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- AdelehesiteNiveau 1
Bonjour,
Contrairement aux professeurs des écoles qui enseignent plusieurs matières, les professeurs des collèges et lycée ont une matière, une spécialité et ils ont donc fait des études, parfois très longues pour obtenir une licence-unmaster-une thèse dans ce domaine.
Pour faire de telles études, il faut être passionné. Je pense que tous les professeurs de ce forum seront donc d'accord pour dire qu'ils apprécient énormément la matière qu'ils enseignent.
Et là, viennent mes questions...n'êtes vous pas déçus quand vous devez enseigner votre matière à des élèves qui ne partagent pas du tout votre passion ? N'êtes vous pas déçus d'apprendre l'orthographe ou donner des exercices de grammaire de base à des élèves ? Je pense essentiellement aux professeurs du collège. Est-ce que certains d'entre vous enseignent-ils plus par passion pour leur matière que par passion pour la pédagogie ?
Est-ce que vous connaissances acquises lors de vos études sont-elles réellement utiles ? Est-ce qu'une solide formation en pédagogie ne serait pas plus utile et judicieux ?
Bonne journée,
Adèle
Contrairement aux professeurs des écoles qui enseignent plusieurs matières, les professeurs des collèges et lycée ont une matière, une spécialité et ils ont donc fait des études, parfois très longues pour obtenir une licence-unmaster-une thèse dans ce domaine.
Pour faire de telles études, il faut être passionné. Je pense que tous les professeurs de ce forum seront donc d'accord pour dire qu'ils apprécient énormément la matière qu'ils enseignent.
Et là, viennent mes questions...n'êtes vous pas déçus quand vous devez enseigner votre matière à des élèves qui ne partagent pas du tout votre passion ? N'êtes vous pas déçus d'apprendre l'orthographe ou donner des exercices de grammaire de base à des élèves ? Je pense essentiellement aux professeurs du collège. Est-ce que certains d'entre vous enseignent-ils plus par passion pour leur matière que par passion pour la pédagogie ?
Est-ce que vous connaissances acquises lors de vos études sont-elles réellement utiles ? Est-ce qu'une solide formation en pédagogie ne serait pas plus utile et judicieux ?
Bonne journée,
Adèle
- tiptop77Prophète
?+?+?=???
_________________
May the force be with us!
- AdelehesiteNiveau 1
Euh, là je m'inquiète vraiment beaucoup !
Est-ce ma question qui dérange ?
Je m'interroge sur le métier de professeur avant de faire un choix...est-ce déplacé ?
Je l'ai laissé entendre dans ma présentation, je n'adhère pas à bons nombres de pratiques d'enseignement, mais l'idée n'est absolument pas de jouer les provocatrices, simplement d'avancer dans mon projet, de voir s'il y a des places dans les collèges-lycées publics pour des personnes faisant des choix de pédagogie plus alternatifs...
Pour moi, le collège est un vrai problème, un "entre deux" difficile ( mais ce sera l'objet d'un autre post si je continue à échanger ici, et l'une des raisons est, je pense, mais j'espèrais ouvrir le débat, que les professeurs sont essentiellement formés scientifiquement sur leur matière et non pas sur la pédagogie. J'ai plusieurs amies qui se sont retrouvés à enseigner au collège, en rêvant du lycée, et qui le vivent mal, parce qu'enseigner les bases de leur matière ne les intéressent pas, que les élèves à cet âge ne les intéressent pas, et qu'elles disent clairement qu'elles n'ont pas les ressources pour être pédagogue avec eux.
J'ai certainement très mal formulée les choses, et je m'en excuse, mais sachez en tous cas qu'il ne s'agit pas de "troller", mais simplement de questionner. Parce que je m'interroge aussi sur mon propre parcours, sur les professeurs que j'ai eu en me demandant ce que j'ai retenu de chaque matière, de chaque année. Que je me demande si une passion pour une matière peut suffire pour se lancer...
Je me demande aussi si les professeurs peuvent suivre, en formation continue des stages de pédagogie...
Après, si ma démarche vous dérange, ou vous choque, je me retire, tant pis. Ma vision de l'enseignement public en sera seulement encore un peu plus sombre, mais cela m'aidera dans mon choix...
Est-ce ma question qui dérange ?
Je m'interroge sur le métier de professeur avant de faire un choix...est-ce déplacé ?
Je l'ai laissé entendre dans ma présentation, je n'adhère pas à bons nombres de pratiques d'enseignement, mais l'idée n'est absolument pas de jouer les provocatrices, simplement d'avancer dans mon projet, de voir s'il y a des places dans les collèges-lycées publics pour des personnes faisant des choix de pédagogie plus alternatifs...
