Page 2 sur 2 • 1, 2
- CapessouHabitué du forum
Bah oui ! c'est vrai ! Je vais y remédier !Une passante a écrit:
Et dans l'introduction c'est un peu trop juxtaposé, cela manque de connecteurs logiques.
Amaliah a écrit: Si ta lecture t'enthousiasme et que tu es partante pour l'étudier en OI en 2014-2015, fais-moi signe, on verra ça en juillet l'année prochaine! Je ne cherche qu'une coéquipière pour me lancer! De même d'ailleurs pour Le Premier homme de Camus!
L'entonnoir, mais bien sûr, comme pour la dissertation, en fait ! On ne m'a pas appris tout ça au lycée ni après. Mais cela me paraît logique.Amaliah a écrit: Je préfère ta deuxième version, il me semblait qu'il ne fallait pas commencer par "ce texte" ou "cet extrait" mais l'amener par une accroche. Je commencerais en fait par la crise des années trente, puis par le roman pour en venir au texte. J'ai le mot "entonnoir" qui me vient pour la méthode de l'introduction du commentaire. En tout cas c'est ainsi que je l'ai appris au lycée.
Cripure a écrit:J'ai eu pas mal d'ennuis et du mal pour lire quelque chose long. Pardon pour le retard.
Vous êtes tout excusé !Cripure a écrit:Et pardon pour vous avoir dit "oui" mais vous avoir fait poireauter ainsi.
Moi, je ne dis rien !Cripure a écrit:EDIT Bon, c'est malin, le texte était fourni dès le début... :boulet:
Mince, je n'aurais pas eu la moyenne alors...Cripure a écrit:Je ne suis pas d'accord pour l'introduction. La formule "Nous pouvons nous demander" tombe du ciel, elle n'introduit pas le besoin d'étudier ce qui fait l'intérêt de ce texte. Si nous pouvons étudier cela, nous pourrions tout aussi bien étudier autre chose, voire ne rien faire. J'interdis ce genre de formule et quand j'enseigne à introduire, j'enseigne à présenter, en début, ce à quoi, vu le texte, on peut s'attendre (lieu commun) mais que l'on ne trouve pas (singularité du texte littéraire véritable) d'où formulation du problème, de l'axe, appelez cela comme vous voulez. Une étude doit être motivée par un critère littéraire.
Bon, comme je n'ai pas le texte, je ne peux pas aller plus loin que cette formule générale, mais je sais que j'ai beaucoup de mal à mettre la moyenne à des "nous pouvons"...
Ensuite, j'ai l'impression que le plan classe ce qu'on trouve dans le texte. A priori, ça me semble paraphrastique, mais j'attends le texte.
Ah oui, quand même ! Je vais y penser !Cripure a écrit:PS Pour le début, j'interdis aussi "Ce texte". Ils emploient "Le texte que notre bienveillant mais ferme et inflexible Maître a consenti à déposer sous nos yeux indignes de Sa grandeur ", ou, éventuellement, "Le texte dont nous présentons l'étude"
Je pensais ainsi proposer une ouverture. Pourquoi ne pas ouvrir vers la suite du roman ? Montrer que dans ce texte on pressent la chute. En fait, non, ce n’est pas dans le texte, mais bien dans le paratexte que j'ai pris l'indice... Donc vous avez raison.Cripure a écrit:Heu, la conclusion, là, elle s'appuie sur le paratexte et sur autre chose que le texte, non ? Elle ne conclut donc pas une étude du texte et, en quelque sorte, elle raconte. Là non plus, je ne suis pas d'accord sur la démarche.
Vous attendez une ouverture vers une nouvelle problématique littéraire ?
Merci. Vous me conviez à retrouver des mécanismes oubliés.Cripure a écrit: Perso, je partirais de la tension entre l'attendu (récit de souvenirs, faits du passé à valeur documentaire) et ce que propose le texte (récit autobiograhique dans lequel, comme de juste, un regard personnel construit une vision). Ce point, assez simple, je le place en conclusion et je fais de la nécessité de dépasser le simple récit anecdotique le fil directeur du travail.
On en reparle si vous voulez encore ? Là, je n'ai plus guère le temps d'approfondir.
Alors pour vous suivre, on s'attendrait plutôt à un récit anecdotique. Mais il s'avère nécessaire de le dépasser.
