non, pourquoi ? dès lors qu'on sait qu'il s'agit d'un jugement sur un métier et non sur les personnes qui l'exercent.Marie Laetitia a écrit:étendre ce jugement à toute une profession est peut-être quand même gênant, non?
Je n'aurais aucun mal à dire que, de même, le métier de professeur est devenu une vaste farce. Cela ne juge pas les professeurs, cela juge ce qu'est devenu leur métier. Ce sont deux jugements tout à fait différents, non ?
Qu'importe.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- retraitéeDoyen
On n'a plus le droit de blaguer, tout est pris au sérieux?
- JPhMMDemi-dieu
retraitée a écrit:On n'a plus le droit de blaguer, tout est pris au sérieux?
C'est exactement le mot que j'avais en tête.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Marie LaetitiaBon génie
J'aime beaucoup aussi ta conception de l'échange via forums interposés depuis quelques mois. C'est un bonheur de discuter avec toi.JPhMM a écrit:Marie Laetitia a écrit:Peut-être parce qu'il est aberrant d'étendre un jugement pareil à toute une profession. Il y a toujours moyen de faire bien son travail, enfin au moins dans ma matière, je ne peux juger des autres et je ne veux pas désespérer.JPhMM a écrit:Non, pourquoi ? dès lors qu'on sait qu'il s'agit d'un jugement sur un métier et non sur les personnes qui l'exercent.
Je n'aurais aucun mal à dire que, de même, le métier de professeur est devenu une vaste farce. Cela ne juge pas les professeurs, cela juge ce qu'est devenu leur métier. Ce sont deux jugements tout à fait différents, non ?
Qu'importe.
- Spoiler:
- Moi aussi je sais faire de l'humour.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JPhMMDemi-dieu
C'est possible, en effet.Marie Laetitia a écrit:J'aime beaucoup aussi ta conception de l'échange via forums interposés depuis quelques mois. C'est un bonheur de discuter avec toi.
Et si tel est le cas, alors il me faut en tirer les conséquences qui s'imposent, je crois.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Luigi_BGrand Maître
Puisqu'il y a débat sur la presse, j'avais lu les articles parus dans la presse en ligne à la suite de la publication du rapport de la Cour des comptes et c'est le manque de recul critique qui m'a mis le pied à l'étrier. Il faut dire que la plupart des articles sont parus le jour même*. On peut douter que les journalistes aient lu seulement le rapport : certaines citations ne sont d'ailleurs pas des citations du rapport mais du résumé du rapport mis à disposition sur le site de la Cour des comptes. Il y a même un journal qui a choisi pour titre "La Cour des comptes veut moins d'enseignants, mais mieux payés", ce qui est assez amusant.
Je suis allé relire les articles : ils s'apparentent au mieux à une sorte de compte-rendu plus ou moins bon du rapport, sans aucune remise en cause, parfois même sans les précautions oratoires d'usage ("selon la Cour", "d'après la Cour" etc.). Certains, comme "Le Monde", y trouvent même la confirmation d'orientations idéologiques qui constituent leur ligne éditoriale sur l’École. "Libé" a reproduit le graphique caricatural du rapport sur les nombres d'enseignants et d'élèves sans aucune mise en perspective : quelques graphiques maison en plus mais rien qui remette en cause les affirmations de la Cour. "Le Figaro" retient surtout qu'il faut prendre exemple sur l'enseignement privé. Quant à "L'Express", il évoque "un diagnostic connu" (sic) etc.
Au total rien sur la validité des thèses du rapport, considérées comme la vérité révélée : les dépenses éducatives sont trop grandes en France et les professeurs trop nombreux. Les sources sont pourtant facilement accessibles : pour ma part je n'ai pas de service de documentation pour me venir en aide et j'ai pris simplement le temps de consulter les études citées et d'autres encore. Mais mon article, avec trois mois de retard, est hors du temps médiatique...
*Un élément qui fait réfléchir : l'heure de publication des articles le jour de la publication du rapport, qui fait 145 pages (hors annexes) :
- 10h17 "L'Express"
- 10h30 "Le Monde"
- 10h45 "Le Nouvel Obs"
- 10h59 "Libé"
- 17h32 "Le Figaro"
Les jours suivants, plus rien à part les réactions du MEN et une tribune d'opinion d'un représentant du Parti de Gauche dans "Mediapart".
Je suis allé relire les articles : ils s'apparentent au mieux à une sorte de compte-rendu plus ou moins bon du rapport, sans aucune remise en cause, parfois même sans les précautions oratoires d'usage ("selon la Cour", "d'après la Cour" etc.). Certains, comme "Le Monde", y trouvent même la confirmation d'orientations idéologiques qui constituent leur ligne éditoriale sur l’École. "Libé" a reproduit le graphique caricatural du rapport sur les nombres d'enseignants et d'élèves sans aucune mise en perspective : quelques graphiques maison en plus mais rien qui remette en cause les affirmations de la Cour. "Le Figaro" retient surtout qu'il faut prendre exemple sur l'enseignement privé. Quant à "L'Express", il évoque "un diagnostic connu" (sic) etc.
Au total rien sur la validité des thèses du rapport, considérées comme la vérité révélée : les dépenses éducatives sont trop grandes en France et les professeurs trop nombreux. Les sources sont pourtant facilement accessibles : pour ma part je n'ai pas de service de documentation pour me venir en aide et j'ai pris simplement le temps de consulter les études citées et d'autres encore. Mais mon article, avec trois mois de retard, est hors du temps médiatique...
*Un élément qui fait réfléchir : l'heure de publication des articles le jour de la publication du rapport, qui fait 145 pages (hors annexes) :
- 10h17 "L'Express"
- 10h30 "Le Monde"
- 10h45 "Le Nouvel Obs"
- 10h59 "Libé"
- 17h32 "Le Figaro"
Les jours suivants, plus rien à part les réactions du MEN et une tribune d'opinion d'un représentant du Parti de Gauche dans "Mediapart".
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