Pour moi, le collège est un vrai problème, un "entre deux" difficile ( mais ce sera l'objet d'un autre post si je continue à échanger ici, et l'une des raisons est, je pense, mais j'espèrais ouvrir le débat, que les professeurs sont essentiellement formés scientifiquement sur leur matière et non pas sur la pédagogie. J'ai plusieurs amies qui se sont retrouvés à enseigner au collège, en rêvant du lycée, et qui le vivent mal, parce qu'enseigner les bases de leur matière ne les intéressent pas, que les élèves à cet âge ne les intéressent pas, et qu'elles disent clairement qu'elles n'ont pas les ressources pour être pédagogue avec eux.
J'ai certainement très mal formulée les choses, et je m'en excuse, mais sachez en tous cas qu'il ne s'agit pas de "troller", mais simplement de questionner. Parce que je m'interroge aussi sur mon propre parcours, sur les professeurs que j'ai eu en me demandant ce que j'ai retenu de chaque matière, de chaque année. Que je me demande si une passion pour une matière peut suffire pour se lancer...
Je me demande aussi si les professeurs peuvent suivre, en formation continue des stages de pédagogie...
Après, si ma démarche vous dérange, ou vous choque, je me retire, tant pis. Ma vision de l'enseignement public en sera seulement encore un peu plus sombre, mais cela m'aidera dans mon choix...
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Je trouve la question intéressante.
Pour la transmission aux élèves, oui parfois il y a pas mal de frustration, on aimerait aller plus loin, rentrer dans les détails, mais ce n'est pas toujours pas facile, sans perdre une bonne partie voire de les faire dormir !!
Pour la formation, même si j'ai souvent contesté l'aspect "questions pour un champion" du CAPES, la masse de connaissance ingurgitée me sert encore aujourd'hui, plus de 8 ans après le concours ! Un mal pour un bien, même si par moment, cette masse de connaissance pourrait être mieux répartie.
Pour la transmission aux élèves, oui parfois il y a pas mal de frustration, on aimerait aller plus loin, rentrer dans les détails, mais ce n'est pas toujours pas facile, sans perdre une bonne partie voire de les faire dormir !!
Pour la formation, même si j'ai souvent contesté l'aspect "questions pour un champion" du CAPES, la masse de connaissance ingurgitée me sert encore aujourd'hui, plus de 8 ans après le concours ! Un mal pour un bien, même si par moment, cette masse de connaissance pourrait être mieux répartie.
- floflolhispanoNiveau 5
Moi personnellement j'ai un master 2 recherche et un master 2 enseignement...et tout ce que j'ai appris à la fac évidemment ne me sert (presque) pas dans mon enseignement au collège mais comme ça me passionne, je ne ressens aucune frustration. J'adore apprendre, découvrir des choses dans ma matière ou dans d'autres domaines et tout ça je le fais pour mon épanouissement personnel avant de penser à mon métier.
Et personnellement, jusqu'à aujourd'hui je me suis plus "éclatée" au collège où je peux faire des choses ludiques, qu'avec des lycéens. Après chacun son expérience, chacun ses classes...
Et personnellement, jusqu'à aujourd'hui je me suis plus "éclatée" au collège où je peux faire des choses ludiques, qu'avec des lycéens. Après chacun son expérience, chacun ses classes...
- histoireeternelle59Niveau 8
Oui il y a des stages, proposés au sein du PAF chaque année (plan académique de formation), avec des contenus variés, tout comme leur utilité.
Je vais répondre à ta question du haut de ma modeste expérience du monde merveilleux des Bisounours : oui évidemment que c'est frustrant de n'utiliser qu'une infime partie du savoir qu'on a acquis. Mais l'enseignement n'est pas seulement transmettre des dates en histoire ou des théorèmes en maths (je caricature!), c'est aussi leur transmettre un savoir-utiliser ces connaissances et un savoir-être via la vie en collectivité (une part du travail bien plus importante que l'immense majorité de la population méconnaît ou refuse de reconnaître, comme on voudra). Et puis, les études, aussi poussées soient-elles, ne permettent pas de faire le tour de chaque discipline. Un enseignant qui a soif de connaissances pour sa culture personnelle ira chercher ce dont il a besoin hors du cadre de formation (qu'il soit universitaire ou issu du PAF).