Analyse de texte
Conclusion: Plutôt qu'un récit de souvenirs à valeur documentaire, le regard personnel construit une vision ...
Un récit de souvenirs à valeur documentaire ? Pouvons-nous réellement nous attendre à cela ? C'est là que j'ai du mal à suivre...
Tout comme le récit anecdotique. On ne peut pas s'attendre à cela. Mais là j'arrive mieux à développer le raisonnement :
Peut-on qualifier le départ vers un nouveau pays comme étant une simple anecdote à raconter ? N'y voyons-nous pas des enjeux importants ? C'est l'épisode raconté lui-même qui oblige à une narration sérieuse et, pourrais-je même dire, lyrique, voire épique, avec cette "héroïne" parmi la foule, parmi le peuple. Éléments que je n'ai pas abordés dans mon commentaire... grrrr
Je développe tout ça ?
Je peux alors ajouter dans la conclusion, même si cela n'a pas été abordé dans l'analyse, qu'en choisissant Carmela comme narratrice, l'auteur choisit de ne pas faire un récit à valeur documentaire mais plutôt un récit qui donne une vision lyrique et épique de ce départ vers les États-Unis.
Est-ce que je traduit bien votre pensée et les pistes proposées ?
En tout cas, MERCI ! Je veillerai à ne plus oublier de poser des problématiques littéraires et à travailler les textes pour leur singularité.
- CapessouHabitué du forum
Intro remaniée... Mais j'ai gardé la problématique. J'ai voulu simplifier pour mes 3e.
Dans la première moitié du XXe, de nombreux pays européens, dont l’Italie, connaissent une crise sociale, politique et économique. On assiste alors une première grande vague d'émigration des Européens vers les États-Unis. Le Soleil des Scorta, roman de Laurent Gaudé, publié en 2004 raconte l'histoire d'une famille italienne rejetée par son village, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Dans le passage que nous allons étudier, une vieille dame, Carmela, fille de la lignée Scorta, fait le récit d'un épisode de son enfance. Elle s'adresse à don Salvatore. Elle lui raconte le départ, le voyage et l'arrivée aux États-Unis. En choisissant de faire un récit personnel et donc autobiographique à travers cette vieille femme, l'auteur dépasse la simple anecdote ou l'aspect purement documentaire et nous livre cet épisode à travers le prisme des sentiments. Nous pouvons donc nous demander comment ce récit personnel traduit l'évolution du personnage lors du récit de sa fuite de l'Italie, l'évolution de ses sentiments, son voyage à la fois physique et initiatique. La narratrice raconte tout d'abord la tristesse éprouvée bien qu’elle fuie la misère de son pays, puis l'espoir grandissant et enfin l'immense joie à l'arrivée.
J'ai aussi changé la conclusion, mais je me suis peut-être un peu emportée...
Voyage à la fois physique et initiatique, cette traversée de l'Atlantique aura sans doute transformé les personnages. Le récit personnel donne une place importante aux sentiments et le texte revêt une dimension à la fois lyrique et épique. La narratrice et ses compagnons de voyage passent de la tristesse à l'espoir, pour enfin laisser éclater leur joie à l'arrivée aux États-Unis. En quête d'une sorte d'Eldorado, de cette contrée mythique d'Amérique du Sud supposée regorger d'or, comme les conquistadors espagnols qui cherchaient de l'or en Amérique, nos personnages espèrent construire leur vie et réussir aux États-Unis. On remarquera que ce thème est cher à l'auteur car le roman qu'il a écrit après Le Soleil des Scorta se nomme justement Eldorado. Il y traite de l'émigration de l'Afrique du Nord vers l'Italie et du désenchantement éprouvé par beaucoup. Thème hautement littéraire. On peut d'ailleurs penser au célèbre poème Les Conquérants de José Maria de Heredia. Mais lorsqu'on parle de voyage en littérature, comment ne pas évoquer L'Odyssée d'Homère, où le héros confronté au désespoir à plusieurs reprises ressortira grandi, plus humble et plus humain de ses aventures. Le voyage initiatique par excellence. En choisissant Carmela comme narratrice, n'entendons-nous pas un peu Ulysse narrer ses exploits ?