Donc pour conclure, non la passion ne suffit pas pour faire un bon enseignant, ni pour faire une longue carrière (sauf à rester dans une profession qui ne nous convient pas).
Par ailleurs, j'ai lu ton autre topic et les références que tu cites. Si je peux me permettre un conseil de lecture : lis les livres d'Isabelle Filliozat, ils sont aussi tournés vers l'ENV. Les pistes qu'elle donne sont transposables au primaire et au secondaire, et facilement.
Je vais répondre à ta question du haut de ma modeste expérience du monde merveilleux des Bisounours : oui évidemment que c'est frustrant de n'utiliser qu'une infime partie du savoir qu'on a acquis. Mais l'enseignement n'est pas seulement transmettre des dates en histoire ou des théorèmes en maths (je caricature!), c'est aussi leur transmettre un savoir-utiliser ces connaissances et un savoir-être via la vie en collectivité (une part du travail bien plus importante que l'immense majorité de la population méconnaît ou refuse de reconnaître, comme on voudra). Et puis, les études, aussi poussées soient-elles, ne permettent pas de faire le tour de chaque discipline. Un enseignant qui a soif de connaissances pour sa culture personnelle ira chercher ce dont il a besoin hors du cadre de formation (qu'il soit universitaire ou issu du PAF).
Donc pour conclure, non la passion ne suffit pas pour faire un bon enseignant, ni pour faire une longue carrière (sauf à rester dans une profession qui ne nous convient pas).
Par ailleurs, j'ai lu ton autre topic et les références que tu cites. Si je peux me permettre un conseil de lecture : lis les livres d'Isabelle Filliozat, ils sont aussi tournés vers l'ENV. Les pistes qu'elle donne sont transposables au primaire et au secondaire, et facilement.
- CelebornEsprit sacré
Les professeurs des écoles eux aussi ont fait une licence-un master dans une « matière » (tout du moins une licence, et ils sont désormais recrutés au niveau master, même si ce dernier n'est plus forcément un master recherche, mais ça c'est tout aussi vrai pour les enseignants du secondaire).Adelehesite a écrit:
Contrairement aux professeurs des écoles qui enseignent plusieurs matières, les professeurs des collèges et lycée ont une matière, une spécialité et ils ont donc fait des études, parfois très longues pour obtenir une licence-unmaster-une thèse dans ce domaine.
Quand on voit ce que l'institution appelle une « formation en pédagogie », je préfère nettement avoir reçu une bonne formation disciplinaire : ça m'est nettement plus utile que les injonctions purement idéologiques dont j'ai pu profiter à l'IUFM (sans compter une ou deux formation parfaitement dispensables dans le cadre de la formation continue), et qui ne m'ont été d'absolument aucune utilité dans l'exercice de mon métier. Alors que sans une excellente maîtrise de sa discipline, à mon sens, on ne peut pas enseigner. J'ai d'ailleurs constaté qu'avoir préparé certaines œuvres à l'agrégation de manière très pointue (La Fontaine, par exemple) m'avait énormément apporté pour mieux en parler en classe.
Sinon, oui, j'aime beaucoup enseigner l'orthographe et la grammaire "de base", car c'est utile, et c'est également intéressant car on y articule un système logique très stimulant intellectuellement, et c'est également un domaine où l'on peut mesurer de façon assez nette les progrès des élèves.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- cecegNiveau 3
En ce qui me concerne, j'ai un parcours assez atypique. La passion des maths m'est venue en 4. Je n'ai pas enseigné en lycée mais j'aime enseigner au collège. Chaque niveau à ses avantages et ses inconvénients.
- AmaliahEmpereur
Petite remarque, les PE aussi doivent faire un bac +5 de nos jours pour passer les concours.
Pour assurer un bon cours, il faut avoir une solide formation disciplinaire.
J'ai lu ton autre topic et je dois dire que pour beaucoup de remarques (l'élève au coeur du savoir qu'il détient en partie, parole de l'enseignant au même niveau que celle de l'élève), je pense que tu vas sûrement changer d'avis avec l'expérience, à moins d'enseigner dans un endroit ultra privilégié (et encore). Pour moi ce sont les conditions assurées d'un grand chahut en classe. Mais je te souhaite de trouver ta voie et de parvenir à enseigner comme tu le souhaites.
Pour assurer un bon cours, il faut avoir une solide formation disciplinaire.
J'ai lu ton autre topic et je dois dire que pour beaucoup de remarques (l'élève au coeur du savoir qu'il détient en partie, parole de l'enseignant au même niveau que celle de l'élève), je pense que tu vas sûrement changer d'avis avec l'expérience, à moins d'enseigner dans un endroit ultra privilégié (et encore). Pour moi ce sont les conditions assurées d'un grand chahut en classe. Mais je te souhaite de trouver ta voie et de parvenir à enseigner comme tu le souhaites.
- GotinNiveau 9
J'avais la même appréhension avant d'enseigner. Je n'ai jamais enseigné (ou quelques heures en soutien) au collège, mais ce qu'on enseigne au lycée n'est pas beaucoup plus évolué je trouve.
Cette peur a largement disparu. En fait apprendre une matière n'est pas du tout la même chose que de l'enseigner. Enseigner ce n'est pas "pratiquer" une matière comme on me fait pour l'étudier, c'est trouver les techniques pour faire comprendre ça aux autres et surtout à ceux que ça n'intéresse pas. C'est pas du tout le même problème!
Cette peur a largement disparu. En fait apprendre une matière n'est pas du tout la même chose que de l'enseigner. Enseigner ce n'est pas "pratiquer" une matière comme on me fait pour l'étudier, c'est trouver les techniques pour faire comprendre ça aux autres et surtout à ceux que ça n'intéresse pas. C'est pas du tout le même problème!
- tangoExpert spécialisé
personnellement je ne suis absolument pas passionnée par ma matière.
ce que j'enseigne ne ressemble que très rarement à ce que j'aie pu faire lors de mes études.
et quand on voit les programmes (confus, redondants et pas spécialement intéressants) et le peu d'intérêt des élèves (pas tous heureusement)je me dis que ce n'est pas plus mal, je serai dégoûtée si cela concernait une passion.
on apprend à vraiment apprécier certains chapitres et on fait les autres parce qu'il le faut.
perso ce n'est pas pour la matière en elle-même que j'aie choisi ce métier mais être avec les élèves, transmettre.
ce que j'enseigne ne ressemble que très rarement à ce que j'aie pu faire lors de mes études.
et quand on voit les programmes (confus, redondants et pas spécialement intéressants) et le peu d'intérêt des élèves (pas tous heureusement)je me dis que ce n'est pas plus mal, je serai dégoûtée si cela concernait une passion.
on apprend à vraiment apprécier certains chapitres et on fait les autres parce qu'il le faut.
perso ce n'est pas pour la matière en elle-même que j'aie choisi ce métier mais être avec les élèves, transmettre.
- MalagaModérateur
J'enseigne l'histoire et la géographie car je trouve que ce sont des disciplines passionnantes. Et je trouve que mes cours sont plus intéressants quand un chapitre me plait particulièrement. Un professeur passionné et à l'aise dans sa matière (et pour être à l'aise, il faut avoir les connaissances, le bagage) transmet mieux, à mon avis, à ses élèves.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Isis39Enchanteur
Malaga a écrit:J'enseigne l'histoire et la géographie car je trouve que ce sont des disciplines passionnantes. Et je trouve que mes cours sont plus intéressants quand un chapitre me plait particulièrement. Un professeur passionné et à l'aise dans sa matière (et pour être à l'aise, il faut avoir les connaissances, le bagage) transmet mieux, à mon avis, à ses élèves.
- MarieLNeoprof expérimenté
Les premières années, oui, cela peut être décevant de constater qu'une classe n'apprécie/ne comprend pas du tout une oeuvre que l'on aime particulièrement. Mais c'est aussi un défi : comment s'y prendre justement pour partager cette passion.Adelehesite a écrit:Bonjour,
Et là, viennent mes questions...n'êtes vous pas déçus quand vous devez enseigner votre matière à des élèves qui ne partagent pas du tout votre passion ? N'êtes vous pas déçus d'apprendre l'orthographe ou donner des exercices de grammaire de base à des élèves ? Je pense essentiellement aux professeurs du collège.
Pour l'orthographe et la grammaire, c'est autre chose : il m'a fallu pas mal de temps pour admettre (consciemment) que ce qui me paraissait d'une simplicité évidente ne l'était pas pour des élèves. Mais dans l'ensemble, ils apprécient de voir les résultats de leur travail et cela arrive plus aisément avec une leçon que face à un texte.
Adelehesite a écrit:Est-ce que vous connaissances acquises lors de vos études sont-elles réellement utiles ?
Je ne vois pas comment enseigner sans avoir d'abord acquis de réelles connaissances...
Quant à la formation "solide" en pédagogie, je crois que rien ne vaut l'expérience pratique - accompagnée d'une réflexion personnelle. Les quelques heures de stage qui y sont consacrées ne sont pas très convaincantes. En tout cas pour moi.
Est-ce que + pronom sujet inversé, ça m'agace un peu, beaucoup...
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- AdelehesiteNiveau 1
Je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas avoir de réelles connaissances ( pour enseigner en collège-lycée). Autant de pédagogie que de connaissances ( à mon avis).
Et je suis bien d'accord, la pédagogie s'apprend sur le terrain, ce qui n'empêche pas d'étudier profondément les écrits de certains pédagogues, ou d'aller assister à des cours donnés par d'autres professeurs.
Dernière chose, après j'arrête, j'ai constaté qu'il était parfois plus facile de transmettre lorsqu'on avait nous-même eu des difficultés à comprendre. Il ne doit pas être évident ( en tous cas, ça ne l'est pas pour moi) de comprendre les difficultés d'apprentissage des élèves lorsque nous mêmes avons eu une scolarité assez facile, ce qui est le cas de la plupart des professeurs, mais je me trompe peut-être.
Je l'ai précisé plus haut, j'ai lancé ce post en pensant concrètement à des personnes qui rêvent d'enseigner en fac, et se retrouvent au collège. Je pense qu'elles sont nombreuses, mais je suis déjà rassurée d'avoir lu dans vos réponses que vous n'étiez pas dans ce cas, et que relever les défis des cours de collèges vous plaisez réellement.
Merci d'avoir pris le temps de répondre.
Et je suis bien d'accord, la pédagogie s'apprend sur le terrain, ce qui n'empêche pas d'étudier profondément les écrits de certains pédagogues, ou d'aller assister à des cours donnés par d'autres professeurs.
Dernière chose, après j'arrête, j'ai constaté qu'il était parfois plus facile de transmettre lorsqu'on avait nous-même eu des difficultés à comprendre. Il ne doit pas être évident ( en tous cas, ça ne l'est pas pour moi) de comprendre les difficultés d'apprentissage des élèves lorsque nous mêmes avons eu une scolarité assez facile, ce qui est le cas de la plupart des professeurs, mais je me trompe peut-être.
Je l'ai précisé plus haut, j'ai lancé ce post en pensant concrètement à des personnes qui rêvent d'enseigner en fac, et se retrouvent au collège. Je pense qu'elles sont nombreuses, mais je suis déjà rassurée d'avoir lu dans vos réponses que vous n'étiez pas dans ce cas, et que relever les défis des cours de collèges vous plaisez réellement.
Merci d'avoir pris le temps de répondre.
- ProvenceEnchanteur
J'aime ce que j'enseigne, mais ce n'est pas une passion qui me permet de respirer...Adelehesite a écrit:
Pour faire de telles études, il faut être passionné. Je pense que tous les professeurs de ce forum seront donc d'accord pour dire qu'ils apprécient énormément la matière qu'ils enseignent.
Je crois que tu te trompes d'objectif: nous ne cherchons pas à faire aimer ce que nous faisons étudier (du moins, pas seulement), nous cherchons à instruire. Il est stimulant de faire progresser un élève.Et là, viennent mes questions...n'êtes vous pas déçus quand vous devez enseigner votre matière à des élèves qui ne partagent pas du tout votre passion ?
N'êtes vous pas déçus d'apprendre l'orthographe ou donner des exercices de grammaire de base à des élèves ?
Ben non, pourquoi? C'est intéressant.
La pédagogie est un art qui n'existerait pas sans maîtrise suffisante de la matière enseignée. Il est donc vain de les opposer...Je pense essentiellement aux professeurs du collège. Est-ce que certains d'entre vous enseignent-ils plus par passion pour leur matière que par passion pour la pédagogie ?
Evidemment!Est-ce que vous connaissances acquises lors de vos études sont-elles réellement utiles ?
La pédagogie dans le vide? Formidable...Est-ce qu'une solide formation en pédagogie ne serait pas plus utile et judicieux ?
Toutes les difficultés ne sont pas les mêmes... Et avoir rencontré des difficultés ne suppose pas qu'on sache soi-même mieux les contourner... Vieux cliché...Adelehesite a écrit:
Dernière chose, après j'arrête, j'ai constaté qu'il était parfois plus facile de transmettre lorsqu'on avait nous-même eu des difficultés à comprendre. Il ne doit pas être évident ( en tous cas, ça ne l'est pas pour moi) de comprendre les difficultés d'apprentissage des élèves lorsque nous mêmes avons eu une scolarité assez facile, ce qui est le cas de la plupart des professeurs, mais je me trompe peut-être.
- AmaliahEmpereur
Jamais rien lu pour ma part, mais absolument rien.Adelehesite a écrit:Je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas avoir de réelles connaissances ( pour enseigner en collège-lycée). Autant de pédagogie que de connaissances ( à mon avis).
Et je suis bien d'accord, la pédagogie s'apprend sur le terrain, ce qui n'empêche pas d'étudier profondément les écrits de certains pédagogues, ou d'aller assister à des cours donnés par d'autres professeurs.
Dernière chose, après j'arrête, j'ai constaté qu'il était parfois plus facile de transmettre lorsqu'on avait nous-même eu des difficultés à comprendre. Il ne doit pas être évident ( en tous cas, ça ne l'est pas pour moi) de comprendre les difficultés d'apprentissage des élèves lorsque nous mêmes avons eu une scolarité assez facile, ce qui est le cas de la plupart des professeurs, mais je me trompe peut-être.
Je l'ai précisé plus haut, j'ai lancé ce post en pensant concrètement à des personnes qui rêvent d'enseigner en fac, et se retrouvent au collège. Je pense qu'elles sont nombreuses, mais je suis déjà rassurée d'avoir lu dans vos réponses que vous n'étiez pas dans ce cas, et que relever les défis des cours de collèges vous plaisez réellement.
Merci d'avoir pris le temps de répondre.
- User5899Demi-dieu
La pédagogie, c'est l'art 1°) pour une personne donnée 2°) un jour donné 3°) dans un lieu donné 4°) à une heure donnée 5°) sur un sujet très pointu donné, de faire passer 6°) à un groupe donné une série d'informations, connaissances, cours, pratiques, etc. Un seul facteur varie, tout est à reconsidérer.Adelehesite a écrit:Est-ce que vous connaissances acquises lors de vos études sont-elles réellement utiles ? Est-ce qu'une solide formation en pédagogie ne serait pas plus utile et judicieux ?
Donc
-faire des cours de pédagogie générale ne veut rien dire (mais permet à certains de masquer leurs insuffisances : on brasse du vent et on invente un beau jargon)
-pour pouvoir s'adapter et rebondir, il faut le plus de connaissances possibles.
CQFD
NB En revanche, avoir une formation qui inclue des cours sur l'adolescent, sa vie, son oeuvre etc., ça, d'accord.
- ElyasEsprit sacré
Marrant, personne ne parle de didactique. Ce mot a dû disparaître dans les méandres de l'Education nationale.
Personnellement, je pense qu'il faut une très solide assise disciplinaire. Une fois celle-ci acquise et conservée, il faut s'intéresser à la didactique de sa discipline.
Après, la pédagogie, c'est une construction personnelle, intimement liée à ce que nous sommes.
Je me vois mal, par exemple, faire de la pédagogie ludique. Par contre, j'utilise sans souci la pédagogie de maîtrise à effet vicariant. C'est très formateur pour les élèves et je peux gagner du temps pour aider efficacement quelques élèves selon leurs besoins (entre l'élève qui demande des ajouts de connaissances et l'élève qui panique car il ne sait pas comment commencer ses phrases).
Cependant, si tu ne réfléchis pas un tant soit peu à comment donner des capacités disciplinaires à tes élèves (par exemple, en histoire, comment amener les élèves à faire une introduction correcte), tes élèves échoueront. Et pour y arriver, c'est simple, c'est de la didactique Mais curieusement, je n'ai jamais eu de cours de didactique pendant ma formation initiale. Je m'y suis intéressé tout seul et j'ai pris quelques stages ciblés. Depuis, ça va beaucoup mieux
Mais pour cela, il faut être très solide disciplinairement... très très solide. En effet, en étant solide, tu peux trouver des axes de connaissances qui vont motiver les élèves à travailler les capacités disciplinaires que tu transmets par des moyens didactiques.
Donc, si tu n'as pas de bases disciplinaires et didactiques, comment veux-tu faire une bonne pédagogie ?
Personnellement, je pense qu'il faut une très solide assise disciplinaire. Une fois celle-ci acquise et conservée, il faut s'intéresser à la didactique de sa discipline.
Après, la pédagogie, c'est une construction personnelle, intimement liée à ce que nous sommes.
Je me vois mal, par exemple, faire de la pédagogie ludique. Par contre, j'utilise sans souci la pédagogie de maîtrise à effet vicariant. C'est très formateur pour les élèves et je peux gagner du temps pour aider efficacement quelques élèves selon leurs besoins (entre l'élève qui demande des ajouts de connaissances et l'élève qui panique car il ne sait pas comment commencer ses phrases).
Cependant, si tu ne réfléchis pas un tant soit peu à comment donner des capacités disciplinaires à tes élèves (par exemple, en histoire, comment amener les élèves à faire une introduction correcte), tes élèves échoueront. Et pour y arriver, c'est simple, c'est de la didactique Mais curieusement, je n'ai jamais eu de cours de didactique pendant ma formation initiale. Je m'y suis intéressé tout seul et j'ai pris quelques stages ciblés. Depuis, ça va beaucoup mieux
Mais pour cela, il faut être très solide disciplinairement... très très solide. En effet, en étant solide, tu peux trouver des axes de connaissances qui vont motiver les élèves à travailler les capacités disciplinaires que tu transmets par des moyens didactiques.
Donc, si tu n'as pas de bases disciplinaires et didactiques, comment veux-tu faire une bonne pédagogie ?
- abricotedapiExpert spécialisé
Je réponds à tes questions, Adelehesite, en sachant que j'ai trèèès peu enseigné, je viens de passer le concours.
Les connaissances acquises sont évidemment utiles ! Je ne me vois pas enseigner quelque chose que je ne connais pas/ne comprends pas... Bien sûr on ne les réutilise pas telles quelles, j'ai adoré mes cours d'ancien français et je n'en parlerai pas en classe pour autant, mais c'est un bagage culturel et intellectuel qui me sera toujours utile. Parallèlement, une formation en pédagogie et en didactique serait très utile en effet. On en a un tout petit peu pendant le master (du moins dans l'ancienne formule, vu que cette année tout change) et ensuite c'est à chacun de se débrouiller sur le terrain... je trouve ça insuffisant et bien dommage.
J'ai aussi réfléchi à la différence entre aimer étudier la littérature à la fac et aimer enseigner le français. Car ce sont bien deux choses très différentes et l'une n'implique pas forcément l'autre. On m'a déjà dit et je partage cet avis, que pour enseigner il ne fallait pas se contenter d'aimer sa matière, parce que ce n'est pas parce qu'on l'aime qu'on aimera l'enseigner. L'enseignement, ce n'est pas que parler de sa passion comme lors d'une discussion entre amis ou d'une conférence universitaire. C'est un métier, qui demande des ressources, de l'énergie, de la pédagogie, des méthodes, etc. Un passionné de littérature, brillant à l'université, ne fera pas forcément un bon professeur. Il faut avoir cela en tête et ne pas choisir l'enseignement juste parce qu'on adore une matière. Personnellement j'ai beaucoup aimé mes études de lettres : ma licence. Le master n'était là que pour préparer le concours et je n'ai pas pris le même plaisir, parce qu'il ne s'agissait plus de me passionner pour des textes, il s'agissait de préparer un concours, c'est bien différent. Bref, je me suis passionnée pour mes études et la matière que je vais enseigner m'intéresse beaucoup (autant la littérature que la langue). Mais j'ai aussi le plaisir de transmettre, de faire comprendre, d'apprendre : d'enseigner. Ce sont deux plaisirs différents et c'est parce que je les ai tous deux que j'ai choisi ce métier.Adelehesite a écrit:N'êtes vous pas déçus quand vous devez enseigner votre matière à des élèves qui ne partagent pas du tout votre passion ? N'êtes vous pas déçus d'apprendre l'orthographe ou donner des exercices de grammaire de base à des élèves ? Je pense essentiellement aux professeurs du collège. Est-ce que certains d'entre vous enseignent-ils plus par passion pour leur matière que par passion pour la pédagogie ?
Est-ce que vous connaissances acquises lors de vos études sont-elles réellement utiles ? Est-ce qu'une solide formation en pédagogie ne serait pas plus utile et judicieux ?
Les connaissances acquises sont évidemment utiles ! Je ne me vois pas enseigner quelque chose que je ne connais pas/ne comprends pas... Bien sûr on ne les réutilise pas telles quelles, j'ai adoré mes cours d'ancien français et je n'en parlerai pas en classe pour autant, mais c'est un bagage culturel et intellectuel qui me sera toujours utile. Parallèlement, une formation en pédagogie et en didactique serait très utile en effet. On en a un tout petit peu pendant le master (du moins dans l'ancienne formule, vu que cette année tout change) et ensuite c'est à chacun de se débrouiller sur le terrain... je trouve ça insuffisant et bien dommage.
Non, la passion pour la matière ne suffit clairement pas, comme je l'ai dit. Ces amies qui rêvent de lycéens passionnés et intéressés par ce qu'elles racontent se sont peut-être fait des idées sur le métier... Enseigner, c'est se retrouver devant un public qui n'a pas forcément envie d'être là, qui ne comprend pas forcément son intérêt à apprendre, qui n'aime pas forcément la matière... il faut le savoir et ne pas espérer avoir des élèves parfaits. Si on veut juste parler de sa passion, on en fait un loisir ou on donne des conférences...Adelehesite a écrit:Pour moi, le collège est un vrai problème et l'une des raisons est, je pense, que les professeurs sont essentiellement formés scientifiquement sur leur matière et non pas sur la pédagogie. J'ai plusieurs amies qui se sont retrouvés à enseigner au collège, en rêvant du lycée, et qui le vivent mal, parce qu'enseigner les bases de leur matière ne les intéressent pas, que les élèves à cet âge ne les intéressent pas, et qu'elles disent clairement qu'elles n'ont pas les ressources pour être pédagogue avec eux. Je me demande si une passion pour une matière peut suffire pour se lancer...
Je pense beaucoup à ça en ce moment. La plupart des enseignants sont d'anciens (très) bons élèves et en effet pour moi c'est difficile de m'imaginer comment on peut avoir du mal en orthographe par exemple, car j'ai toujours été très bonne dans ce domaine. J'ai toujours aimé l'école, été organisée, sérieuse, assidue... Avec l'expérience et la volonté d'aider les élèves (au lieu de les enfermer dans "de toute façon je suis nul en math/orthographe/géographie") je pense qu'on peut arriver à trouver comment le faire du mieux possible.Adelehesite a écrit:Il ne doit pas être évident ( en tous cas, ça ne l'est pas pour moi) de comprendre les difficultés d'apprentissage des élèves lorsque nous mêmes avons eu une scolarité assez facile, ce qui est le cas de la plupart des professeurs, mais je me trompe peut-être.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- retraitéeDoyen
Est-ce que vous connaissances acquises lors de vos études sont-elles réellement utiles ?
Ça, c'est du schmilblick pur jus!
Guy Lux -Eh bien, bonjour, le Schmilblick est aujourd'hui à Cajarc, petite ville de l'Aveyron.
Je rappelle brièvement que le Schmilblick est rond, qu'il contient du jaune, qu'il tient dans la main, qu'on peut le faire cuire de différentes façons et qu'un navigateur le faisait tenir debout.
A vous Carjac, à vous Simone ! Premier candidat...
Simone - Bonjour Guy. Candidats de Carjac venus nombreux, bonjour ! Le premier candidat, c'est Monsieur ?
Premier candidat - Monsieur Moulinot ! Marchand d'articles de pêche sur la place du Marché à Carjac :
un article de qualité s'achète chez Moulinot !
Guy Lux - Posez votre question monsieur !
Premier candidat - Oui, alors est-ce que le Schmilblick est-t-il vert ?
Ça, c'est du schmilblick pur jus!
Guy Lux -Eh bien, bonjour, le Schmilblick est aujourd'hui à Cajarc, petite ville de l'Aveyron.
Je rappelle brièvement que le Schmilblick est rond, qu'il contient du jaune, qu'il tient dans la main, qu'on peut le faire cuire de différentes façons et qu'un navigateur le faisait tenir debout.
A vous Carjac, à vous Simone ! Premier candidat...
Simone - Bonjour Guy. Candidats de Carjac venus nombreux, bonjour ! Le premier candidat, c'est Monsieur ?
Premier candidat - Monsieur Moulinot ! Marchand d'articles de pêche sur la place du Marché à Carjac :
un article de qualité s'achète chez Moulinot !
Guy Lux - Posez votre question monsieur !
Premier candidat - Oui, alors est-ce que le Schmilblick est-t-il vert ?
- histoireeternelle59Niveau 8
Ah que si! Les maquettes des fameux master MEF contiennent un mémoire de recherche à rédiger, et c'est de la didactique dans bon nombre de facs.Elyas a écrit:Marrant, personne ne parle de didactique. Ce mot a dû disparaître dans les méandres de l'Education nationale.
- abricotedapiExpert spécialisé
Elyas, j'ai eu des cours de didactique pendant les deux années de master, à la fac et à l'IUFM. Trop peu bien sûr, mais plus que les cours de pédagogie.
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- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- ElyasEsprit sacré
Cela me réchauffe le coeur d'apprendre ça !
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