Dans la première moitié du XXe, de nombreux pays européens, dont l’Italie, connaissent une crise sociale, politique et économique. On assiste alors une première grande vague d'émigration des Européens vers les États-Unis. Le Soleil des Scorta, roman de Laurent Gaudé, publié en 2004 raconte l'histoire d'une famille italienne rejetée par son village, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Dans le passage que nous allons étudier, une vieille dame, Carmela, fille de la lignée Scorta, fait le récit d'un épisode de son enfance. Elle s'adresse à don Salvatore. Elle lui raconte le départ, le voyage et l'arrivée aux États-Unis. En choisissant de faire un récit personnel et donc autobiographique à travers cette vieille femme, l'auteur dépasse la simple anecdote ou l'aspect purement documentaire et nous livre cet épisode à travers le prisme des sentiments. Nous pouvons donc nous demander comment ce récit personnel traduit l'évolution du personnage lors du récit de sa fuite de l'Italie, l'évolution de ses sentiments, son voyage à la fois physique et initiatique. La narratrice raconte tout d'abord la tristesse éprouvée bien qu’elle fuie la misère de son pays, puis l'espoir grandissant et enfin l'immense joie à l'arrivée.
J'ai aussi changé la conclusion, mais je me suis peut-être un peu emportée...
Voyage à la fois physique et initiatique, cette traversée de l'Atlantique aura sans doute transformé les personnages. Le récit personnel donne une place importante aux sentiments et le texte revêt une dimension à la fois lyrique et épique. La narratrice et ses compagnons de voyage passent de la tristesse à l'espoir, pour enfin laisser éclater leur joie à l'arrivée aux États-Unis. En quête d'une sorte d'Eldorado, de cette contrée mythique d'Amérique du Sud supposée regorger d'or, comme les conquistadors espagnols qui cherchaient de l'or en Amérique, nos personnages espèrent construire leur vie et réussir aux États-Unis. On remarquera que ce thème est cher à l'auteur car le roman qu'il a écrit après Le Soleil des Scorta se nomme justement Eldorado. Il y traite de l'émigration de l'Afrique du Nord vers l'Italie et du désenchantement éprouvé par beaucoup. Thème hautement littéraire. On peut d'ailleurs penser au célèbre poème Les Conquérants de José Maria de Heredia. Mais lorsqu'on parle de voyage en littérature, comment ne pas évoquer L'Odyssée d'Homère, où le héros confronté au désespoir à plusieurs reprises ressortira grandi, plus humble et plus humain de ses aventures. Le voyage initiatique par excellence. En choisissant Carmela comme narratrice, n'entendons-nous pas un peu Ulysse narrer ses exploits ?
- User5899Demi-dieu
C'est dommage, je crois qu'on ne s'est pas tout à fait compris. Le "nous pouvons" n'a aucune motivation, aucune logique, limite aucun sens dans un projet d'enseignement (comment pourront-ils, eux, savoir que c'est en effet ce que nous pouvons étudier, nous qui savons voir ce qui est intéressant ?). Ce n'est pas simplifier que l'employer, c'est leur mettre sous les yeux l'exemple même de ce qu'ils ne peuvent pas comprendre, ni reproduire d'ailleurs. Et c'est avec cette maudite formule que je lis des commentaires truffés de nous pouvons suivi de n'importe quoi, mais alors n'imp'Capessou a écrit:Intro remaniée... Mais j'ai gardé la problématique. J'ai voulu simplifier pour mes 3e.
Bon, on s'en remettra.
- CapessouHabitué du forum
Mea culpa. J'ai oublié l'histoire du "nous pouvons"... Vénéré maître, j'ai merdé !
Je mets alors une simple interrogative :
Comment ce récit personnel... blablabla
Allez, je m'arrête là. Je mettrai ma séquence sur néo.
Merci à tous !
Je mets alors une simple interrogative :
Comment ce récit personnel... blablabla
Allez, je m'arrête là. Je mettrai ma séquence sur néo.
Merci à tous !
Page 2 sur 2 • 1, 2
- [3e] Quelqu'un pour travailler sur Le Soleil des Scorta en OI avec moi?
- Le soleil des Scorta, Gaudé.
- Langues : Validation du niveau A2 pour le brevet
- Mon lycée n'a prévu que 2h de français pour ma classe de 1ère STMG à la rentrée 2013.
- Quels ouvrages pour se mettre à niveau pour l'histoire-géo au lycée ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum